THALASSOMA TRILOBATUM - (LACEPEDE, 1801)
Actinopterygii (Gigaclass) > Actinopteri (Class) > Teleostei (Subclass) > Labriformes (Order) > Labroidei (Suborder) > Labridae (Family) > Thalassoma (Genus)
Girelle de Noël, Labre trilobé, Girelle trilobée, Christmas wrasse, Green-barred wrasse, Green-blocked wrasse, Ladder wrasse, Lagger wrasse, Doncella navideña, Pixe-verde de Natal, Leer-lipvis, Ryûgûbera, リュウグウベラ, 三葉錦魚,
Description
Épines dorsales (total) : 8; Rayons mous dorsaux (total) : 13; Épines anales : 3; Rayons mous anaux : 11; Rayons nageoire pectorale : 15-17 (habituellement : 16); Hauteur du corps : 2.7-3.6 (habituellement : 3.1-3.4) en SL; Écailles ligne latérale : 25. Tête nue à l'exception d'une tache de petites écailles dorsales sur l'opercule. Nageoire caudale de la phase initiale légèrement arrondie à tronquée, celles des mâles en phase terminale tronquée à légèrement doublement émarginée. Nombre total de branchiospines sur le premier arc branchial : 17-24 (habituellement : 20). Taille maximum : 30.0 cm TL. Profondeur : 0 - 10 m.
Couleur
La femelle (phase initiale) : sa couleur de fond est bleuâtre à vert pâle plus ou moins soutenu, la partie ventrale étant plus pâle. Le haut du dos porte six à sept portions plus ou moins rectangulaires brunâtres à orange sale de taille décroissante et marquées de nombreuses petites taches plus foncées. Elles sont séparées par une ligne verticale verte. Les flancs montrent les deux lignes de motifs rectangulaires présentes chez le mâle, mais ces motifs sont de la couleur de fond du corps (bleue à verte) et séparés par une ligne brune. Elles sont séparées par une bande horizontale alternant régulièrement des segments bruns et orange. Une bande identique sépare la seconde ligne du bas de la face ventrale. La tête est plus petite que celle du mâle et son museau est plus busqué. Les motifs faciaux sont denses et très variables : il peut s'agir d'une réticulation, plus ou moins discontinue selon les individus, de lignes brunes barrant le front et la nuque et rayonnant autour des yeux jusqu'aux opercules. Mais ces éléments peuvent aussi être réduits à des taches. La femelle porte une tache noire entre les 3 premiers rayons de la nageoire dorsale; Sa base est ornée de petites taches bleues à vertes en forme de pain de sucre, puis viennent une large bande orange bordée d'une ligne bleue, une bande verte plus fine et une seconde bande orange à liseré translucide. On retrouve les mêmes couleurs sur la nageoire anale, le liseré pouvant être parsemé de taches bleues. Les nageoires pectorales sont translucides, leur base est orange avec une tache blanche en partie antérieure. La nageoire caudale est identique à celle du mâle, avec des couleurs moins soutenues.
Le mâle (phase terminale) : sa couleur de fond est orange vif plus ou moins clair, cette couleur pouvant foncer jusqu'au brun. Deux larges bandes horizontales composées de rectangles juxtaposés bleu turquoise traversés en leur centre par une bande verte à jaune marquent les flancs de l'arrière des opercules au pédoncule caudal. La bande supérieure présente un décalage vers le haut des motifs rectangulaires en moitié postérieure du corps. Le long de la nageoire dorsale, le dos porte des motifs irréguliers en forme de coulures vertes à jaunes, parfois ourlées de bleu. Cinq d'entre elles, régulièrement espacées, rejoignent la première bande horizontale bleue. Le bas de la face ventrale est jaunâtre le long de la nageoire anale. Le pédoncule caudal est puissant, les derniers motifs rectangulaires des bandes horizontales y sont fondus ensemble et forment deux zigzags plus ou moins nets. La tête est forte et le profil est régulièrement convexe. La bouche est largement fendue et les lèvres forment une sorte de bec. Les motifs faciaux sont absents, ou discrets et variables : les plus fréquents sont une ligne bleu vert à jaunâtre formant une "moustache" sur la lèvre supérieure, ou des marques vertes à bleues de petite taille autour des yeux. La nuque peut être brunâtre à violacée. La partie supérieure des opercules est marquée par une zone verdâtre diffuse et plus ou moins foncée, parfois tachée de bleu. Les rayons mous de la nageoire dorsale sont plus hauts que les durs. On trouve une ligne bleu ciel, qui peut être réduite à des points, à sa base; Une large bande orange lui succède, qui s'achève par un liseré bleu auquel peut s'ajouter une ligne orange sur les rayons mous chez certains individus. La nageoire anale est orange de la base (qui porte parfois une ligne bleue), jusqu'au milieu, sa seconde moitié est bleu ciel; Chez certains individus, il s'y ajoute un liseré orange qui peut aussi être réduit à des taches régulièrement espacées et avoir une frange bleue. Les nageoires pectorales commencent par une grande marque orange à l'exception du premier rayon, presque entièrement bleu ciel; La forme de cette marque accompagne celle de la nageoire sur son premier tiers. La couleur des rayons est ensuite bleu ciel à extrémité translucide, la partie translucide augmentant en même temps que la taille des rayons décroît. Les nageoires pelviennes sont translucides à bleuâtres. La nageoire caudale est tronquée. Elle peut être discrètement trilobée chez les grands individus. Des lignes horizontales orange et bleues alternées la décorent entre des bords bleus.
Étymologie
Thalassoma : composition des deux mots Grecs, thalassa = la mer + du Grec sôma = le corps. W.J. Swainson (1789-1855), le descripteur du genre, ne donne pas d’explication sur le choix de cette composition. Dans la mythologie grecque Thalassa est une déesse primordiale de la mer, qui engendre les poissons avec Pontos, et l’adjectif Latin, thalassicus, désigne la couleur verte de la mer. Un dictionnaire étymologique de taxinomie (Romero) considère que le sens de Thalassoma est "de la couleur de la mer", le corps, sôma, portant cette couleur étant sous-entendu. Le vert et le bleu entrent en effet dans les couleurs de la plupart des espèces du genre Thalassoma, et singulièrement dans la livrée la plus commune de l’espèce-type, Thalassoma purpureum (Forsskål, 1775). Le genre apparait la première fois en 1839 dans le volume II de "On the natural history and classification of fishes, amphibians, & reptiles, or monocardian animals". Swainson en fait un sous-genre du genre Xyrichtys (orthographié Zirichthys) et le caractérise notamment par le fait que les pelviennes sont plus longues que les pectorales.
trilobatum : du Latin, tres = trois + du Latin, lobātus = ayant des lobes, lobé. Nom donné à la nageoire caudale trilobée des mâles en phase terminale.
Description originale : Labrus trilobatus Lacepède, 1801 - Localité type : Grand Océan équatorial (Pacifique Indo-Ouest).
Distribution
Pacifique Indo-Ouest : Cap-Oriental et KwaZulu-Natal (Afrique du Sud), Est de l'Afrique, Seychelles, Madagascar et Ouest des Mascareignes (la Réunion, île Maurice), à l'Est, îles Hawaï (États-unis) et archipel des Pitcairn, au Nord, préfecture de Kagoshima (Sud du Japon) et îles Ogasawara (Japon), au Sud, île Rottnest (Australie de l'Ouest), au Nord, Nouvelle-Galles du Sud (Australie), Nouvelle-Calédonie, îles Kermadec, Tonga et Rapa (Polynésie française).
Biologie
Espèce généralement côtière. Elle se trouve en zones rocheuses ou coralliennes, sur des sites où l'hydrodynamisme est fort et l'eau claire. On peut aussi la trouver dans des zones sablo-détritiques à coraux dispersés et dans les herbiers. Elle peut être seule ou en petits groupes. L'espèce n'est pas commune bien que sa densité puisse être assez forte dans certains sites. Elle est diurne. Elle se nourrit de petits crustacés, de gastéropodes, d'ophiures. L'espèce est hermaphrodite protogyne. La ponte donne lieu à des agrégations. Elle se produit en petits groupes comprenant un mâle et plusieurs femelles et a lieu de jour à marée haute sur un territoire spécifique. Le mâle arbore alors des couleurs plus vives et accompagne les ascensions rapides des femelles prêtes à pondre pour libérer ses gamètes de façon synchrone dans la colonne d'eau. Les œufs sont pélagiques. La durée de vie larvaire est comprise entre 60 et 99 jours.
Synonymes
Julis abhortani (Valenciennes, 1839)
Julis aran (Montrouzier, 1857)
Julis bicatenatus (Bennett, 1832)
Julis formosus (Valenciennes, 1839)
Julis souleyetii (Valenciennes, 1839)
Labrus fuscus (Lacepède, 1801)
Labrus trilobatus (Lacepède, 1801)
Sparus brachiatus (Shaw, 1803)
Sparus hemisphaericus (Shaw, 1803)
Thalassoma fuscum (Lacepède, 1801)
Thalassoma fuscus (Lacepède, 1801)
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Description
Dorsal spines (total): 8; Dorsal soft rays (total): 13; Anal spines: 3; Anal soft rays: 11; Pectorale fin rays: 15-17 (usually: 16); Body depth: 2.7-3.6 (usually: 3.1-3.4) in SL; Lateral line scales: 25. Head naked except foa a patch of small scales dorsally on opercle. Caudal fin of initial phase slightly rounded to truncate, of terminal males truncate to slightly double emarginate. Total gill rakers on first gill arch: 17-24 (usually: 20). Max. length: 30.0 cm TL. Depth range: 0 - 10 m.
Color
Initial phase green, reduced on sides to two longitudinal series of close-set, vertically elliptical, green spots corresponding to scale rows, separated by dusky pink with numerous spindleshaped dark brown spots; Six narrow green bars connect upper series of green spots to dorsal-fin base; Head green with
numerous small spots and irregular bands (dark red dorsally, pink ventrally), one on snout in irregular C-shape, usually continuing as irregular narrow band across cheek.
Terminal male salmon-pink to orange or red with two longitudinal rows of close-set, vertically elongate, subrectangular green to bluegreen spots on side; Four green spots of upper row with dorsal extensions linking to irregular green band at dorsal-fin base; Head and chest orange to orange-brown without markings; Head sometimes overlaid dorsally with green; Caudal fin olivaceous to brownish orange, with narrow blue upper and lower margins, outer third of rays blue.
Etymology
Thalassoma: from Greek, thalassa = the sea + from Greek, soma = body. Referring to dominant body color (females greenish, males greenish-blue with pinkish-purple markings) of type species, Thalassoma purpureum.
trilobatum: from Latin, tres = three + from Latin, lobātus = having lobes, lobate. Referring to trilobed caudal fin of terminal-phase males.
Original description: Labrus trilobatus Lacepède, 1801 - Type locality: Grand Océan équatorial (Indo-West Pacific).
Distribution
Indo-West Pacific: Eastern Cape and KwaZulu-Natal (South Africa), East Africa, Seychelles, Madagascar and western Mascarenes (La Réunion, Mauritius), east to Hawaiian Islands (U.S.A.) and Pitcairn Group, north to Kagoshima Prefecture (southern Japan) and Ogasawara Islands (Japan), south to Rottnest Island (Western Australia), northern New South Wales (Australia), New Caledonia, Kermadec Islands, Tonga and Rapa (French Polynesia).
Biology
Found solitary or in groups in shallow exposed reef flats, usually with rock-base and mixed coral and algae. Also occurs in surge-swept reef flats, reef margins, and clear rocky shorelines, but may venture to deeper waters up to 10 m. Benthopelagic. Feeds on crustaceans (especially crabs), mollusks, and ophiuroids. Protogynous hermaphrodites, capable of changing sex from female to male during their life cycle. Usually occurs in groups or harems with a single male.
Similar species
Thalassoma purpureum (Forsskål, 1775) - Reported from New Caledonia. Females of both species are almost identical, differing slightly in head length and coloration. Thalassoma purpureum has a slightly longer head, with a V-shaped mark on the snout. Thalassoma trilobatum have spotted head and lack the 'V-shaped' mark. Thalassoma purpureum have a greenish to bluish head with a pinkish mark above the upper lip, and the snout mostly pinkish to purplish. Male Thalassoma trilobatum have a plain brownish to orange or bluish head.
Thalassoma virens (Gilbert, 1890) - Reported from Eastern Pacific: southern tip of Baja California Sur (Mexico); Southwestern Gulf of California (Mexico), Revillagigedo Islands (Mexico), and Clipperton Island (France).
Last update: 27, May 2023
Girelle de Noël, Labre trilobé, Girelle trilobée, Christmas wrasse, Green-barred wrasse, Green-blocked wrasse, Ladder wrasse, Lagger wrasse, Doncella navideña, Pixe-verde de Natal, Leer-lipvis, Ryûgûbera, リュウグウベラ, 三葉錦魚,
Description
Épines dorsales (total) : 8; Rayons mous dorsaux (total) : 13; Épines anales : 3; Rayons mous anaux : 11; Rayons nageoire pectorale : 15-17 (habituellement : 16); Hauteur du corps : 2.7-3.6 (habituellement : 3.1-3.4) en SL; Écailles ligne latérale : 25. Tête nue à l'exception d'une tache de petites écailles dorsales sur l'opercule. Nageoire caudale de la phase initiale légèrement arrondie à tronquée, celles des mâles en phase terminale tronquée à légèrement doublement émarginée. Nombre total de branchiospines sur le premier arc branchial : 17-24 (habituellement : 20). Taille maximum : 30.0 cm TL. Profondeur : 0 - 10 m.
Couleur
La femelle (phase initiale) : sa couleur de fond est bleuâtre à vert pâle plus ou moins soutenu, la partie ventrale étant plus pâle. Le haut du dos porte six à sept portions plus ou moins rectangulaires brunâtres à orange sale de taille décroissante et marquées de nombreuses petites taches plus foncées. Elles sont séparées par une ligne verticale verte. Les flancs montrent les deux lignes de motifs rectangulaires présentes chez le mâle, mais ces motifs sont de la couleur de fond du corps (bleue à verte) et séparés par une ligne brune. Elles sont séparées par une bande horizontale alternant régulièrement des segments bruns et orange. Une bande identique sépare la seconde ligne du bas de la face ventrale. La tête est plus petite que celle du mâle et son museau est plus busqué. Les motifs faciaux sont denses et très variables : il peut s'agir d'une réticulation, plus ou moins discontinue selon les individus, de lignes brunes barrant le front et la nuque et rayonnant autour des yeux jusqu'aux opercules. Mais ces éléments peuvent aussi être réduits à des taches. La femelle porte une tache noire entre les 3 premiers rayons de la nageoire dorsale; Sa base est ornée de petites taches bleues à vertes en forme de pain de sucre, puis viennent une large bande orange bordée d'une ligne bleue, une bande verte plus fine et une seconde bande orange à liseré translucide. On retrouve les mêmes couleurs sur la nageoire anale, le liseré pouvant être parsemé de taches bleues. Les nageoires pectorales sont translucides, leur base est orange avec une tache blanche en partie antérieure. La nageoire caudale est identique à celle du mâle, avec des couleurs moins soutenues.
Le mâle (phase terminale) : sa couleur de fond est orange vif plus ou moins clair, cette couleur pouvant foncer jusqu'au brun. Deux larges bandes horizontales composées de rectangles juxtaposés bleu turquoise traversés en leur centre par une bande verte à jaune marquent les flancs de l'arrière des opercules au pédoncule caudal. La bande supérieure présente un décalage vers le haut des motifs rectangulaires en moitié postérieure du corps. Le long de la nageoire dorsale, le dos porte des motifs irréguliers en forme de coulures vertes à jaunes, parfois ourlées de bleu. Cinq d'entre elles, régulièrement espacées, rejoignent la première bande horizontale bleue. Le bas de la face ventrale est jaunâtre le long de la nageoire anale. Le pédoncule caudal est puissant, les derniers motifs rectangulaires des bandes horizontales y sont fondus ensemble et forment deux zigzags plus ou moins nets. La tête est forte et le profil est régulièrement convexe. La bouche est largement fendue et les lèvres forment une sorte de bec. Les motifs faciaux sont absents, ou discrets et variables : les plus fréquents sont une ligne bleu vert à jaunâtre formant une "moustache" sur la lèvre supérieure, ou des marques vertes à bleues de petite taille autour des yeux. La nuque peut être brunâtre à violacée. La partie supérieure des opercules est marquée par une zone verdâtre diffuse et plus ou moins foncée, parfois tachée de bleu. Les rayons mous de la nageoire dorsale sont plus hauts que les durs. On trouve une ligne bleu ciel, qui peut être réduite à des points, à sa base; Une large bande orange lui succède, qui s'achève par un liseré bleu auquel peut s'ajouter une ligne orange sur les rayons mous chez certains individus. La nageoire anale est orange de la base (qui porte parfois une ligne bleue), jusqu'au milieu, sa seconde moitié est bleu ciel; Chez certains individus, il s'y ajoute un liseré orange qui peut aussi être réduit à des taches régulièrement espacées et avoir une frange bleue. Les nageoires pectorales commencent par une grande marque orange à l'exception du premier rayon, presque entièrement bleu ciel; La forme de cette marque accompagne celle de la nageoire sur son premier tiers. La couleur des rayons est ensuite bleu ciel à extrémité translucide, la partie translucide augmentant en même temps que la taille des rayons décroît. Les nageoires pelviennes sont translucides à bleuâtres. La nageoire caudale est tronquée. Elle peut être discrètement trilobée chez les grands individus. Des lignes horizontales orange et bleues alternées la décorent entre des bords bleus.
Étymologie
Thalassoma : composition des deux mots Grecs, thalassa = la mer + du Grec sôma = le corps. W.J. Swainson (1789-1855), le descripteur du genre, ne donne pas d’explication sur le choix de cette composition. Dans la mythologie grecque Thalassa est une déesse primordiale de la mer, qui engendre les poissons avec Pontos, et l’adjectif Latin, thalassicus, désigne la couleur verte de la mer. Un dictionnaire étymologique de taxinomie (Romero) considère que le sens de Thalassoma est "de la couleur de la mer", le corps, sôma, portant cette couleur étant sous-entendu. Le vert et le bleu entrent en effet dans les couleurs de la plupart des espèces du genre Thalassoma, et singulièrement dans la livrée la plus commune de l’espèce-type, Thalassoma purpureum (Forsskål, 1775). Le genre apparait la première fois en 1839 dans le volume II de "On the natural history and classification of fishes, amphibians, & reptiles, or monocardian animals". Swainson en fait un sous-genre du genre Xyrichtys (orthographié Zirichthys) et le caractérise notamment par le fait que les pelviennes sont plus longues que les pectorales.
trilobatum : du Latin, tres = trois + du Latin, lobātus = ayant des lobes, lobé. Nom donné à la nageoire caudale trilobée des mâles en phase terminale.
Description originale : Labrus trilobatus Lacepède, 1801 - Localité type : Grand Océan équatorial (Pacifique Indo-Ouest).
Distribution
Pacifique Indo-Ouest : Cap-Oriental et KwaZulu-Natal (Afrique du Sud), Est de l'Afrique, Seychelles, Madagascar et Ouest des Mascareignes (la Réunion, île Maurice), à l'Est, îles Hawaï (États-unis) et archipel des Pitcairn, au Nord, préfecture de Kagoshima (Sud du Japon) et îles Ogasawara (Japon), au Sud, île Rottnest (Australie de l'Ouest), au Nord, Nouvelle-Galles du Sud (Australie), Nouvelle-Calédonie, îles Kermadec, Tonga et Rapa (Polynésie française).
Biologie
Espèce généralement côtière. Elle se trouve en zones rocheuses ou coralliennes, sur des sites où l'hydrodynamisme est fort et l'eau claire. On peut aussi la trouver dans des zones sablo-détritiques à coraux dispersés et dans les herbiers. Elle peut être seule ou en petits groupes. L'espèce n'est pas commune bien que sa densité puisse être assez forte dans certains sites. Elle est diurne. Elle se nourrit de petits crustacés, de gastéropodes, d'ophiures. L'espèce est hermaphrodite protogyne. La ponte donne lieu à des agrégations. Elle se produit en petits groupes comprenant un mâle et plusieurs femelles et a lieu de jour à marée haute sur un territoire spécifique. Le mâle arbore alors des couleurs plus vives et accompagne les ascensions rapides des femelles prêtes à pondre pour libérer ses gamètes de façon synchrone dans la colonne d'eau. Les œufs sont pélagiques. La durée de vie larvaire est comprise entre 60 et 99 jours.
Synonymes
Julis abhortani (Valenciennes, 1839)
Julis aran (Montrouzier, 1857)
Julis bicatenatus (Bennett, 1832)
Julis formosus (Valenciennes, 1839)
Julis souleyetii (Valenciennes, 1839)
Labrus fuscus (Lacepède, 1801)
Labrus trilobatus (Lacepède, 1801)
Sparus brachiatus (Shaw, 1803)
Sparus hemisphaericus (Shaw, 1803)
Thalassoma fuscum (Lacepède, 1801)
Thalassoma fuscus (Lacepède, 1801)
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Description
Dorsal spines (total): 8; Dorsal soft rays (total): 13; Anal spines: 3; Anal soft rays: 11; Pectorale fin rays: 15-17 (usually: 16); Body depth: 2.7-3.6 (usually: 3.1-3.4) in SL; Lateral line scales: 25. Head naked except foa a patch of small scales dorsally on opercle. Caudal fin of initial phase slightly rounded to truncate, of terminal males truncate to slightly double emarginate. Total gill rakers on first gill arch: 17-24 (usually: 20). Max. length: 30.0 cm TL. Depth range: 0 - 10 m.
Color
Initial phase green, reduced on sides to two longitudinal series of close-set, vertically elliptical, green spots corresponding to scale rows, separated by dusky pink with numerous spindleshaped dark brown spots; Six narrow green bars connect upper series of green spots to dorsal-fin base; Head green with
numerous small spots and irregular bands (dark red dorsally, pink ventrally), one on snout in irregular C-shape, usually continuing as irregular narrow band across cheek.
Terminal male salmon-pink to orange or red with two longitudinal rows of close-set, vertically elongate, subrectangular green to bluegreen spots on side; Four green spots of upper row with dorsal extensions linking to irregular green band at dorsal-fin base; Head and chest orange to orange-brown without markings; Head sometimes overlaid dorsally with green; Caudal fin olivaceous to brownish orange, with narrow blue upper and lower margins, outer third of rays blue.
Etymology
Thalassoma: from Greek, thalassa = the sea + from Greek, soma = body. Referring to dominant body color (females greenish, males greenish-blue with pinkish-purple markings) of type species, Thalassoma purpureum.
trilobatum: from Latin, tres = three + from Latin, lobātus = having lobes, lobate. Referring to trilobed caudal fin of terminal-phase males.
Original description: Labrus trilobatus Lacepède, 1801 - Type locality: Grand Océan équatorial (Indo-West Pacific).
Distribution
Indo-West Pacific: Eastern Cape and KwaZulu-Natal (South Africa), East Africa, Seychelles, Madagascar and western Mascarenes (La Réunion, Mauritius), east to Hawaiian Islands (U.S.A.) and Pitcairn Group, north to Kagoshima Prefecture (southern Japan) and Ogasawara Islands (Japan), south to Rottnest Island (Western Australia), northern New South Wales (Australia), New Caledonia, Kermadec Islands, Tonga and Rapa (French Polynesia).
Biology
Found solitary or in groups in shallow exposed reef flats, usually with rock-base and mixed coral and algae. Also occurs in surge-swept reef flats, reef margins, and clear rocky shorelines, but may venture to deeper waters up to 10 m. Benthopelagic. Feeds on crustaceans (especially crabs), mollusks, and ophiuroids. Protogynous hermaphrodites, capable of changing sex from female to male during their life cycle. Usually occurs in groups or harems with a single male.
Similar species
Thalassoma purpureum (Forsskål, 1775) - Reported from New Caledonia. Females of both species are almost identical, differing slightly in head length and coloration. Thalassoma purpureum has a slightly longer head, with a V-shaped mark on the snout. Thalassoma trilobatum have spotted head and lack the 'V-shaped' mark. Thalassoma purpureum have a greenish to bluish head with a pinkish mark above the upper lip, and the snout mostly pinkish to purplish. Male Thalassoma trilobatum have a plain brownish to orange or bluish head.
Thalassoma virens (Gilbert, 1890) - Reported from Eastern Pacific: southern tip of Baja California Sur (Mexico); Southwestern Gulf of California (Mexico), Revillagigedo Islands (Mexico), and Clipperton Island (France).
Last update: 27, May 2023