PIN COLONNAIRE
Pin singulier et spécifique, il est l'image de la Nouvelle-Calédonie. L'ïle des Pins, au sud de la Grande Terre, lui doit son nom.
Côté Histoire
Le pin colonnaire, qui peut atteindre 50 mètres, est l'emblème végétal de la Nouvelle-Calédonie. Il pousse en peuplement serré sur le littoral et sur certains îlots. C'est certainement d'ailleurs le végétal qui déroute le plus lorsque l'on débarque sur le territoire. Il apparaît si étrange, si irréel que l'on se demande si c'est vraiment un arbre. Le pin colonnaire vu du large surprit à tel point le Capitaine COOK par ses proportions inhabituelles qu'il nota : "Nous ne pouvions nous mettre d'accord sur la nature de ces objets". En effet, de loin, FORSTER Père et Fils, les botanistes accompagnant le Capitaine COOK pensaient qu'il s'agissait de grandes coulées basaltiques, comme la chaussée des Géants en Ecosse alors que COOK écrivait "Chacun était maintenant convaincu que c'était des arbres à l'exception de nos philosophes qui maintenaient toujours que c'était des colonnes de basalte". "Le Pin colonnaire est un survivant archaïque de la végétation du Trias, il y a 230 millions d'années, début de l'ère des dinosaures lorsque le Gondwana ne formait qu'un seul super-continent regroupant la quasi-totalité des terres émergées de l'hémisphère Sud à savoir l'Amérique méridionale, l'Afrique, l'Arabie, l'Inde, l'Australie et l'Antarctique". "Dans les temps anciens, le genre Araucaria comptait de très nombreuses espèces dont la plupart ont disparu, en même temps que les dinosaures, lors d'une supposée collision de la Terre avec une météorite géante". A l'heure actuelle, il n'en reste que 19 espèces dans le monde dont 13 sont endémiques à la Nouvelle-Calédonie. Les 6 autres étant en Amérique du Sud, en Australie, en Nouvelle-Guinée et à Norfolk (morceaux disloqués de l'ancien Gondwana).
Côté botanique
Le pin colonnaire est un arbre apprécié en sylviculture pour sa croissance rapide. Son bois tendre est utilisé pour les charpentes mais il est vulnérable aux termites. "Le pin colonnaire porte à la fois des fleurs mâles et femelles. Les fleurs mâles sont des cônes à pollen qui pendent à l'extrémité des branches. A maturité, de juin à septembre, le pollen émis est si abondant que l'arbre semble fumer. Les fleurs femelles engendrent de gros cônes à graines dressées au sommet du pin. Un cône contient environ 500 écailles triangulaires. Au bout de 18 à 26 mois, les cônes se désarticulent de l'arbre".
Dans la culture mélanésienne
Symbole phallique chez les Mélanésiens, il est planté autour de la case du Chef et représente ainsi sa puissance et sa virilité. Arbre symbolique, il signale les tribus et maintient leur souvenir sur les anciens tertres. Les pirogues du sud de la Grande Terre et de l'Ile des Pins sont creusées dans des troncs de pins colonnaires. A Noël, le pin colonnaire se substitue parfaitement au sapin traditionnel que l'on ne trouve pas en Nouvelle-Calédonie. Le pin colonnaire a d'ailleurs été souvent évoqué dans des contes ou poèmes locaux.
Côté Histoire
Le pin colonnaire, qui peut atteindre 50 mètres, est l'emblème végétal de la Nouvelle-Calédonie. Il pousse en peuplement serré sur le littoral et sur certains îlots. C'est certainement d'ailleurs le végétal qui déroute le plus lorsque l'on débarque sur le territoire. Il apparaît si étrange, si irréel que l'on se demande si c'est vraiment un arbre. Le pin colonnaire vu du large surprit à tel point le Capitaine COOK par ses proportions inhabituelles qu'il nota : "Nous ne pouvions nous mettre d'accord sur la nature de ces objets". En effet, de loin, FORSTER Père et Fils, les botanistes accompagnant le Capitaine COOK pensaient qu'il s'agissait de grandes coulées basaltiques, comme la chaussée des Géants en Ecosse alors que COOK écrivait "Chacun était maintenant convaincu que c'était des arbres à l'exception de nos philosophes qui maintenaient toujours que c'était des colonnes de basalte". "Le Pin colonnaire est un survivant archaïque de la végétation du Trias, il y a 230 millions d'années, début de l'ère des dinosaures lorsque le Gondwana ne formait qu'un seul super-continent regroupant la quasi-totalité des terres émergées de l'hémisphère Sud à savoir l'Amérique méridionale, l'Afrique, l'Arabie, l'Inde, l'Australie et l'Antarctique". "Dans les temps anciens, le genre Araucaria comptait de très nombreuses espèces dont la plupart ont disparu, en même temps que les dinosaures, lors d'une supposée collision de la Terre avec une météorite géante". A l'heure actuelle, il n'en reste que 19 espèces dans le monde dont 13 sont endémiques à la Nouvelle-Calédonie. Les 6 autres étant en Amérique du Sud, en Australie, en Nouvelle-Guinée et à Norfolk (morceaux disloqués de l'ancien Gondwana).
Côté botanique
Le pin colonnaire est un arbre apprécié en sylviculture pour sa croissance rapide. Son bois tendre est utilisé pour les charpentes mais il est vulnérable aux termites. "Le pin colonnaire porte à la fois des fleurs mâles et femelles. Les fleurs mâles sont des cônes à pollen qui pendent à l'extrémité des branches. A maturité, de juin à septembre, le pollen émis est si abondant que l'arbre semble fumer. Les fleurs femelles engendrent de gros cônes à graines dressées au sommet du pin. Un cône contient environ 500 écailles triangulaires. Au bout de 18 à 26 mois, les cônes se désarticulent de l'arbre".
Dans la culture mélanésienne
Symbole phallique chez les Mélanésiens, il est planté autour de la case du Chef et représente ainsi sa puissance et sa virilité. Arbre symbolique, il signale les tribus et maintient leur souvenir sur les anciens tertres. Les pirogues du sud de la Grande Terre et de l'Ile des Pins sont creusées dans des troncs de pins colonnaires. A Noël, le pin colonnaire se substitue parfaitement au sapin traditionnel que l'on ne trouve pas en Nouvelle-Calédonie. Le pin colonnaire a d'ailleurs été souvent évoqué dans des contes ou poèmes locaux.
PINS COLONNAIRES ENDEMIQUES A LA NOUVELLE-CALEDONIE
Araucaria Columnaris - Le plus répandu dans le Sud de la Nouvelle-Calédonie.
Araucaria Scopulorum - Littoral et basse altitude (0 à 300 m).
Araucaria Luxurians - Littoral et basse altitude.
Araucaria Nemorosa - Forêt Nord – Port Boisé.
Araucaria Bernieri - Moyenne altitude (300 à 600 m).
Araucaria Biramulata - Moyenne altitude.
Araucaria Muelleri - Moyenne et haute altitude (+ de 600 m) dans le Sud.
Araucaria Subulata - Moyenne et haute altitude dans le Sud.
Araucaria Rulei - Haute altitude sur un terrain nickélifère.
Araucaria Humboltiana - Haute altitude – Montagne des sources, Humbolt, Kouakoué.
Araucaria Montana - Pin d'altitude ayant la particularité de pousser sur schiste et roche ultrabasique.
Araucaria Laubenfelsii - Proche du Montana mais pousse uniquement sur des roches ultrabasiques.
Araucaria Schmidii - Pousse uniquement en altitude au Mont Panié. Ne pousse que sur du schiste.
Araucaria Columnaris - Le plus répandu dans le Sud de la Nouvelle-Calédonie.
Araucaria Scopulorum - Littoral et basse altitude (0 à 300 m).
Araucaria Luxurians - Littoral et basse altitude.
Araucaria Nemorosa - Forêt Nord – Port Boisé.
Araucaria Bernieri - Moyenne altitude (300 à 600 m).
Araucaria Biramulata - Moyenne altitude.
Araucaria Muelleri - Moyenne et haute altitude (+ de 600 m) dans le Sud.
Araucaria Subulata - Moyenne et haute altitude dans le Sud.
Araucaria Rulei - Haute altitude sur un terrain nickélifère.
Araucaria Humboltiana - Haute altitude – Montagne des sources, Humbolt, Kouakoué.
Araucaria Montana - Pin d'altitude ayant la particularité de pousser sur schiste et roche ultrabasique.
Araucaria Laubenfelsii - Proche du Montana mais pousse uniquement sur des roches ultrabasiques.
Araucaria Schmidii - Pousse uniquement en altitude au Mont Panié. Ne pousse que sur du schiste.