CLOCHE DANS UN SANCTUAIRE BOUDDHISTE
Le shōrō, shurō (鐘楼, tour de la cloche) ou kanetsuki-dō (鐘突堂, salle pour frapper la cloche) est le clocher des temples bouddhistes japonais. Il en existe également dans certains sanctuaires shinto comme le Nikkō Tōshō-gū. On en trouve de deux types : le plus ancien, l'hakamagoshi (袴腰, possède des murs, contrairement au plus récent, le fukihanachi (吹放ち) ou fukinuki (吹貫・吹抜き).
Histoire
À l'époque de Nara (710-794), immédiatement après l'arrivée du Bouddhisme au Japon, les clochers des temples étaient des constructions à deux niveaux de 3 × 2 ken. Un temple typique en a normalement deux, un à droite et un à gauche du kyōzō (ou kyō-dō), le bâtiment abritant les sutras. Un exemplaire survivant de ce style est le Sai-in Shōrō de l'Hōryū-ji, près de Nara. À l'époque de Heian (794-1185), un nouveau style appelé hakamagoshi fit son apparition : il s'agit d'une structure à deux niveaux en forme de sablier, la cloche étant suspendue au sommet. Le plus ancien hakamagoshi encore debout est le Tō-in Shōrō de l'Hōryū-ji. Finalement, au XIIIe siècle, le type fukihanachi fut créé au Tōdai-ji. Toute sa structure est visible, sans mur. Elle fait habituellement 1 ken de haut et 1 ken de côté, avec la cloche au centre. Les quatre piliers présentent parfois une légère inclinaison vers l'intérieur, appelée uchikorobi (内転び, chute vers l'intérieur). Après l'époque de Nara, durant laquelle la disposition des temples était strictement calquée sur celle des édifices chinois, la position du clocher cessa d'être fixée ; elle varie de temple en temple. Les toits sont à pignon (kirizuma-zukuri (切妻造) ou à pans coupés (irimoya-zukuri (入母屋造).
Un ken (間) est une unité de mesure en architecture japonaise. Il a deux usages principaux :
Bien que largement remplacée par le système métrique, cette unité trouve encore une certaine utilisation en menuiserie et en d'autres domaines. Par exemple, les nattes de paille appelées tatami qui couvrent les sols de la plupart des maisons japonaises font 1 - ken de long et un demi ken de large, et les superficies de sol sont toujours mesurées en général non pas en mètres carrés mais en tatami ("une pièce de six tatami"), et donc indirectement en ken.
Histoire
À l'époque de Nara (710-794), immédiatement après l'arrivée du Bouddhisme au Japon, les clochers des temples étaient des constructions à deux niveaux de 3 × 2 ken. Un temple typique en a normalement deux, un à droite et un à gauche du kyōzō (ou kyō-dō), le bâtiment abritant les sutras. Un exemplaire survivant de ce style est le Sai-in Shōrō de l'Hōryū-ji, près de Nara. À l'époque de Heian (794-1185), un nouveau style appelé hakamagoshi fit son apparition : il s'agit d'une structure à deux niveaux en forme de sablier, la cloche étant suspendue au sommet. Le plus ancien hakamagoshi encore debout est le Tō-in Shōrō de l'Hōryū-ji. Finalement, au XIIIe siècle, le type fukihanachi fut créé au Tōdai-ji. Toute sa structure est visible, sans mur. Elle fait habituellement 1 ken de haut et 1 ken de côté, avec la cloche au centre. Les quatre piliers présentent parfois une légère inclinaison vers l'intérieur, appelée uchikorobi (内転び, chute vers l'intérieur). Après l'époque de Nara, durant laquelle la disposition des temples était strictement calquée sur celle des édifices chinois, la position du clocher cessa d'être fixée ; elle varie de temple en temple. Les toits sont à pignon (kirizuma-zukuri (切妻造) ou à pans coupés (irimoya-zukuri (入母屋造).
Un ken (間) est une unité de mesure en architecture japonaise. Il a deux usages principaux :
- Comme proportion pour les intervalles entre les piliers des édifices de style traditionnel. Dans ce cas, le mot se traduit par « baie ». Les constructions traditionnelles mesurent généralement un nombre impair de baies, par exemple 3 × 3 ou 5 × 5. Un type de porte de temple appelée rōmon peut avoir des dimensions allant de 5 × 2 baies au plus fréquent 3 × 2 bais et même 1 × 1 baie. Le butsuden zen de l'illustration mesure extérieurement 5 × 5 ken parce que son noyau de 3 × 3 ken (moya) est entouré d'une aile de 1-ken appelée hisashi.
- Comme unité de longueur du système traditionnel de mesure shakkan-hō (尺貫法) dont la valeur varie dans l'histoire, mais se situe toujours autour d'un peu moins de 2 m2,. Un ken est divisé en six shaku (尺), équivalent chacun à 10 sun (寸).
Bien que largement remplacée par le système métrique, cette unité trouve encore une certaine utilisation en menuiserie et en d'autres domaines. Par exemple, les nattes de paille appelées tatami qui couvrent les sols de la plupart des maisons japonaises font 1 - ken de long et un demi ken de large, et les superficies de sol sont toujours mesurées en général non pas en mètres carrés mais en tatami ("une pièce de six tatami"), et donc indirectement en ken.
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The shōrō, shurō (鐘楼 lit. bell tower) or kanetsuki-dō (鐘突堂 lit. bell-striking hall) is the bell tower of a Buddhist temple in Japan, housing the temple's bonshō (梵鐘). It can also be found at some Shinto shrines which used to be also shrines, as for example Nikkō Tōshō-gū. Two main types exist, the older hakamagoshi (袴腰), which has walls, and the more recent fukihanachi (吹放ち) or fukinuki (吹貫・吹抜き?), which does not.
History
During the Nara period (710-794), immediately after the arrival of Buddhism in Japan bell towers were 3 x 2 bay, two storied buildings. A typical temple garan had normally two, one to the left and one to the right of the kyōzō (or kyō-dō), the sūtra repository. An extant example of this style is Hōryū-ji's Sai-in Shōrō in Nara. During the following Heian period (794-1185) was developed a new style called hakamagoshi which consisted of a two storied, hourglass-shaped building with the bell hanging from the second story. The earliest extant example is Hōryū-ji's Tō-in Shōrō. Finally, during the 13th century the fukihanachi type was created at Tōdai-ji by making all structural parts visible. The bell tower in this case usually consists of a 1-ken wide, 1-ken high structure with no walls and having the bell at its center. Sometimes the four pillars have an inward inclination called uchikorobi (内転び lit. inward fall). After the Nara period, in which temple layout was rigidly prescribed after the Chinese fashion, the position of the bell tower stopped being prescribed and began to change temple by temple. Roofs are either gabled (切妻造 kirizuma-zukuri) or hip-and-gable (入母屋造 irimoya-zukuri).
A ken (間) is a measurement in Japanese architecture. It has two principal uses:
Although mostly supplanted by the metric system, this unit is still in some use in carpentry and other fields. For example, the straw mats called tatami that cover the floors of most Japanese houses are 1-ken long and half ken wide, and floor surfaces are still measured mostly not in square meters but in tatami (as in "a six-tatami room"), and therefore indirectly in ken.
History
During the Nara period (710-794), immediately after the arrival of Buddhism in Japan bell towers were 3 x 2 bay, two storied buildings. A typical temple garan had normally two, one to the left and one to the right of the kyōzō (or kyō-dō), the sūtra repository. An extant example of this style is Hōryū-ji's Sai-in Shōrō in Nara. During the following Heian period (794-1185) was developed a new style called hakamagoshi which consisted of a two storied, hourglass-shaped building with the bell hanging from the second story. The earliest extant example is Hōryū-ji's Tō-in Shōrō. Finally, during the 13th century the fukihanachi type was created at Tōdai-ji by making all structural parts visible. The bell tower in this case usually consists of a 1-ken wide, 1-ken high structure with no walls and having the bell at its center. Sometimes the four pillars have an inward inclination called uchikorobi (内転び lit. inward fall). After the Nara period, in which temple layout was rigidly prescribed after the Chinese fashion, the position of the bell tower stopped being prescribed and began to change temple by temple. Roofs are either gabled (切妻造 kirizuma-zukuri) or hip-and-gable (入母屋造 irimoya-zukuri).
A ken (間) is a measurement in Japanese architecture. It has two principal uses:
- As a proportion for intervals between the pillars of traditional-style buildings. The word is translated in this case in English as "bay". Traditional buildings usually measure an odd number of bays, for example 3×3 or 5×5. A type of temple's gate called rōmon can have dimensions going from 5×2 bays to the more common 3×2 bays down to even 1×1 bay. The Zen butsuden in the illustration measures 5×5 ken across externally because its 3×3 ken core (moya) is surrounded by a 1-ken aisle called hisashi.
- As a length, part of the Shakkan-hō (尺貫法) traditional system of measurement, whose value varied in history but was always around just under 2 m (6.6 ft). A ken is divided into six shaku (尺), each equivalent to 10 sun (寸).
Although mostly supplanted by the metric system, this unit is still in some use in carpentry and other fields. For example, the straw mats called tatami that cover the floors of most Japanese houses are 1-ken long and half ken wide, and floor surfaces are still measured mostly not in square meters but in tatami (as in "a six-tatami room"), and therefore indirectly in ken.