VITRAIL EGLISE SAINT JEAN DE MONTMARTRE
Le quatrième cavalier de l'Apocalypse : le Cheval blême.
Le quatrième cavalier est nommé Mort. La couleur pâle et verdâtre de ce dernier symbolise la peur, la maladie, la décomposition, et la mort. La Mort vient faucher et enlever.
Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse sont des personnages célestes et mystérieux mentionnés dans le Nouveau Testament, au sixième chapitre du livre de l'Apocalypse. Il s'agit d'un remaniement de deux visions d'un prophète de l'Ancien Testament, Zacharie. Leur chevauchée inaugure le commencement de la fin du monde, car ils apparaissent lorsque l'Agneau, figure de Jésus ressuscité, ouvre les quatre premiers sceaux. Bien qu'ils paraissent se succéder dans le temps, le dernier verset paraît suggérer que leurs chevauchées sont simultanées : "Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre." Plusieurs interprétations de la signification symbolique des cavaliers ont été émises, à différentes époques.
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L’église Saint-Jean de Montmartre est une église paroissiale catholique de la Butte Montmartre située au 19 rue des Abbesses, dans le 18e arrondissement. L'église fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 15 mars 1966.
Histoire
C’est au pied de la butte Montmartre que le béton armé apparaît pour la première fois au grand jour dans l’art sacré. Cette première église en ciment armé (1894-1904) revêtue de briques et de céramiques (grès flamés et pastillés) est influencée par le style Art nouveau. Cette église dans son temps avoue sa filiation avec ses contemporains, les premières stations de métro et le Grand Palais.
L’architecte Anatole de Baudot (1834-1915) disciple de Viollet-le-Duc et de Henri Labrouste eut l’intuition des formidables possibilités du béton à la fois comme mur porteur que comme cloison. Cet édifice est très significatif de l’évolution des idées à la charnière des deux siècles. Alors qu’Anatole de Baudot est architecte, inspecteur général des monuments historiques et de surcroît titulaire de l’unique chaire d’architecture française du Moyen Âge et de la Renaissance, il utilise le béton avec une maîtrise certaine. L'architecte fait construire l'église en utilisant le système Cottancin inventé par l'ingénieur Paul Cottancin (1865 - 1928) en 1889. Ils réaliseront ensemble le théâtre municipal de Tulle.
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L’église Saint-Jean de Montmartre est une église paroissiale catholique de la Butte Montmartre située au 19 rue des Abbesses, dans le 18e arrondissement. L'église fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 15 mars 1966.
Histoire
C’est au pied de la butte Montmartre que le béton armé apparaît pour la première fois au grand jour dans l’art sacré. Cette première église en ciment armé (1894-1904) revêtue de briques et de céramiques (grès flamés et pastillés) est influencée par le style Art nouveau. Cette église dans son temps avoue sa filiation avec ses contemporains, les premières stations de métro et le Grand Palais.
L’architecte Anatole de Baudot (1834-1915) disciple de Viollet-le-Duc et de Henri Labrouste eut l’intuition des formidables possibilités du béton à la fois comme mur porteur que comme cloison. Cet édifice est très significatif de l’évolution des idées à la charnière des deux siècles. Alors qu’Anatole de Baudot est architecte, inspecteur général des monuments historiques et de surcroît titulaire de l’unique chaire d’architecture française du Moyen Âge et de la Renaissance, il utilise le béton avec une maîtrise certaine. L'architecte fait construire l'église en utilisant le système Cottancin inventé par l'ingénieur Paul Cottancin (1865 - 1928) en 1889. Ils réaliseront ensemble le théâtre municipal de Tulle.
La construction de l'église provoqua une réprobation générale malgré le prestige de son architecte et certains prédirent son effondrement prochain. Les travaux commencèrent en 1894 mais un procès fut intenté pour non-conformité avec les règles d’urbanisme à cause de ses planchers de 7 cm d’épaisseur et de ses piliers de 50 cm de diamètre seulement pour 25 mètres de hauteur. Il s’ensuivit une ordonnance de démolition non exécutée et une longue procédure. Cependant, le chantier put reprendre en 1902 et fut achevé en 1904. Cette première église en ciment armé est un événement discret. Elle débute la longue carrière de ce matériau dont on était loin de mesurer la portée en ce début de XXe siècle.
La façade principale en brique a été décorée par des céramiques architecturales d'Alexandre Bigot.