EQUIPE BMC RACING TEAM
Fondée à partir de la structure de l’équipe Phonak, BMC Racing Team a précipité son retour au premier plan quand s’est présentée l’opportunité de l’embauche de Cadel Evans, alors champion du monde, fin 2009. L’Australien, en rupture de ban chez Silence-Lotto, n’avait pas abandonné ses ambitions malgré son échec inattendu face à Carlos Sastre en 2008. Il s’est réapproprié le Maillot Jaune à Avoriaz sur le Tour 2010, mais ne l’a porté qu’une journée, avec un coude fracturé. Ce qui ne l’a pas empêché de terminer la course, dans la douleur.
En 2011, en revanche, son tableau de marche n’a subi aucune anicroche : 2e de l’étape contre la montre par équipe des Essarts, vainqueur de «l’Alpe d’Huez bretonne», à Mûr-de-Bretagne, avant de se positionner de manière idéale à l’authentique Alpe d’Huez, dernière ascension de la 98e édition du Tour de France, Evans a supplanté Andy Schleck à l’occasion du contre-la-montre de Grenoble, devenant le premier vainqueur du Tour de France venu de l’hémisphère sud, et du VTT.
Il a rempli de joie le financier de BMC Racing Team, Andy Rihs, milliardaire suisse passionné de cyclisme et de vin, qui avait pourtant juré, après ses déboires de 2006 (affaire Landis), qu’on ne l’y reprendrait plus, mais en réalité, il n’a jamais abandonné ses coureurs et recruté un véritable vainqueur du Tour de France. Evans a maintenant passé le flambeau à Tejay van Garderen, meilleur jeune du Tour 2012 et leader unique d’un très riche groupe sportif revigoré depuis un mois de juillet 2013 en demi-teinte par l’installation d’Allan Peiper dans le rôle de manager général.
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The BMC Racing Team rose from the ashes of the Phonak squad and hastened its comeback to elite cycling with the opportunity to sign then world champion Cadel Evans in late 2009. His unexpected defeat at the hands of Carlos Sastre in 2008 had not taken the edge off the Aussie's burning ambition, and he was at loggerheads with Silence-Lotto. He took back the yellow jersey in Avoriaz during the 2010 Tour, but a broken elbow caused him to surrender it after just one day. This did not stop him from finishing the race despite the pain.
In 2011, in contrast, everything fell into place for him: Second in the Les Essarts team time trial, while Evans went on to triumph on the "Breton Alpe d'Huez" (Mûr-de-Bretagne) before moving within striking distance of yellow on the real Alpe d'Huez, the last climb of the 98th Tour de France. He then leapfrogged Andy Schleck in the Grenoble time trial to become the first Tour de France champion from the Southern Hemisphere (and the first former mountain biker).
The team's financial backer, Swiss billionaire Andy Rihs, was on cloud nine. After all the hard knocks of the Landis affair in 2006, this wine and cycling aficionado had sworn he would never head a team again. But he never really abandoned his riders, and this time he found a real Tour de France champion. Evans has now passed on the baton to Tejay van Garderen, consecrating the best young rider of the 2012 Tour as the sole leader of an extremely versatile team which was electrified by Allan Peiper's appointment as general manager following a lacklustre July 2013.
En 2011, en revanche, son tableau de marche n’a subi aucune anicroche : 2e de l’étape contre la montre par équipe des Essarts, vainqueur de «l’Alpe d’Huez bretonne», à Mûr-de-Bretagne, avant de se positionner de manière idéale à l’authentique Alpe d’Huez, dernière ascension de la 98e édition du Tour de France, Evans a supplanté Andy Schleck à l’occasion du contre-la-montre de Grenoble, devenant le premier vainqueur du Tour de France venu de l’hémisphère sud, et du VTT.
Il a rempli de joie le financier de BMC Racing Team, Andy Rihs, milliardaire suisse passionné de cyclisme et de vin, qui avait pourtant juré, après ses déboires de 2006 (affaire Landis), qu’on ne l’y reprendrait plus, mais en réalité, il n’a jamais abandonné ses coureurs et recruté un véritable vainqueur du Tour de France. Evans a maintenant passé le flambeau à Tejay van Garderen, meilleur jeune du Tour 2012 et leader unique d’un très riche groupe sportif revigoré depuis un mois de juillet 2013 en demi-teinte par l’installation d’Allan Peiper dans le rôle de manager général.
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The BMC Racing Team rose from the ashes of the Phonak squad and hastened its comeback to elite cycling with the opportunity to sign then world champion Cadel Evans in late 2009. His unexpected defeat at the hands of Carlos Sastre in 2008 had not taken the edge off the Aussie's burning ambition, and he was at loggerheads with Silence-Lotto. He took back the yellow jersey in Avoriaz during the 2010 Tour, but a broken elbow caused him to surrender it after just one day. This did not stop him from finishing the race despite the pain.
In 2011, in contrast, everything fell into place for him: Second in the Les Essarts team time trial, while Evans went on to triumph on the "Breton Alpe d'Huez" (Mûr-de-Bretagne) before moving within striking distance of yellow on the real Alpe d'Huez, the last climb of the 98th Tour de France. He then leapfrogged Andy Schleck in the Grenoble time trial to become the first Tour de France champion from the Southern Hemisphere (and the first former mountain biker).
The team's financial backer, Swiss billionaire Andy Rihs, was on cloud nine. After all the hard knocks of the Landis affair in 2006, this wine and cycling aficionado had sworn he would never head a team again. But he never really abandoned his riders, and this time he found a real Tour de France champion. Evans has now passed on the baton to Tejay van Garderen, consecrating the best young rider of the 2012 Tour as the sole leader of an extremely versatile team which was electrified by Allan Peiper's appointment as general manager following a lacklustre July 2013.