AETOBATUS NARINARI - (EUPHRASEN 1790)
Aigle de mer léopard, Raie-léopard, aigle de mer, aigle de mer tacheté, raie chauve-souris, Spotted eagle ray, bishop ray, bonnet skate, mayland, leopard ray (GB), Chucho pintado, gavilan pintado, obispo (E), Gefleckter adlerrochen (D)
Clef d'identification
Corps en forme de losange, Taches blanches sur un manteau gris foncé. Queue longue et effilée. Tête aplatie. Bec large.
Distribution
On rencontre la raie-léopard dans les eaux chaudes de l'Atlantique Ouest et Est, dans les Caraïbes, dans la zone Indo-Pacifique et dans l'océan Pacifique Est.
Biotope
La raie-léopard vit dans les zones tropicales et subtropicales, de la surface à 80 m de profondeur, dans les zones sableuses ou au sein d'herbiers. Il lui arrive de quitter le récif pour parcourir de longues distances, mais elle reste fidèle à une formation récifale dans laquelle elle retourne.
Description
Aetobatus narinari est une raie dont le corps et les nageoires pectorales forment un losange environ 2 fois plus large que long. Son dos est gris à brun foncé et parsemé de taches blanches. Son ventre est blanc, lui conférant une coloration contrastée caractéristique. Elle dispose d'une tête aplatie vers l'avant, avec un museau long, plat et arrondi, en forme de bec de canard. De larges narines sont situées de chaque côté de la bouche. La queue longue et fine est environ trois fois plus longue que le corps. Elle est équipée de deux à six aiguillons venimeux positionnés juste derrière une petite nageoire dorsale. Elle n'a pas de nageoire caudale. Les nageoires pelviennes sont arrondies. L'envergure moyenne de la raie-léopard est de 1 à 2 m mais elle peut cependant atteindre 3 m. La raie-léopard se déplace grâce aux mouvements amples de ses ailes pectorales. Elle nage avec beaucoup de grâce, donnant l'impression de voler sous l'eau.
Espèces ressemblantes
La raie-aigle, Myliobatis aquila, dont la face dorsale est brune à noire et dépourvue de taches, se rencontre en Manche, Atlantique Nord, Méditerranée, Afrique du Sud. La mourine américaine, Rhinoptera bonasus, que l'on rencontre dans l'océan Atlantique, dans le golfe du Mexique, sur les côtes du Venezuela, du Brésil et de l'Uruguay, la raie aigle à longue tête, Aetobatus flagellum, que l'on rencontre en mer Rouge, dans l'ouest de l'Indo-Pacifique, ainsi que la mourine du Pacifique, Rhinoptera steindachneri, ont la même silhouette que la raie-léopard, mais ne possèdent pas de taches blanches sur la face dorsale. L'aigle de mer chuche, Myliobatis goodei, et l'aigle de mer taureau Myliobatis freminvillii, que l'on rencontre dans l'océan Atlantique Ouest diffèrent par la localisation de la nageoire dorsale. Leur dos est chocolat à brun gris parsemé de larges spots blancs.
Autres noms scientifiques parfois utilisés, mais non valides
Raja narinari, Euphrasen, 1790
Aetobates narinari (Euphrasen, 1790)
Aetobatis narinari (Euphrasen, 1790)
Stoasodon narinari (Euphrasen, 1790)
Raia quinqueaculeata (Quoy and Gaimard, 1824)
Myliobatis eeltenkee (Rüppell, 1837)
Myliobatis macroptera (Mcclelland, 1841)
Aetobatis latirostris (Duméril, 1861)
Origine du nom français
L'aigle de mer léopard doit son nom à sa nage évoquant le vol d'un aigle et aux multiples taches qui parsèment sa face dorsale.
Origine du nom scientifique
Aetobatus : du grec [aetos] = aigle et [batis] = raie, donnant ainsi le nom commun anglais eagle ray.
narinari : du latin [narina] = narine, faisant référence à ses larges narines situées de chaque côté de la bouche.
Alimentation
Aetobatus narinari consomme principalement des mollusques et des crustacés, mais ne dédaigne pas les vers, les poulpes ou les oursins. Les adultes peuvent se nourrir de poissons de taille importante. La bouche en position ventrale est bien adaptée pour se nourrir de proies benthiques et possède de puissantes dents broyeuses. La raie-léopard utilise sa tête aplatie pour fouiller le sable et localise ses proies à l'aide de ses organes sensoriels.
Reproduction - Multiplication
La maturité sexuelle des mâles est atteinte vers 4 à 6 ans à une taille d'environ 1 m de long. En période de reproduction, les individus se regroupent au-dessus de vastes étendues sableuses. La femelle est souvent poursuivie par un ou plusieurs mâles et peut s'accoupler avec 3 ou 4 mâles en une heure. Les mâles s'agrippent avec leurs dents au dos de la femelle. L'un d'eux saisit le bord de sa nageoire pectorale et la retourne. Chez les requins et les raies, les mâles sont pourvus de deux organes copulateurs, appelés ptérygopodes, qui sont constitués à partir des deux nageoires pelviennes enroulées. La copulation s'effectue ventre à ventre et dure peu de temps, environ 1 minute et demi. L'espèce est ovovivipare* (vivipare* aplacentaire*), ce qui signifie que les oeufs se développent et éclosent dans le ventre de la femelle. La gestation est de 12 mois. Les embryons se nourrissent du vitellus, puis reçoivent un supplément de la mère sous forme d'un liquide enrichi de mucus, de graisse ou protéines. A l'éclosion les petites raies mesurant entre 17 et 35 cm d'envergure sont complètement achevées. La fécondité de l'espèce est faible, la femelle portant 1 à 4 petits par portée.
Vie associée
La raie-léopard est parasitée de vers Trématodes et d'autres organismes.
Divers biologie
C'est une espèce essentiellement diurne, qui peut se déplacer très vite et parcourir de grandes distances, voire traverser les bassins océaniques. Elle nage proche de la surface, souvent en groupe de plusieurs individus, jusqu'à plusieurs centaines. Elle est capable de fortes accélérations pour échapper à ses prédateurs, comme le requin-marteau. Elle peut aussi bondir complètement hors de l'eau, peut-être pour se déparasiter. Quand cette raie est attrapée et sortie de l'eau, elle émet des sons graves. Sa longueur maximale est d'environ 8,50 m, dont 2,50 m pour le corps. La plus grande largeur observée est de 3 m et le poids maximal publié est 230 kg. Elle a pour prédateurs les requins, dont le requin à pointes blanches, Carcharhinus albimarginatus, et le grand requin-marteau, Sphyrna mokarran. Les requins ont également été vus, suivant les raies-léopards durant la période des naissances, se nourrissant des nouveaux-nés.
Espèce réglementée
L'UICN classe Aetobatus narinari comme "quasi menacée" (NT), c'est à dire "possiblement en danger dans le futur". Cette mesure se justifie par la faible fécondité de l'espèce et par la pression de pêche qu'elle subit. Les femelles portent 1 à 4 petits par portée et la gestation est d'environ 12 mois. L'espèce, vivant près des côtes, subit la pêche côtière peu réglementée dans de nombreuses régions. De plus, ses qualités de nageuse la rendent très sensible à la pêche au filet. Elle fréquente les estuaires où la pression de pêche est très élevée et où la pollution est un facteur destructeur de la faune marine en général. En Asie du Sud-Est, où la pression de pêche est particulièrement intense, elle est déclarée "vulnérable", c'est-à-dire "avec un risque élevé d'extinction". Sa chair est comestible, son cartilage est utilisé en pharmacie, son foie contient de l'huile riche en omega-3 utilisée notamment pour nourrir des crevettes en élevage, sa queue est utilisée comme élément décoratif. S'adaptant bien en captivité, elle est pêchée également pour le commerce aquariophile. Dans les lieux où existent des élevages de mollusques, elle est considérée comme nuisible. Heureusement, elle est protégée ou préservée dans plusieurs régions du monde : en Afrique du Sud où le niveau de pêche est faible, en Floride où l'espèce est protégée, aux Maldives où l'exportation est interdite... Pour estimer l'impact de la pêche sur cette espèce, et décider d'actions de conservation efficace, il est nécessaire d'acquérir des connaissances supplémentaires sur son habitat, son mode de vie et sa biologie. En particulier, Aetobatus narinari serait en fait un complexe d'espèces, regroupant au moins 4 espèces. Des travaux de recherche sont en cours afin de valider ou non cette hypothèse. Si cette hypothèse se confirme, l'UICN devra revoir son classement pour chacune des espèces qui auront été identifiées.
Informations complémentaires
La queue de la raie-léopard comprend 2 à 6 dards venimeux dont elle se sert pour se défendre lorsqu'elle est attaquée. Ces dards possèdent des dents recourbées et des extrémités piquantes. La piqûre est très douloureuse pour les humains et peut infliger de sérieuses blessures. A partir de données génétiques et morphologiques, plusieurs scientifiques avancent l'hypothèse de l'existence d'au moins quatre espèces de raies-léopards.
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The spotted eagle ray, Aetobatus narinari, Euphrasen (1790), or bonnet ray, is a cartilaginous fish found in shallow coastal water by coral reefs and bays, in depths down to 80 meters (260 feet). They are members of the eagle ray family, and can be found globally in tropical regions, including the Gulf of Mexico, Hawaii, Atlantic Africa, the Indian Ocean, Oceania, and the Pacific west coast of the Americas. The spotted eagle ray can be identified by its numerous white spots or rings on its blue dorsal surface, white ventral surface, long, whip-like tail, and distinctive head that somewhat resembles a bill. It preys mainly upon bivalves, shrimps, crabs, whelks, and other benthic infauna. The spotted eagle ray's specialized chevron-shaped tooth structure helps it crush the hard shells of mollusks. The largest specimens can grow up to a maximum wingspan of 3 m (10 ft) and a mass of 230 kg (500 pounds). It has a notably long tail in relation to other rays; the total length of a mature ray can reach 5 m. It can have up from 2-6 venomous spines on the tail, however, it does not pose a significant threat as it generally avoids human contact. A. narinari develops ovoviviparously ? the eggs hatch internally and feed off a yolk sac prior to birth.
Taxonomy
The spotted eagle ray was originally described in 1790 as Raja narinari (Euphrasen 1790). The name was changed to Stoasodon narinari and later to the currently valid name Aetobatus narinari (Euphrasen, 1790). The genus name Aetobatus is derived from the Greek aetos meaning "eagle" and batis meaning "ray". Synonyms referring to this species in past scientific literature include Raia quinqueaculeata Quoy and Gaimard 1824, Myliobatis eeltenkee Rüppell, 1837, Myliobatis macroptera McClelland 1841, and Aetobatis latirostris Duméril, 1861. A. narinari, sometimes considered a species complex rather than a single species, is currently under review.
Common Names
English language common names include spotted eagle ray, bishop ray, bonnet skate, duckbill ray, eagle ray, lady ray, leopard ray, mottled eagle ray, skate, spotted bonnetray, spotted duckbill ray, spotted stingray, spotted eagleray, spotted whipray, sunfish, whip, whip ray, and white-spotted eagle ray. Other common names include aigle de mer (French), arendskoprog (Dutch), arraia-morcego (Portuguese), arraia-pintada (Portuguese), bagtau (Bikol), banagun (Bikol), banagon (Bikol), bolad (Marathi), bulik (Cebuano), chili (oriya), chucho (Spanish), chucho pintado (Spanish), chuchu agila (Papiamento), curooway-tiriki (Tamil), dalimanok (Tagalog), eel-tenkee (Telugu), faaiy (Carolinian), fai manu (Tahitian), fai sikota (Tongan), fai-manu (Samoan), gavilan pintado (Spanish), gefleckter adlerrochen (German), gevlekte adelaarsrog (Dutch), gharabi (Arabic), Imil (Marshallese), jimojo (Marshallese), kakkathirandi (Malayam), kipungu (Swahili), kurivi thirukai (Tamil), lamburu jangang (Makassarese), leik-kyauh-sun (Burmese), leopardrocka (Swedish), madara-tobi-ei (Japanese), madi (Mahl), maylan (Somali), narinari (Portuguese), nek yorany (Kumak), obispo (Spanish), orlen centkowany (Polish), pagi (Tagalog), paging paul (Tagalog), papagaio (Portuguese), pari burung (Malay), pari lang (Malay), pe manuk ((Javanese), pintada (Portuguese), pungo piju ((Swahili), raia-chita (Portuguese), raia-leopardo (Portuguese), raie chauve-souris (French), raie noire (French), ramak-e-khaldar (Farsi), ratau ponteado (Portuguese), raya (Spanish), raya aguila (Spanish), rayo pico de pato (Spanish), spikkel-arendrog (Afrikaans), taachui (Swahili), tagabobon (Banton), taligmanok (Bikol), tiss (Arabic), tubaq (Arabic), vai tonotono (Fijian), vali lovo (Gela), vaval (Malayalam), wakawa (Spanish), and walbuulbul (Spanish).
Geographical Distribution
The spotted eagle ray is distributed worldwide in tropical and warm temperate waters. In the western Atlantic Ocean, it is found in waters off North Carolina and Florida (U.S.), Gulf of Mexico, Caribbean and Bermuda south to Brazil. This ray can be found from Mauritania to Angola in the eastern Atlantic Ocean. In the Indo-West Pacific, it occurs in the Red Sea and from South Africa to Hawaii, including north to Japan and south to Australia. The spotted eagle ray also resides in the waters of the eastern Pacific Ocean from the Gulf of California south to Puerto Pizarro, Peru, including the Galapagos Islands (Ecuador).
Habitat
The spotted eagle ray is commonly observed in bays and over coral reefs as well as the occasional foray into estuarine habitats. Although it occurs in inshore waters to depths of approximately 200 feet (60 m), the spotted eagle ray spends most of its time swimming in schools in open water. In open waters, spotted eagle rays often form large schools and swim close to the surface. It is known to swim long distances across open waters as evidenced by its presence in Bermuda. This species is capable of leaping completely out of the water when pursued. It swims by "flying" gracefully through the water via the undulation of the pectoral fins. When this ray is caught and taken out of the water, it produces loud sounds. Although much research is still needed on the life history of the spotted eagle ray, it is known that this species shows high site fidelity (individuals often stay in or return to the same location). This ray also interacts socially with other individuals within its own species.
Biology
Distinctive Features
The spotted eagle ray has a very angular disc and a long, broad snout with a v-shaped internasal flap. The ventrally located mouth is well- adapted for feeding on benthic prey. The flattened body disc is broad and short, measuring about twice as wide as long. Large spiracles originate close to the pectoral fin origins. The fleshy subrostral lobe is duckbill-shaped and distinct from the upper snout. The wing-like pectoral fins are broad with pointed tips. The trailing edge of the pectoral fins is deeply concave with angular tips. The pelvic fins are narrowly rounded and the dorsal fin is small with its origin just posterior to the pelvic fin insertion point. There is no caudal fin on the spotted eagle ray. The tail is very long and whip-like, reaching lengths of 2.5-3x the width of the disc when undamaged. The stinging spines, originating just behind the dorsal fin, are short and number from 2-6. They have a barbed tip and recurved lateral teeth along with a forked root. These venomous spines can deliver a nasty sting when used in defense against potential threats. Similar species sharing distribution ranges with the spotted eagle ray include the southern eagle ray (Myliobatis goodei) and the bullnose ray (M. freminvillii). The southern eagle ray has a dorsal fin originating well behind the level of the rear edges of the pelvic fins while this fin originates just behind the pelvic fin insertion point in the spotted eagle ray. In contrast, the bullnose ray has a dorsal fin origin close to the level of the rear margins of the pelvic fins. Also the bullnose ray is absent from the Gulf of Mexico and the majority of the Caribbean Sea. The coloration of both of the southern eagle ray and the bullnose ray ranges from a uniform gray to reddish-brown with diffuse white spots on the dorsal surface. Another species that closely resembles the spotted eagle ray is the longheaded eagle ray (Aetobatus flagellum). However the uniform coloration of the dorsal side of the longheaded eagle easily distinguishes it from spotted eagle ray which has a spot pattern on the topside of its body.
Coloration
As one of the most beautiful rays, the spotted eagle ray has a dramatic spotted pattern across the dorsal side of the body. The small white, bluish-white, greenish, pearly, or yellow spots are distinct against the black, dark gray, or brown body color. A variation on this pattern includes larger white rings each with a black center, and these rings sometimes join to form lines and circles. The ventral surface is white in color, making it easy to see them underwater as they flap their pectoral fins during swimming. The disc and fin outer margins as well as the tail are darkly shaded or black. The tail has a white base and in freshly caught specimens, there may be crossbars on the tail. The upper sides of the pelvic fins are a similar color to the background color of the body along with dark posterior edges and 6-10 spots. The dorsal fin is either uniformly dark or has a blotch on the front edge.
Denticles
The smooth skin surface of the spotted eagle ray lacks denticles and thorns. The tail spines are not smooth, but instead have lateral teeth and a barbed tip.
Dentition
There is a single row of broad, flat teeth in each jaw that combine to form a single plate. The upper tooth plate takes up about 80% of the width of the mouth while the lower plate takes up approximately 60%. Three to six of the anterior teeth of the lower jaw project beyond the upper tooth plate when the mouth is closed. These plate-like teeth are used to crush shellfish including clams, oysters, and whelks. The roof of the mouth contains a row of 6 or 7 short papillae close to the upper dental plate while the floor has about 6 papillae. The papillae remove shells from prey items prior to ingestion.
Size, Age, and Growth
The spotted eagle ray reaches a maximum length of 8.2 feet (2.5 m) not including the tail, with the total length including an unbroken tail reaching close to 16.4 feet (5 m). The maximum disc width is 9.8 feet (3 m) and maximum published weight is 507 pounds (230 kg).
Food Habits
Clams, oysters, shrimp, octopus, squid and sea urchins as well as bony fishes provide prey for the spotted eagle ray. This ray is well adapted with its shovel-shaped snout and duck-like bill for searching in the mud for benthic invertebrates. When a prey item is found, the ray crushes it with its plate-like teeth and uses the papillae located in the mouth to separate the shells from the flesh. Upon scientific observation, the stomach contents of spotted eagle rays contained intact prey items lacking any remnants of shells.
Reproduction
Mating behavior often includes the pursuit of a female by one or more males. These males grab her dorsum with their upper tooth plate. One male then grasps the edge of the female's pectoral fin and rolls to her ventral side. The male then inserts a clasper into the female ray. The actual mating lasts 30-90 seconds while the pair are positioned venter-to-venter. Females have been observed to mate in this manner with up to four males over a short time period. Spotted eagle rays are ovoviviparous meaning the eggs develop inside the body and hatch within the mother. After being released from the egg, the embryos are nourished by a yolk sac rather than through a placental connection with the mother. Up to 4 pups are born in each litter, each measuring 6.7-13.8 inches (17-35 cm) disc width.
Predators
Sharks, including the silvertip shark (Carcharhinus albimarginatus) and great hammerhead (Sphyrna mokarran), are predators of the spotted eagle ray. Sharks have also been reported to follow spotted eagle rays during the birthing season, feeding on newborn pups.
Parasites
Trematodes, including Thaumatocotyle pseudodasybatis, commonly infect the skin of the spotted eagle ray. Clemacotyle australis was reported in the branchial cavity of an individual caught in Australian waters and Decacotyle octona n. comb was found on the gills on another individual. Acanthobothrium monski n. sp. and A. nicoyaense n. sp., both tapeworms, also parasitize the spotted eagle ray. In addition, a marine leech, Branchellion torpedinis, has been recorded on the pelvic fins of a specimen from Venezuelan waters.
Importance to Humans
The spotted eagle ray is considered of minor commercial fisheries importance. Presently, fishing grounds are primarily found within inshore surface waters throughout this species range. Methods of capture include trawls, trammelnets, and longlines. It is also fished as a gamefish and provides a good fight when captured on a line. This ray is rarely eaten due to the poor quality of the flesh. Instead, it is used for fishmeal and oil. The spotted eagle ray is a popular display aquarium specimen and is often seen in public aquaria facilities.
Danger to Humans
Generally a shy species, spotted eagle rays are wary of divers and are difficult to approach. However, it is considered potentially dangerous to humans due to the venomous tail spines that can inflict serious wounds.
Conservation Status
The spotted eagle ray is considered as "Near Threatened" by the World Conservation Union (IUCN). The IUCN is a global union of states, governmental agencies, and non-governmental organizations in a partnership that assesses the conservation status of species.