STONE LANTERNS SHRINE TOSHUGU UENO PARK
Au Japon, un tōrō (灯籠 ou 灯篭, 灯楼, "panier à lumière, phare") est une lanterne traditionnelle en pierre, en bois ou en métal. Comme beaucoup d'autres éléments de l'architecture traditionnelle japonaise, cette lanterne est originaire de Chine quoiqu'il n'en subsistent que de très rares exemplaires dans ce pays et qu'elles ne sont pas aussi répandues en Corée qu'elles le sont au Japon. Au Japon, les tōrō sont à l'origine employés seulement dans les temples bouddhistes où ils sont alignés et éclairent les chemins. Les lanternes allumées sont alors considérées comme une offrande à Bouddha. Durant l'époque de Heian (794-1185) cependant, ils commencent à être utilisés dans les sanctuaires shinto et les résidences privées.
Les plus anciennes lanternes de bronze et de pierre existantes se trouvent à Nara. Taima-ji possède une lanterne en pierre façonnée à l'époque de Nara, tandis que celle de Kasuga-taisha date de l'époque de Heian. Durant l'époque Azuchi Momoyama (1568–1600), les lanternes de pierre sont rendues populaires par les maîtres du thé qui les utilisent comme décoration dans les jardins. Bientôt ils commencent à développer de nouveaux types en fonction de la nécessité. Dans les jardins modernes, ils ont une fonction purement ornementale et sont disposés le long des chemins, près de l'eau ou à côté d'un bâtiment.
Les tōrō peuvent être classés en deux types principaux, les tsuri-dōrō (釣灯籠・掻灯・吊り灯籠, "lampe suspendue"), qui sont habituellement suspendus aux avant-toits d'un édifice, et les dai-dōrō (台灯籠, "lampe plate-forme") utilisés dans les jardins et le long de l'approche (sandō) d'un sanctuaire ou d'un temple. Les deux types les plus courants de dai-dōrō sont la lanterne de bronze et la lanterne de pierre, qui ressemblent à des lanternes suspendues posées sur un piédestal.
Dans sa forme originale complète, (certains de ses éléments peut être manquant ou des ajouts), comme le gorintō et la pagode, le dai-dōrō représente les cinq éléments de la cosmologie bouddhiste. La partie la plus basse et qui touche le sol, représente chi, la terre, la partie suivante représente sui, l'eau; ka, le feu, est représenté par la partie recouvrant la lumière ou la flamme de la lanterne, tandis que fū (air) et kū (le vide ou l'esprit) sont représentés par les deux dernières parties les plus en haut et dirigées vers le ciel. Les segments expriment l'idée qu'après la mort, nos corps physiques retournent à leur forme élémentaire originale.
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In Japan a tōrō (灯籠 or 灯篭, 灯楼, "light basket", "light tower") is a traditional lantern made of stone, wood, or metal. Like many other elements of Japanese traditional architecture, it originated in China, however extant specimen in that country are very rare, and in Korea they are not as common as in Japan.In Japan, tōrō were originally used only in Buddhist temples, where they lined and illuminated paths. Lit lanterns were then considered an offering to Buddha. During the Heian period (794-1185), however, they started being used also in Shinto shrines and private homes.
The oldest extant bronze and stone lanterns can be found in Nara. Taima-ji has a stone lantern built during the Nara period, while Kasuga-taisha has one of the following Heian period. During the Azuchi-Momoyama period (1568–1600) stone lanterns were popularized by tea masters, who used them as a decoration in their gardens. Soon they started to develop new types according to the need. In modern gardens they have a purely ornamental function and are laid along paths, near water or next to a building.
Tōrō can be classified in two main types, the tsuri-dōrō (釣灯籠・掻灯・吊り灯籠, "hanging lamp"), which usually hang from the eaves of a roof, and the dai-dōrō (台灯籠, "platform lamp") used in gardens and along the approach (sandō) of a shrine or temple. The two most common types of dai-dōrō are the bronze lantern and the stone lantern, which look like hanging lanterns laid to rest on a pedestal.
In its complete, original form (some of its elements may be either missing or additions), like the gorintō and the pagoda the dai-dōrō represents the five elements of Buddhist cosmology. The bottom-most piece, touching the ground, represents chi, the earth; the next section represents sui, or water; ka or fire, is represented by the section encasing the lantern's light or flame, while fū (air) and kū (void or spirit) are represented by the last two sections, top-most and pointing towards the sky. The segments express the idea that after death our physical bodies will go back to their original, elemental form.
Les plus anciennes lanternes de bronze et de pierre existantes se trouvent à Nara. Taima-ji possède une lanterne en pierre façonnée à l'époque de Nara, tandis que celle de Kasuga-taisha date de l'époque de Heian. Durant l'époque Azuchi Momoyama (1568–1600), les lanternes de pierre sont rendues populaires par les maîtres du thé qui les utilisent comme décoration dans les jardins. Bientôt ils commencent à développer de nouveaux types en fonction de la nécessité. Dans les jardins modernes, ils ont une fonction purement ornementale et sont disposés le long des chemins, près de l'eau ou à côté d'un bâtiment.
Les tōrō peuvent être classés en deux types principaux, les tsuri-dōrō (釣灯籠・掻灯・吊り灯籠, "lampe suspendue"), qui sont habituellement suspendus aux avant-toits d'un édifice, et les dai-dōrō (台灯籠, "lampe plate-forme") utilisés dans les jardins et le long de l'approche (sandō) d'un sanctuaire ou d'un temple. Les deux types les plus courants de dai-dōrō sont la lanterne de bronze et la lanterne de pierre, qui ressemblent à des lanternes suspendues posées sur un piédestal.
Dans sa forme originale complète, (certains de ses éléments peut être manquant ou des ajouts), comme le gorintō et la pagode, le dai-dōrō représente les cinq éléments de la cosmologie bouddhiste. La partie la plus basse et qui touche le sol, représente chi, la terre, la partie suivante représente sui, l'eau; ka, le feu, est représenté par la partie recouvrant la lumière ou la flamme de la lanterne, tandis que fū (air) et kū (le vide ou l'esprit) sont représentés par les deux dernières parties les plus en haut et dirigées vers le ciel. Les segments expriment l'idée qu'après la mort, nos corps physiques retournent à leur forme élémentaire originale.
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In Japan a tōrō (灯籠 or 灯篭, 灯楼, "light basket", "light tower") is a traditional lantern made of stone, wood, or metal. Like many other elements of Japanese traditional architecture, it originated in China, however extant specimen in that country are very rare, and in Korea they are not as common as in Japan.In Japan, tōrō were originally used only in Buddhist temples, where they lined and illuminated paths. Lit lanterns were then considered an offering to Buddha. During the Heian period (794-1185), however, they started being used also in Shinto shrines and private homes.
The oldest extant bronze and stone lanterns can be found in Nara. Taima-ji has a stone lantern built during the Nara period, while Kasuga-taisha has one of the following Heian period. During the Azuchi-Momoyama period (1568–1600) stone lanterns were popularized by tea masters, who used them as a decoration in their gardens. Soon they started to develop new types according to the need. In modern gardens they have a purely ornamental function and are laid along paths, near water or next to a building.
Tōrō can be classified in two main types, the tsuri-dōrō (釣灯籠・掻灯・吊り灯籠, "hanging lamp"), which usually hang from the eaves of a roof, and the dai-dōrō (台灯籠, "platform lamp") used in gardens and along the approach (sandō) of a shrine or temple. The two most common types of dai-dōrō are the bronze lantern and the stone lantern, which look like hanging lanterns laid to rest on a pedestal.
In its complete, original form (some of its elements may be either missing or additions), like the gorintō and the pagoda the dai-dōrō represents the five elements of Buddhist cosmology. The bottom-most piece, touching the ground, represents chi, the earth; the next section represents sui, or water; ka or fire, is represented by the section encasing the lantern's light or flame, while fū (air) and kū (void or spirit) are represented by the last two sections, top-most and pointing towards the sky. The segments express the idea that after death our physical bodies will go back to their original, elemental form.