STREPERA FULIGINOSA - (GOULD, 1837)
Le Réveilleur noir (Strepera fuliginosa) est une espèce de passereau originaire de Tasmanie. C'est une des trois espèces du genre Strepera qui est étroitement lié aux Cassicans dans la tribu des Artamini de la famille des Cracticidae. C'est un grand oiseau ressemblant à un corbeau, long d'environ 48 cm en moyenne, à l'iris jaune et avec un gros bec, un plumage noir taché de blanc au niveau des ailes et de la queue. Le mâle et la femelle sont semblables en apparence. Il y a trois sous-espèces reconnues, dont l'une, Strepera fuliginosa colei de l'île King est considérée comme vulnérable à en voie d'extinction. Dans son territoire, le Réveilleur noir est généralement sédentaire, bien que les populations vivant à des altitudes élevées descendent vers des régions plus basses pendant les mois plus froids. Son habitat comprend les zones densément boisées ainsi que des landes alpines. Il est rare en dessous de 200 mètres d'altitude. Omnivore, son alimentation comprend une variété de baies, d'invertébrés et de petits vertébrés. Moins arboricole que le Grand Réveilleur, le Réveilleur noir passe plus de temps à la recherche de nourriture sur le sol. La nuit, il se perche dans les arbres.
Taxonomie
Le Réveilleur noir a été décrit pour la première fois par l'ornithologue John Gould en 1837 sous le nom de Coronica fuliginosa. Le nom d'espèce vient de l'adjectif latin fuliginosus «couvert de suie» qui se réfère à son plumage noir. L'ornithologue américain Dean Amadon considérait le Réveilleur noir comme une sous-espèce du Grand Réveilleur (Strepera graculina), y voyant un continuum avec la sous-espèce ashbyi de cette dernière espèce, les différentes sous-espèces ayant de moins en moins de plumage blanc au fur et à mesure que l'on avance vers le Sud. Les auteurs ultérieurs ont estimé que c'était une espèce distincte.
Description
Le Réveilleur mesure environ 50 cm de long avec une envergure de 80 cm. Le mâle est légèrement plus grand et plus lourd que la femelle, pesant en moyenne 405 g pour 340 g pour cette dernière. Les sexes sont semblables au point de vue plumage, qui est entièrement noir, sauf des taches blanches au bout des ailes et de la queue. Le bec et les pattes sont noirs et les yeux jaune vif. En vol, on peut voir une ligne blanche sur le bord arrière des ailes et un arc pâle à la base des rémiges primaires est également visible sur l'intrados. Bien qu'il n'y ait pas de variation saisonnière de couleur de plumage, le noir peut s'estomper un peu pour devenir brun foncé avec l'usure des plumes. Les oiseaux immatures ont un plumage brun et l'intérieur du bec jaune jusqu'à l'âge de deux ans. Le Réveilleur noir est une espèce bruyante et vocalisatrice, possédant une large variété d'appels. Son appel principal est nettement différent des autres Réveilleurs et on l'a décrit comme une combinaison d'alternance de kar et de wheek ou même on a dit que son chant s'apparente pour partie à une chanson, pour partie à un rire humain. Bien que souvent bruyants lorsqu'ils vivent en troupes, ils peuvent se taire lorsqu'ils cherchent à attraper une proie ou voler des aliments.
Distribution et habitat
Le Réveilleur noir est endémique à la Tasmanie où il est courant sauf dans les régions en dessous de 200 m d'altitude. Il se reproduit principalement sur les hauts plateaux du centre avec des populations dispersées dans le reste de la Tasmanie. On l'a rarement vu dans le nord-est de l'île. On le trouve sur de nombreuses îles du détroit de Bass, comme l'île Hunter et l'archipel Furneaux. Il a été signalé également sur l'archipel Kent mais son statut y est inconnu. Dans son domaine de distribution, il est en grande partie sédentaire, bien que certaines populations vivant à haute altitude peuvent se déplacer vers des altitudes plus basses en hiver. Le Réveilleur noir s'est multiplié dans l'angle nord-est de l'île, à Musselroe Bay et Cape Portland.
Le Réveilleur noir est évalué comme Préoccupation mineure sur la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées, bien que l'une de ses sous-espèces, Strepera fuliginosa colei a décliné très fortement sur l'île King par suite de la disparition de son habitat forestier et est donc considérée comme vulnérable.
On le trouve généralement dans les forêts humides d'eucalyptus, dominées par des essences comme Eucalyptus delegatensis, Eucalyptus obliqua et Eucalyptus dalrympleana parfois avec Nothofagus gunnii en sous-étage. Il fréquente aussi les forêts de faux-hêtres et de pins King Billy (Athrotaxis selaginoides). À basse altitude, son habitat se limite aux forêts denses et aux ravins humides, alors qu'on le trouve également dans les garrigues et les landes en altitude. Dans les forêts sèches il est remplacé par le Réveilleur cendré, bien que les deux puissent coexister dans des lieux tels que les Hauts Plateaux et le Tiers Est. On l'a signalé dans les jardins d'Hobart en hiver.
Comportement
Il vit généralement seul ou en couple, mais peut former des groupes de 20 à 80 individus. On a vu des oiseaux creuser l'argile jaune humide d'un drain et se l'appliquer sur tout le plumage. Ils s'essuient ensuite les ailes de leur bec et ne semblent pas devoir se laver après, utilisant le procédé comme une forme de bain de poussière.
Le Réveilleur noir a un vol ondulant lorsqu'il bat des ailes et relève souvent la queue pour s'équilibrer quand il atterrit.
On a étudié leur comportement ludique, en particulier chez des individus pas encore adultes. On a ainsi observé, à Maydena, deux Réveilleurs aux prises l'un avec l'autre et où un oiseau essayait de mettre son adversaire sur le dos, tandis qu'on en a signalé d'autres roulant sur le dos et jonglant avec leurs pattes avec des produits alimentaires tels que des poires.
Alimentation
Aucune étude systématique n'a été faite sur le régime alimentaire du Réveilleur noir mais on sait qu'il est omnivore, se nourrissant d'un grand nombre de denrées alimentaires variées comme des insectes et de petits vertébrés, de charognes et de baies. Les oiseaux fourragent le plus souvent sur le sol mais aussi à la cime des arbres. Ils utilisent leur bec pour sonder le terrain ou retourner les mottes de terre et les petites roches à la recherche de nourriture. On a vu des oiseaux utiliser des chemins de randonnée pour chercher leur repas. Un groupe de dix oiseaux a été observé essayant de casser la glace sur un lac gelé. on en a vu parcourant une plage à la recherche d'asticots dans le varech échoué. Le plus souvent, ils fourragent en paires, mais peuvent se rassembler en grands groupes, des groupes de 100 oiseaux s'abattant sur les vergers pour manger des pommes ou des fruits pourris. L'espèce a été observée en groupes d'espèces mixtes avec des espèces comme le Corbeau de Tasmanie (Corvus tasmanicus), la Mouette argentée (Chroicocephalus novaehollandiae), l'Aigrette à face blanche (Egretta novaehollandiae), l'Epthianure à front blanc (Epthianura albifrons), l'Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) sur la plage de Sundown Point. On en a vu empaler des proies plus grosses (comme des poulets ou des lapins) sur des piquets, pour les immobiliser, les démembrer et les manger par morceaux.
Il consomme les baies de Leptecophylla juniperina, d’Astroloma humifusum et du local Gahnia grandis, aussi bien que des pois domestiques et des pommes. Parmi les invertébrés consommés on peut citer les vers de terre (Lumbricidae) et de nombreux types d'insectes, comme fourmis, papillons, mouches, grillons, sauterelles et plusieurs types de coléoptères tels que les charançons, les scarabées et les chrysomèles. Il sait s'adapter et a appris à manger les guêpes européennes (Vespula germanica). Un oiseau qui était harcelé par trois Miro boodang (Petroica boodang) s'est tout à coup retourné contre eux, en a attrapé un et l'a mangé. Comme autres vertébrés connus comme proie on peut citer la souris domestique (Mus musculus), de petits lézards, des têtards, des poules, des canetons et des dindonneaux, des Gallinules de Tasmanie (Gallinula mortierii) et des lapins.
Il peut devenir très intrépide et se laisser apprivoiser, tout comme son proche parent, le Grand Réveilleur sur le continent australien, en particulier dans les parcs et jardins publics où les gens prennent l'habitude de le nourrir. On en a vu consommer des petits pois prélevés dans leurs gousses ainsi que faire des raids sur des vergers, s'emparer de poulets dans les basses-cours, entrer dans les granges à la recherche de souris.
Les Réveilleurs noirs sont très fréquents autour des aires de pique-nique des deux plus populaires parcs nationaux de Tasmanie, Freycinet et Cradle Mountain-Lake St Clair où ils sont souvent nourris par les touristes. Cette pratique a été tolérée par l'Autorité des parcs nationaux jusqu'en 1995, date à laquelle on s'est rendu compte des problèmes posés et où on a commencé activement à décourager les gens de nourrir les animaux sauvages. Toutefois, ils sont capables de récupérer des fragments de nourriture laissés par les pique-niqueurs et les oiseaux ne pourront être vraiment découragés que par une interdiction (peu pratique) d'introduction de denrées alimentaires dans les parcs nationaux. Ces oiseaux peuvent aussi récupérer d'autres objets comme du savon ou des couverts de campings pour les examiner.
Reproduction
L'accouplement a lieu d'août à décembre. Comme tous les Réveilleurs, il construit un grand nid en coupe fait de branches et recouvert de matériaux plus souples, placé dans la fourche d'un arbre de 3 à 20 m de hauteur. Les vieux nids sont parfois remis en ordre et réutilisés les années suivantes. Une couvée typique compte 2 à 4 œufs vert et brun, chamois pâle, gris-brun, tachetés, marbrés de brun-rouge. Comme chez tous les passereaux, les oisillons naissent nus et aveugles et restent dans le nid pendant une période prolongée. Les deux parents nourrissent les jeunes, mais le mâle les nourrit seulement après qu'ils ont quitté le nid et commencent à se montrer indépendants.
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The black currawong (Strepera fuliginosa), also known locally as the black jay, is a large passerine bird endemic to Tasmania and the nearby islands within the Bass Strait. One of three currawong species in the genus Strepera, it is closely related to the butcherbirds and Australian magpie within the family Artamidae. It is a large crow-like bird, around 50 cm (20 in) long on average, with yellow irises, a heavy bill, and black plumage with white wing patches. The male and female are similar in appearance. Three subspecies are recognised, one of which, Strepera fuliginosa colei of King Island, is vulnerable to extinction. Within its range, the black currawong is generally sedentary, although populations at higher altitudes relocate to lower areas during the cooler months. The habitat includes densely forested areas as well as alpine heathland. It is rare below altitudes of 200 m (700 ft). Omnivorous, it has a diet that includes a variety of berries, invertebrates, and small vertebrates. Less arboreal than the pied currawong, the black currawong spends more time foraging on the ground. It roosts and breeds in trees.
Taxonomy
The black currawong was first described by ornithologist John Gould in 1836 as Cracticus fuliginosus, and in 1837 as Coronica fuliginosa. The specific epithet is the Late Latin adjective fuliginosus "sooty" from Latin fūlīgo "soot", and refers to the black plumage. American ornithologist Dean Amadon regarded the black currawong as a subspecies of the pied currawong (Strepera graculina), seeing it as part of a continuum with subspecies ashbyi of the latter species, the complex having progressively less white plumage as one moves south. Subsequent authors have considered it a separate species, although Richard Schodde and Ian Mason describe it as forming a superspecies with the pied currawong.
Common names include black currawong, sooty currawong, black bell-magpie, black or mountain magpie, black or sooty crow-shrike, and muttonbird. Black jay is a local name applied to the species within Tasmania. The species is often confused with the local dark-plumaged subspecies of the grey currawong (Strepera versicolor), known as the clinking currawong or hill magpie.
There are three subspecies of the black currawong: the nominate form Strepera fuliginosa fuliginosa of Tasmania; Strepera fuliginosa parvior of Flinders Island, described by Schodde and Mason in 1999; and Strepera fuliginosa colei of King Island, described by Gregory Mathews in 1916. The two island subspecies have identical plumage to the nominate, but are slightly smaller with shorter wings and tails, subspecies colei having a shorter tail than parvior.
Together with the pied and grey currawong, the black currawong forms the genus Strepera. Although crow-like in appearance and habits, currawongs are only distantly related to true crows, and are instead closely related to the Australian magpie and the butcherbirds. The affinities of all three genera were recognised early on and they were placed in the family Cracticidae in 1914 by ornithologist John Albert Leach after he had studied their musculature. Ornithologists Charles Sibley and Jon Ahlquist recognised the close relationship between the woodswallows and the butcherbirds and relatives in 1985, and combined them into a Cracticini clade, which later became the family Artamidae.
Description
The black currawong is about 50 cm (20 in) long with an 80 cm (32 in) wingspan. The male is slightly larger and heavier than the female; males of the nominate subspecies average 405 g (14.3 oz) to females' 340 g (12 oz). Male wings average around 27 cm (10.8 in) and tails 19 cm (7.6 in), while female wings average 25.8 cm (10.2 in) and tails 18.5 cm (7.4 in). Data for the two island subspecies is limited, but males of subspecies colei have been measured at 360 and 398 g (12.7 and 14.0 oz) with 26 cm (10.2 in) wings on average, and a female at 335 g (11.8 oz) with a 24 cm (9.8 in) wing, and subspecies parvior at 370–410 g (13.1–14.5 oz) for males with 26 cm (10.2 in) wings on average, and 308 g (10.9 oz) and 25 cm (10 in) wing for a female. The sexes are similar in plumage, which is all black except for white patches at the tips of the wings and tail feathers. The bill and legs are black and the eyes bright yellow. The white tips line the trailing edges of the wings in flight, and a paler arc across the bases of the primary flight feathers is also visible on the underwing. Although there is no seasonal variation to the plumage, the black may fade a little to a dark brown with wear. Immature birds have browner-tinged plumage, and a yellow gape until they are two years old. The oldest recorded age of a black currawong has been 15 years; a bird was sighted in July 2004 near Fern Tree, Tasmania, less than 2 km (1.2 mi) from where it had been banded in July 1989.
Voice
The black currawong is a loud and vocal species, and makes a variety of calls. Its main call is markedly different from the pied or grey currawongs and has been described as a combination of alternating kar and wheek sounds, killok killok, or even akin to part song and part human laughter. Although often noisy when flying in flocks, it can be silent when seeking prey or thieving food. Before or around dawn and at nightfall appear to be periods of increased calling, and birds are reported to be more vocal before rain or storms. Parents also make a long fluting whistle to summon their young.
Similar species
The black currawong is commonly confused with the clinking currawong, but the latter species has a white rump and larger white wing patches. The black currawong has a heavier bill and a characteristic call unlike the clink-clink call of the clinking. The forest and little ravens are similar in size but lack the white wing patches, and instead have entirely black plumage and white, rather than yellow eyes. The black currawong is unlikely to be mistaken for the closely related pied currawong as the latter does not reach Tasmania, but it has a longer and deeper bill and lacks the white rump and undertail coverts.
Distribution and habitat
The black currawong is endemic to Tasmania where it is widespread, although it is uncommon or absent from areas below 200 m (700 ft) altitude. It breeds mainly in the Central Highlands, with scattered records elsewhere in Tasmania. Reports of breeding are rare from the northeast. It is found on many islands of Bass Strait, including the Hunter and Furneaux Groups. It was recorded historically from the Kent Group, but its status there is unknown. Within its range it is largely sedentary, although some populations at higher altitudes may move to lower altitudes during winter. Flocks have also been recorded making the 20 km (12 mi) long journey across water from Maria Island to the mainland in the morning and returning at nightfall, as well as moving between islands in the Maatsuyker group. The black currawong has expanded into the northeast corner of the island, to Musselroe Bay and Cape Portland.
The black currawong is evaluated as Least Concern on the IUCN Red List of Threatened Species. One of its subspecies, Strepera fuliginosa colei of King Island, has declined over much of its range on King Island, possibly due to clearing of its forest habitat, and has been listed as Vulnerable. There are estimated to be around 500 birds. It is unclear whether competition with the more numerous forest raven is impacting on the subspecies there.
The black currawong is generally found in wetter eucalypt forests, dominated by such species as alpine ash (Eucalyptus delegatensis), messmate (Eucalyptus obliqua), and mountain gum (Eucalyptus dalrympleana), sometimes with a beech (Nothofagus) understory. It also frequents cool rainforest of beech, king billy pine (Athrotaxis selaginoides). In lowlands it is more restricted to denser forests and moist gullies, while it also occurs in alpine scrubland and heathland at altitude. In dryer more open forest, it is replaced by the clinking currawong, although the two may co-occur in places such as the Central Highlands and Eastern Tiers. Both the Flinders and King island subspecies are found across their respective islands, but prefer more forested habitats there. The black currawong has been recorded in gardens in Hobart in Tasmania's southeast, and around Mount Wellington, on Hobart's outskirts, in winter. Some remained to breed in Hobart in 1994 after a year of severe weather.
Behaviour
Black currawongs are found singly or in pairs, but may gather into groups of 20 to 80 birds. Birds have been observed digging wet yellow clay out of a drain and applying it all over their plumage. Wiping the carpal areas of wings in particular with their bills, they did not appear to wash afterwards, using the procedure as a form of dirt bath. The black currawong has an undulating flight pattern in time with its wing beats, and often cocks its tail in the air for balance when it lands. Play behaviour has been observed, particularly with subadult individuals. Black currawongs have been observed wrestling with each other, where a bird would attempt to force its opponent on its back, at Maydena, while others have been reported rolling on their backs and juggling with food items such as pears with their feet. One species of chewing lice, Australophilopterus curviconus, has been recovered and described from a black currawong near Launceston.
Feeding
No systematic studies have been done on the diet of the black currawong, but it is known to be omnivorous, feeding on a wide variety of foodstuffs including insects and small vertebrates, carrion, and berries. Birds forage on the ground most often, but also in tree canopies. They use their bills to probe the ground or turn over clods of earth or small rocks looking for food. Birds have been seen using walking tracks to forage along. A group of ten birds were observed trying to break open ice on a frozen lake. They have been recorded foraging along the beach for fly larvae in beached kelp. Most commonly, black currawongs forage in pairs, but they may congregate in larger groups—flocks of 100 birds have descended on orchards to eat apples or rotten fruit. The species has been observed in a mixed-species flocks with forest ravens (Corvus tasmanicus), and silver gulls (Chroicocephalus novaehollandiae), white-faced herons (Egretta novaehollandiae), white-fronted chats (Epthianura albifrons), and European starlings (Sturnus vulgaris) on the beach at Sundown Point. They have been observed securing dead larger prey to ease subsequent dismemberment; a parent currawong had wedged a dead chicken's wings under a log to facilitate pulling off portions such as legs and entrails to feed to its young, and another time hooked a dead rabbit on a spur of a log to rip it into pieces.
The black currawong consumes the berries of the heath species Leptecophylla juniperina, and Astroloma humifusum, and the native sedge Gahnia grandis, as well as domestic pea, and apples. Invertebrates consumed include earthworms (Lumbricidae) and many types of insects, such as ants, moths, flies, crickets, grasshoppers and beetles like weevils, scarabs and leaf beetles. It is adaptable, and has learnt to eat the introduced European wasp (Vespula germanica). A bird that was being harassed by three scarlet robins (Petroica boodang) was seen to suddenly turn on them and catch and eat one. Other vertebrates recorded as prey include the house mouse (Mus musculus), small lizards, tadpoles, chickens, ducklings, the young of domestic turkey, Tasmanian native-hen (Gallinula mortierii), flame robin (Petroica phoenicea) and rabbit.
It can become quite bold and tame, much like its close relative, the pied currawong on the Australian mainland, especially in public parks and gardens where people make a habit of feeding it. Black currawongs have been recorded taking young peas from pods, raiding orchards, seizing chickens from poultry yards, and entering barns in search of mice.
Black currawongs are very common around picnic areas in Tasmania's two most popular National Parks, Freycinet and Cradle Mountain-Lake St Clair, and are often fed by tourists there. The National Parks Authority tolerated this practice until 1995, when they found the birds were becoming a nuisance and began discouraging people from feeding wildlife. However, the agile currawongs are adept at snatching fragments of food left by picnickers so the birds may only ultimately be discouraged by an (impractical) ban on food in National Parks. Birds also take other items such as soap or cutlery from campsites to examine.
Breeding
Breeding occurs from August to December. Like all currawongs, it builds a large cup-nest out of sticks, lined with softer material, and placed in the fork of a tree from 3 to 20 m (10–70 ft) high. Old nests are sometimes tidied up and reused in following years. A typical clutch has two to four pale grey-brown, purplish-buff, spotted, blotched red-brown or purplish-brown eggs. As in all passerines, the chicks are born naked, and blind (altricial), and remain in the nest for an extended period (nidicolous). Both parents feed the young, but the male feeds them alone after leaving the nest and as they become more independent, and also moves from giving food directly to them to placing it on the ground near them so they learn to eat for themselves.
Taxonomie
Le Réveilleur noir a été décrit pour la première fois par l'ornithologue John Gould en 1837 sous le nom de Coronica fuliginosa. Le nom d'espèce vient de l'adjectif latin fuliginosus «couvert de suie» qui se réfère à son plumage noir. L'ornithologue américain Dean Amadon considérait le Réveilleur noir comme une sous-espèce du Grand Réveilleur (Strepera graculina), y voyant un continuum avec la sous-espèce ashbyi de cette dernière espèce, les différentes sous-espèces ayant de moins en moins de plumage blanc au fur et à mesure que l'on avance vers le Sud. Les auteurs ultérieurs ont estimé que c'était une espèce distincte.
Description
Le Réveilleur mesure environ 50 cm de long avec une envergure de 80 cm. Le mâle est légèrement plus grand et plus lourd que la femelle, pesant en moyenne 405 g pour 340 g pour cette dernière. Les sexes sont semblables au point de vue plumage, qui est entièrement noir, sauf des taches blanches au bout des ailes et de la queue. Le bec et les pattes sont noirs et les yeux jaune vif. En vol, on peut voir une ligne blanche sur le bord arrière des ailes et un arc pâle à la base des rémiges primaires est également visible sur l'intrados. Bien qu'il n'y ait pas de variation saisonnière de couleur de plumage, le noir peut s'estomper un peu pour devenir brun foncé avec l'usure des plumes. Les oiseaux immatures ont un plumage brun et l'intérieur du bec jaune jusqu'à l'âge de deux ans. Le Réveilleur noir est une espèce bruyante et vocalisatrice, possédant une large variété d'appels. Son appel principal est nettement différent des autres Réveilleurs et on l'a décrit comme une combinaison d'alternance de kar et de wheek ou même on a dit que son chant s'apparente pour partie à une chanson, pour partie à un rire humain. Bien que souvent bruyants lorsqu'ils vivent en troupes, ils peuvent se taire lorsqu'ils cherchent à attraper une proie ou voler des aliments.
Distribution et habitat
Le Réveilleur noir est endémique à la Tasmanie où il est courant sauf dans les régions en dessous de 200 m d'altitude. Il se reproduit principalement sur les hauts plateaux du centre avec des populations dispersées dans le reste de la Tasmanie. On l'a rarement vu dans le nord-est de l'île. On le trouve sur de nombreuses îles du détroit de Bass, comme l'île Hunter et l'archipel Furneaux. Il a été signalé également sur l'archipel Kent mais son statut y est inconnu. Dans son domaine de distribution, il est en grande partie sédentaire, bien que certaines populations vivant à haute altitude peuvent se déplacer vers des altitudes plus basses en hiver. Le Réveilleur noir s'est multiplié dans l'angle nord-est de l'île, à Musselroe Bay et Cape Portland.
Le Réveilleur noir est évalué comme Préoccupation mineure sur la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées, bien que l'une de ses sous-espèces, Strepera fuliginosa colei a décliné très fortement sur l'île King par suite de la disparition de son habitat forestier et est donc considérée comme vulnérable.
On le trouve généralement dans les forêts humides d'eucalyptus, dominées par des essences comme Eucalyptus delegatensis, Eucalyptus obliqua et Eucalyptus dalrympleana parfois avec Nothofagus gunnii en sous-étage. Il fréquente aussi les forêts de faux-hêtres et de pins King Billy (Athrotaxis selaginoides). À basse altitude, son habitat se limite aux forêts denses et aux ravins humides, alors qu'on le trouve également dans les garrigues et les landes en altitude. Dans les forêts sèches il est remplacé par le Réveilleur cendré, bien que les deux puissent coexister dans des lieux tels que les Hauts Plateaux et le Tiers Est. On l'a signalé dans les jardins d'Hobart en hiver.
Comportement
Il vit généralement seul ou en couple, mais peut former des groupes de 20 à 80 individus. On a vu des oiseaux creuser l'argile jaune humide d'un drain et se l'appliquer sur tout le plumage. Ils s'essuient ensuite les ailes de leur bec et ne semblent pas devoir se laver après, utilisant le procédé comme une forme de bain de poussière.
Le Réveilleur noir a un vol ondulant lorsqu'il bat des ailes et relève souvent la queue pour s'équilibrer quand il atterrit.
On a étudié leur comportement ludique, en particulier chez des individus pas encore adultes. On a ainsi observé, à Maydena, deux Réveilleurs aux prises l'un avec l'autre et où un oiseau essayait de mettre son adversaire sur le dos, tandis qu'on en a signalé d'autres roulant sur le dos et jonglant avec leurs pattes avec des produits alimentaires tels que des poires.
Alimentation
Aucune étude systématique n'a été faite sur le régime alimentaire du Réveilleur noir mais on sait qu'il est omnivore, se nourrissant d'un grand nombre de denrées alimentaires variées comme des insectes et de petits vertébrés, de charognes et de baies. Les oiseaux fourragent le plus souvent sur le sol mais aussi à la cime des arbres. Ils utilisent leur bec pour sonder le terrain ou retourner les mottes de terre et les petites roches à la recherche de nourriture. On a vu des oiseaux utiliser des chemins de randonnée pour chercher leur repas. Un groupe de dix oiseaux a été observé essayant de casser la glace sur un lac gelé. on en a vu parcourant une plage à la recherche d'asticots dans le varech échoué. Le plus souvent, ils fourragent en paires, mais peuvent se rassembler en grands groupes, des groupes de 100 oiseaux s'abattant sur les vergers pour manger des pommes ou des fruits pourris. L'espèce a été observée en groupes d'espèces mixtes avec des espèces comme le Corbeau de Tasmanie (Corvus tasmanicus), la Mouette argentée (Chroicocephalus novaehollandiae), l'Aigrette à face blanche (Egretta novaehollandiae), l'Epthianure à front blanc (Epthianura albifrons), l'Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) sur la plage de Sundown Point. On en a vu empaler des proies plus grosses (comme des poulets ou des lapins) sur des piquets, pour les immobiliser, les démembrer et les manger par morceaux.
Il consomme les baies de Leptecophylla juniperina, d’Astroloma humifusum et du local Gahnia grandis, aussi bien que des pois domestiques et des pommes. Parmi les invertébrés consommés on peut citer les vers de terre (Lumbricidae) et de nombreux types d'insectes, comme fourmis, papillons, mouches, grillons, sauterelles et plusieurs types de coléoptères tels que les charançons, les scarabées et les chrysomèles. Il sait s'adapter et a appris à manger les guêpes européennes (Vespula germanica). Un oiseau qui était harcelé par trois Miro boodang (Petroica boodang) s'est tout à coup retourné contre eux, en a attrapé un et l'a mangé. Comme autres vertébrés connus comme proie on peut citer la souris domestique (Mus musculus), de petits lézards, des têtards, des poules, des canetons et des dindonneaux, des Gallinules de Tasmanie (Gallinula mortierii) et des lapins.
Il peut devenir très intrépide et se laisser apprivoiser, tout comme son proche parent, le Grand Réveilleur sur le continent australien, en particulier dans les parcs et jardins publics où les gens prennent l'habitude de le nourrir. On en a vu consommer des petits pois prélevés dans leurs gousses ainsi que faire des raids sur des vergers, s'emparer de poulets dans les basses-cours, entrer dans les granges à la recherche de souris.
Les Réveilleurs noirs sont très fréquents autour des aires de pique-nique des deux plus populaires parcs nationaux de Tasmanie, Freycinet et Cradle Mountain-Lake St Clair où ils sont souvent nourris par les touristes. Cette pratique a été tolérée par l'Autorité des parcs nationaux jusqu'en 1995, date à laquelle on s'est rendu compte des problèmes posés et où on a commencé activement à décourager les gens de nourrir les animaux sauvages. Toutefois, ils sont capables de récupérer des fragments de nourriture laissés par les pique-niqueurs et les oiseaux ne pourront être vraiment découragés que par une interdiction (peu pratique) d'introduction de denrées alimentaires dans les parcs nationaux. Ces oiseaux peuvent aussi récupérer d'autres objets comme du savon ou des couverts de campings pour les examiner.
Reproduction
L'accouplement a lieu d'août à décembre. Comme tous les Réveilleurs, il construit un grand nid en coupe fait de branches et recouvert de matériaux plus souples, placé dans la fourche d'un arbre de 3 à 20 m de hauteur. Les vieux nids sont parfois remis en ordre et réutilisés les années suivantes. Une couvée typique compte 2 à 4 œufs vert et brun, chamois pâle, gris-brun, tachetés, marbrés de brun-rouge. Comme chez tous les passereaux, les oisillons naissent nus et aveugles et restent dans le nid pendant une période prolongée. Les deux parents nourrissent les jeunes, mais le mâle les nourrit seulement après qu'ils ont quitté le nid et commencent à se montrer indépendants.
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The black currawong (Strepera fuliginosa), also known locally as the black jay, is a large passerine bird endemic to Tasmania and the nearby islands within the Bass Strait. One of three currawong species in the genus Strepera, it is closely related to the butcherbirds and Australian magpie within the family Artamidae. It is a large crow-like bird, around 50 cm (20 in) long on average, with yellow irises, a heavy bill, and black plumage with white wing patches. The male and female are similar in appearance. Three subspecies are recognised, one of which, Strepera fuliginosa colei of King Island, is vulnerable to extinction. Within its range, the black currawong is generally sedentary, although populations at higher altitudes relocate to lower areas during the cooler months. The habitat includes densely forested areas as well as alpine heathland. It is rare below altitudes of 200 m (700 ft). Omnivorous, it has a diet that includes a variety of berries, invertebrates, and small vertebrates. Less arboreal than the pied currawong, the black currawong spends more time foraging on the ground. It roosts and breeds in trees.
Taxonomy
The black currawong was first described by ornithologist John Gould in 1836 as Cracticus fuliginosus, and in 1837 as Coronica fuliginosa. The specific epithet is the Late Latin adjective fuliginosus "sooty" from Latin fūlīgo "soot", and refers to the black plumage. American ornithologist Dean Amadon regarded the black currawong as a subspecies of the pied currawong (Strepera graculina), seeing it as part of a continuum with subspecies ashbyi of the latter species, the complex having progressively less white plumage as one moves south. Subsequent authors have considered it a separate species, although Richard Schodde and Ian Mason describe it as forming a superspecies with the pied currawong.
Common names include black currawong, sooty currawong, black bell-magpie, black or mountain magpie, black or sooty crow-shrike, and muttonbird. Black jay is a local name applied to the species within Tasmania. The species is often confused with the local dark-plumaged subspecies of the grey currawong (Strepera versicolor), known as the clinking currawong or hill magpie.
There are three subspecies of the black currawong: the nominate form Strepera fuliginosa fuliginosa of Tasmania; Strepera fuliginosa parvior of Flinders Island, described by Schodde and Mason in 1999; and Strepera fuliginosa colei of King Island, described by Gregory Mathews in 1916. The two island subspecies have identical plumage to the nominate, but are slightly smaller with shorter wings and tails, subspecies colei having a shorter tail than parvior.
Together with the pied and grey currawong, the black currawong forms the genus Strepera. Although crow-like in appearance and habits, currawongs are only distantly related to true crows, and are instead closely related to the Australian magpie and the butcherbirds. The affinities of all three genera were recognised early on and they were placed in the family Cracticidae in 1914 by ornithologist John Albert Leach after he had studied their musculature. Ornithologists Charles Sibley and Jon Ahlquist recognised the close relationship between the woodswallows and the butcherbirds and relatives in 1985, and combined them into a Cracticini clade, which later became the family Artamidae.
Description
The black currawong is about 50 cm (20 in) long with an 80 cm (32 in) wingspan. The male is slightly larger and heavier than the female; males of the nominate subspecies average 405 g (14.3 oz) to females' 340 g (12 oz). Male wings average around 27 cm (10.8 in) and tails 19 cm (7.6 in), while female wings average 25.8 cm (10.2 in) and tails 18.5 cm (7.4 in). Data for the two island subspecies is limited, but males of subspecies colei have been measured at 360 and 398 g (12.7 and 14.0 oz) with 26 cm (10.2 in) wings on average, and a female at 335 g (11.8 oz) with a 24 cm (9.8 in) wing, and subspecies parvior at 370–410 g (13.1–14.5 oz) for males with 26 cm (10.2 in) wings on average, and 308 g (10.9 oz) and 25 cm (10 in) wing for a female. The sexes are similar in plumage, which is all black except for white patches at the tips of the wings and tail feathers. The bill and legs are black and the eyes bright yellow. The white tips line the trailing edges of the wings in flight, and a paler arc across the bases of the primary flight feathers is also visible on the underwing. Although there is no seasonal variation to the plumage, the black may fade a little to a dark brown with wear. Immature birds have browner-tinged plumage, and a yellow gape until they are two years old. The oldest recorded age of a black currawong has been 15 years; a bird was sighted in July 2004 near Fern Tree, Tasmania, less than 2 km (1.2 mi) from where it had been banded in July 1989.
Voice
The black currawong is a loud and vocal species, and makes a variety of calls. Its main call is markedly different from the pied or grey currawongs and has been described as a combination of alternating kar and wheek sounds, killok killok, or even akin to part song and part human laughter. Although often noisy when flying in flocks, it can be silent when seeking prey or thieving food. Before or around dawn and at nightfall appear to be periods of increased calling, and birds are reported to be more vocal before rain or storms. Parents also make a long fluting whistle to summon their young.
Similar species
The black currawong is commonly confused with the clinking currawong, but the latter species has a white rump and larger white wing patches. The black currawong has a heavier bill and a characteristic call unlike the clink-clink call of the clinking. The forest and little ravens are similar in size but lack the white wing patches, and instead have entirely black plumage and white, rather than yellow eyes. The black currawong is unlikely to be mistaken for the closely related pied currawong as the latter does not reach Tasmania, but it has a longer and deeper bill and lacks the white rump and undertail coverts.
Distribution and habitat
The black currawong is endemic to Tasmania where it is widespread, although it is uncommon or absent from areas below 200 m (700 ft) altitude. It breeds mainly in the Central Highlands, with scattered records elsewhere in Tasmania. Reports of breeding are rare from the northeast. It is found on many islands of Bass Strait, including the Hunter and Furneaux Groups. It was recorded historically from the Kent Group, but its status there is unknown. Within its range it is largely sedentary, although some populations at higher altitudes may move to lower altitudes during winter. Flocks have also been recorded making the 20 km (12 mi) long journey across water from Maria Island to the mainland in the morning and returning at nightfall, as well as moving between islands in the Maatsuyker group. The black currawong has expanded into the northeast corner of the island, to Musselroe Bay and Cape Portland.
The black currawong is evaluated as Least Concern on the IUCN Red List of Threatened Species. One of its subspecies, Strepera fuliginosa colei of King Island, has declined over much of its range on King Island, possibly due to clearing of its forest habitat, and has been listed as Vulnerable. There are estimated to be around 500 birds. It is unclear whether competition with the more numerous forest raven is impacting on the subspecies there.
The black currawong is generally found in wetter eucalypt forests, dominated by such species as alpine ash (Eucalyptus delegatensis), messmate (Eucalyptus obliqua), and mountain gum (Eucalyptus dalrympleana), sometimes with a beech (Nothofagus) understory. It also frequents cool rainforest of beech, king billy pine (Athrotaxis selaginoides). In lowlands it is more restricted to denser forests and moist gullies, while it also occurs in alpine scrubland and heathland at altitude. In dryer more open forest, it is replaced by the clinking currawong, although the two may co-occur in places such as the Central Highlands and Eastern Tiers. Both the Flinders and King island subspecies are found across their respective islands, but prefer more forested habitats there. The black currawong has been recorded in gardens in Hobart in Tasmania's southeast, and around Mount Wellington, on Hobart's outskirts, in winter. Some remained to breed in Hobart in 1994 after a year of severe weather.
Behaviour
Black currawongs are found singly or in pairs, but may gather into groups of 20 to 80 birds. Birds have been observed digging wet yellow clay out of a drain and applying it all over their plumage. Wiping the carpal areas of wings in particular with their bills, they did not appear to wash afterwards, using the procedure as a form of dirt bath. The black currawong has an undulating flight pattern in time with its wing beats, and often cocks its tail in the air for balance when it lands. Play behaviour has been observed, particularly with subadult individuals. Black currawongs have been observed wrestling with each other, where a bird would attempt to force its opponent on its back, at Maydena, while others have been reported rolling on their backs and juggling with food items such as pears with their feet. One species of chewing lice, Australophilopterus curviconus, has been recovered and described from a black currawong near Launceston.
Feeding
No systematic studies have been done on the diet of the black currawong, but it is known to be omnivorous, feeding on a wide variety of foodstuffs including insects and small vertebrates, carrion, and berries. Birds forage on the ground most often, but also in tree canopies. They use their bills to probe the ground or turn over clods of earth or small rocks looking for food. Birds have been seen using walking tracks to forage along. A group of ten birds were observed trying to break open ice on a frozen lake. They have been recorded foraging along the beach for fly larvae in beached kelp. Most commonly, black currawongs forage in pairs, but they may congregate in larger groups—flocks of 100 birds have descended on orchards to eat apples or rotten fruit. The species has been observed in a mixed-species flocks with forest ravens (Corvus tasmanicus), and silver gulls (Chroicocephalus novaehollandiae), white-faced herons (Egretta novaehollandiae), white-fronted chats (Epthianura albifrons), and European starlings (Sturnus vulgaris) on the beach at Sundown Point. They have been observed securing dead larger prey to ease subsequent dismemberment; a parent currawong had wedged a dead chicken's wings under a log to facilitate pulling off portions such as legs and entrails to feed to its young, and another time hooked a dead rabbit on a spur of a log to rip it into pieces.
The black currawong consumes the berries of the heath species Leptecophylla juniperina, and Astroloma humifusum, and the native sedge Gahnia grandis, as well as domestic pea, and apples. Invertebrates consumed include earthworms (Lumbricidae) and many types of insects, such as ants, moths, flies, crickets, grasshoppers and beetles like weevils, scarabs and leaf beetles. It is adaptable, and has learnt to eat the introduced European wasp (Vespula germanica). A bird that was being harassed by three scarlet robins (Petroica boodang) was seen to suddenly turn on them and catch and eat one. Other vertebrates recorded as prey include the house mouse (Mus musculus), small lizards, tadpoles, chickens, ducklings, the young of domestic turkey, Tasmanian native-hen (Gallinula mortierii), flame robin (Petroica phoenicea) and rabbit.
It can become quite bold and tame, much like its close relative, the pied currawong on the Australian mainland, especially in public parks and gardens where people make a habit of feeding it. Black currawongs have been recorded taking young peas from pods, raiding orchards, seizing chickens from poultry yards, and entering barns in search of mice.
Black currawongs are very common around picnic areas in Tasmania's two most popular National Parks, Freycinet and Cradle Mountain-Lake St Clair, and are often fed by tourists there. The National Parks Authority tolerated this practice until 1995, when they found the birds were becoming a nuisance and began discouraging people from feeding wildlife. However, the agile currawongs are adept at snatching fragments of food left by picnickers so the birds may only ultimately be discouraged by an (impractical) ban on food in National Parks. Birds also take other items such as soap or cutlery from campsites to examine.
Breeding
Breeding occurs from August to December. Like all currawongs, it builds a large cup-nest out of sticks, lined with softer material, and placed in the fork of a tree from 3 to 20 m (10–70 ft) high. Old nests are sometimes tidied up and reused in following years. A typical clutch has two to four pale grey-brown, purplish-buff, spotted, blotched red-brown or purplish-brown eggs. As in all passerines, the chicks are born naked, and blind (altricial), and remain in the nest for an extended period (nidicolous). Both parents feed the young, but the male feeds them alone after leaving the nest and as they become more independent, and also moves from giving food directly to them to placing it on the ground near them so they learn to eat for themselves.