TRICHOGLOSSUS HAEMATODUS - (LINNAEUS, 1771)
Aves (Class) > Psittaciformes (Order) > Psittaculidae (Family) > Trichoglossus (Genus)
Perruche Ecossaise, Loriquet Calédonien, Rainbow Lorikeet, Loriquet à tête bleue, Loriquet arc-en-ciel, loriquet de Swainson,
Identification
En Nouvelle-Calédonie et aux îles Loyauté, c'est la sous-espèce Trichoglossus haematodus deplanchii (Verreaux & Des Murs, 1860) que l'on rencontre.
Les loriquets à tête bleue sont des oiseaux très colorés. On trouve presque toutes les couleurs de l'arc-en-ciel dans leur plumage. Les nombreuses sous-espèces varient considérablement entre elles. La race la plus remarquable, Trichoglossus haematodus moluccanus, se distingue par sa tête et son abdomen bleu-violet ou bleu sombre. Ses parties supérieures, ses ailes et sa queue sont vert éclatant. La poitrine est jaune-orange, plus ou moins striée de bleu. Le bas-ventre et les sous-caudales sont jaune verdâtre. Le dessous des ailes est orangé avec une large bande médiane jaune et un bord de traîne sombre. Le bec est orange, les pattes sont grises. Les iris affichent une coloration rougeâtre. Les sexes sont identiques. Les juvéniles sont plus ternes que les adultes. Chez la plupart des autres sous-espèces, le jaune-orange de la poitrine et du dessous des ailes est remplacé par différentes teintes de rouge qui peuvent aller jusqu'à l'écarlate. La tête et la calotte sont plus ou moins sombres, pouvant aller jusqu'au noir brunâtre avec une nuance bleue. La majorité des oiseaux, quelque soit leur race, ont une tache jaune vif à jaune verdâtre plus ou moins développée sur la nuque ou l'arrière du cou.
Chant
Le loriquet à tête bleue est le plus vocal de tous les perroquets . Il lance des cris aigus, roulés et puissants, répétés à intervalles réguliers lorsqu'il est en vol. Quand il se nourrit, il produit de fréquents bavardages. Au repos, il émet des gazouillements doux.
Habitat
Les loriquets à tête bleue sont des perroquets des plaines et des moyennes montagnes. Ils fréquentent une grande variété d'habitats boisés tels que les mangroves, les landes et les bruyères proches du littoral, les savanes arborées, les galeries d'arbres, les boisements en cours de régénération et les forêts pluviales. Dans tous les cas, ils ont absolument besoin d'endroits où les fleurs sont abondantes. Les loriquets à tête bleue ont également colonisé les habitats façonnés par l'homme : plantations de cocotiers, vergers et jardins à la périphérie des villes. Ils marquent une plus grande préférence pour les lisières et pour les clairières que pour l'intérieur des forêts pluviales denses. Ils tolèrent volontiers les zones de végétation dégradée et les plantations de faible superficie sur les petits atolls.
Distribution
Les loriquets à tête bleue sont endémiques de l'Océanie, à la limite du continent asiatique. On les trouve en Australie, dans l'est de la l'Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en Nouvelle-Calédonie, aux îles Salomons et à Vanuatu. En Australie, ils sont surtout présents sur la côte est, du nord du Queensland jusqu'en Australie Méridionale et en Tasmanie.
Sous epèces
Trichoglossus haematodus haematodus (Linnaeus, 1771) : Sud des Moluques, Ouest des îles de Papouasie et Ouest de la Nouvelle-Guinée.
Trichoglossus haematodus intermedius (Rothschild & Hartert, 1901) : Nord de la Nouvelle-Guinée (De la rivière Sepik jusqu'à la baie de l'Astrolabe) et île Mamam (île volcanique de Papouasie-Nouvelle-Guinée).
Trichoglossus haematodus nigrogularis (Gray, 1858) : Est îles Kai et îles Aru (Indonésie), Sud de la Nouvelle-Guinée.
Trichoglossus haematodus brooki (Ogilvie-Grant, 1907) : Connu seulement par deux oiseaux capturés sur l'île de Trangan (îles Aru - Indonésie).
Trichoglossus haematodus nesophilus (Neumann, 1929) : îles de l'Amirauté (groupe d'îles de Ninigo et Hermit dans l'archipel Bismarck en Papouasie-Nouvelle-Guinée).
Trichoglossus haematodus flavicans (Cabanis & Reichenow, 1876) : île volcanique La Nouvelle-Hanovre et îles de l'Amirauté (archipel Bismarck en Papouasie-Nouvelle-Guinée).
Trichoglossus haematodus massena (Bonaparte, 1854) : archipel Bismarck en Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon et Vanuatu.
Trichoglossus haematodus micropteryx (Stresemann, 1922) : Nouvelle-Guinée, Péninsule de Huon dans l'est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et îles autour de Kimuta (archipel des Louisiades, Est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée).
Trichoglossus haematodus deplanchii (Verreaux & Des Murs, 1860) : Nouvelle-Calédonie et îles Loyauté.
Espèces ou subespèces similaires
Trichoglossus rosenbergii (Schlegel, 1871) : île Indonésienne de Biak (nord-ouest de la Nouvelle-Guinée).
Trichoglossus moluccanus (Gmelin, 1788) : Est et Sud-Est de l'Australie (Du cap York jusqu'à la Péninsule de Eyre - Sud de L'Australie).
Trichoglossus forsteni forsteni (Bonaparte, 1850): île Indonésienne de Sumbawa.
Trichoglossus forsteni djampeanus (Hartert, 1897) : île de Tanahjampea (Mer de Flores).
Trichoglossus forsteni stresemanni (Meise, 1929) : île de Kalaotoa (Mer de Flores).
Trichoglossus forsteni mitchellii (Gray, 1859) : îles Indonésiennes de Bali et Lombok.
Trichoglossus capistratus capistratus (Bechstein, 1811) : îles Indonésiennes de Timor.
Trichoglossus capistratus fortis (Hartert, 1898) : îles Indonésiennes de Sumba.
Trichoglossus capistratus flavotectus (Hellmayr, 1914) : Est des Petites îles de la Sonde, (îles de Wetar et Romang en Indonésie).
Trichoglossus weberi (Büttikofer, 1894): îles Indonésiennes de Flores.
Comportements
Les loriquets à tête bleue sont des oiseaux sédentaires, ce qui ne les empêche pas d'effectuer de courts déplacements à la recherche d'arbres en floraison. En raison de ces mouvements, les populations donnent l'impression de fluctuer localement. Très grégaires, ils vivent en couples ou en bandes dont les effectifs peuvent varier de quelques oiseaux à plusieurs centaines, selon la disponibilité des ressources alimentaires. Ces oiseaux sont très actifs et bruyants, volant un peu au hasard au-dessus de la cime des arbres, se déplaçant au bonheur de la chance ou escaladant les branches des feuillages pour tenter de trouver des fleurs ou des fruits. Au cours de leur quête de nourriture, les loriquets à tête bleue s'associent volontiers avec d'autres espèces frugivores. Quand ils sont dissimulés par les feuilles, leurs cris de contact perçants trahissent leur présence. Ils adoptent un vol très rapide et direct. Les loriquets à tête bleue sont monogames. Les deux membres du couple ne se séparent jamais et, même au sein de groupes nombreux, ils sont facilement discernables. Pendant les parades nuptiales, les deux partenaires se tiennent côte à côte, se balançant, le cou penché vers l'avant et la pupille de l'œil dilatée. Ils agitent irrégulièrement les ailes pour dévoiler la bande claire qui traverse leurs sous-alaires.
Nidification
La saison de nidification se déroule à des moments différents selon les parties de l'aire de distribution. La race moluccanus qui vit dans l'est de l'Australie dépose ses oeufs de juin à janvier, avec une pointe au printemps, entre septembre et décembre. Les deux parents installent leur nid dans une cavité d'arbre, habituellement un eucalyptus. Plusieurs nids, deux ou trois, peuvent résider dans le même arbre mais l'entrée du nid est âprement défendue contre toute intrusion. Dans les îles de l'Admirauté, les loriquets à tête bleue nichent parfois à terre. La femelle dépose sa couvée qui est composée de deux oeufs sur une couche de copeaux pourrissant qui garnit le fond du nid. Elle incube seule pendant environ 25 jours. Les jeunes oisillons sont nidicoles et ils ne prennent leur envol qu'au bout de huit longues semaines. Dès qu'ils sont autonomes, ils rejoignent les dortoirs communs et les bandes, laissant le loisir à leurs parents de mener à terme une ou deux nichées supplémentaires.
Régime
Les loriquets à tête bleue ont un bec pointu et une langue particulière munie de papilles qui lui permettent d'extraire le pollen et le nectar des fleurs. Ils consomment également des fruits, des baies, des graines, des bourgeons et des larves d'insectes. En Australie, ils recherchent principalement leurs aliments dans les eucalyptus et les arbres du genre Banksia, en particulier, les banksia côtiers (Banksia integrifolia) et les banksia des rivières (seminuda) qui dépassent souvent 15 mètres de hauteur. On les trouve également sur les terres agricoles car ils sont particulièrement friants de fruits cultivés et de graines laiteuses. Ils pénètrent volontiers dans les jardins pour y chaparder des fruits et ils ne dédaignent pas s'approcher des mangeoires.
Protection / Menaces
C'est un oiseau très commun. Localement, il peut être très abondant. Dans certaines régions, c'est le perroquet le plus courant. Dans les endroits où il peut bénéficier d'arbres en floraison et de fruits, c'est une espèce en pleine expansion. Un bémol toutefois, il jouit d'une très mauvaise réputation car c'est une véritable peste qui endommage les vergers. Dans certains lieux d'Australie, il est chassé pour sa chair et ses plumes sont utilisées plus tard dans les cérémonies rituelles.
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The Rainbow Lorikeet, (Trichoglossus haematodus) is a species of Australasian parrot found in Australia, eastern Indonesia (Maluku and Western New Guinea), Papua New Guinea, New Caledonia, Solomon Islands and Vanuatu. In Australia, it is common along the eastern seaboard, from Queensland to South Australia and northwest Tasmania. Its habitat is rainforest, coastal bush and woodland areas. Several taxa traditionally listed as subspecies of the Rainbow Lorikeet are increasingly treated as separate species (see Taxonomy). Rainbow Lorikeets have been introduced to Perth - Western Australia, Auckland - New Zealand, and Hong Kong - China
Taxonomy
Rainbow Lorikeets are true parrots, within the Psittacoidea superfamily in the order Psittaciformes. The Rainbow Lorikeet has often included the Red-collared Lorikeet (Trichoglossus rubritorquis) as a subspecies, but today most major authorities consider it separate. Additionally, a review in 1997 led to the recommendation of splitting off some of the most distinctive taxa from the Lesser Sundas as separate species, these being the Scarlet-breasted Lorikeet (Trichoglossus forsteni), the Marigold Lorikeet (Trichoglossus capistratus) and the Flores Lorikeet (Trichoglossus weberi). This is increasingly followed by major authorities.
Subspecies
Trichoglossus haematodus haematodus (Linnaeus, 1771): South Moluccas, West Papuan islands and West New Guinea.
Trichoglossus haematodus intermedius (Rothschild & Hartert, 1901): North New Guinea (Sepik River to Astrolabe Bay) and Manam Island (Papua New Guinea).
Trichoglossus haematodus nigrogularis (Gray, 1858): East Kai Islands, Aru Islands and South New Guinea.
Trichoglossus haematodus brooki (Ogilvie-Grant, 1907): Known from two cage birds from Trangan Island. (Aru Islands - Indonesia).
Trichoglossus haematodus nesophilus (Neumann, 1929): Admiralty Islands (Ninigo and Hermit groups).
Trichoglossus haematodus flavicans (Cabanis & Reichenow, 1876): New Hanover and Admiralty Islands.
Trichoglossus haematodus massena (Bonaparte, 1854): Bismarck Archipelago, Solomon Islands and Vanuatu.
Trichoglossus haematodus micropteryx (Stresemann, 1922): New Guinea, East of Huon Peninsula; Kimuta and adjacent islands.
Trichoglossus haematodus deplanchii (Verreaux & Des Murs, 1860): New Caledonia and Loyalty Islands.
Trichoglossus rubritorquis (Vigors & Horsfield, 1827) : Nord de l'Australie (Région de Kimberley jusqu'au Golf de Carpenteria).
Similar species or subspecies
Trichoglossus rosenbergii (Schlegel, 1871): Biak Island (off North-west New Guinea).
Trichoglossus moluccanus (Gmelin, 1788): East and South-East Australia (Cape York to Eyre Peninsula, South Australia).
Trichoglossus forsteni forsteni (Bonaparte, 1850): Sumbawa (Lesser Sundas).
Trichoglossus forsteni djampeanus (Hartert, 1897): Tanahjampea Island (Flores Sea).
Trichoglossus forsteni stresemanni (Meise, 1929): Kalaotoa Island (Flores Sea).
Trichoglossus forsteni mitchellii (Gray, 1859): Bali and Lombok (Indonesia).
Trichoglossus capistratus capistratus (Bechstein, 1811): Timor (Lesser Sundas).
Trichoglossus capistratus fortis (Hartert, 1898): Sumba (Lesser Sundas).
Trichoglossus capistratus flavotectus (Hellmayr, 1914): East Lesser Sundas (Wetar and Romang).
Trichoglossus weberi (Büttikofer, 1894): Flores (Lesser Sundas).
Trichoglossus rubritorquis (Vigors & Horsfield, 1827): North Australia (Kimberley region to Gulf of Carpenteria).
Description
The Rainbow Lorikeet is a medium sized parrot, with the length ranging from 25–30 cm (9.8-11.8 in) in size, and has a wingspan of about 17 cm (6.7 in). The weight varies from 75–157 g (2.6–5.5 oz). The plumage of the nominate race, as with all subspecies, is very bright. The head is deep blue with a greenish-yellow nuchal collar, and the rest of the upperparts (wings, back and tail) are deep green. The chest is red with blue-black barring. The belly is deep green, and the thighs and rump are yellow with deep green barring. In flight a yellow wing-bar contrasts clearly with the red underwing coverts. There is little to visually distinguish between the sexes, however to a keen observer of their colouring and behaviour, their dimorphism is readily apparent. Juveniles have a black beak which gradually brightens to orange in the adults. The markings of the best known subspecies Trichoglossus haematodus moluccanus resemble those of the nominate race, but with a blue belly and a more orange breast with little or no blue-black barring. Other subspecies largely resemble either the nominate race or Trichoglossus haematodus moluccanus, or are intermediate between them. Two exceptions are Trichoglossus haematodus flavicans and Trichoglossus haematodus rosenbergii. In the rather variable Trichoglossus haematodus flavicans the green of some individuals is dull, almost olivaceous, but in others the green hue approaches that typical of the Rainbow Lorikeet. Trichoglossus haematodus rosenbergii is highly distinctive and several features separates it from all other subspecies: Its wing-bars are deep orange (not contrasting clearly with the red underwing coverts in flight), the entire nape is yellow bordered by a narrow red band and the dark blue barring to the red chest is very broad.
Dimorphism
Unlike the Eclectus Parrot, Rainbow Lorikeets do not have any immediately discernible dimorphic traits. Upon closer observation of both their colouring, size and behaviour however, it is possible to determine the sex of a Rainbow Lorikeet. This process is made infinitely easier when one observes them in pairs, however the general rules are that a male will have a greater concentration of dark orange on his breast as opposed to the more pronounced bleeding of yellow into orange of a female. The male will also be more robust across the breast and traditionally have a thicker, more square head whilst the female sports a more rounded visage. When feeding in a flock during breeding season, the male will often puff up and produce a threatening display, hopping around his partner as she feeds and ensuring that competitors for food do not interrupt her ingestion of food. Rainbow Lorikeets are monogamous and pair for life. To the casual observer, there is no discernable difference in terms of the sexes, however with continual observation of the species whilst in flock behaviour, the dimorphism becomes apparent.
Behaviour
Rainbow Lorikeets feed mainly on fruit, pollen and nectar, and possess a tongue adapted especially for their particular diet. The end of the tongue is equipped with a papillate appendage adapted to gathering pollen and nectar from flowers. Nectar from eucalyptus is important in Australia, other important nectar sources are Pittosporum, Grevillea, Spathodea campanulata (African Tulip-tree), and sago palm. In Melanesia coconuts are very important food sources, and Rainbow Lorikeets are important pollinators of these. They also consume the fruits of Ficus, Trema, Mutingia, as well as papaya and mangoes already opened by fruit bats. They also eat crops such as apples, and will raid maize and sorghum. They are also frequent visitors at bird feeders placed in gardens, which supply store-bought nectar, sunflower seeds, and fruits such as apples, grapes and pears. In many places, including campsites and suburban gardens, wild lorikeets are so used to humans that they can be hand-fed. The Currumbin Wildlife Sanctuary in Queensland, Australia, is noted for its thousands of lorikeets. Around 8am and 4pm each day the birds gather in a huge, noisy flock in the park's main area. Visitors are encouraged to feed them a specially prepared nectar, and the birds will happily settle on people's arms and heads to consume it. Wild Rainbow Lorikeets can also be hand-fed by visitors at Lone Pine Koala Sanctuary in Brisbane, Queensland, Australia. Semi-tame lorikeets are common daily visitors in many Sydney backyards, though many people, ignorant of their dietary requirements, feed them bread or bread coated with honey. This is an inadequate source of the nutrients, vitamins and minerals that the Rainbow Lorikeet requires and can lead to health and feather formation issues in young Lorikeets. Rainbow Lorikeets can also be fed in numerous zoos and animal parks outside Australia.
Breeding
In Australia, breeding usually occurs during spring (September to December), but can vary from region to region with changes in food availability and climate. Nesting sites are variable and can include hollows of tall trees such as eucalypts, palm trunks, or overhanging rock. One population in the Admiralty Islands nests in holes in the ground on predator-free islets. Pairs sometimes nest in the same tree with other Rainbow Lorikeet pairs, or other bird species The clutch size is between one and three eggs, which are incubated for around 25 days. Incubation duties are carried out by the female alone.
Status
Overall, the Rainbow Lorikeet remains widespread and often common. It is therefore considered to be of Least Concern by BirdLife International. The status for some localised subspecies is more precarious, with especially Trichoglossus haematodus rosenbergii (which possibly is worthy of treatment as a separate species) being threatened by habitat loss and capture for the parrot trade.
As a pest
The Rainbow Lorikeet was accidentally released into the southwest of the state of Western Australia from near the University of Western Australia in the 1960s and they have since been classified as a pest. Rainbow Lorikeets can also be found in New Zealand, particularly around the Auckland area. New Zealand's Department of Conservation has declared them a pest and is implementing methods to control and eradicate them. Many fruit orchard owners consider them a pest, as they often fly in groups and strip trees containing fresh fruit. In urban areas, the birds create nuisance noise and fouling of outdoor areas and vehicles with droppings. In Western Australia, a major impact of the Rainbow Lorikeet is competition with indigenous bird species. This includes domination of feeding resources, and competition for increasingly scarce nesting hollows. Birds such as the Purple-crowned Lorikeet Glossopsitta porphyrocephala and Carnaby's Black-Cockatoo Calyptorhynchus latirostris are adversely affected or displaced.
Perruche Ecossaise, Loriquet Calédonien, Rainbow Lorikeet, Loriquet à tête bleue, Loriquet arc-en-ciel, loriquet de Swainson,
Identification
En Nouvelle-Calédonie et aux îles Loyauté, c'est la sous-espèce Trichoglossus haematodus deplanchii (Verreaux & Des Murs, 1860) que l'on rencontre.
Les loriquets à tête bleue sont des oiseaux très colorés. On trouve presque toutes les couleurs de l'arc-en-ciel dans leur plumage. Les nombreuses sous-espèces varient considérablement entre elles. La race la plus remarquable, Trichoglossus haematodus moluccanus, se distingue par sa tête et son abdomen bleu-violet ou bleu sombre. Ses parties supérieures, ses ailes et sa queue sont vert éclatant. La poitrine est jaune-orange, plus ou moins striée de bleu. Le bas-ventre et les sous-caudales sont jaune verdâtre. Le dessous des ailes est orangé avec une large bande médiane jaune et un bord de traîne sombre. Le bec est orange, les pattes sont grises. Les iris affichent une coloration rougeâtre. Les sexes sont identiques. Les juvéniles sont plus ternes que les adultes. Chez la plupart des autres sous-espèces, le jaune-orange de la poitrine et du dessous des ailes est remplacé par différentes teintes de rouge qui peuvent aller jusqu'à l'écarlate. La tête et la calotte sont plus ou moins sombres, pouvant aller jusqu'au noir brunâtre avec une nuance bleue. La majorité des oiseaux, quelque soit leur race, ont une tache jaune vif à jaune verdâtre plus ou moins développée sur la nuque ou l'arrière du cou.
Chant
Le loriquet à tête bleue est le plus vocal de tous les perroquets . Il lance des cris aigus, roulés et puissants, répétés à intervalles réguliers lorsqu'il est en vol. Quand il se nourrit, il produit de fréquents bavardages. Au repos, il émet des gazouillements doux.
Habitat
Les loriquets à tête bleue sont des perroquets des plaines et des moyennes montagnes. Ils fréquentent une grande variété d'habitats boisés tels que les mangroves, les landes et les bruyères proches du littoral, les savanes arborées, les galeries d'arbres, les boisements en cours de régénération et les forêts pluviales. Dans tous les cas, ils ont absolument besoin d'endroits où les fleurs sont abondantes. Les loriquets à tête bleue ont également colonisé les habitats façonnés par l'homme : plantations de cocotiers, vergers et jardins à la périphérie des villes. Ils marquent une plus grande préférence pour les lisières et pour les clairières que pour l'intérieur des forêts pluviales denses. Ils tolèrent volontiers les zones de végétation dégradée et les plantations de faible superficie sur les petits atolls.
Distribution
Les loriquets à tête bleue sont endémiques de l'Océanie, à la limite du continent asiatique. On les trouve en Australie, dans l'est de la l'Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en Nouvelle-Calédonie, aux îles Salomons et à Vanuatu. En Australie, ils sont surtout présents sur la côte est, du nord du Queensland jusqu'en Australie Méridionale et en Tasmanie.
Sous epèces
Trichoglossus haematodus haematodus (Linnaeus, 1771) : Sud des Moluques, Ouest des îles de Papouasie et Ouest de la Nouvelle-Guinée.
Trichoglossus haematodus intermedius (Rothschild & Hartert, 1901) : Nord de la Nouvelle-Guinée (De la rivière Sepik jusqu'à la baie de l'Astrolabe) et île Mamam (île volcanique de Papouasie-Nouvelle-Guinée).
Trichoglossus haematodus nigrogularis (Gray, 1858) : Est îles Kai et îles Aru (Indonésie), Sud de la Nouvelle-Guinée.
Trichoglossus haematodus brooki (Ogilvie-Grant, 1907) : Connu seulement par deux oiseaux capturés sur l'île de Trangan (îles Aru - Indonésie).
Trichoglossus haematodus nesophilus (Neumann, 1929) : îles de l'Amirauté (groupe d'îles de Ninigo et Hermit dans l'archipel Bismarck en Papouasie-Nouvelle-Guinée).
Trichoglossus haematodus flavicans (Cabanis & Reichenow, 1876) : île volcanique La Nouvelle-Hanovre et îles de l'Amirauté (archipel Bismarck en Papouasie-Nouvelle-Guinée).
Trichoglossus haematodus massena (Bonaparte, 1854) : archipel Bismarck en Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon et Vanuatu.
Trichoglossus haematodus micropteryx (Stresemann, 1922) : Nouvelle-Guinée, Péninsule de Huon dans l'est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et îles autour de Kimuta (archipel des Louisiades, Est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée).
Trichoglossus haematodus deplanchii (Verreaux & Des Murs, 1860) : Nouvelle-Calédonie et îles Loyauté.
Espèces ou subespèces similaires
Trichoglossus rosenbergii (Schlegel, 1871) : île Indonésienne de Biak (nord-ouest de la Nouvelle-Guinée).
Trichoglossus moluccanus (Gmelin, 1788) : Est et Sud-Est de l'Australie (Du cap York jusqu'à la Péninsule de Eyre - Sud de L'Australie).
Trichoglossus forsteni forsteni (Bonaparte, 1850): île Indonésienne de Sumbawa.
Trichoglossus forsteni djampeanus (Hartert, 1897) : île de Tanahjampea (Mer de Flores).
Trichoglossus forsteni stresemanni (Meise, 1929) : île de Kalaotoa (Mer de Flores).
Trichoglossus forsteni mitchellii (Gray, 1859) : îles Indonésiennes de Bali et Lombok.
Trichoglossus capistratus capistratus (Bechstein, 1811) : îles Indonésiennes de Timor.
Trichoglossus capistratus fortis (Hartert, 1898) : îles Indonésiennes de Sumba.
Trichoglossus capistratus flavotectus (Hellmayr, 1914) : Est des Petites îles de la Sonde, (îles de Wetar et Romang en Indonésie).
Trichoglossus weberi (Büttikofer, 1894): îles Indonésiennes de Flores.
Comportements
Les loriquets à tête bleue sont des oiseaux sédentaires, ce qui ne les empêche pas d'effectuer de courts déplacements à la recherche d'arbres en floraison. En raison de ces mouvements, les populations donnent l'impression de fluctuer localement. Très grégaires, ils vivent en couples ou en bandes dont les effectifs peuvent varier de quelques oiseaux à plusieurs centaines, selon la disponibilité des ressources alimentaires. Ces oiseaux sont très actifs et bruyants, volant un peu au hasard au-dessus de la cime des arbres, se déplaçant au bonheur de la chance ou escaladant les branches des feuillages pour tenter de trouver des fleurs ou des fruits. Au cours de leur quête de nourriture, les loriquets à tête bleue s'associent volontiers avec d'autres espèces frugivores. Quand ils sont dissimulés par les feuilles, leurs cris de contact perçants trahissent leur présence. Ils adoptent un vol très rapide et direct. Les loriquets à tête bleue sont monogames. Les deux membres du couple ne se séparent jamais et, même au sein de groupes nombreux, ils sont facilement discernables. Pendant les parades nuptiales, les deux partenaires se tiennent côte à côte, se balançant, le cou penché vers l'avant et la pupille de l'œil dilatée. Ils agitent irrégulièrement les ailes pour dévoiler la bande claire qui traverse leurs sous-alaires.
Nidification
La saison de nidification se déroule à des moments différents selon les parties de l'aire de distribution. La race moluccanus qui vit dans l'est de l'Australie dépose ses oeufs de juin à janvier, avec une pointe au printemps, entre septembre et décembre. Les deux parents installent leur nid dans une cavité d'arbre, habituellement un eucalyptus. Plusieurs nids, deux ou trois, peuvent résider dans le même arbre mais l'entrée du nid est âprement défendue contre toute intrusion. Dans les îles de l'Admirauté, les loriquets à tête bleue nichent parfois à terre. La femelle dépose sa couvée qui est composée de deux oeufs sur une couche de copeaux pourrissant qui garnit le fond du nid. Elle incube seule pendant environ 25 jours. Les jeunes oisillons sont nidicoles et ils ne prennent leur envol qu'au bout de huit longues semaines. Dès qu'ils sont autonomes, ils rejoignent les dortoirs communs et les bandes, laissant le loisir à leurs parents de mener à terme une ou deux nichées supplémentaires.
Régime
Les loriquets à tête bleue ont un bec pointu et une langue particulière munie de papilles qui lui permettent d'extraire le pollen et le nectar des fleurs. Ils consomment également des fruits, des baies, des graines, des bourgeons et des larves d'insectes. En Australie, ils recherchent principalement leurs aliments dans les eucalyptus et les arbres du genre Banksia, en particulier, les banksia côtiers (Banksia integrifolia) et les banksia des rivières (seminuda) qui dépassent souvent 15 mètres de hauteur. On les trouve également sur les terres agricoles car ils sont particulièrement friants de fruits cultivés et de graines laiteuses. Ils pénètrent volontiers dans les jardins pour y chaparder des fruits et ils ne dédaignent pas s'approcher des mangeoires.
Protection / Menaces
C'est un oiseau très commun. Localement, il peut être très abondant. Dans certaines régions, c'est le perroquet le plus courant. Dans les endroits où il peut bénéficier d'arbres en floraison et de fruits, c'est une espèce en pleine expansion. Un bémol toutefois, il jouit d'une très mauvaise réputation car c'est une véritable peste qui endommage les vergers. Dans certains lieux d'Australie, il est chassé pour sa chair et ses plumes sont utilisées plus tard dans les cérémonies rituelles.
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The Rainbow Lorikeet, (Trichoglossus haematodus) is a species of Australasian parrot found in Australia, eastern Indonesia (Maluku and Western New Guinea), Papua New Guinea, New Caledonia, Solomon Islands and Vanuatu. In Australia, it is common along the eastern seaboard, from Queensland to South Australia and northwest Tasmania. Its habitat is rainforest, coastal bush and woodland areas. Several taxa traditionally listed as subspecies of the Rainbow Lorikeet are increasingly treated as separate species (see Taxonomy). Rainbow Lorikeets have been introduced to Perth - Western Australia, Auckland - New Zealand, and Hong Kong - China
Taxonomy
Rainbow Lorikeets are true parrots, within the Psittacoidea superfamily in the order Psittaciformes. The Rainbow Lorikeet has often included the Red-collared Lorikeet (Trichoglossus rubritorquis) as a subspecies, but today most major authorities consider it separate. Additionally, a review in 1997 led to the recommendation of splitting off some of the most distinctive taxa from the Lesser Sundas as separate species, these being the Scarlet-breasted Lorikeet (Trichoglossus forsteni), the Marigold Lorikeet (Trichoglossus capistratus) and the Flores Lorikeet (Trichoglossus weberi). This is increasingly followed by major authorities.
Subspecies
Trichoglossus haematodus haematodus (Linnaeus, 1771): South Moluccas, West Papuan islands and West New Guinea.
Trichoglossus haematodus intermedius (Rothschild & Hartert, 1901): North New Guinea (Sepik River to Astrolabe Bay) and Manam Island (Papua New Guinea).
Trichoglossus haematodus nigrogularis (Gray, 1858): East Kai Islands, Aru Islands and South New Guinea.
Trichoglossus haematodus brooki (Ogilvie-Grant, 1907): Known from two cage birds from Trangan Island. (Aru Islands - Indonesia).
Trichoglossus haematodus nesophilus (Neumann, 1929): Admiralty Islands (Ninigo and Hermit groups).
Trichoglossus haematodus flavicans (Cabanis & Reichenow, 1876): New Hanover and Admiralty Islands.
Trichoglossus haematodus massena (Bonaparte, 1854): Bismarck Archipelago, Solomon Islands and Vanuatu.
Trichoglossus haematodus micropteryx (Stresemann, 1922): New Guinea, East of Huon Peninsula; Kimuta and adjacent islands.
Trichoglossus haematodus deplanchii (Verreaux & Des Murs, 1860): New Caledonia and Loyalty Islands.
Trichoglossus rubritorquis (Vigors & Horsfield, 1827) : Nord de l'Australie (Région de Kimberley jusqu'au Golf de Carpenteria).
Similar species or subspecies
Trichoglossus rosenbergii (Schlegel, 1871): Biak Island (off North-west New Guinea).
Trichoglossus moluccanus (Gmelin, 1788): East and South-East Australia (Cape York to Eyre Peninsula, South Australia).
Trichoglossus forsteni forsteni (Bonaparte, 1850): Sumbawa (Lesser Sundas).
Trichoglossus forsteni djampeanus (Hartert, 1897): Tanahjampea Island (Flores Sea).
Trichoglossus forsteni stresemanni (Meise, 1929): Kalaotoa Island (Flores Sea).
Trichoglossus forsteni mitchellii (Gray, 1859): Bali and Lombok (Indonesia).
Trichoglossus capistratus capistratus (Bechstein, 1811): Timor (Lesser Sundas).
Trichoglossus capistratus fortis (Hartert, 1898): Sumba (Lesser Sundas).
Trichoglossus capistratus flavotectus (Hellmayr, 1914): East Lesser Sundas (Wetar and Romang).
Trichoglossus weberi (Büttikofer, 1894): Flores (Lesser Sundas).
Trichoglossus rubritorquis (Vigors & Horsfield, 1827): North Australia (Kimberley region to Gulf of Carpenteria).
Description
The Rainbow Lorikeet is a medium sized parrot, with the length ranging from 25–30 cm (9.8-11.8 in) in size, and has a wingspan of about 17 cm (6.7 in). The weight varies from 75–157 g (2.6–5.5 oz). The plumage of the nominate race, as with all subspecies, is very bright. The head is deep blue with a greenish-yellow nuchal collar, and the rest of the upperparts (wings, back and tail) are deep green. The chest is red with blue-black barring. The belly is deep green, and the thighs and rump are yellow with deep green barring. In flight a yellow wing-bar contrasts clearly with the red underwing coverts. There is little to visually distinguish between the sexes, however to a keen observer of their colouring and behaviour, their dimorphism is readily apparent. Juveniles have a black beak which gradually brightens to orange in the adults. The markings of the best known subspecies Trichoglossus haematodus moluccanus resemble those of the nominate race, but with a blue belly and a more orange breast with little or no blue-black barring. Other subspecies largely resemble either the nominate race or Trichoglossus haematodus moluccanus, or are intermediate between them. Two exceptions are Trichoglossus haematodus flavicans and Trichoglossus haematodus rosenbergii. In the rather variable Trichoglossus haematodus flavicans the green of some individuals is dull, almost olivaceous, but in others the green hue approaches that typical of the Rainbow Lorikeet. Trichoglossus haematodus rosenbergii is highly distinctive and several features separates it from all other subspecies: Its wing-bars are deep orange (not contrasting clearly with the red underwing coverts in flight), the entire nape is yellow bordered by a narrow red band and the dark blue barring to the red chest is very broad.
Dimorphism
Unlike the Eclectus Parrot, Rainbow Lorikeets do not have any immediately discernible dimorphic traits. Upon closer observation of both their colouring, size and behaviour however, it is possible to determine the sex of a Rainbow Lorikeet. This process is made infinitely easier when one observes them in pairs, however the general rules are that a male will have a greater concentration of dark orange on his breast as opposed to the more pronounced bleeding of yellow into orange of a female. The male will also be more robust across the breast and traditionally have a thicker, more square head whilst the female sports a more rounded visage. When feeding in a flock during breeding season, the male will often puff up and produce a threatening display, hopping around his partner as she feeds and ensuring that competitors for food do not interrupt her ingestion of food. Rainbow Lorikeets are monogamous and pair for life. To the casual observer, there is no discernable difference in terms of the sexes, however with continual observation of the species whilst in flock behaviour, the dimorphism becomes apparent.
Behaviour
Rainbow Lorikeets feed mainly on fruit, pollen and nectar, and possess a tongue adapted especially for their particular diet. The end of the tongue is equipped with a papillate appendage adapted to gathering pollen and nectar from flowers. Nectar from eucalyptus is important in Australia, other important nectar sources are Pittosporum, Grevillea, Spathodea campanulata (African Tulip-tree), and sago palm. In Melanesia coconuts are very important food sources, and Rainbow Lorikeets are important pollinators of these. They also consume the fruits of Ficus, Trema, Mutingia, as well as papaya and mangoes already opened by fruit bats. They also eat crops such as apples, and will raid maize and sorghum. They are also frequent visitors at bird feeders placed in gardens, which supply store-bought nectar, sunflower seeds, and fruits such as apples, grapes and pears. In many places, including campsites and suburban gardens, wild lorikeets are so used to humans that they can be hand-fed. The Currumbin Wildlife Sanctuary in Queensland, Australia, is noted for its thousands of lorikeets. Around 8am and 4pm each day the birds gather in a huge, noisy flock in the park's main area. Visitors are encouraged to feed them a specially prepared nectar, and the birds will happily settle on people's arms and heads to consume it. Wild Rainbow Lorikeets can also be hand-fed by visitors at Lone Pine Koala Sanctuary in Brisbane, Queensland, Australia. Semi-tame lorikeets are common daily visitors in many Sydney backyards, though many people, ignorant of their dietary requirements, feed them bread or bread coated with honey. This is an inadequate source of the nutrients, vitamins and minerals that the Rainbow Lorikeet requires and can lead to health and feather formation issues in young Lorikeets. Rainbow Lorikeets can also be fed in numerous zoos and animal parks outside Australia.
Breeding
In Australia, breeding usually occurs during spring (September to December), but can vary from region to region with changes in food availability and climate. Nesting sites are variable and can include hollows of tall trees such as eucalypts, palm trunks, or overhanging rock. One population in the Admiralty Islands nests in holes in the ground on predator-free islets. Pairs sometimes nest in the same tree with other Rainbow Lorikeet pairs, or other bird species The clutch size is between one and three eggs, which are incubated for around 25 days. Incubation duties are carried out by the female alone.
Status
Overall, the Rainbow Lorikeet remains widespread and often common. It is therefore considered to be of Least Concern by BirdLife International. The status for some localised subspecies is more precarious, with especially Trichoglossus haematodus rosenbergii (which possibly is worthy of treatment as a separate species) being threatened by habitat loss and capture for the parrot trade.
As a pest
The Rainbow Lorikeet was accidentally released into the southwest of the state of Western Australia from near the University of Western Australia in the 1960s and they have since been classified as a pest. Rainbow Lorikeets can also be found in New Zealand, particularly around the Auckland area. New Zealand's Department of Conservation has declared them a pest and is implementing methods to control and eradicate them. Many fruit orchard owners consider them a pest, as they often fly in groups and strip trees containing fresh fruit. In urban areas, the birds create nuisance noise and fouling of outdoor areas and vehicles with droppings. In Western Australia, a major impact of the Rainbow Lorikeet is competition with indigenous bird species. This includes domination of feeding resources, and competition for increasingly scarce nesting hollows. Birds such as the Purple-crowned Lorikeet Glossopsitta porphyrocephala and Carnaby's Black-Cockatoo Calyptorhynchus latirostris are adversely affected or displaced.