KANNUSHI SANCTUAIRE MEIJI
Un kannushi (神主, "maître dieu", prononcé kamunushi à l'origine), aussi appelé shinshoku (神職), est la personne responsable de l'entretien d'un sanctuaire shinto (jinja) ainsi que du culte d'un kami donné. Les caractères pour kannushi sont parfois aussi lus jinshu avec la même signification.
À l'origine les kannushi sont des intermédiaires entre les kami et peuvent transmettre leur volonté aux êtres humains ordinaires. Un kannushi est un homme capable de faire des miracles ou un saint homme qui, en raison de sa pratique des rites purificatoires, est capable de travailler en tant que medium pour un kami, mais plus tard, le terme évolue pour être synonyme de shinshoku, c'est-à-dire un homme qui travaille dans un sanctuaire et y organise des cérémonies religieuses.
Dans les temps anciens, en raison du chevauchement des pouvoirs politiques et religieux au sein d'un clan, c'est le chef du clan qui conduit les membres du clan au cours des cérémonies religieuses, ou bien ce peut être un autre fonctionnaire. Plus tard, le rôle évolue en une forme distincte et plus spécialisée. Le terme apparaît à la fois dans le Kojiki (680) et le Nihon Shoki (720). Dans chacun respectivement, l'impératrice Jungū et l'empereur Suijin deviennent kannushi. Au sein du même sanctuaire, par exemple au Ise-jingū ou au Ōmiwa-jinja, il peut y avoir différents types de kannushi en même temps appelés par exemple Ō-kannushi (大神主), Sō-kannushi (総神主), ou Gon-kannushi (権神主). Les kannushi peuvent se marier et leurs enfants héritent souvent de leur position. Bien que ce statut héréditaire n'est plus légalement accordé, sa pratique se perpétue. Les vêtements qu'ils portent, par exemple, le jōe, le ebōshi et le kariginu, n'ont pas de signification religieuse particulière, mais sont simplement des vêtements officiels utilisés dans le passé à la cour impériale. Ce détail révèle le lien étroit entre le culte des kami et la figure de l'Empereur. Les autres accessoires utilisés par les kannushi comprennent un bâton appelé shaku et une baguette ornée de banderoles de papier blanc (shide) appelée ōnusa. Les kannushi sont assistés dans leur travail religieux ou clérical par des femmes appelées miko.
Pour devenir un kannushi, un novice doit étudier dans une université approuvée par le Jinja Honchō (Association des sanctuaires shinto), généralement l'Université Kokugakuin (en) de Tokyo, ou réussir un examen qui atteste sa qualification. Les femmes peuvent aussi devenir kannushi et les veuves peuvent succéder à leurs maris dans leurs fonctions.
À l'origine les kannushi sont des intermédiaires entre les kami et peuvent transmettre leur volonté aux êtres humains ordinaires. Un kannushi est un homme capable de faire des miracles ou un saint homme qui, en raison de sa pratique des rites purificatoires, est capable de travailler en tant que medium pour un kami, mais plus tard, le terme évolue pour être synonyme de shinshoku, c'est-à-dire un homme qui travaille dans un sanctuaire et y organise des cérémonies religieuses.
Dans les temps anciens, en raison du chevauchement des pouvoirs politiques et religieux au sein d'un clan, c'est le chef du clan qui conduit les membres du clan au cours des cérémonies religieuses, ou bien ce peut être un autre fonctionnaire. Plus tard, le rôle évolue en une forme distincte et plus spécialisée. Le terme apparaît à la fois dans le Kojiki (680) et le Nihon Shoki (720). Dans chacun respectivement, l'impératrice Jungū et l'empereur Suijin deviennent kannushi. Au sein du même sanctuaire, par exemple au Ise-jingū ou au Ōmiwa-jinja, il peut y avoir différents types de kannushi en même temps appelés par exemple Ō-kannushi (大神主), Sō-kannushi (総神主), ou Gon-kannushi (権神主). Les kannushi peuvent se marier et leurs enfants héritent souvent de leur position. Bien que ce statut héréditaire n'est plus légalement accordé, sa pratique se perpétue. Les vêtements qu'ils portent, par exemple, le jōe, le ebōshi et le kariginu, n'ont pas de signification religieuse particulière, mais sont simplement des vêtements officiels utilisés dans le passé à la cour impériale. Ce détail révèle le lien étroit entre le culte des kami et la figure de l'Empereur. Les autres accessoires utilisés par les kannushi comprennent un bâton appelé shaku et une baguette ornée de banderoles de papier blanc (shide) appelée ōnusa. Les kannushi sont assistés dans leur travail religieux ou clérical par des femmes appelées miko.
Pour devenir un kannushi, un novice doit étudier dans une université approuvée par le Jinja Honchō (Association des sanctuaires shinto), généralement l'Université Kokugakuin (en) de Tokyo, ou réussir un examen qui atteste sa qualification. Les femmes peuvent aussi devenir kannushi et les veuves peuvent succéder à leurs maris dans leurs fonctions.
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A kannushi (神主 god master, originally pronounced kamunushi), also called shinshoku (神職), is the person responsible for the maintenance of a Shinto shrine (jinja) as well as for leading worship of a given kami. The characters for kannushi are sometimes also read jinshu with the same meaning.
Originally the kannushi were intermediaries between kami and could transmit their will to common humans. A kannushi was a man capable of miracles or a holy man who, because of his practice of purificatory rites, was capable to work as a medium for a kami, but later the term evolved to being synonymous with shinshoku, that is, a man who works at a shrine and holds religious ceremonies there.
In ancient times, because of the overlap of political and religious power within a clan, it was the head of the clan who led the clansmen during religious functions, or else it could be another official.Later, the role evolved into a separate and more specialized form. The term appears in both the Kojiki (680 AD) and Nihon Shoki (720 AD). In them respectively, Empress Jungū and Emperor Suijin become kannushi. Within the same shrine, for example at Ise Jingū or Ōmiwa Shrine, there can be different types of kannushi at the same time called for example Ō-kannushi (大神主), Sō-kannushi (総神主), or Gon-kannushi (権神主).
Kannushi can marry and their children usually inherit their position. Although this hereditary status is no longer legally granted, it continues in practice. The clothes they wear, for example the jōe, the ebōshi and the kariginu, do not have any special religious significance, but are simply official garments used in the past by the Imperial court. This detail reveals the close connection between kami worship and the figure of the Emperor. Other implements used by kannushi include a baton called shaku and a wand decorated with white paper streamers (shide) called ōnusa. Kannushi are assisted in their religious or clerical work by women called miko.
To become a kannushi, a novice must study at a university approved by the Jinja Honchō (Association of Shintō Shrines), typically Tokyo’s Kokugakuin University, or pass an exam that will certify his qualification. Women can also become kannushi and widows can succeed their husbands in their job.
Originally the kannushi were intermediaries between kami and could transmit their will to common humans. A kannushi was a man capable of miracles or a holy man who, because of his practice of purificatory rites, was capable to work as a medium for a kami, but later the term evolved to being synonymous with shinshoku, that is, a man who works at a shrine and holds religious ceremonies there.
In ancient times, because of the overlap of political and religious power within a clan, it was the head of the clan who led the clansmen during religious functions, or else it could be another official.Later, the role evolved into a separate and more specialized form. The term appears in both the Kojiki (680 AD) and Nihon Shoki (720 AD). In them respectively, Empress Jungū and Emperor Suijin become kannushi. Within the same shrine, for example at Ise Jingū or Ōmiwa Shrine, there can be different types of kannushi at the same time called for example Ō-kannushi (大神主), Sō-kannushi (総神主), or Gon-kannushi (権神主).
Kannushi can marry and their children usually inherit their position. Although this hereditary status is no longer legally granted, it continues in practice. The clothes they wear, for example the jōe, the ebōshi and the kariginu, do not have any special religious significance, but are simply official garments used in the past by the Imperial court. This detail reveals the close connection between kami worship and the figure of the Emperor. Other implements used by kannushi include a baton called shaku and a wand decorated with white paper streamers (shide) called ōnusa. Kannushi are assisted in their religious or clerical work by women called miko.
To become a kannushi, a novice must study at a university approved by the Jinja Honchō (Association of Shintō Shrines), typically Tokyo’s Kokugakuin University, or pass an exam that will certify his qualification. Women can also become kannushi and widows can succeed their husbands in their job.