CATHEDRALE SAINT JOSEPH
La cathédrale Saint-Joseph de Nouméa est le siège de l'Archidiocèse en Nouvelle-Calédonie depuis la création du diocèse en 1966.
Histoire
L'église Saint-Pierre a été construite de 1887 à 1897 grâce à la main d'œuvre pénitentiaire et sur les plans d'un ancien condamné, un certain Labulle. Elle est bénie le 26 octobre 1890 par le père Xavier Montrouzier, aumônier de l'hôpital, inaugurée à la Toussaint suivante et consacrée par le vicaire apostolique des îles Fidji, Mgr Julien Vidal, avant que la façade et les clochers ne soient entièrement terminés.
Plan et organisation
Il s'agit d'un édifice religieux suivant un plan en Croix latine, long de 56 m (5 travées avec voûtes d'ogive sexpartites pour la nef, deux travées droites et cinq polygonales pour le chœur) et avec un transept large de 36 m, suivant un axe sud-ouest - nord-est. Haut de 15,5 m, le bâtiment est flanqué sur sa façade sud-ouest, de part et d'autre du porche, de deux tours de 25 m avec des balustrades en pierre au sommet (à l'origine, un faîtage sous forme de flèches étaient prévu mais, en raison des cyclones, ce projet a été abandonné). Les deux tours, les contreforts et les encadrements des baies sont en pierres taillées (assez représentatives des édifices construits par les déportés), les autres murs sont en moellons enduits à la chaux. La charpente et les voûtes d'ogive sont en bois de kaori (cônifère de terrain minier produisant du bois résineux massif, pouvant être blanc ou rouge, ici rouge). Enfin le toit est constitué de tôle ondulée. Consacrée à Joseph, l'époux de la Vierge Marie dans le Nouveau Testament, la cathédrale dispose de 28 vitraux représentant différents saints de l'Église catholique et personnages bibliques.
Une cathédrale coloniale typique
Placée en hauteur par rapport à la route, elle domine le centre ville et est bâtie sur des soubassements réalisés par des travaux de terrassements de 1876 à 1887. Elle a été classée aux Monuments historiques le 20 août 1992, en raison de sa vue, mais aussi de son architecture qui rappelle certaines cathédrales d'Amérique latine, pour son maître autel sculpté en 1860 et hérité de la Mission de Saint-Louis (première église-mère du diocèse jusqu'à la consécration de la cathédrale en 1893, les boiseries en tamanou (bois assez dur, rose brun, voire rouge) du chœur, de la chaire et des chapelles, ses bénitiers géants faits en coquilles réelles de Tridacne géant (crustacé d'ailleurs appelé généralement bénitier), son lustre (réplique de celui de l'église de la Madeleine à Paris et réalisé dans l'une des premières feuilles de métal de nickel extraites en Nouvelle-Calédonie), son lutrin sculpté ou encore son buffet d'orgue.
Histoire
L'église Saint-Pierre a été construite de 1887 à 1897 grâce à la main d'œuvre pénitentiaire et sur les plans d'un ancien condamné, un certain Labulle. Elle est bénie le 26 octobre 1890 par le père Xavier Montrouzier, aumônier de l'hôpital, inaugurée à la Toussaint suivante et consacrée par le vicaire apostolique des îles Fidji, Mgr Julien Vidal, avant que la façade et les clochers ne soient entièrement terminés.
Plan et organisation
Il s'agit d'un édifice religieux suivant un plan en Croix latine, long de 56 m (5 travées avec voûtes d'ogive sexpartites pour la nef, deux travées droites et cinq polygonales pour le chœur) et avec un transept large de 36 m, suivant un axe sud-ouest - nord-est. Haut de 15,5 m, le bâtiment est flanqué sur sa façade sud-ouest, de part et d'autre du porche, de deux tours de 25 m avec des balustrades en pierre au sommet (à l'origine, un faîtage sous forme de flèches étaient prévu mais, en raison des cyclones, ce projet a été abandonné). Les deux tours, les contreforts et les encadrements des baies sont en pierres taillées (assez représentatives des édifices construits par les déportés), les autres murs sont en moellons enduits à la chaux. La charpente et les voûtes d'ogive sont en bois de kaori (cônifère de terrain minier produisant du bois résineux massif, pouvant être blanc ou rouge, ici rouge). Enfin le toit est constitué de tôle ondulée. Consacrée à Joseph, l'époux de la Vierge Marie dans le Nouveau Testament, la cathédrale dispose de 28 vitraux représentant différents saints de l'Église catholique et personnages bibliques.
Une cathédrale coloniale typique
Placée en hauteur par rapport à la route, elle domine le centre ville et est bâtie sur des soubassements réalisés par des travaux de terrassements de 1876 à 1887. Elle a été classée aux Monuments historiques le 20 août 1992, en raison de sa vue, mais aussi de son architecture qui rappelle certaines cathédrales d'Amérique latine, pour son maître autel sculpté en 1860 et hérité de la Mission de Saint-Louis (première église-mère du diocèse jusqu'à la consécration de la cathédrale en 1893, les boiseries en tamanou (bois assez dur, rose brun, voire rouge) du chœur, de la chaire et des chapelles, ses bénitiers géants faits en coquilles réelles de Tridacne géant (crustacé d'ailleurs appelé généralement bénitier), son lustre (réplique de celui de l'église de la Madeleine à Paris et réalisé dans l'une des premières feuilles de métal de nickel extraites en Nouvelle-Calédonie), son lutrin sculpté ou encore son buffet d'orgue.