TELERAMA HORS-SERIE - KANAK
Magazine Télérama hors-série d'octobre 2013 sur la culture Kanak. 230 x 300 mm - 10 pages.
Il y a vingt-cinq ans, le 26 juin 1988, étaient signés les accords de Matignon, mettant fin à ce que l’on appelle les «événements» de Nouvelle-Calédonie. Le drame d’Ouvéa, puis l’assassinat de Jean-Marie Tjibaou un an après, résonnent dans notre mémoire. Mais que sait-on de la suite ? En métropole pas grand-chose. Peut-être se souvient-on de l’inauguration à Nouméa, dix ans plus tard, du centre culturel Tjibaou, avec son architecture spectaculaire signée Renzo Piano. Le centre s’est efforcé depuis 25 ans de recoller les morceaux de la culture kanak pulvérisée par un siècle et demi de colonisation – en recueillant notamment le patrimoine oral de cet archipel où se parlent pas moins de 28 langues – et en encourageant la création contemporaine. "La culture est devant nous" répétait inlassablement le leader indépendantiste, pour qui la reconstruction de l’identité kanak devait passer par une culture forte tournée vers l’avenir.
Il y a vingt-cinq ans, le 26 juin 1988, étaient signés les accords de Matignon, mettant fin à ce que l’on appelle les «événements» de Nouvelle-Calédonie. Le drame d’Ouvéa, puis l’assassinat de Jean-Marie Tjibaou un an après, résonnent dans notre mémoire. Mais que sait-on de la suite ? En métropole pas grand-chose. Peut-être se souvient-on de l’inauguration à Nouméa, dix ans plus tard, du centre culturel Tjibaou, avec son architecture spectaculaire signée Renzo Piano. Le centre s’est efforcé depuis 25 ans de recoller les morceaux de la culture kanak pulvérisée par un siècle et demi de colonisation – en recueillant notamment le patrimoine oral de cet archipel où se parlent pas moins de 28 langues – et en encourageant la création contemporaine. "La culture est devant nous" répétait inlassablement le leader indépendantiste, pour qui la reconstruction de l’identité kanak devait passer par une culture forte tournée vers l’avenir.
A 17 000 kilomètres de Paris, dans la "Grande Île" où la France a planté son drapeau en 1853, les néo-calédoniens – Kanak, Caldoches, habitants venus de l’Océanie, de l’Asie du sud-est et d’ailleurs – ont fait un long chemin. Ils se sont choisi un avenir commun, dont la prochaine étape est décisive : entre 2014 et 2018 va être organisé le référendum d’autodétermination sur l’indépendance du territoire. Pour marquer symboliquement l’événement, le musée du Quai Branly et le centre Tjibaou de Nouméa organisent une exposition réunissant plus de trois cents pièces de la culture kanak. Ce qui n’est pas une mince affaire, puisque tout le patrimoine matériel a été dispersé dans le monde entier.
A cette occasion, Télérama propose un hors-série consacré aux Kanak et à leur histoire. Des magnifiques objets du patrimoine aux gisements de nickel, de l'histoire de la colonisation aux perspectives dessinées par les accords de Matignon, nous vous invitons, en 100 pages, à partir à la rencontre des Kanak d’aujourd’hui, entre tradition retrouvée et modernité en marche.
A cette occasion, Télérama propose un hors-série consacré aux Kanak et à leur histoire. Des magnifiques objets du patrimoine aux gisements de nickel, de l'histoire de la colonisation aux perspectives dessinées par les accords de Matignon, nous vous invitons, en 100 pages, à partir à la rencontre des Kanak d’aujourd’hui, entre tradition retrouvée et modernité en marche.