CHAPEAU MELON
Cette photographie a été prise à Hobart en Tasmanie - Australie durant le Festival du bateau en bois (Australian Wooden Boat Festival).
L'une dès plus ancienne représentation d'un homme portant une sorte de chapeau melon date du début du XVIe siècle (1506), et a été découverte en France dans le village du Beausset, département du Var. Intitulée "La Saumeto", signifiant ânesse en provençal, cette œuvre polychromique chrétienne en bois sculptée représente Joseph, curieusement coiffé d'un chapeau melon, conduisant en Égypte Marie et l'enfant Jésus portés par une ânesse. "La Saumeto" appartient à l'ensemble des ex-voto de la galerie du Beausset Vieux, classés monuments historiques en 1995. Toutefois, le chapeau melon stricto sensu possède des bords plus petits et relevés : il s'agit ici d'un chapeau rond et mou à plus larges bords.
Le port d'une forme quasi moderne de chapeau melon n'est pas rare en France à la fin du XVIIIe siècle siècle et apparaît même sur certaines représentations. Certains modèles de chapeau rond à bords rigides existent toujours en Bretagne dans les costumes traditionnels et semblent remonter à cette époque.
L'actuel melon en feutre renforcé aurait été conçu à l'origine en Angleterre pour les travailleurs de force, domestiques et paysans, désireux de se protéger la tête, et afin de remplacer les chapeaux mous qui ne résistaient pas à certaines activités rurales.
Son premier nom fut Cokehat (prononcer cook) du nom du client qui l'avait commandé pour son garde forestier. Edward Coke, neveu du comte de Leicester, arrive à Londres le 17 décembre 1849 chez James Lock & Company et demande un modèle très spécial. Le chapeau se devait d'être résistant aux chocs, aussi rigide qu'un haut-de-forme mais moins haut. Lock & Co commanda aux frères Thomas & William Bowler la conception de ce modèle. Coke testa la solidité du chapeau en se mettant debout sur la calotte qui résista : il acheta l'objet pour 12 shillings.
Par la suite, ce nouveau type de chapeau prit le nom de bowler (qui veut aussi dire melon en anglais) car la firme Bowler Brothers (Southwark) connut le succès. En 1862, le futur Edouard VII l'arbore durant la visite d'un hôpital.
La fabrication de cette coque renforcée passait par un processus chimique qui consistait à durcir le feutre grâce à une laque composée à l'origine d'une sorte de mélasse noire obtenue en mélangeant les sucs d'un insecte originaire d'extrême-orient et de l'alcool. Le feutre était ensuite moulé sur une tête en bois puis fini au papier de verre.
Originellement destiné aux manœuvres, de 1880 et 1920, le melon, accompagné d'une moustache soignée et d'un costume trois pièces, devient le symbole absolu de la respectabilité, en particulier en Angleterre. C'était également un symbole de mobilité sociale, recherché par ceux qui souhaitaient améliorer leur situation. Les hommes sortent avec le chapeau melon, et revêtent la jaquette et le nœud papillon.
Aux États-Unis, il est aussi connu sous le nom de chapeau Derby et fut porté par de nombreuses figures de hors-la-loi mythiques comme Butch Cassidy et Billy the Kid.
En France de nos jours, le Prix de Diane à Chantilly est un rendez-vous mondain où les hommes portent chapeau melon, gibus et hauts-de-forme et les femmes arborent les couvre-chefs les plus spectaculaires.
Dans certains pays d'Asie (Laos, Vietnam et Cambodge), le chapeau melon est porté par les hommes lors d'une demande en mariage. Il est le symbole de réussite sociale et de fécondité (sans doute en raison de sa forme).
Au Pérou et en Bolivie, beaucoup de femmes des peuples quechua et aymara portent le chapeau melon appelé bombín. Il aurait été adopté après le passage des ingénieurs britanniques lors de la construction du chemin de fer, mais cette version est contestée.
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Dans certains pays d'Asie (Laos, Vietnam et Cambodge), le chapeau melon est porté par les hommes lors d'une demande en mariage. Il est le symbole de réussite sociale et de fécondité (sans doute en raison de sa forme).
Au Pérou et en Bolivie, beaucoup de femmes des peuples quechua et aymara portent le chapeau melon appelé bombín. Il aurait été adopté après le passage des ingénieurs britanniques lors de la construction du chemin de fer, mais cette version est contestée.
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The bowler hat, also known as a bob hat, derby (US), billycock or bombín, is a hard felt hat with a rounded crown originally created in 1849 for the British soldier and politician Edward Coke, the younger brother of the 2nd Earl of Leicester. The bowler hat was popular with the working class during the Victorian era, and later on with the middle and upper classes in the United Kingdom. Later in the United Kingdom, it would come to be worn as work dress by the officers of the Queen's Guard. In Bolivia the women of Quechua people have used bowler hats since the 1920s when British railway workers introduced them there.
Bowler hats were also very common in the 1950s, 1960s and 1970s with businessmen working in the financial districts, also known as 'City Gents'. Bowler hats being associated with the business attire died out in the 1980s. In modern times Bowlers are not common, although the City Gents remain in certain parts of England keeping the tradition alive. The City Gent is arguably the most iconic stereotyped view of an Englishman complete with Bowler and rolled umbrella.
Bowler hats were also very common in the 1950s, 1960s and 1970s with businessmen working in the financial districts, also known as 'City Gents'. Bowler hats being associated with the business attire died out in the 1980s. In modern times Bowlers are not common, although the City Gents remain in certain parts of England keeping the tradition alive. The City Gent is arguably the most iconic stereotyped view of an Englishman complete with Bowler and rolled umbrella.