MARINE NATIONALE D614 - RADE DE TOULON - VAR - FRANCE
Frégates anti-aériennes D 614 CASSARD
La Cassard est une frégate antiaérienne de type F 70 AA ou classe Cassard de la Marine nationale française. Elle participe à la lutte anti-aérienne.
Longueur 139 m
Déplacement 4950 t en charge
Déplacement 4950 t en charge
Armement
40 Missiles tartar (AA) Standard SM1
8 Missiles Exocet Block II
1 Tourelle de 100 mm
2 affûts pour canon de 20 mm F2
4 affûts pour mitrailleuses 12,7 mm Browning M2
2 tubes lance torpilles
40 Missiles tartar (AA) Standard SM1
8 Missiles Exocet Block II
1 Tourelle de 100 mm
2 affûts pour canon de 20 mm F2
4 affûts pour mitrailleuses 12,7 mm Browning M2
2 tubes lance torpilles
Aéronef
Un hélicoptère AS-565 Panther (Flottile 36F - embarqué si nécessaire en fonction du type de mission).
Un hélicoptère AS-565 Panther (Flottile 36F - embarqué si nécessaire en fonction du type de mission).
Batiment de la classe CASSARD
Les frégates de la classe Cassard sont des bâtiments de combat anti-aérien construits par la France. Leur code OTAN est DDG pour destroyer, leur indicatif visuel est précédé d'un D.
Genèse du programme
Les études sont lancées à partir de 1972. Il faut en effet préparer le retrait des quatre escorteurs d'escadre Bouvet, Kersaint, Dupetit-Thouars et Du Chayla, à vocation anti-aérienne. Sept unités sont alors prévues. En 1978, le programme est officiellement bouclé, et pour des raisons économiques, la décision est prise de partir de la structure des frégates de classe Georges Leygues, et le nombre de navires à construire est réduit à quatre. La première unité est commandée le 4 décembre 1979, la seconde en 1980. La fin de la fabrication des missiles SM-1 (qui entrent dans la composition du système Tartar) aux États-Unis vient réduire le nombre d'unités construites à deux.
Les études sont lancées à partir de 1972. Il faut en effet préparer le retrait des quatre escorteurs d'escadre Bouvet, Kersaint, Dupetit-Thouars et Du Chayla, à vocation anti-aérienne. Sept unités sont alors prévues. En 1978, le programme est officiellement bouclé, et pour des raisons économiques, la décision est prise de partir de la structure des frégates de classe Georges Leygues, et le nombre de navires à construire est réduit à quatre. La première unité est commandée le 4 décembre 1979, la seconde en 1980. La fin de la fabrication des missiles SM-1 (qui entrent dans la composition du système Tartar) aux États-Unis vient réduire le nombre d'unités construites à deux.
Construction
La construction des unités est confiée au chantier naval de Lorient et celui de Brest intervient aussi pour l'installation du système Tartar, qui est récupéré sur les anciens escorteurs d'escadre. La structure des navires est calquée sur celle des frégates de la classe Georges Leygues, même si elle incorpore des modifications liées au système d'armes. Des leçons sont aussi tirées de la guerre des Malouines, notamment pour ce qui touche au domaine de la résistance au feu. Même si on ne peut réellement considérer les frégates de classe Cassard comme "furtives", elles incorporent néanmoins des éléments structurels visant à réduire la portée de détection. Chaque frégate représente 2 millions d'heures de travail (+1 million d'heures d'études), pour un coût de 600 millions d'euros. Longtemps la possibilité d'ajouter un second canon de 100 mm a été envisagée. Cette hypothèse est abandonnée au profit d'un pont pour l'hélicoptère embarqué. Lors des opérations d'entretien, des améliorations sont apportées aux frégates (mise à niveau de l'électronique et des armements...). Malgré un accroissement de leur poids, les frégates Cassard ont néanmoins conservé leur aptitude à filer environ 30 nœuds, ce qui les classe parmi les navires à propulsion Diesel les plus rapides au monde.
La construction des unités est confiée au chantier naval de Lorient et celui de Brest intervient aussi pour l'installation du système Tartar, qui est récupéré sur les anciens escorteurs d'escadre. La structure des navires est calquée sur celle des frégates de la classe Georges Leygues, même si elle incorpore des modifications liées au système d'armes. Des leçons sont aussi tirées de la guerre des Malouines, notamment pour ce qui touche au domaine de la résistance au feu. Même si on ne peut réellement considérer les frégates de classe Cassard comme "furtives", elles incorporent néanmoins des éléments structurels visant à réduire la portée de détection. Chaque frégate représente 2 millions d'heures de travail (+1 million d'heures d'études), pour un coût de 600 millions d'euros. Longtemps la possibilité d'ajouter un second canon de 100 mm a été envisagée. Cette hypothèse est abandonnée au profit d'un pont pour l'hélicoptère embarqué. Lors des opérations d'entretien, des améliorations sont apportées aux frégates (mise à niveau de l'électronique et des armements...). Malgré un accroissement de leur poids, les frégates Cassard ont néanmoins conservé leur aptitude à filer environ 30 nœuds, ce qui les classe parmi les navires à propulsion Diesel les plus rapides au monde.
Missions
Avant l'entrée en service des Bâtiments de Projection et de Commandement de la classe Mistral, des FREMM de la classe Aquitaine et des frégates Horizon, les frégates de la classe Cassard sont parmi les navires les plus modernes de la Marine Nationale. Une frégate anti-aérienne a pour mission principale d'assurer la protection contre les menaces émanant d'aéronefs ou de missiles. Les frégates de la classe Cassard sont donc amenées à évoluer seules ou au sein d'une flottille, qu'elle soit française, européenne voire internationale (dans le cadre de l'OTAN). Les missiles du système Tartar sont capables d'engager des cibles jusqu'à environ 50 km. Les affûts Simbad et le canon de 100 mm sont réservés à l'autodéfense rapprochée. Lors des déploiements du groupe aéronaval, au moins l'une d'entre elles accompagne le porte-avions Charles de Gaulle. À ce titre, les deux frégates ont accompli de nombreuses missions en mer Adriatique et dans le golfe Persique. Plus récemment, elles ont participé à l'opération Baliste au large du Liban, évacuant des civils à leur bord. L'hélicoptère embarqué (d'abord un Lynx, puis un Panther) permet d'accroître la portée de détection du navire, un atout exploité dans la lutte anti-surface et anti-sous-marine.
Avant l'entrée en service des Bâtiments de Projection et de Commandement de la classe Mistral, des FREMM de la classe Aquitaine et des frégates Horizon, les frégates de la classe Cassard sont parmi les navires les plus modernes de la Marine Nationale. Une frégate anti-aérienne a pour mission principale d'assurer la protection contre les menaces émanant d'aéronefs ou de missiles. Les frégates de la classe Cassard sont donc amenées à évoluer seules ou au sein d'une flottille, qu'elle soit française, européenne voire internationale (dans le cadre de l'OTAN). Les missiles du système Tartar sont capables d'engager des cibles jusqu'à environ 50 km. Les affûts Simbad et le canon de 100 mm sont réservés à l'autodéfense rapprochée. Lors des déploiements du groupe aéronaval, au moins l'une d'entre elles accompagne le porte-avions Charles de Gaulle. À ce titre, les deux frégates ont accompli de nombreuses missions en mer Adriatique et dans le golfe Persique. Plus récemment, elles ont participé à l'opération Baliste au large du Liban, évacuant des civils à leur bord. L'hélicoptère embarqué (d'abord un Lynx, puis un Panther) permet d'accroître la portée de détection du navire, un atout exploité dans la lutte anti-surface et anti-sous-marine.
Avenir
L'entrée en service des frégates Horizon (en 2008 et 2009) et le retrait du Duquesne en 2007 risquent de modifier le rôle des frégates Cassard. Celles-ci pourraient en effet servir d'escorte aux bâtiments amphibies de la classe Mistral, rôle tenu jusque-là par le Duquesne. Contrairement à ce qui a été un temps envisagé, les deux frégates Cassard ne seront pas équipées du missile Aster, le coût de la refonte étant jugé excessif pour des bâtiment déjà anciens et difficile à mettre en place dans un flotteur sous-dimensionné. Au départ, quatre frégates Horizon devaient remplacer les unités de classe Suffren et Cassard. Pour des raisons budgétaires, les deux unités de la classe Cassard seront remplacées par une version anti-aérienne des frégates multi-missions appelée FREDA (frégate de défense aérienne).
L'entrée en service des frégates Horizon (en 2008 et 2009) et le retrait du Duquesne en 2007 risquent de modifier le rôle des frégates Cassard. Celles-ci pourraient en effet servir d'escorte aux bâtiments amphibies de la classe Mistral, rôle tenu jusque-là par le Duquesne. Contrairement à ce qui a été un temps envisagé, les deux frégates Cassard ne seront pas équipées du missile Aster, le coût de la refonte étant jugé excessif pour des bâtiment déjà anciens et difficile à mettre en place dans un flotteur sous-dimensionné. Au départ, quatre frégates Horizon devaient remplacer les unités de classe Suffren et Cassard. Pour des raisons budgétaires, les deux unités de la classe Cassard seront remplacées par une version anti-aérienne des frégates multi-missions appelée FREDA (frégate de défense aérienne).