UNDERWATER BLACK AND WHITE PHOTOGRAPHY KETCH SUNBURNT COUNTRY
Histoire du naufrage
Course Brisbane-Nouméa de juin 1989
En juin 1989, le ketch Australien Sunburnt Country, concurrent de la course Brisbane - Nouméa, s'échoua sur le grand récif Abore. L'équipage avait, par erreur, aligné le petit phare du Tabou avec le phare Amédée, pensant être dans l'axe de la passe de Boulari.
Le sauvetage
La gendarmerie hélitreuilla à bord de son alouette les quatre passagers naufragés. Le voilier, drossé sur le grand récif par les déferlantes, resta dans ce piège une dizaine de jours. Jack Owen, à bord du "Tui II", ainsi que l'association "Fortunes de Mer" et d'autres sauveteurs bénévoles, aidèrent à la première tentative de déséchouage. Il fallut attendre la marée haute ; à l'issue du premier essai de nuit, une aussière s'enroula dans l'hélice du remorqueur "Philippe" ; au second essai, le ketch ne se déplaça que d'un dizaine de mètres. C'est l'équipage du remorqueur "Nouméa" qui réussit enfin à le dégager et à le convoyer jusqu'au CNC de Nouméa.
Le désarmement
Gilbert Sutter pensait que le voilier, une fois la brèche colmatée, pourrait être récupéré. Malheureusement pour son propriétaire, ce beau ketch en polyester de 16,50 m x 4,50 m, était devenu une épave flottante du fait de l'importance de l'avarie. Il fut totalement désarmé et les affaires maritimes donnèrent leur accord pour que le futur lieu d'immersion se situe à égale distance de l'îlot Maître et de l'île aux Goélands. Les fonds d'environ 23 mètres y sont à l'écart de toute route maritime.
Le sabordage dans la plus grande discrétion
Le Tui II prit le voilier en remorque et la gendarmerie maritime contrôla l'opération. Les témoins se souviennent qu'il fallut une heure environ pour que la coque, privée de ses mâts, disparut totalement après l'ouverture des vannes, et cela, dans la plus grande discrétion.
Plongée
La petite épave repose le sable par 25 mètres de fond. La coque est couchée sur le flanc tribord. Le courant peut être fort sur l'épave rendant la plongée plus technique. Selon la durée au fond et les gaz respirés (air ou nitrox) les paliers de décompression peuvent être conséquent. Comme un haut fond au milieu de l'océan, elle attire et regroupe une faune sous-marine très riche faisant le bonheur des photographes sous-marins.
Course Brisbane-Nouméa de juin 1989
En juin 1989, le ketch Australien Sunburnt Country, concurrent de la course Brisbane - Nouméa, s'échoua sur le grand récif Abore. L'équipage avait, par erreur, aligné le petit phare du Tabou avec le phare Amédée, pensant être dans l'axe de la passe de Boulari.
Le sauvetage
La gendarmerie hélitreuilla à bord de son alouette les quatre passagers naufragés. Le voilier, drossé sur le grand récif par les déferlantes, resta dans ce piège une dizaine de jours. Jack Owen, à bord du "Tui II", ainsi que l'association "Fortunes de Mer" et d'autres sauveteurs bénévoles, aidèrent à la première tentative de déséchouage. Il fallut attendre la marée haute ; à l'issue du premier essai de nuit, une aussière s'enroula dans l'hélice du remorqueur "Philippe" ; au second essai, le ketch ne se déplaça que d'un dizaine de mètres. C'est l'équipage du remorqueur "Nouméa" qui réussit enfin à le dégager et à le convoyer jusqu'au CNC de Nouméa.
Le désarmement
Gilbert Sutter pensait que le voilier, une fois la brèche colmatée, pourrait être récupéré. Malheureusement pour son propriétaire, ce beau ketch en polyester de 16,50 m x 4,50 m, était devenu une épave flottante du fait de l'importance de l'avarie. Il fut totalement désarmé et les affaires maritimes donnèrent leur accord pour que le futur lieu d'immersion se situe à égale distance de l'îlot Maître et de l'île aux Goélands. Les fonds d'environ 23 mètres y sont à l'écart de toute route maritime.
Le sabordage dans la plus grande discrétion
Le Tui II prit le voilier en remorque et la gendarmerie maritime contrôla l'opération. Les témoins se souviennent qu'il fallut une heure environ pour que la coque, privée de ses mâts, disparut totalement après l'ouverture des vannes, et cela, dans la plus grande discrétion.
Plongée
La petite épave repose le sable par 25 mètres de fond. La coque est couchée sur le flanc tribord. Le courant peut être fort sur l'épave rendant la plongée plus technique. Selon la durée au fond et les gaz respirés (air ou nitrox) les paliers de décompression peuvent être conséquent. Comme un haut fond au milieu de l'océan, elle attire et regroupe une faune sous-marine très riche faisant le bonheur des photographes sous-marins.