ILLUSTRATIONS OF WHALES
Color on paper.
Edo period 18th-19th Century.
National museum Tokyo.
Edo period 18th-19th Century.
National museum Tokyo.
La chasse à la baleine, aussi appelée pêche de la baleine, a eu lieu dans les nombreuses régions du monde où les baleines vivent. La grande taille de ces mammifères marins présente l'avantage d'apporter des quantités considérables de nourriture mais sa chasse est particulièrement dangereuse, sauf avec l'assistance des moyens techniques modernes.
Intérêt économique de la chasse à la baleine
La chasse à la baleine attire pour plusieurs raisons économiques récurrentes (qui au XXI siècle semble bien lointainnes) :
- la nourriture (une baleine apporte une quantité importante de protéines et de graisse). La viande salée est consommée ;
- l'huile (chauffage, éclairage, cuisine). L'huile de cachalot (sperm oil (en)) servait à lubrifier les machines travaillant à grande vitesse et demandant des mécanismes de haute précision. L'huile de rorqual était utilisée pour éclairer les villes. Un rorqual bleu de 26 mètres produit 27 tonnes d'huile ;
- les os sont utilisés comme matériau ;
- les fanons sont utilisés grâce à leur résistance et à leur flexibilité jusqu'au XIXe siècle pour fabriquer des baleines de parapluie et de corsets ;
- le cuir est utilisé pour fabriquer des ceintures ;
- les intestins séchés sont utilisés pour réaliser des cordages ;
- élaboration de produits cosmétiques et pharmaceutiques. L'ambre gris fourni par le cachalot servait à fixer les parfums. On lui donnait aussi des vertus aphrodisiaques au XVIIe siècle ;
- le spermaceti est de l'huile extraite du crâne du cachalot et servait à fabriquer des bougies.
JARPA : programme de recherche scientifique japonais
L'objectif du Japon est la reprise de la chasse commerciale à la baleine, et sa politique se base sur des arguments scientifiques, de droit international, et de diversité culturelle. Les programmes de recherche japonais emploient des méthodes létales qui rencontrent de fortes oppositions. Le Japon estime que ces oppositions sont des réactions émotives et anti-baleinières, basées sur le malentendu et la désinformation. Il considère qu'elles nuisent à la tenue de négociations internationales, provoquant des dysfonctionnements et conflits au sein de la CBI. Il accuse ses adversaires d'avoir pour objectif l'arrêt total de la chasse commerciale et scientifique, ce qui est en contradiction selon lui avec les termes du moratoire sur la chasse commerciale à la baleine. Selon le Japon, ce moratoire doit à terme permettre la reprise de la chasse commerciale de façon raisonnée, lorsque les stocks de baleines auront été reconstitués.
L'objectif du Japon est la reprise de la chasse commerciale à la baleine, et sa politique se base sur des arguments scientifiques, de droit international, et de diversité culturelle. Les programmes de recherche japonais emploient des méthodes létales qui rencontrent de fortes oppositions. Le Japon estime que ces oppositions sont des réactions émotives et anti-baleinières, basées sur le malentendu et la désinformation. Il considère qu'elles nuisent à la tenue de négociations internationales, provoquant des dysfonctionnements et conflits au sein de la CBI. Il accuse ses adversaires d'avoir pour objectif l'arrêt total de la chasse commerciale et scientifique, ce qui est en contradiction selon lui avec les termes du moratoire sur la chasse commerciale à la baleine. Selon le Japon, ce moratoire doit à terme permettre la reprise de la chasse commerciale de façon raisonnée, lorsque les stocks de baleines auront été reconstitués.
Ces recherches consistent à capturer un spécimen, puis effectuer des prélèvements de tissus. Le reste de l'animal est débité, et sa chair est commercialisée au Japon, ou simplement détruite, sous la direction du gouvernement, selon l'article 8.2 de la convention de la CBI. Les fonds ainsi levés servent à couvrir les frais des programmes de recherche.