ECRITURE DU JAPONAIS
Les types d'écritures du japonais sont au nombre de trois :
les kanji, un ensemble de logogrammes,
les hiragana et katakana, deux syllabaires,
l'alphabet latin rōmaji dans certains cas plus restreints.
Histoire de l'écriture japonaise
L'écriture japonaise est venue de Chine au IVe siècle. Il n'y a pas de preuve définitive d'écriture spécifiquement japonaise utilisée au Japon auparavant. La langue japonaise s'est, durant des siècles, accommodée des sinogrammes pour forger une écriture composée, aujourd'hui, de quatre systèmes graphiques ; kanji (sinogrammes), hiragana et katakana (deux écritures syllabiques) et rômaji (l'alphabet latin). C'est le hasard qui a fait de la Chine le voisin du Japon, alors qu'il aurait été bénéfique pour la langue japonaise d'avoir comme voisin un pays avec un système d'écriture alphabétique qui aurait été mieux adapté à sa langue. Contrairement à la langue chinoise qui connaît des tons, la langue japonaise est atone, et la compilation des kanji donna lieu à de nombreux homophones. Seule l'écriture fait foi. De ce fait - et pour d'autres considérations d'ordre historique et culturel - on ne pourrait pas envisager, aujourd'hui, d'abolir les kanji pour instaurer une écriture purement phonétique. Mais la langue reste évolutive, et les moyens contemporains de communication ne sont pas entravés au Japon. Au contraire, les kanji ont des avantages : ce sont des condensés d'information.
Il existe plusieurs formes d'écriture primitives appelées jindai moji (également kamiyo moji, 神代文字, lit. «écriture de l'âge des dieux») qui fut trouvée récemment, quelques caractères vaguement pictographiques, quelques caractères runique en apparence, et d'autres très proches des Hangul coréens. Ils sont maintenant considérés comme des faux utilisés pour promouvoir le nationalisme japonais qui auraient été créés dans les années 1930.
L'arrivée officielle des "lettres chinoises" ou kanji aurait eu lieu en 552 selon le Nihonshoki de l'an 720. Il s'agit d'un envoi d'une statue de bouddha et de sutras par le roi Syöng-Myöng du royaume coréen de Paekche à l'empereur du Japon Kinmei. Une autre source, le Gankōji engi, donne la date de 538.
Initialement, les sinogrammes n'étaient pas utilisés pour écrire le japonais; être lettré signifiait posséder l'habileté de lire et écrire le Chinois classique. Il existait autrefois un système appelé kanbun (漢文), qui utilisait à la fois les caractères chinois (kanji) et quelque chose de très similaire à la grammaire chinoise, des marques diacritiques étaient placés à côté des caractères chinois pour aider à faire comprendre l'équivalent japonais. La première chronique historique écrite du Japon, le Kojiki (古事記), aurait été compilée avant 712, et aurait été écrite en kanbun. Aujourd'hui, les universités japonaises et quelques lycées enseignent toujours le kanbun dans leur cursus littéraire.
Il n'y a pas eu de système d'écriture de la langue japonaise orale jusqu'au développement des man'yōgana (万葉仮名), qui utilisaient des caractères chinois pour leurs propriétés phonétiques (dérivées de leur lecture chinoise) plutôt que pour leur valeur sémantique. Les man'yōgana ont initialement été utilisés pour écrire de la poésie, comme dans le Man'yōshū (万葉集), qui fut compilé avant 759 et qui donna son nom au système d'écriture dérivé. Les hiragana et les katakana sont tous deux dérivés des man'yōgana.
Directions de l'écriture japonaise
Traditionnellement, le japonais s'écrit au format tategaki (縦書き), c’est-à-dire sans espaces entre les mots, de haut en bas et de droite à gauche. Mais on trouve de plus en plus de livres écrits au format yokogaki (横書き), c’est-à-dire de gauche à droite et de haut en bas, comme le français. C'est notamment le cas des ouvrages scientifiques. Le format tategaki (縦書き) n'est pas si différent du format yokogaki (横書き) qu'il peut le sembler au premier abord, dans la mesure où il s'agit d'une simple rotation d'un quart de tour du sens d'écriture.
les hiragana et katakana, deux syllabaires,
l'alphabet latin rōmaji dans certains cas plus restreints.
Histoire de l'écriture japonaise
L'écriture japonaise est venue de Chine au IVe siècle. Il n'y a pas de preuve définitive d'écriture spécifiquement japonaise utilisée au Japon auparavant. La langue japonaise s'est, durant des siècles, accommodée des sinogrammes pour forger une écriture composée, aujourd'hui, de quatre systèmes graphiques ; kanji (sinogrammes), hiragana et katakana (deux écritures syllabiques) et rômaji (l'alphabet latin). C'est le hasard qui a fait de la Chine le voisin du Japon, alors qu'il aurait été bénéfique pour la langue japonaise d'avoir comme voisin un pays avec un système d'écriture alphabétique qui aurait été mieux adapté à sa langue. Contrairement à la langue chinoise qui connaît des tons, la langue japonaise est atone, et la compilation des kanji donna lieu à de nombreux homophones. Seule l'écriture fait foi. De ce fait - et pour d'autres considérations d'ordre historique et culturel - on ne pourrait pas envisager, aujourd'hui, d'abolir les kanji pour instaurer une écriture purement phonétique. Mais la langue reste évolutive, et les moyens contemporains de communication ne sont pas entravés au Japon. Au contraire, les kanji ont des avantages : ce sont des condensés d'information.
Il existe plusieurs formes d'écriture primitives appelées jindai moji (également kamiyo moji, 神代文字, lit. «écriture de l'âge des dieux») qui fut trouvée récemment, quelques caractères vaguement pictographiques, quelques caractères runique en apparence, et d'autres très proches des Hangul coréens. Ils sont maintenant considérés comme des faux utilisés pour promouvoir le nationalisme japonais qui auraient été créés dans les années 1930.
L'arrivée officielle des "lettres chinoises" ou kanji aurait eu lieu en 552 selon le Nihonshoki de l'an 720. Il s'agit d'un envoi d'une statue de bouddha et de sutras par le roi Syöng-Myöng du royaume coréen de Paekche à l'empereur du Japon Kinmei. Une autre source, le Gankōji engi, donne la date de 538.
Initialement, les sinogrammes n'étaient pas utilisés pour écrire le japonais; être lettré signifiait posséder l'habileté de lire et écrire le Chinois classique. Il existait autrefois un système appelé kanbun (漢文), qui utilisait à la fois les caractères chinois (kanji) et quelque chose de très similaire à la grammaire chinoise, des marques diacritiques étaient placés à côté des caractères chinois pour aider à faire comprendre l'équivalent japonais. La première chronique historique écrite du Japon, le Kojiki (古事記), aurait été compilée avant 712, et aurait été écrite en kanbun. Aujourd'hui, les universités japonaises et quelques lycées enseignent toujours le kanbun dans leur cursus littéraire.
Il n'y a pas eu de système d'écriture de la langue japonaise orale jusqu'au développement des man'yōgana (万葉仮名), qui utilisaient des caractères chinois pour leurs propriétés phonétiques (dérivées de leur lecture chinoise) plutôt que pour leur valeur sémantique. Les man'yōgana ont initialement été utilisés pour écrire de la poésie, comme dans le Man'yōshū (万葉集), qui fut compilé avant 759 et qui donna son nom au système d'écriture dérivé. Les hiragana et les katakana sont tous deux dérivés des man'yōgana.
Directions de l'écriture japonaise
Traditionnellement, le japonais s'écrit au format tategaki (縦書き), c’est-à-dire sans espaces entre les mots, de haut en bas et de droite à gauche. Mais on trouve de plus en plus de livres écrits au format yokogaki (横書き), c’est-à-dire de gauche à droite et de haut en bas, comme le français. C'est notamment le cas des ouvrages scientifiques. Le format tategaki (縦書き) n'est pas si différent du format yokogaki (横書き) qu'il peut le sembler au premier abord, dans la mesure où il s'agit d'une simple rotation d'un quart de tour du sens d'écriture.
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Several thousand kanji are in regular use, while in modern Japanese the two syllabaries each contain 46 basic characters (71 including diacritics), each representing one sound in the Japanese language. Almost all Japanese sentences contain both kanji and hiragana, while some additionally use katakana. (For those unfamiliar with either language, the frequent appearance of the relatively distinctive hiragana characters is an easy way to distinguish written Japanese from Chinese.) Because of this mixture of scripts in addition to a large inventory of kanji characters, the Japanese writing system is often considered to be the most complicated in use anywhere in the world.
To a lesser extent, modern written Japanese also uses acronyms from the Latin alphabet, for example in terms such as "BC/AD", "a.m./p.m.", "FBI", and "CD". Romanized Japanese, called rōmaji, is frequently used by foreign students of Japanese who have not yet mastered the three main scripts, and by native speakers for computer input.
The Japanese writing system allows for transmitting information that is usually communicated in other languages by using different words or by adding extra descriptive words. For example, writing a word in English may give it a modern or 'hip' flair.
The modern Japanese writing system uses three main scripts:
Kanji, adopted Chinese characters.
Kana, a pair of syllabaries, consisting of:
Kana, a pair of syllabaries, consisting of:
- Hiragana, used, along with kanji, for native or naturalised Japanese words, and for grammatical elements,
- Katakana, used for foreign words and names, loanwords, onomatopoeia, scientific names, and sometimes to replace kanji or hiragana for emphasi.
Several thousand kanji are in regular use, while in modern Japanese the two syllabaries each contain 46 basic characters (71 including diacritics), each representing one sound in the Japanese language. Almost all Japanese sentences contain both kanji and hiragana, while some additionally use katakana. (For those unfamiliar with either language, the frequent appearance of the relatively distinctive hiragana characters is an easy way to distinguish written Japanese from Chinese.) Because of this mixture of scripts in addition to a large inventory of kanji characters, the Japanese writing system is often considered to be the most complicated in use anywhere in the world.
To a lesser extent, modern written Japanese also uses acronyms from the Latin alphabet, for example in terms such as "BC/AD", "a.m./p.m.", "FBI", and "CD". Romanized Japanese, called rōmaji, is frequently used by foreign students of Japanese who have not yet mastered the three main scripts, and by native speakers for computer input.
The Japanese writing system allows for transmitting information that is usually communicated in other languages by using different words or by adding extra descriptive words. For example, writing a word in English may give it a modern or 'hip' flair.
Direction of writing
Traditionally, Japanese is written in a format called tategaki (縦書き), which copies the traditional Chinese system. In this format, the characters are written in columns going from top to bottom, with columns ordered from right to left. After reaching the bottom of each column, the reader continues at the top of the column to the left of the current one.
Modern Japanese also uses another writing format, called yokogaki (横書き). This writing format is horizontal and reads from left to right, just like English.
A book printed in tategaki opens from what a Westerner would call the back, while a book printed in yokogaki opens from what traditionally in Japan would have been considered the back.
Traditionally, Japanese is written in a format called tategaki (縦書き), which copies the traditional Chinese system. In this format, the characters are written in columns going from top to bottom, with columns ordered from right to left. After reaching the bottom of each column, the reader continues at the top of the column to the left of the current one.
Modern Japanese also uses another writing format, called yokogaki (横書き). This writing format is horizontal and reads from left to right, just like English.
A book printed in tategaki opens from what a Westerner would call the back, while a book printed in yokogaki opens from what traditionally in Japan would have been considered the back.