BARBE HYPSTER MODE HOMME STYLE VIRIL
Le mot hipster est encore d'usage aujourd'hui, avec un sens variable et une connotation parfois négative : il peut désigner un style vestimentaire, un style culturel ou un mode de vie.
Origine du terme
Le mot hip, apparut aux États-Unis au 18ème siècle, serait originaire de la langue wolof qui signifiait voir ou de hipi qui voulait dire ouvrir les yeux. C'est en tout cas l'étymologie de hippie et une des nombreuses origines possibles de hip-hop. Le terme hipster est employé dans le jazz des années 1940, puis le terme réapparait dans les années 1990, à propos de "Blancs" amateurs de jazz "Noir".
Finalement, dans les années 2010, le terme hipster désigne un profil marketing ciblé.
Selon une étymologie populaire, c'est-à-dire plausible, erronée, mais participant à la diffusion du mot, hipster viendrait de (en)hip, qui signifie hanche, rappelant le port de pantalons taille basse, dévoilant un caleçon haut, ou de pantalons moulants (comparés aux baggies amples démodés).
Style de vie du hipster des années 1940-1950
L'auteur Frank Tirro, dans son livre Jazz, définit le hipster ainsi :
"Pour le hipster, Charlie Parker était la référence. Le hipster est un homme souterrain. Il est à la Seconde Guerre mondiale ce que le dadaïste était à la première. Il est amoral, anarchiste, doux et civilisé au point d'en être décadent. Il est toujours dix pas en avant des autres à cause de sa conscience, ce qui peut le conduire à rejeter une femme après l'avoir rencontrée parce qu'il sait où tout cela va mener, alors pourquoi commencer ? Il connaît l'hypocrisie de la bureaucratie, la haine implicite des religions, quelle valeur lui reste-t-il à part traverser la vie en évitant la douleur, surveiller ses émotions, «être cool» et chercher des moyens de "planer". Il cherche quelque chose qui transcende toutes ces conneries et il le trouve dans le Jazz."
Le hipster commençait pratiquement toujours ses phrases par «comme si» (like), indiquant que ce qui allait suivre était la description d'une illusion.
Style de vie du hipster contemporain
En 2010, en France, un article ("Pister le hipster", Slate, 22 novembre 2010) indique que :
− "le terme est en train de s’imposer dans le paysage hexagonal." Et le décrit comme "le nouveau sociotype fourre-tout".
Le hipster contemporain est un individu tentant de se démarquer du reste de la société par des marqueurs culturels (musiques, opinions, usages quotidiens, lieux culturels...), vestimentaires (marques de vêtement spécifiques...) et physiques (port de la barbe pour les hommes, tatouages....). Le paradoxe étant qu'ils sont des prescripteurs de mode, une partie des traits les caractérisant se diffusent dans la société dont ils cherchent à se démarquer. Ce point a servi de base à une étude mathématique sur la modélisation des phénomènes de mode.
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The hipster subculture typically consists of white millennials living in urban areas.
The subculture has been described as a "mutating, trans-Atlantic melting pot of styles, tastes and behavior" and is broadly associated with indie and alternative music, a varied non-mainstream fashion sensibility (including vintage and thrift store-bought clothes), generally progressive political views, organic and artisanal foods, and alternative lifestyles.
Hipsters are typically described as affluent or middle class young Bohemians who reside in gentrifying neighborhoods. The term in its current usage first appeared in the 1990s and became particularly prominent in the 2010s, being derived from the term used to describe earlier movements in the 1940s.
Members of the subculture typically do not self-identify as hipsters, and the word hipster is often used as a pejorative to describe someone who is pretentious, overly trendy or effete. Some analysts contend that the notion of the contemporary hipster is actually a myth created by marketing. In a Huffington Post article entitled "Who's a Hipster?", Julia Plevin argues that the "definition of 'hipster' remains opaque to anyone outside this self-proclaiming, highly-selective circle." In Rob Horning's April 2009 article "The Death of the Hipster" in PopMatters, he states that the hipster might be the "embodiment of postmodernism as a spent force, revealing what happens when pastiche and irony exhaust themselves as aesthetics." In a New York Times editorial, Mark Greif states that the much-cited difficulty in analyzing the term stems from the fact that any attempt to do so provokes universal anxiety, since it "calls everyone's bluff".