BAKU ELEPHANT DEVOREUR DE CAUCHEMARS
Des sculptures en bois ressemblant à un éléphant Baku (獏 ou 貘) sont habituellement utilisées comme éléments d'architecture. Elles sont placées aux sommets de pilliers sous l'avant-toit des temples bouddhistes et des sanctuaires shintos. Leur rôle est de repousser les esprits diaboliques. Ici cette créature fantastique japonaise se nourrit des rêves et des cauchemars.
Baku
Le Baku (獏 ou 貘) est une créature fantastique japonaise qui se nourrit des rêves et des cauchemars. Elle existe depuis longtemps dans le folklore et l'art japonais, et apparaît, plus récemment, dans les animes et manga. Durant les dernières années, l'apparence habituelle que l'on donne au baku a changé. Le terme japonais baku a deux significations, renvoyant à la fois à la créature dévoreuse de rêves traditionnelle et au tapir. En Corée, le terme utilisé est maek (hangul : 맥, hanja : 貊).
Le Baku (獏 ou 貘) est une créature fantastique japonaise qui se nourrit des rêves et des cauchemars. Elle existe depuis longtemps dans le folklore et l'art japonais, et apparaît, plus récemment, dans les animes et manga. Durant les dernières années, l'apparence habituelle que l'on donne au baku a changé. Le terme japonais baku a deux significations, renvoyant à la fois à la créature dévoreuse de rêves traditionnelle et au tapir. En Corée, le terme utilisé est maek (hangul : 맥, hanja : 貊).
Histoire et description
Le baku traditionnel japonais est originaire du folklore chinois et devient familier au Japon dès la période Muromachi (XIVe - XVe siècles). Hori Tadao (2005) a décrit les capacités de consommation de rêves, attribuées au baku traditionnel, et les a comparées aux autres moyen de protection contre les cauchemars tel que l'utilisation d'amulettes. La base de donnée Kaii-Yōkai Denshō, cite environ 1957 articles, et Shigeru Mizuki (2004) décrit aussi les aptitudes du baku. Un manuscrit japonais du début du XVIIe siècle, le Sankai Ibutsu (山海異物?), décrit le baku comme une chimère de la mythologie chinoise, avec une trompe d'éléphant, des yeux de rhinocéros, une queue de bœuf, des pattes de tigre, et censé protéger de la pestilence et du mal, quoique les capacités de protection contre les cauchemars n'est pas mentionnée. Cependant, sur une estampe japonaise de 1971, un baku détruisant un cauchemar est dépeint avec une tête, des défenses, et un tronc d'éléphant, des cornes et des griffes de tigre. La tête, les défenses et le tronc de l'éléphant sont caractéristiques du baku illustré par les estampes de l'ère classique japonaise (pre-Meiji) et des sanctuaires, temples et des sculptures netsuke. Durant l'ère Meiji, Lafcadio Hearn (1902), décrit un baku semblable, possédant également les attributs de protection contre les cauchemars.
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Wooden Baku (獏 ou 貘) carvings are commonly used as decorative and protective architectural elements (kibana 木鼻 or decorated beam-ends), placed under the eaves of both Shinto shrines and Buddhist temples to ward off evil spirits.
Le baku traditionnel japonais est originaire du folklore chinois et devient familier au Japon dès la période Muromachi (XIVe - XVe siècles). Hori Tadao (2005) a décrit les capacités de consommation de rêves, attribuées au baku traditionnel, et les a comparées aux autres moyen de protection contre les cauchemars tel que l'utilisation d'amulettes. La base de donnée Kaii-Yōkai Denshō, cite environ 1957 articles, et Shigeru Mizuki (2004) décrit aussi les aptitudes du baku. Un manuscrit japonais du début du XVIIe siècle, le Sankai Ibutsu (山海異物?), décrit le baku comme une chimère de la mythologie chinoise, avec une trompe d'éléphant, des yeux de rhinocéros, une queue de bœuf, des pattes de tigre, et censé protéger de la pestilence et du mal, quoique les capacités de protection contre les cauchemars n'est pas mentionnée. Cependant, sur une estampe japonaise de 1971, un baku détruisant un cauchemar est dépeint avec une tête, des défenses, et un tronc d'éléphant, des cornes et des griffes de tigre. La tête, les défenses et le tronc de l'éléphant sont caractéristiques du baku illustré par les estampes de l'ère classique japonaise (pre-Meiji) et des sanctuaires, temples et des sculptures netsuke. Durant l'ère Meiji, Lafcadio Hearn (1902), décrit un baku semblable, possédant également les attributs de protection contre les cauchemars.
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Wooden Baku (獏 ou 貘) carvings are commonly used as decorative and protective architectural elements (kibana 木鼻 or decorated beam-ends), placed under the eaves of both Shinto shrines and Buddhist temples to ward off evil spirits.
Baku
Baku (獏 or 貘) are Japanese supernatural beings that devour dreams and nightmares. They have a long history in Japanese folklore and art, and more recently have appeared in Japanese anime and manga. The Japanese term baku has two current meanings, referring to both the traditional dream-devouring creature and to the zoological tapir (e.g., the Malayan Tapir). In recent years, there have been changes in how the baku is depicted.
History and description
The traditional Japanese nightmare-devouring baku originates in Chinese folklore and was familiar in Japan as early as the Muromachi period (14th-15th century). Hori Tadao has described the dream-eating abilities attributed to the traditional baku and relates them to other preventatives against nightmare such as amulets. Kaii-Yōkai Denshō Database, citing a 1957 paper, and Mizuki also describe the dream-devouring capacities of the traditional baku. An early 17th-century Japanese manuscript, the Sankai Ibutsu (山海異物), describes the baku as a shy, Chinese mythical chimera with an elephant’s trunk, rhinoceros eyes, an ox tail, and tiger paws, which protected against pestilence and evil, although eating nightmares was not included among its abilities. However, in a 1791 Japanese wood-block illustration, a specifically dream-destroying baku is depicted with an elephant’s head, tusks, and trunk, with horns and tiger’s claws. The elephant’s head, trunk, and tusks are characteristic of baku portrayed in classical era (pre-Meiji) Japanese wood-block prints and in shrine, temple, and netsuke carvings. Writing in the Meiji era, Lafcadio Hearn (1902) described a baku with very similar attributes that was also able to devour nightmares.
The traditional Japanese nightmare-devouring baku originates in Chinese folklore and was familiar in Japan as early as the Muromachi period (14th-15th century). Hori Tadao has described the dream-eating abilities attributed to the traditional baku and relates them to other preventatives against nightmare such as amulets. Kaii-Yōkai Denshō Database, citing a 1957 paper, and Mizuki also describe the dream-devouring capacities of the traditional baku. An early 17th-century Japanese manuscript, the Sankai Ibutsu (山海異物), describes the baku as a shy, Chinese mythical chimera with an elephant’s trunk, rhinoceros eyes, an ox tail, and tiger paws, which protected against pestilence and evil, although eating nightmares was not included among its abilities. However, in a 1791 Japanese wood-block illustration, a specifically dream-destroying baku is depicted with an elephant’s head, tusks, and trunk, with horns and tiger’s claws. The elephant’s head, trunk, and tusks are characteristic of baku portrayed in classical era (pre-Meiji) Japanese wood-block prints and in shrine, temple, and netsuke carvings. Writing in the Meiji era, Lafcadio Hearn (1902) described a baku with very similar attributes that was also able to devour nightmares.