GYOJI ARBITRE DE SUMO PROFESSIONNEL
Un gyōji (行司) est un arbitre de sumo professionnel, au Japon. Les gyōji entrent habituellement dans le monde du sumo étant adolescents et restent des employés de l'Association japonaise de sumo jusqu'à ce qu'ils se retirent, à l'âge de 65 ans. Le gyōji doit prendre un nom professionnel, qu'il peut changer alors qu'il est promu. Tout gyōji aura le nom de famille Kimura ou Shikimori et acquerra un prénom assez démodé avant qu'ils atteignent les hauts niveaux.
Leur rôle
Le rôle principal du gyōji est d'arbitrer des combats entre des lutteurs de sumō. Après que le yobidashi les a appelés sur le dohyō (le ring), il est de sa responsabilité d'observer les lutteurs pendant qu'ils se fixent avant le combat pour s'impressionner, puis coordonner la charge initiale (ou tachi-ai) entre les lutteurs.
Pendant le combat, il est censé tenir les lutteurs au courant que le combat est encore en cours (il est possible qu'un lutteur mette le pied en dehors du cercle sans le réaliser). Il fait ceci en criant "nokotta nokotta" (残った残った), qui peut être traduit par "Vous êtes toujours dedans, vous êtes toujours dedans". Il crie parfois "hakkeyoi" (発気揚々) lorsque les lutteurs sont arrêtés au corps-à-corps, pour les encourager à tenter une action.
En outre, quand le moment vient, il doit déterminer le gagnant du combat. Il a pour accessoire un éventail ovale en bois plein laqué, appelé gunbai qu'il emploie dans le rituel d'avant-combat et dans la désignation du côté du gagnant. La décision des gyōji quant au gagnant d'un combat peut être mise en question par un des cinq arbitres, ou shimpan, qui s'asseyent autour du dohyō. S'ils contestent le résultat, ils tiennent un mono-ii au centre du dohyō, facilité par un écouteur relié à deux shimpan supplémentaires dans une salle vidéo. Ils peuvent confirmer la décision du gyōji (gumbaidōri), l'infirmer (sashi-chigae), ou faire faire un second combat (tori-naoshi). Le gyōji ne participe pas à la discussion pendant un mono-ii, à moins qu'il y soit convié.
Pour un gyōji, une décision fausse est une tache : s'il y en a trop elles peuvent affecter sa carrière. En plus d'arbitrer les matchs, les gyōji ont un certain nombre d'autres responsabilités, comme la calligraphie du banzuke, le classement des lutteurs de sumo. Ils sont également responsables de maintenir les fiches de résultat d'un lutteur au cours d'un tournoi, et doivent déterminer la technique employée par le vainqueur du combat, appelé kimarite.
Classement
La progression de leur carrière est basée sur un système de rang semblable à celui utilisé pour les lutteurs de sumo. Les rangs des gyōji représentent nominalement le rang des lutteurs qu'ils sont habilités à arbitrer. Cependant, à la différence des lutteurs de sumo, la promotion est largement déterminée sur l'ancienneté. Logiquement, une promotion d'un gyōji est seulement retardée s'il a fait trop d'erreurs en déterminant les résultats des matchs, mis à part pour le rang le plus élevé où les erreurs peuvent jouer autant que la conduite. À noter qu'il y eut par le passé (1951-1960) un rang intermédiaire entre tate-gyōji et san'yaku-gyōji appelé fuku-tate-gyōji, soit vice-tate-gyōji, composé de trois arbitres appelés Tamanosuke Kimura, Shōzaburō Kimura et Masanao Kimura.
Uniforme
Les gyōji portent des costumes basés sur le costume japonais médiéval de la période d'Ashikaga. Comme les lutteurs de sumo, le gyōji classé makushita et en deçà porte un équipement beaucoup plus simple que ceux mieux classés. Il est fait de coton et s'arrête au niveau du genou. L'équipement incorpore également un certain nombre de rosettes, qui sont normalement verts, mais peuvent être noirs. Ils sont pieds nus sur le dohyō. Lors de sa promotion en jūryō, le gyōji a un habit intégralement en soie, plus raffiné. Les rosettes sur son équipement changent également pour devenir verts et blanc. Il est également autorisé à porter des sandales. Plus il progresse dans le hiérarchie et plus il y a de changements : Un gyōji de makuuchi change la couleur des rosettes en orange et blanc. En arrivant dans les rangs sanyaku, les rosettes deviennent complètement orange, il est également permis de porter le zōri de paille sous ses pieds en plus des tabi. Comme décrit ci-dessus, les deux grades les plus élevés, les équivalents à yokozuna, sont les tate-gyōji. Les rosettes sont pourpres et blanc ou simplement pourpre, et tous les deux portent un poignard court dans sa ceinture. Ceci est censé représenter le sérieux des décisions qu'ils prennent en déterminant les résultats d'un combat et leur volonté de commettre le seppuku s'ils font une erreur. En réalité, si un des deux gyōji les mieux classés fait une erreur concernant le résultat d'un combat, il doit présenter sa démission à l'association de sumo. Cependant, la démission est généralement rejetée par le Président de l'association. Une présentation par un tate-gyōji de sa démission peut habituellement être considérée comme un simple geste d'excuse. Il y a cependant eu des cas rares où la démission a été acceptée, et où le gyōji concerné a été suspendu pendant une période courte.
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A Gyōji (行司) is a referee in professional sumo wrestling in Japan. Gyōji usually enter the sumo world as teenagers and remain employees of the Sumo Association until they retire aged 65.
Responsibilities
The gyōji's principal and most obvious task is to referee bouts between sumo wrestlers. After the yobidashi has called them into the ring it is his responsibility to watch over the wrestlers as they go through the initial prebout staring contests, and then coordinate the initial charge (or tachi-ai) between the wrestlers. He will indicate that the preparation time (four minutes for the top division) is up by saying "mattanashi kamaete" ("time's up, prepare yourselves") and signal with his fan that the bout is to begin (although it is the wrestlers that ultimately determine the exact point at which the tachi-ai is initiated). During the bout he is supposed to keep the wrestlers informed that the bout is still live (it is possible for a wrestler to brush his foot outside the ring without realising it). He does this by shouting "nokotta nokotta!" (残った、残った!), which in English is roughly, "You're still in it! You're still in it!" The gyōji also has the responsibility to encourage the wrestlers to get a move on when action between them has completely stopped, for instance, when both of them are locked up on each other's mawashi in the middle of the ring. He will do this by shouting "hakkei yoi, eh! hakkei yoi, eh!" Furthermore, when a wrestler has apparently fallen to the clay, the gyoji is expected to determine the winner of the bout. His most obvious accessory is a solid wooden war-fan, called a gunbai which he uses in the prebout ritual and in pointing to the winner's side at the end of each bout. The gyōji's decision as to the winner of the bout can be called into question by one of the five referees, or shimpan, who sit around the ring. If they dispute the result they hold a mono-ii (lit: a talk about things) in the centre of the ring, aided through an earpiece to a further two shimpan in a video room. They can confirm the decision of the gyōji, overturn it, or order a rematch. The gyōji is not expected to take part in the discussion during a mono-ii unless asked to do so. In many cases, a match may be too close to call, or the gyōji may not have managed to get a clear view of the end of the bout. Regardless, he is still obliged to make a split second decision as to his choice of "winner". This creates pressure for a gyōji, especially considering that a reversed decision is like a black mark: too many and it may affect his future career. In addition to refereeing matches, gyōji have a number of other responsibilities, including the calligraphy in the writing of the wrestlers ranking list, called the banzuke. They also are responsible for keeping the records of wrestler results, and in determining the technique used by a particular wrestler in winning a bout. All gyōji are associated with one of the heya or training stables throughout their career and will be expected to assist their stablemaster also.
Ranking
Career progression is based on a ranking system similar in name to that used for sumo wrestlers (see sumo). The rank nominally represents the rank of wrestler that they are qualified to referee for. However, unlike sumo wrestlers, promotion is to a large degree determined on length of service. Typically a gyōji's promotion is only held up if he has made too many mistakes in determining the outcome of matches, except for the topmost rank where leadership skills may play a more significant role. Top gyoji (makushita ranked and above) are assigned tsukebito, or personal attendants in their stable, just as top wrestlers (sekitori) are. These may be junior referees or lower-ranked wrestlers. There is a superstition in the sumo world that a wrestler serving a gyoji will not go on to have a successful career.
Uniform
When refereeing matches senior gyōji wear elaborate silk outfits, based on medieval Japanese costume from the Ashikaga period. Like the sumo wrestlers, gyōji ranked at Makushita level and below wear a much simpler outfit than those ranked above them. It is made of cotton rather than silk and is about knee length. The outfit also incorporates a number of rosettes, and tassels which are normally green, but can be black in colour. Within the dohyō they are also expected to go barefoot. On promotion to lowest senior rank of Jūryō the gyōji will change into the more elaborate full length silk outfit. The rosettes and tassels on his outfit will also change to be green and white. He is also entitled to wear tabi on his feet. As he moves further up the ranks there are additional small changes: Makuuchi ranked gyōji merely need to change the colour of the rosettes and tassels to orange and white. On achievement of San'yaku rank the rosettes and tassels become solid orange and he also is allowed to wear straw zōri on his feet in addition to the tabi. As described above, the two holders of the topmost rank, equivalent to yokozuna and ōzeki, are the tate-gyōji. The rosettes and tassels are purple and white for the lower-ranked tate-gyōji and solid purple for the higher-ranked one. Furthermore both the top two gyōji carry a tantō visible in the belt of the outfit. This is supposed to represent the seriousness of the decisions they must make in determining the outcome of a bout, and their preparedness to commit seppuku if they make a mistake. In reality if one of the two top-ranked gyōji has his decision as to the victor of a bout overturned by the shimpan then he is expected to tender his resignation instead. However, the resignation is generally rejected by the Chairman of the Japan Sumo Association. A tate-gyōji's submission of his resignation can usually be regarded as simply a gesture of apology from one of the highest-ranked referees for his mistake. There have, however, been rare cases where the resignation has been accepted, or where the gyōji concerned has been suspended from duty for a short period.
Ring Names
As with virtually all positions in the Sumo Association, including the wrestlers and the oyakata, the gyōji take on a professional name, which can change as he is promoted. All gyōji will have either the family name Kimura or Shikimori and will acquire a fairly old-fashioned personal name by the time they reach the senior levels. In addition the lower-ranked tate-gyōji is always named Shikimori Inosuke and the higher-ranked one Kimura Shōnosuke (It is traditional in Japan to give the family name first.) These two names are based on famous gyōji from the Edo Period. The current highest-ranking gyoji is the 36th Shikimori Onosuke (who has yet to take on the name of his predecessor Kimura) and has held the position 2013. His birth name is Saburō Hatakeya, and he belongs to Tomozuna stable.