COUREUR PROFESSIONNEL EQUIPE MOVISTAR
L’équipe fondée à Pampelune, d’abord dans les rangs amateurs, par Eusebio Unzue qui en est toujours le manager après avoir longtemps confié les rênes de l’affaire au grand sage José Miguel Echavarri, compte 31 participations au Tour de France ! Ses responsables se souviennent de leur entrée fracassante sur le Tour : à leur premier essai, en 1983, ils ont classé Angel Arroyo à la deuxième place finale derrière Laurent Fignon ! Et réalisé un fameux doublé dans le contre-la-montre du Puy de Dôme avec Pedro Delgado, qui annonçait le troisième succès d’un Espagnol dans le Tour (en 1988) après Federico Bahamontes et Luis Ocaña.
La banque Banesto a pris le relais de la fabrique d’aluminium Reynolds et Miguel Indurain la succession de Delgado. Le Navarrais, produit de la ferme, fidèle jusqu’à son départ en retraite le 2 janvier 1997, est devenu l’icône du cyclisme espagnol. Echavarri et Unzue ont tenté de perpétuer son souvenir en embauchant Abraham Olano et Alejandro Valverde dont ils ont fait des vainqueurs du Tour d’Espagne mais pas du Tour de France, où ils ne comptent que des succès d’étapes. Curieusement, l’histoire a ramené le Maillot Jaune dans la maison de Navarre par le biais d’un épisode rocambolesque, lorsque le peloton a accordé une demi-heure de marge à Oscar Pereiro qui avait concédé vingt-six minutes dans les Pyrénées, en 2006.
Sous ses appellations successives, Iles Balears, Caisse d’Épargne et Movistar, la formation ibérique, dont la longévité impressionne, est rarement repartie bredouille de la Grande Boucle. Récemment, Valverde a su saisir l’occasion de la dernière chance dans les Pyrénées en 2012 et Nairo Quintana, absent en 2014 pour avoir privilégié une victoire au Giro en guise de marchepied, s’est annoncé en fanfare à sa première participation en 2013 : 2e au général, meilleur jeune et meilleur grimpeur ! Seule rescapée d’un cyclisme espagnol en déclin, voilà la vraie équipe du Tour, d’hier et d’aujourd’hui.
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The team was originally founded in Pamplona as an amateur squad by Eusebio Unzué, who still manages it after leaving wise José Miguel Echavarri in the driver's seat for many years. After 31 Tour de France starts, the management still remembers how the team burst sensationally onto the Tour scene. Its first participation, in 1983, ended with Ángel Arroyo finishing as runner-up, second only to Laurent Fignon! It also got a fabulous one-two in the Puy de Dôme time trial, with the other rider being Pedro Delgado, who would go on to become the third Spanish Tour de France champion in 1988, following in the footsteps of Federico Bahamontes and Luis Ocaña.
Then, the Banesto bank took over from the Reynolds aluminium company and Miguel Indurain filled Delgado's shoes. The Navarrese, a home-grown rider who remained loyal to the team until he retired on January 2, 1997, came to epitomise Spanish cycling. Echavarri and Unzué tried to continue the success story began by Indurain by hiring Abraham Olano and Alejandro Valverde, who managed to win the Vuelta a España but not the Tour de France, where all they got was stage wins. But history found a curious and utterly incredible way of giving the yellow jersey back to the Navarrese when, in 2006, the peloton gifted Óscar Pereiro half an hour in a breakaway after he had conceded twenty-six minutes in the Pyrenees.
Under its different avatars as Illes Balears, Caisse d'Epargne and Movistar, the evergreen Spanish Armada has rarely left the Grande Boucle empty-handed. In recent editions, Valverde seized his eleventh-hour chance in the Pyrenees in 2012, while Nairo Quintana, who will not be taking part in 2014 after going for a Giro win to serve as a stepping stone, burst onto the scene in his maiden Tour in 2013: second overall, best climber and best young rider! The sole survivor of the ailing Spanish cycling scene, Movistar is a true Tour team, past and present.
La banque Banesto a pris le relais de la fabrique d’aluminium Reynolds et Miguel Indurain la succession de Delgado. Le Navarrais, produit de la ferme, fidèle jusqu’à son départ en retraite le 2 janvier 1997, est devenu l’icône du cyclisme espagnol. Echavarri et Unzue ont tenté de perpétuer son souvenir en embauchant Abraham Olano et Alejandro Valverde dont ils ont fait des vainqueurs du Tour d’Espagne mais pas du Tour de France, où ils ne comptent que des succès d’étapes. Curieusement, l’histoire a ramené le Maillot Jaune dans la maison de Navarre par le biais d’un épisode rocambolesque, lorsque le peloton a accordé une demi-heure de marge à Oscar Pereiro qui avait concédé vingt-six minutes dans les Pyrénées, en 2006.
Sous ses appellations successives, Iles Balears, Caisse d’Épargne et Movistar, la formation ibérique, dont la longévité impressionne, est rarement repartie bredouille de la Grande Boucle. Récemment, Valverde a su saisir l’occasion de la dernière chance dans les Pyrénées en 2012 et Nairo Quintana, absent en 2014 pour avoir privilégié une victoire au Giro en guise de marchepied, s’est annoncé en fanfare à sa première participation en 2013 : 2e au général, meilleur jeune et meilleur grimpeur ! Seule rescapée d’un cyclisme espagnol en déclin, voilà la vraie équipe du Tour, d’hier et d’aujourd’hui.
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The team was originally founded in Pamplona as an amateur squad by Eusebio Unzué, who still manages it after leaving wise José Miguel Echavarri in the driver's seat for many years. After 31 Tour de France starts, the management still remembers how the team burst sensationally onto the Tour scene. Its first participation, in 1983, ended with Ángel Arroyo finishing as runner-up, second only to Laurent Fignon! It also got a fabulous one-two in the Puy de Dôme time trial, with the other rider being Pedro Delgado, who would go on to become the third Spanish Tour de France champion in 1988, following in the footsteps of Federico Bahamontes and Luis Ocaña.
Then, the Banesto bank took over from the Reynolds aluminium company and Miguel Indurain filled Delgado's shoes. The Navarrese, a home-grown rider who remained loyal to the team until he retired on January 2, 1997, came to epitomise Spanish cycling. Echavarri and Unzué tried to continue the success story began by Indurain by hiring Abraham Olano and Alejandro Valverde, who managed to win the Vuelta a España but not the Tour de France, where all they got was stage wins. But history found a curious and utterly incredible way of giving the yellow jersey back to the Navarrese when, in 2006, the peloton gifted Óscar Pereiro half an hour in a breakaway after he had conceded twenty-six minutes in the Pyrenees.
Under its different avatars as Illes Balears, Caisse d'Epargne and Movistar, the evergreen Spanish Armada has rarely left the Grande Boucle empty-handed. In recent editions, Valverde seized his eleventh-hour chance in the Pyrenees in 2012, while Nairo Quintana, who will not be taking part in 2014 after going for a Giro win to serve as a stepping stone, burst onto the scene in his maiden Tour in 2013: second overall, best climber and best young rider! The sole survivor of the ailing Spanish cycling scene, Movistar is a true Tour team, past and present.