MASQUES DE THEATRE JAPONAIS
Photographie d'une boutique de "souvenirs" prise dans la rue commerçante Nakamise - Quartier populaire d'Asakusa (浅草) Tokyo - Japon.
La légende veut que le théâtre japonais vienne d'un spectacle donné par les dieux pour faire sortir Amaterasu, la déesse du soleil, de la grotte où elle s'était réfugiée. Entendant des chants, la déesse sortit de sa cachette et découvrit les autres dieux dansant au milieu de guirlandes de fleurs. Depuis, grâce au théâtre le monde ne peut plus être définitivement plongé dans les ténèbres.
L'art dramatique japonais traditionnel est interprété exclusivement par des hommes, il allie le théâtre, la danse et le chant. Il est extrêmement délicat de les différencier, du moins dans leurs formes classiques. On peut cependant déceler l'élément principal de chacune de ses disciplines.
Théâtre
Kabuki, épique et populaire.
Bunraku, théâtre de marionnettes
Nô, drame lyrique
Kyôgen, farce
Danse
Butô, contemporain
Buyō, classique
Shosagoto, danse du Kabuki
Odori, folklorique
Gigaku, traditionnelle et comique
Musique
Hayashikata, chant propre au Nô
Ondo, hymne folklorique local
Origines
Bunraku, théâtre de marionnettes
Nô, drame lyrique
Kyôgen, farce
Danse
Butô, contemporain
Buyō, classique
Shosagoto, danse du Kabuki
Odori, folklorique
Gigaku, traditionnelle et comique
Musique
Hayashikata, chant propre au Nô
Ondo, hymne folklorique local
Origines
Bien après les légendes divines et danses religieuses qui, comme dans toutes les cultures, ont posé les fondations des rites dramatiques, bien avant le Kabuki et le Nô, formes ancestrales qui ont survécu jusqu'à nos jours; dans le Japon du Xe siècle, des formes dramatiques ont surgi des Sarugaku, les "danses de singe". C'était un mélange de théâtre de foire, avec improvisations et masques, et de Sangaku venu du théâtre chinois. Ces jeux, ressemblant parfois à de la Commedia dell'arte ou à nos farces médiévales, se sont transformés peu à peu pour arriver au XIVe siècle au Sarugaku-no-nô, forme dramatique plus "noble" qui a permis au Maître Zeami de former le Nô classique tel qu'on le connaît encore aujourd'hui. Avec, pour les personnages et les pièces comiques Kyogen, des réminiscences plus ou moins fortes des farces populaires antiques.
Puis, au XVIIe siècle, le Sarugaku féminin se métamorphose en Kabuki, féminin lui aussi. Mais les censeurs de l'époque, en 1630, interdisent aux femmes de monter sur les planches. Pour interpréter les rôles féminins les troupes emploient alors de jeunes éphèbes, mais en 1652, on n'autorise plus qu'aux hommes d'âge mûr à interpréter les personnages féminins. Il ne peut plus être question de vraisemblance réaliste, il faut faire croire sur scène à une réalité transposée du personnage, il faut trouver une façon de stylisation, de symbolisation, pour que la féminité ne soit plus à voir mais, comme le dit Roland Barthes dans L'Empire des Signes, que ces interprètes du "style féminin", ces Onnagata, aient une féminité à lire.
À la charnière du XIXe et du XXe siècle, le Japon s'ouvre ensuite vers l'occident, après trois siècles d'enfermement volontaire. L'Europe découvre la mode orientaliste et le Japon intègre à sa culture et développe le monde des affaires à l'occidentale.
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Traditional Japanese theatre includes kabuki, noh (and kyōgen) and bunraku.
There are four major forms of traditional Japanese theater that are famous around the world. These are Noh, Kyogen, Kabuki, and Bunraku, or puppet theater.
Noh and Kyogen
The early existing Kyogen scripts date from the 14th century. Kyogen was used as an intermission between Noh acts - it linked the theme of the Noh play with the modern world by means of farce and slapstick. Noh was usually performed to the high level class, but there were occasions where Noh was preformed for common audiences. Unlike Noh, the performers of Kyogen do not wear masks, unless their role calls for physical transformation. Both men and women were allowed to perform Kyogen until 1450.
Kabuki
The best known form of Japanese theatre is Kabuki. It was performed by Okunis. Perhaps its fame comes from the wild costumes and swordfights, which used real swords until the 1680s. Kabuki grew out of opposition to Noh — they wanted to shock the audience with more lively and timely stories. The first performance was in 1603. Like Noh, however, over time Kabuki became not just performing in a new way, but a stylized art to be performed only a certain way. As a matter of interest, the popular Gekidan Shinkansen, a theatrical troupe based in Tokyo today, insists it follows pure kabuki tradition by performing historical roles in a modern, noisy, and outlandish way — to shock the audience as kabuki intended, if you will. Whether or not they are kabuki, however, remains a matter of debate and personal opinion. Kabuki is a type of theatre that combines music, drama, and dance...
Bunraku
Puppets and Bunraku were used in Japanese theatre as early as the Noh plays. Medieval records record the use of puppets actually in Noh plays. The puppets were 3- to 4-foot-tall (0.91 to 1.2 m) dolls that are manipulated by puppeteers in full view of the audience. The puppeteers controlling the legs and hands are dressed entirely in black, while the head puppeteer is wearing colorful clothing. Music and chanting is a popular convention of bunraku, and the shamisen player is usually considered to be the leader of the production.