EPAVE DU SNARK NOUVELLE-CALEDONIE
Lien vers des photographies de la faune sous-marine prises en Nouvelle-Calédonie (ici)
L'épave est située à proximité des récifs Snark. Elle repose entre 7 et 10 mètres sur un fond dur.
A l'origine le Motor Ship SNARK était un cargo de la république de Panama mesurant 117 x 16,45 x 9,90 mètres pour une jauge de 4488 Tx.
Il a sauté sur une mine dans le lagon, juste après avoir dépassé le petit phare du récif Tabou, le 24 février 1942 vers 9h30.
C'est une plongée agréable dans une eau peu profonde. L'épave qui est immense est plutôt bien colonisée.
Histoire du naufrage
L'épave est située à proximité des récifs Snark. Elle repose entre 7 et 10 mètres sur un fond dur.
A l'origine le Motor Ship SNARK était un cargo de la république de Panama mesurant 117 x 16,45 x 9,90 mètres pour une jauge de 4488 Tx.
Il a sauté sur une mine dans le lagon, juste après avoir dépassé le petit phare du récif Tabou, le 24 février 1942 vers 9h30.
C'est une plongée agréable dans une eau peu profonde. L'épave qui est immense est plutôt bien colonisée.
Histoire du naufrage
Le 18 février 1942, à 21H50, le Snark appareille du port de Sydney à destination de Nouméa. Ce cargo transporte une cargaison de balles de laine chargées à Adélaïde et Melbourne. Le 24 février 1942, à 6H30, le bateau s'immobilise à quelques encablures de la passe de Boulari en face du phare Amédée. Le Capitaine connaît le cheminement habituel, il décide, comme c'est l'usage, d'attendre le pilote. A 8H30, il adresse un message radio aux autorités portuaires de Nouméa : "Motor Ship Snark, en dehors de la passe de Boulari, attendant pilote". Ne recevant aucune réponse, le capitaine vire de bord et embouque la passe. Vers 9H30, après avoir dépassé le petit phare du récif Tabou, une terrible explosion secoue le bâtiment par le travers bâbord, juste sous la passerelle. Avec précipitation, le canot de sauvetage de Tribord est écarté puis abaissé. Les 35 hommes d'équipage se tassent dans l'embarcation. Le premier Maître d'hôtel et l'officier en 3ème se plaignent de légères blessures. Le capitaine est consterné, il ignorait que les passes principales de Boulari, Dumbéa et Uitoé ainsi que certains chenaux, étaient piégés. Quelques jours auparavant, le mouilleur de mines Australien Bungaree, en avait immergé 2061 et seuls les services du port de Nouméa et la marine des Forces Navales de la France Libre connaissaient les emplacements précis de ces engins. Un contre-torpilleur Américain et plusieurs bateaux à moteur convergent vers le navire sinistré, qui commence à donner sérieusement de la bande à Bâbord. Le capitaine du Motor Ship SNARK, avec quelques uns de des marins, remontent à bord. Le pilote, enfin présent, conseille de mouiller l'ancre bâbord, le temps de frapper une haussière, ce qui permet au contre-torpilleur de tenter le remorquage jusqu'au port de Nouméa. Après deux milles de progression, celle-ci cède, le cargo dérive aussitôt, poussé par un vent de Sud-Ouest de force 4 et s'échoue à proximité d'un récif de corail qui porte aujourd'hui son nom.
Sources : "NAUFRAGES EN NOUVELLE-CALEDONIE" - Association "Fortunes de Mer Calédoniennes"