CLADINA RETIPORA
Les lichens ou champignons lichénisés sont des organismes composés résultant d'une symbiose entre au moins un champignon hétérotrophe appelé mycobionte, représentant 90 % de l'ensemble, et des cellules microscopiques possédant de la chlorophylle (algue verte ou cyanobactérie autotrophe pour le carbone) nommées « photobiontes ». Cette symbiose résulte d'une association (appelée lichénification ou lichénisation) entre le photobionte et le champignon dont le thalle progresse lentement à la surface de supports variés dans des milieux souvent hostiles (exposition à la sécheresse, à de fortes températures, etc.). Ils sont classés dans le phylum des Fungi. Cette association est durable, reproductible (elle donne naissance à de nouveaux individus, à la formation d'une nouvelle unité fonctionnelle) avec des bénéfices réciproques pour les partenaires, et entraîne des modifications morphologiques et physiologiques (ces dernières liées à des interactions génétiques entre les deux partenaires). Le mot « lichen » vient du grec, « dartre, cal, plante parasite », et se prononce likèn(e). Il désignait autrefois toutes les structures épiphytes dont les lichens encroûtants, présentés comme des dartres. Les plus vieux fossiles de lichens datent du Cambrien. L'étude des lichens est appelée « lichénologie ».
La classification de Alexander Zahlbruckner (1860-1938) (1907, 1926), malgré son ancienneté, garde une valeur pratique face aux classifications récentes souvent incomplètes. Elle décompose la classe des lichens selon le schéma suivant :
1) Sous-classe des Ascolichenes : spores produites dans des asques.
1.1.) Série des Pyrenocarpeae : ascocarpes ne s'ouvrant que par un pore, thalles en général crustacés (environ dix-sept familles).
1.2.) Série des Gymnocarpeae : ascocarpes plus ou moins largement ouverts, thalles de tous les types.
1.2.1.) Sous-série des Graphidineae : asques et paraphyses se détruisant et formant avec les spores, dans l'ascocarpe, un amas pulvérulent. Le thalle est en majorité crustacé, ou fruticuleux. Il existe trois familles.
1.2.2.)Sous-série des Cyclocarpineae : ascocarpes de forme arrondie. C'est le groupe le plus nombreux, où se trouvent tous les types de thalles. Il existe vingt-neuf familles.
2.)Sous-classe des Basidiolichenes (ou Hymenolichenes) : spores produites sur des basides. Il existe trois genres en tout avec moins de vingt espèces, qui sont tropicales.
Une autre classification est basée sur le composant fongique qui joue le rôle principal dans la détermination de la forme générale du lichen
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Lichens are composite organisms consisting of a fungus (the mycobiont) and a photosynthetic partner (the photobiont or phycobiont) growing together in a symbiotic relationship. The photobiont is usually either a green alga (commonly Trebouxia) or cyanobacterium (commonly Nostoc). The morphology, physiology and biochemistry of lichens are very different from those of the isolated fungus and alga in culture. Lichens occur in some of the most extreme environments on Earth—arctic tundra, hot deserts, rocky coasts, and toxic slag heaps. However, they are also abundant as epiphytes on leaves and branches in rain forests and temperate woodland, on bare rock, including walls and gravestones, and on exposed soil surfaces (e.g., Collema) in otherwise mesic habitats. The roofs of many buildings have lichens growing on them. Lichens are widespread and may be long-lived; however, many are also vulnerable to environmental disturbance, and may be useful to scientists in assessing the effects of air pollution,ozone depletion, and metal contamination. Lichens have also been used in making dyes and perfumes, as well as in traditional medicines.
Lichens are named based on the fungal component, which plays the primary role in determining the lichen's form. The fungus typically comprises the majority of a lichen's bulk, though in filamentous and gelatinous lichens this is not always the case. The lichen fungus is typically a member of the Ascomycota—rarely a member of the Basidiomycota, and then termed basidiolichens to differentiate them from the more common ascolichens. Formerly, some lichen taxonomists placed lichens in their own division, the Mycophycophyta, but this practice is no longer accepted because the components belong to separate lineages. Neither the ascolichens nor the basidiolichens form monophyletic lineages in their respective fungal phyla, but they do form several major solely or primarily lichen-forming groups within each phylum. Even more unusual than basidiolichens is the fungus Geosiphon pyriforme, a member of the Glomeromycota that is unique in that it encloses a cyanobacterial symbiont inside its cells. Geosiphon is not usually considered to be a lichen, and its peculiar symbiosis was not recognized for many years. The genus is more closely allied to endomycorrhizal genera.
the taxonomic status of Cladonia spp. has been debated, with some authorities using the genus Cladina, while others have given Cladina subgenus status within the Cladonia genus. A study of phylogenetic relationships within Cladonia and Cladina species based on DNA sequences, morphological data, and chemical analyses led some researchers to conclude that Cladina is best treated as a subgenus of Cladonia . Ahti and DePriest also conclude, based on molecular phylogenetic results, that lichens previously placed in the genus Cladina should instead be included within the Cladonia genus.