BILLETS DE 5000 FRANCS PACIFIQUE
Photos du haut billet de 5000 francs CFP ancienne série dite de 2001
Photos du bas Billet de 5000 francs CFP nouvelle série dite 2014
Le franc Pacifique, également connu sous le nom de franc CFP, est une monnaie qui a cours dans les collectivités françaises de l’océan Pacifique : Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis-et-Futuna.
Photos du bas Billet de 5000 francs CFP nouvelle série dite 2014
Le franc Pacifique, également connu sous le nom de franc CFP, est une monnaie qui a cours dans les collectivités françaises de l’océan Pacifique : Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis-et-Futuna.
Le franc CFP a été créé en décembre 1945 en même temps que le franc CFA, après les accords de Bretton Woods. D’après une étude des services de l’Assemblée de Polynésie française, légalement, le franc CFP signifie toujours "franc des Colonies françaises du Pacifique", appellation fixée par décret le 26 décembre 1945. Bien que l’appellation CFP ait évolué en "Communauté financière du Pacifique" puis aujourd’hui en "Change Franc Pacifique", il n’existe aucun texte officiel modifiant l’appellation de 1945.
Jusqu'en 1992, les billets étaient distingués par le chef-lieu du territoire d’émission (Nouméa ou Papeete). Par la suite, cette distinction a été supprimée, d'abord pour les billets de 500 F CFP puis progressivement pour l'ensemble des autres valeurs. Jusqu'en 2001, les billets étaient imprimés en utilisant la technique de la taille-douce, d'abord sur du papier de 65 grammes au mètre carré jusqu'en 1994 puis sur du 70 grammes au mètre carré de 1994 à 2001. De 2001 à 2014, la taille-douce est toujours utilisée pour le recto (ou "face polynésienne"), mais cette technique est remplacée par celle du offset pour le verso (ou "face néo-calédonienne").
Ancienne graphie (2001-2014)
Parmi les caractéristiques graphiques générales des billets de Franc pacifique figurent principalement une multiplicité de motifs renvoyant à la faune, la flore, l'histoire, les populations et l'histoire de la Polynésie française au recto et de la Nouvelle-Calédonie au verso ; l'utilisation d'une gamme importante de couleurs vives ; la présence d'une marie-louise (La marie-louise est une sorte de cadre intermédiaire placé entre une œuvre encadrée sans vitre (en général, une peinture sur toile ou autre support), et le cadre proprement dit). Le nom de la banque d'émission (Institut d'émission d'outre-mer) est indiqué centré sur le bord supérieur des deux faces, tandis que la mention de la «République française» n'est faite que sur la face polynésienne (dans le coin gauche de la partie centrale pour tous les billets sauf celui de 5 000 F, où elle est en dessous du bord supérieur), à l'exception du billet de 10 000 F (où la mention est présente sur les deux faces, centrée dans le bord supérieur en dessous du nom de la banque d'émission pour le verso). La valeur faciale en chiffre est indiquée sur chaque face, dans les bords supérieurs droite et gauche (à quoi s'ajoute "C.F.P." sur le seul billet de 10 000 F), et celle en lettre n'est mentionnée que sur la face polynésienne (centrée dans le bord supérieur, sauf pour le billet de 5 000 F où elle est légèrement excentrée en bas à gauche de la partie centrale, le "C.F.P." n'est encore présent que sur le billet de 10 000 F). Les trois signatures (du président du conseil de surveillance, du directeur général et du directeur de l'Institut d'émission d'outre-mer) ne sont de même apposées que sur la face polynésienne, sur la partie centrale. Les références au Code pénal sont centrées sur le bord inférieur de la face néo-calédonienne uniquement. Le filigrane prend la forme d'une vignette circulaire apparaissant sur les deux faces légèrement excentrée horizontalement et centrée verticalement, généralement à droite pour la face polynésienne et gauche pour la face néo-calédonienne, avec une disposition inverse pour le seul billet de 500 F.
Représentation
Dimensions : 172 × 92 (en millimètres) - Couleur principale : Vert - Motifs du filigrane : Tête de profil de Marianne, dirigée vers une superposition des lettres R et F.
Recto (Polynésie française photo en haut à gauche)
Centre : filet de pêche surplombant une flottille de trois bâtiments (trois-mâts et goélette)
Partie droite : sextant et poupe d'un navire
Partie gauche : buste du navigateur et explorateur français Louis Antoine de Bougainville (1729-1811), arrivé à Tahiti en 1768
Bords supérieurs et inférieurs : motifs de tissus imprimés polynésiens
Verso (Nouvelle-Calédonie photo en haut à droite)
Centre : pirogue à voile mélanésienne sur fonds de pins colonaires
Partie droite : buste du contre-amiral français Auguste Febvrier Despointes (1796-1855), qui a pris possession de la Nouvelle-Calédonie pour la France en 1853
Partie gauche : fleurs néo-calédoniennes et motifs sculptés
Bord supérieur : dessins stylisés
Bord inférieur : Motifs sculptés
Le 20 janvier 2014, de nouveaux billets entrent en circulation. De taille réduite, mieux sécurisés, les nouveaux billets sont aussi plus facilement reconnaissables par les malvoyants. Par leurs motifs et graphismes, conçu en concertation avec les autorités des trois collectivités françaises du Pacifique (et notamment répondant à une loi du pays néo-calédonienne de 2010 ayant adopté trois des cinq signes identitaires de cet archipel prévus par l'accord de Nouméa), ils reprennent des éléments du patrimoine culturel, artistique et naturel de Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et, dans une moindre mesure, de Wallis-et-Futuna.
Le guide pratique pour reconnaitre les nouveaux billets en Francs CFP
Télécharger en PDF (889 ko)
Ancienne graphie (2001-2014)
Parmi les caractéristiques graphiques générales des billets de Franc pacifique figurent principalement une multiplicité de motifs renvoyant à la faune, la flore, l'histoire, les populations et l'histoire de la Polynésie française au recto et de la Nouvelle-Calédonie au verso ; l'utilisation d'une gamme importante de couleurs vives ; la présence d'une marie-louise (La marie-louise est une sorte de cadre intermédiaire placé entre une œuvre encadrée sans vitre (en général, une peinture sur toile ou autre support), et le cadre proprement dit). Le nom de la banque d'émission (Institut d'émission d'outre-mer) est indiqué centré sur le bord supérieur des deux faces, tandis que la mention de la «République française» n'est faite que sur la face polynésienne (dans le coin gauche de la partie centrale pour tous les billets sauf celui de 5 000 F, où elle est en dessous du bord supérieur), à l'exception du billet de 10 000 F (où la mention est présente sur les deux faces, centrée dans le bord supérieur en dessous du nom de la banque d'émission pour le verso). La valeur faciale en chiffre est indiquée sur chaque face, dans les bords supérieurs droite et gauche (à quoi s'ajoute "C.F.P." sur le seul billet de 10 000 F), et celle en lettre n'est mentionnée que sur la face polynésienne (centrée dans le bord supérieur, sauf pour le billet de 5 000 F où elle est légèrement excentrée en bas à gauche de la partie centrale, le "C.F.P." n'est encore présent que sur le billet de 10 000 F). Les trois signatures (du président du conseil de surveillance, du directeur général et du directeur de l'Institut d'émission d'outre-mer) ne sont de même apposées que sur la face polynésienne, sur la partie centrale. Les références au Code pénal sont centrées sur le bord inférieur de la face néo-calédonienne uniquement. Le filigrane prend la forme d'une vignette circulaire apparaissant sur les deux faces légèrement excentrée horizontalement et centrée verticalement, généralement à droite pour la face polynésienne et gauche pour la face néo-calédonienne, avec une disposition inverse pour le seul billet de 500 F.
Représentation
Dimensions : 172 × 92 (en millimètres) - Couleur principale : Vert - Motifs du filigrane : Tête de profil de Marianne, dirigée vers une superposition des lettres R et F.
Recto (Polynésie française photo en haut à gauche)
Centre : filet de pêche surplombant une flottille de trois bâtiments (trois-mâts et goélette)
Partie droite : sextant et poupe d'un navire
Partie gauche : buste du navigateur et explorateur français Louis Antoine de Bougainville (1729-1811), arrivé à Tahiti en 1768
Bords supérieurs et inférieurs : motifs de tissus imprimés polynésiens
Verso (Nouvelle-Calédonie photo en haut à droite)
Centre : pirogue à voile mélanésienne sur fonds de pins colonaires
Partie droite : buste du contre-amiral français Auguste Febvrier Despointes (1796-1855), qui a pris possession de la Nouvelle-Calédonie pour la France en 1853
Partie gauche : fleurs néo-calédoniennes et motifs sculptés
Bord supérieur : dessins stylisés
Bord inférieur : Motifs sculptés
Le 20 janvier 2014, de nouveaux billets entrent en circulation. De taille réduite, mieux sécurisés, les nouveaux billets sont aussi plus facilement reconnaissables par les malvoyants. Par leurs motifs et graphismes, conçu en concertation avec les autorités des trois collectivités françaises du Pacifique (et notamment répondant à une loi du pays néo-calédonienne de 2010 ayant adopté trois des cinq signes identitaires de cet archipel prévus par l'accord de Nouméa), ils reprennent des éléments du patrimoine culturel, artistique et naturel de Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et, dans une moindre mesure, de Wallis-et-Futuna.
Le guide pratique pour reconnaitre les nouveaux billets en Francs CFP
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