LIEU DE CULTE SHINTOISTE
Les sanctuaires shinto, appelés le plus souvent jinja (神社) en japonais, sont des lieux de culte du shintoïsme, où l'on vénère un kami. On parle parfois aussi de jingū (神宮), ou simplement miya (宮, aussi lu gū), voire de taisha (大社, littéralement "grand sanctuaire").
Description
On trouve à l'entrée d'un sanctuaire un portail rouge appelé torii (鳥居), séparant l'enceinte sacrée de l'environnement profane. Après un possible escalier de pierre (石段, ishidan), on accède à l'intérieur du sanctuaire, à l'allée (参道, sandō) et au chōzuya (手水舎?), bassin couvert où les fidèles peuvent se laver les mains et se rincer la bouche à l'aide d'une louche appelée hishaku (柄杓). Cette purification, nommée o-harai (お祓い), vise à se présenter devant le kami exempt de toute souillure (汚れ, kegare) ou plus généralement de tsumi, péchés. L'allée est généralement bordée de lanternes appelées tōrō (灯籠).
Une fois purifié l'on peut accéder aux différents bâtiments du sanctuaire, sans toutefois y pénétrer : on trouve d'abord l'éventuel kaguraden (神楽殿, palais de la danse rituelle kagura), le shamusho (社務所, bureau du temple) où l'on peut acheter des cartes ou plaques votives, des amulettes et autres divinations, l'emakake (絵馬掛け, où sont pendues les plaques votives), et parfois le setsumassha (摂末社, sanctuaire auxiliaire/subordonné).
En fin d'allée se trouvent des statues de koma-inu (狛犬, littéralement "chien de Koguryŏ"), comme parfois dans un temple bouddhiste : tera (寺, aussi lu ji) ou jiin (寺院). On accède alors au haiden (拝殿, bâtiment de culte), situé devant le honden (本殿, bâtiment principal, appelé aussi shinden) qui est entouré d'une clôture (垣, kaki) sacrée. Il peut également y avoir un heiden (幣殿, bâtiment d'offrandes), souvent intégré à l'un des deux bâtiments.
Description
On trouve à l'entrée d'un sanctuaire un portail rouge appelé torii (鳥居), séparant l'enceinte sacrée de l'environnement profane. Après un possible escalier de pierre (石段, ishidan), on accède à l'intérieur du sanctuaire, à l'allée (参道, sandō) et au chōzuya (手水舎?), bassin couvert où les fidèles peuvent se laver les mains et se rincer la bouche à l'aide d'une louche appelée hishaku (柄杓). Cette purification, nommée o-harai (お祓い), vise à se présenter devant le kami exempt de toute souillure (汚れ, kegare) ou plus généralement de tsumi, péchés. L'allée est généralement bordée de lanternes appelées tōrō (灯籠).
Une fois purifié l'on peut accéder aux différents bâtiments du sanctuaire, sans toutefois y pénétrer : on trouve d'abord l'éventuel kaguraden (神楽殿, palais de la danse rituelle kagura), le shamusho (社務所, bureau du temple) où l'on peut acheter des cartes ou plaques votives, des amulettes et autres divinations, l'emakake (絵馬掛け, où sont pendues les plaques votives), et parfois le setsumassha (摂末社, sanctuaire auxiliaire/subordonné).
En fin d'allée se trouvent des statues de koma-inu (狛犬, littéralement "chien de Koguryŏ"), comme parfois dans un temple bouddhiste : tera (寺, aussi lu ji) ou jiin (寺院). On accède alors au haiden (拝殿, bâtiment de culte), situé devant le honden (本殿, bâtiment principal, appelé aussi shinden) qui est entouré d'une clôture (垣, kaki) sacrée. Il peut également y avoir un heiden (幣殿, bâtiment d'offrandes), souvent intégré à l'un des deux bâtiments.
Usages
Il est accoutumé de faire un vœu à l'entrée du haiden ou du honden après avoir fait sonner le suzu (鈴), sorte de clochette géante, et fait offrande d'une pièce dans le saisen bako (賽銭箱, littéralement "boîte à offrandes"). On peut acheter au shamusho des ema (絵馬), plaques votives en bois, des nōsatsu (納札), cartes votives en papier, des o-mikuji (お神籤), divinations écrites sur des bandes de papier que l'on achète sur place (au hasard), et que l'on peut attacher ensuite pour conjurer le mauvais sort, ainsi que des amulettes (お守り, o-mamori).
On trouve à l'intérieur d'un sanctuaire les symboles shinto classiques : shimenawa (注連縄, une corde en paille de riz) et gohei (御幣, double shide, bande de papier pliée en zigzag), utilisés pour marquer la présence d'un kami. Le sanctuaire est gardé par les prêtres, appelés kannushi (神主) ou shinshoku (神職), et par leurs assistantes, les miko (巫女). Le prêtre en chef est appelé guji (宮司).
Il s'y déroule annuellement des fêtes appelées matsuri (祭り), pendant lesquelles sont parfois organisées des processions de mikoshi (神輿), et où l'on joue de la musique shintoïste.
Au Japon, le nombre de sanctuaires est estimé à 100 000, alors que le gouvernement japonais comptabilisait 81 000 sanctuaires ayant une personnalité juridique en 2005.
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A Shinto shrine is a structure whose main purpose is to house ("enshrine") one or more Shinto kami. Its most important building is used for the safekeeping of sacred objects, and not for worship. Although only one word ("shrine") is used in English, in Japanese Shinto shrines may carry any one of many different, non-equivalent names like gongen, -gū, jinja, jingū, mori, myōjin, -sha, taisha, ubusuna or yashiro.
Structurally, a shrine is usually characterized by the presence of a honden or sanctuary, where the kami is enshrined. The honden may however be completely absent, as for example when the shrine stands on a sacred mountain to which it is dedicated, and which is worshiped directly. The honden may be missing also when there are nearby altar-like structures called himorogi or objects believed capable of attracting spirits called yorishiro that can serve as a direct bond to a kami. There may be a haiden (拝殿 hall of worship) and other structures as well. However, the shrines' most important building is used for the safekeeping of sacred objects rather than for worship.
Il est accoutumé de faire un vœu à l'entrée du haiden ou du honden après avoir fait sonner le suzu (鈴), sorte de clochette géante, et fait offrande d'une pièce dans le saisen bako (賽銭箱, littéralement "boîte à offrandes"). On peut acheter au shamusho des ema (絵馬), plaques votives en bois, des nōsatsu (納札), cartes votives en papier, des o-mikuji (お神籤), divinations écrites sur des bandes de papier que l'on achète sur place (au hasard), et que l'on peut attacher ensuite pour conjurer le mauvais sort, ainsi que des amulettes (お守り, o-mamori).
On trouve à l'intérieur d'un sanctuaire les symboles shinto classiques : shimenawa (注連縄, une corde en paille de riz) et gohei (御幣, double shide, bande de papier pliée en zigzag), utilisés pour marquer la présence d'un kami. Le sanctuaire est gardé par les prêtres, appelés kannushi (神主) ou shinshoku (神職), et par leurs assistantes, les miko (巫女). Le prêtre en chef est appelé guji (宮司).
Il s'y déroule annuellement des fêtes appelées matsuri (祭り), pendant lesquelles sont parfois organisées des processions de mikoshi (神輿), et où l'on joue de la musique shintoïste.
Au Japon, le nombre de sanctuaires est estimé à 100 000, alors que le gouvernement japonais comptabilisait 81 000 sanctuaires ayant une personnalité juridique en 2005.
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A Shinto shrine is a structure whose main purpose is to house ("enshrine") one or more Shinto kami. Its most important building is used for the safekeeping of sacred objects, and not for worship. Although only one word ("shrine") is used in English, in Japanese Shinto shrines may carry any one of many different, non-equivalent names like gongen, -gū, jinja, jingū, mori, myōjin, -sha, taisha, ubusuna or yashiro.
Structurally, a shrine is usually characterized by the presence of a honden or sanctuary, where the kami is enshrined. The honden may however be completely absent, as for example when the shrine stands on a sacred mountain to which it is dedicated, and which is worshiped directly. The honden may be missing also when there are nearby altar-like structures called himorogi or objects believed capable of attracting spirits called yorishiro that can serve as a direct bond to a kami. There may be a haiden (拝殿 hall of worship) and other structures as well. However, the shrines' most important building is used for the safekeeping of sacred objects rather than for worship.
Miniature shrines (hokora) can occasionally be found on roadsides. Large shrines sometimes have on their precincts miniature shrines (sessha (摂社) or massha (末社)). The portable shrines (mikoshi) which are carried on poles during festivals (matsuri) enshrine kami and are therefore true shrines.
The number of Shinto shrines in Japan is estimated to be around 100,000.
The number of Shinto shrines in Japan is estimated to be around 100,000.