HYDROPHIS MCDOWELLI - (KHARIN, 1983)
Reptilia (Class) > Squamata (Order) > Serpentes (Suborder) > Alethinophidia (Infraorder) > Elapidae (Family) > Hydrophiinae (Subfamily) > Hydrophis (Genus)
Small-headed Seasnake, Mcdowell's Sea Snake, Hydrophide de McDowell,
Description
Ce serpent ne semble pas dépasser 50 à 60 cm de longueur totale, mais des spécimens de plus de 80 cm sont signalés dans les eaux australiennes. Le maximum connu est de 90 cm.
La région céphalique est franchement noire chez les juvéniles, alors que le pourtour de l'oeil est plus clair. Chez les adultes, en revanche, la région céphalique est brunâtre.
Ce serpent est beige à brun pâle dessus, avec 30 à 40 selles noirâtres dorsales très nettes ou des ornementations en taches grises à noires. La partie ventrale, blanchâtre à jaunâtre, est plus pâle que la partie dorsale. La tête est olive, sombre ou noire uniforme (chez les juvéniles). sans aucune marque claire avant la région de la nuque où l'on distingue soit deux croissants dorsolatéraux plus clairs (non jointifs dorsalement et ventralement), soit un demi-anneau clair dorsal (qui apparaît comme presque jointif médio-dorsalement) nettement plus fin que les bandes claires sur le reste du corps. Le tour de l'oeil est cerclé de jaune ou de blanc chez les juvéniles, ce qui tranche fortement avec la coloration sombre de la région céphalique. La coloration de fond crème à brunâtre sur le dessus tend à devenir jaune pâle ventralement. On note aussi la présence de trois niveaux successifs de taches ou de ponctuations sombres latérales qui s'étendent depuis le dos jusque vers les flancs.
- une série dorso-latérale de triangles inversés (pointe vers le ventre ou de rectangles allongés. chacune de ces marques étant positionnée dorsolatéralement entre deux grosses selles sombres dans l'espace plus pâle situé entre les taches vertébrales et, le plus souvent. surmontée d'une autre marque ronde noire ou sombre plus petite, puis une troisième encore plus fine mais en position médio-dorsale ;
- une série ventro-latérale de taches irrégulières plus ou moins rondes ou ovoïdes, chacune disposée exactement en dessous d'une tache vertébrale en selle, les deux côtés de ces marques pouvant quelquefois se rejoindre ventralement pour former un dessin qui ressemble au chiffre « 8 » ou à des haltères, surtout discernable vers l'arrière du corps ;
- une petite série régulière de taches ventro-latérales ou de barres irrégulières, chacune placée dans un intervalle dorsal pâle, les deux marques de part et d'autre de l'axe ventral fusionnant souvent pour former une marque ronde unique médio-ventrale qui se positionne entre deux haltères.
Ventralement, on distingue les taches sombres médianes plus ou moins circulaires séparées par les marques en « 8 » ou en haltères situées exactement sous chaque selle médio-dorsale. Ce patron est surtout visible dans la moitié postérieure de l'animal: il est plus clairement défini cllez les juvéniles.
Le cou et l'avant de la gorge sont souvent sombres chez les adultes à noirs chez les juvéniles, et celle coloration se poursuit ensuite ventralement, de façon plus étroite, en reliant les taches sombres entre elles sur environ le tiers de la longueur de l'animal. Chez certains juvéniles, environ une dizaine des selles dorsales les plus antérieures peuvent se refermer ventralement au niveau de cette bande sombre médiane qui les relie entre elles. La queue présente 4 à 5 bandes grises plus ou moins évidentes, souvent jointives dorsalement et ventralement, séparées par des intervalles pâles.
Dimorphisme sexuel : La carène médiane des écailles du corps est nettement plus développée chez les mâles que chez les femelles. Tout comme les carènes dorsales, les deux carènes ventrales sont nettement plus prononcées chez les mâles que chez les femelles.
Habitat et écologie
Cette espèce. très craintive, fréquente les fonds gris du milieu du lagon: elle Vit à des profondeurs qui varient de 10 à 40 m. Certains spécimens australien proviennent d'estuaires et d'autres zones aux eaux plus troubles situées à l'intérieur des terres. Aux îles Chesterfield, ce serpent fréquente les zones plates sableuses couvertes partiellement d'algues filamenteuses, à des profondeurs de 7 à 11 m. Ces serpents sont souvent observés sur le fond avec leur tête et l'avant de leur corps enfouis dans le sable. Ils peuvent aussi nager lentement. à quelques centimètres au-dessus du fond.
Étymologie
Cette espèce est nommée en l'honneur de Samuel B. McDowell
Synonymes
Hydrophis macdowelli (Kharin, 1983)
Aturia macdowelli (Kharin, 1983)
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Description
As its name would suggest, the head of the Small-headed Seasnake is very small, in comparison to its body. The body is extremely slender and deep anteriorly and strongly compressed posteriorly. The colour of the head is dark olive or black. The body is cream dorsally and tending to become pale yellowish ventrally. A series of dark grey or blackish dorsal blotches extend along the body. Each blotch extends about one third of the way down the body. The flanks may have three longitudinal series of small dark grey marks that may have black edges. The throat and anterior ventral scales are dark grey or black. The head scales are large and regular. The body scales are imbricate (overlapping) in 35–42 rows at the mid-body. Ventrals are usually undivided and number between 252–274. Adult Small-headed Seasnakes have an average length of 80 cm.
Global Distribution
The species appears to be restricted to northern Australia (Cogger 2000) but one animal (possibly a vagrant) has been recorded from New Caledonia (Ineich & Rasmussen 1997).
Habitat
The Small-headed Seasnake has been caught on the northern Australian continental shelf in water up to 50 m deep, in river estuaries and other turbid (muddy) inshore waters (Cogger 2000).
threat
This species is found in bycatch of trawl fisheries. It is captured in the Queensland Trawl Fishery, but makes up a small proportion of the sea snake bycatch (4%) (Courtney et al. 2010). The within-trawl mortality in the Queensland Trawl Fishery was very high at 33.3%. The total incidental fishing mortality rate for this species, which is the within-trawl mortality combined with the post-trawl mortality rate is over 50% (Courtney et al. 2010). This species is also captured as bycatch in Australia's Northern Prawn Fishery (NPF), and makes up less than 1% of the sea snake bycatch.
According to Courtney et al. (2010), the risk of overfishing sea snakes in the Queensland trawl fisheries to the point of recruitment failure, resulting in populations experiencing significant decline, appears low for all species. The risk of localized extinction on the east coast of Australia due to trawling also appears unlikely. However, because there is relatively scant information available on the population dynamics of this species, and other sea snake species, on the Queensland east coast, this risk assessment should be considered as preliminary (Courtney et al. 2010).
Quantitative assessment of the impacts of trawling from the NPF on populations of sea snakes has shown that trawl mortality was below reference points and no species appear to be at risk at current levels of fishing effort (Milton et al. 2008). However, this species had lower abundances and more restricted distributions that overlap with current high-effort trawling areas. This species may have been adversely impacted by commercial prawn trawling over the years (Milton et al. 2008). The continual reduction in the number of fishing licenses and contraction of fishing grounds in the NPF over the last few years will most likely reduce the number of sea snakes captured in the fishery (Milton et al. 2008).The catch rates of these species should be monitored (Milton et al. 2008).
There are no trawls in shallow waters in New Caledonia and the Loyalty Islands, thus the species is likely protected from fishing in those areas.