PANDION CRISTATUS - (VIEILLOT, 1816)
Aves (Class) > Accipitriformes (Order) > Pandionidae (Family) > Pandion (Genus)
Balbuzard d'Australie, Eastern osprey, Australische fischadler, Aguila pescadora, Falco pescatore,
Identification
Chez ce rapace de taille moyenne, les parties supérieures sont brun sombre ou brun noirâtre. Le cou et le dessous sont blancs. La tête est blanche avec des stries sombres et une crête brun noirâtre. Un trait noir démarre en arrière de l'œil et se poursuit jusqu'aux couvertures auriculaires. Une large bande brun roussâtre, brune ou brun-noir traverse la poitrine. Ce dernier caractère est nettement visible chez les femelles, il est pratiquement absent chez les mâles. Le dessous des ailes est blanc et gris-brun pâle avec des taches noires au niveau des poignets. Le dessous de la queue varie du blanc au gris-brun pâle. Les iris sont jaunes, le bec noir. Les tarses et les pieds varient du blanc au gris clair. Les sexes sont identiques mais peuvent être distingués quand ils sont ensemble, la femelle étant plus grande et possèdant une bande pectorale plus nette. Les juvéniles se distinguent principalement de leurs parents par leurs iris jaune-orange. Les balbuzards d'Australie se distinguent des balbuzards européens par leur plus petite taille et par leur envergure également plus petite. Ceci est particulièrement visible chez les populations du nord. Le blanc de la tête se développe jusqu'à l'arrière du cou. Du coup, l'étroite ligne noire de l'arrière de l'œil se poursuit le long du cou et rejoint souvent la bande la bande pectorale brune. Taille : 55 cm. Envergure : 145 à 170 cm. Poids : 990 à 1910 gr.
Chant
Quand ils sont éloignés du nid, les balbuzards d'Australie sont assez discrets voire silencieux. Quand ils paradent, quand ils sollicitent ou quand ils doivent défendre leur territoire, ils deviennent bruyants et utilisent une gamme de 4 à 20 notes qui varient en vitesse et en hauteur, montent, descendent ou tremblent selon les circonstances. Leur répertoire est donc composé de sifflements clairs, de piaulements, de glapissements et de grincements. On peut également entendre des séries de notes plus ou moins douces produites en rafales ou des cris gutturaux.
Habitat
Les balbuzards d'Australie fréquentent les habitats côtiers et les îles de la zone tropicale et tempérée. Dans le nord de l'Australie, on peut également les observer à l'intérieur des terres humides, le long des cours d'eaux les plus importants. Ces oiseaux occupent une grande variété d'habitats humides tels ques les pièces d'eau situées près du littoral, les récifs, les baies, les falaises qui bordent l'océan, les plages, les estuaires, les mangroves marécageuses, les rivières dont le lit est assez large, les réservoirs ainsi que les grands lacs et les mares. Dans certaines régions, ils marquent une préférence pour les falaises élevées et pour les îles qui culminent bien au-dessus du niveau de la mer, mais ils ne dédaignent pas pour autant les côtes basses sableuses, les endroits vaseux, les plages recouvertes de rochers et les barres de corail. Les balbuzards d'Australie vivent également dans des habitats atypiques tels que les landes, les zones boisées et les forêts quand ils se déplacent pour se rendre sur leurs lieux de nourrissage.
Distribution
Le balbuzard d'Australie ne mérite pas vraiment son nom car on le trouve également en Indonésie, aux Philippines, aux îles Palaud, en Nouvelle-Guinée, aux îles Salomons et en Nouvelle-Calédonie en plus du continent Australien. L'aire d'occupation du balbuzard est estimée à plus de 117 000 kilomètres carrés sur le territoire Australien. On le trouve principalement sur les côtes ouest et nord et sur les îles qui les bordent, d'Albany en Australie Occidentale jusqu'au lac Macquarie dans les Nouvelles-Galles-du-Sud. Une seconde population isolée vit sur la côte sud, de la pointe de Bight jusqu'au cap Spencer et à Kangaroo Island. Etant une espèce nouvelle, le balbuzard d'Australie est considéré comme monotypique. Toutefois, les spécialistes locaux lui adjoignent parfois deux sous-espèces : Pandion cristatus melvillensis (nord de l'australie) - Pandion cristatus microhaliaetus (Nouvelle-Calédonie et nord-est de l'Australie). Ces deux taxons sont rarement retenus.
Comportements
Les balbuzards d'Australie vivent généralement en solitaire, occasionellement en couples et plus rarement en groupes familiaux. Sur le continent australien, les couples nichent en solitaire. Dans les Nouvelles-Galles-du-Sud, les nids sont souvent distants de un à trois kilomètres les uns des autres. Les parents s'éloignent jusqu'à trois kilomètres du nid pour trouver de la nourriture pour leurs petits.
Les balbuzards pêcheurs sont sédentaires. Une bonne partie de l'année, ils mettent en place une stratégie agressive pour défendre leur zone d'influence contre leurs congénères et d'autres espèces de rapaces. Néanmoins, des déplacements sont perceptibles, notamment dans les îles situées au large des côtes où ces oiseaux sont absents en dehors de la période de reproduction. Les immatures ont des mœurs dispersives, ils sont capables de parcourir des centaines de kilomètres mais, une fois qu'ils ont atteint la maturité sexuelle, ils reviennent généralement sur leur lieu de naissance pour nicher.
Nidification
Les balbuzards d'Australie sont généralement monogames, mais on a recensé au moins un cas de polyandrie. D'autre part, chez les oiseaux qui nichent dans les îles, la polygamie n'est pas rare, sans doute à cause de la fragmentation des zones de nidification. En Australie, la saison de nidification se déroule d'avril à février, mais elle subit quelques variations en fonction de la latitude, les oiseaux qui vivent au sud nichant légèrement plus tard. Les nids varient assez considérablement en taille et en forme, mais ils sont généralement assez grands et ils sont construits la plupart du temps avec des morceaux de bois. Leur emplacement est également assez variable : sur les branches nues des arbres morts, les falaises, les empilements de rochers. On peut également les trouver à terre dans des promontoires marins, sur des barres de corails, des plages désertes, des dunes sableuses et des marais salants. Les balbuzards utilisent aussi des sites artificiels tels que les pylones, les jetées, les phares, les tours qui servent à la navigation, les grues, les épaves de bateaux et les plate-formes de forage. Le sites de nidication sont utilisés pendant plusieurs années par un ou plusieurs couples.
Les femelles déposent de 1 à 4 œufs (habituellement 2 ou 3) de couleur blanche ou chamois avec des taches et des marques brunâtres. L'incubation dure de 33 à 38 jours, elle est assurée par les deux parents mais principalement la femelle. Les oisillons sont soignés par la femelle et par le mâle lorsque cette dernière s'absente du nid. Au départ, il sont souvent nourris par la femelle qui distribue les proies que le mâle lui rapporte. Par la suite, une fois que les jeunes sont un peu plus développés, les deux partenaires unissent leurs efforts pour alimenter leur progéniture. Les petits prennent leur envol approximativement de 7 à 11 semaines après l'éclosion mais ils retournent au nid pendant un certain temps pour y être nourris. La durée de dépendance n'est pas vraiment connu mais on suppose qu'elle peut se prolonger pendant encore 2 mois. Les balbuzards d'Australie n'élèvent généralement qu'une couvée, mais ils peuvent pondre à 2 reprises dans la saison si les conditions sont exceptionelles. Néanmoins, ces oiseaux ne se reproduisent pas systématiquement tous les ans, il peut y avoir parfois une pause de deux ou trois ans entre deux tentatives. Le taux de réussite des nichées à été calculé pour de nombreuses régions d'Ausralie : il est plutôt faible, et varie de 0,9 à 1,1 oisillon en moyenne par couvée.
Régime
Les balbuzards d'Australie consomment surtout des poissons et plus particulièrement des mulets lorsque ceux-ci sont disponibles. Occasionnellement, ils attrapent des mollusques, des crustacés, des insectes, des reptiles, des oiseaux et des mammifères. Ces prédateurs ont une activité diurne mais il leur arrive parfois de pêcher la nuit. Ils utilisent presque toujours la même stratégie : ils planent au-dessus d'une pièce d'eau, volant en cercle et quadrillant la zone jusqu'à ce qu'ils aient repéré un poisson. Parfois, ils pêchent également à l'affût à partir d'un perchoir. Quand la proie est localisée en vol, le balbuzard pratique momentanément le vol stationnaire puis plonge les pieds en avant pour saisir sa victime près de la surface. Quand elle est repérée à partie d'un perchoir, ils s'alignent sur la cible puis plongent directement. Quand ils pêchent, les balbuzards peuvent s'immerger totalement jusqu'à environ 1 mètre de profondeur. Ces oiseaux sont également capables de poursuivre des oiseaux en vol. Les proies capturés sont rapportées au perchoir pour y être consommées.
Protection / Menaces
Les balbuzards d'Australie ne sont pas reconnus comme une espèce à part entière par Birdlife et l'IUCN. On ne possède des statistiques que pour le balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus). G. P. Clancy s'est beaucoup intéressé à la biologie du balbuzard d'Australie. Grâce à lui, nous possédons une somme de renseignements très intéressants : cette espèce est assez courante en Australie, mais sa répartition est très irrégulière. Dans le nord, les densités sont assez importantes et même très abondantes dans les rares endroits où l'habitat est optimal. En Australie Occidentale, ces oiseaux sont très épars et en Australie Méridionale (région du golfe de Spencer), ils sont considérés comme rares. Le déclin de cette espèce en Australie est dû principalement à la dégradation de l'habitat et au développement du tourisme. Dans la péninsule d'Eyre en Australie Méridionale où les balbuzards nichent à terre faute d'arbres, la présence d'intrus est une cause aggravante de menace.
L'utilisation de poisons et de pesticides dans les années passées ont été également une cause de déclin. Heureusement, leur interdiction et leur remplacement par des produits plus appropriés ont marqué un progrès indéniable. D'après Olsen, les populations de balbuzards d'Australie ont effectué de nets progrès dans les années récentes. Le nouvel essor est particulièrement visible dans les Nouvelles-Galles-du-Sud.
Balbuzard d'Australie, Eastern osprey, Australische fischadler, Aguila pescadora, Falco pescatore,
Identification
Chez ce rapace de taille moyenne, les parties supérieures sont brun sombre ou brun noirâtre. Le cou et le dessous sont blancs. La tête est blanche avec des stries sombres et une crête brun noirâtre. Un trait noir démarre en arrière de l'œil et se poursuit jusqu'aux couvertures auriculaires. Une large bande brun roussâtre, brune ou brun-noir traverse la poitrine. Ce dernier caractère est nettement visible chez les femelles, il est pratiquement absent chez les mâles. Le dessous des ailes est blanc et gris-brun pâle avec des taches noires au niveau des poignets. Le dessous de la queue varie du blanc au gris-brun pâle. Les iris sont jaunes, le bec noir. Les tarses et les pieds varient du blanc au gris clair. Les sexes sont identiques mais peuvent être distingués quand ils sont ensemble, la femelle étant plus grande et possèdant une bande pectorale plus nette. Les juvéniles se distinguent principalement de leurs parents par leurs iris jaune-orange. Les balbuzards d'Australie se distinguent des balbuzards européens par leur plus petite taille et par leur envergure également plus petite. Ceci est particulièrement visible chez les populations du nord. Le blanc de la tête se développe jusqu'à l'arrière du cou. Du coup, l'étroite ligne noire de l'arrière de l'œil se poursuit le long du cou et rejoint souvent la bande la bande pectorale brune. Taille : 55 cm. Envergure : 145 à 170 cm. Poids : 990 à 1910 gr.
Chant
Quand ils sont éloignés du nid, les balbuzards d'Australie sont assez discrets voire silencieux. Quand ils paradent, quand ils sollicitent ou quand ils doivent défendre leur territoire, ils deviennent bruyants et utilisent une gamme de 4 à 20 notes qui varient en vitesse et en hauteur, montent, descendent ou tremblent selon les circonstances. Leur répertoire est donc composé de sifflements clairs, de piaulements, de glapissements et de grincements. On peut également entendre des séries de notes plus ou moins douces produites en rafales ou des cris gutturaux.
Habitat
Les balbuzards d'Australie fréquentent les habitats côtiers et les îles de la zone tropicale et tempérée. Dans le nord de l'Australie, on peut également les observer à l'intérieur des terres humides, le long des cours d'eaux les plus importants. Ces oiseaux occupent une grande variété d'habitats humides tels ques les pièces d'eau situées près du littoral, les récifs, les baies, les falaises qui bordent l'océan, les plages, les estuaires, les mangroves marécageuses, les rivières dont le lit est assez large, les réservoirs ainsi que les grands lacs et les mares. Dans certaines régions, ils marquent une préférence pour les falaises élevées et pour les îles qui culminent bien au-dessus du niveau de la mer, mais ils ne dédaignent pas pour autant les côtes basses sableuses, les endroits vaseux, les plages recouvertes de rochers et les barres de corail. Les balbuzards d'Australie vivent également dans des habitats atypiques tels que les landes, les zones boisées et les forêts quand ils se déplacent pour se rendre sur leurs lieux de nourrissage.
Distribution
Le balbuzard d'Australie ne mérite pas vraiment son nom car on le trouve également en Indonésie, aux Philippines, aux îles Palaud, en Nouvelle-Guinée, aux îles Salomons et en Nouvelle-Calédonie en plus du continent Australien. L'aire d'occupation du balbuzard est estimée à plus de 117 000 kilomètres carrés sur le territoire Australien. On le trouve principalement sur les côtes ouest et nord et sur les îles qui les bordent, d'Albany en Australie Occidentale jusqu'au lac Macquarie dans les Nouvelles-Galles-du-Sud. Une seconde population isolée vit sur la côte sud, de la pointe de Bight jusqu'au cap Spencer et à Kangaroo Island. Etant une espèce nouvelle, le balbuzard d'Australie est considéré comme monotypique. Toutefois, les spécialistes locaux lui adjoignent parfois deux sous-espèces : Pandion cristatus melvillensis (nord de l'australie) - Pandion cristatus microhaliaetus (Nouvelle-Calédonie et nord-est de l'Australie). Ces deux taxons sont rarement retenus.
Comportements
Les balbuzards d'Australie vivent généralement en solitaire, occasionellement en couples et plus rarement en groupes familiaux. Sur le continent australien, les couples nichent en solitaire. Dans les Nouvelles-Galles-du-Sud, les nids sont souvent distants de un à trois kilomètres les uns des autres. Les parents s'éloignent jusqu'à trois kilomètres du nid pour trouver de la nourriture pour leurs petits.
Les balbuzards pêcheurs sont sédentaires. Une bonne partie de l'année, ils mettent en place une stratégie agressive pour défendre leur zone d'influence contre leurs congénères et d'autres espèces de rapaces. Néanmoins, des déplacements sont perceptibles, notamment dans les îles situées au large des côtes où ces oiseaux sont absents en dehors de la période de reproduction. Les immatures ont des mœurs dispersives, ils sont capables de parcourir des centaines de kilomètres mais, une fois qu'ils ont atteint la maturité sexuelle, ils reviennent généralement sur leur lieu de naissance pour nicher.
Nidification
Les balbuzards d'Australie sont généralement monogames, mais on a recensé au moins un cas de polyandrie. D'autre part, chez les oiseaux qui nichent dans les îles, la polygamie n'est pas rare, sans doute à cause de la fragmentation des zones de nidification. En Australie, la saison de nidification se déroule d'avril à février, mais elle subit quelques variations en fonction de la latitude, les oiseaux qui vivent au sud nichant légèrement plus tard. Les nids varient assez considérablement en taille et en forme, mais ils sont généralement assez grands et ils sont construits la plupart du temps avec des morceaux de bois. Leur emplacement est également assez variable : sur les branches nues des arbres morts, les falaises, les empilements de rochers. On peut également les trouver à terre dans des promontoires marins, sur des barres de corails, des plages désertes, des dunes sableuses et des marais salants. Les balbuzards utilisent aussi des sites artificiels tels que les pylones, les jetées, les phares, les tours qui servent à la navigation, les grues, les épaves de bateaux et les plate-formes de forage. Le sites de nidication sont utilisés pendant plusieurs années par un ou plusieurs couples.
Les femelles déposent de 1 à 4 œufs (habituellement 2 ou 3) de couleur blanche ou chamois avec des taches et des marques brunâtres. L'incubation dure de 33 à 38 jours, elle est assurée par les deux parents mais principalement la femelle. Les oisillons sont soignés par la femelle et par le mâle lorsque cette dernière s'absente du nid. Au départ, il sont souvent nourris par la femelle qui distribue les proies que le mâle lui rapporte. Par la suite, une fois que les jeunes sont un peu plus développés, les deux partenaires unissent leurs efforts pour alimenter leur progéniture. Les petits prennent leur envol approximativement de 7 à 11 semaines après l'éclosion mais ils retournent au nid pendant un certain temps pour y être nourris. La durée de dépendance n'est pas vraiment connu mais on suppose qu'elle peut se prolonger pendant encore 2 mois. Les balbuzards d'Australie n'élèvent généralement qu'une couvée, mais ils peuvent pondre à 2 reprises dans la saison si les conditions sont exceptionelles. Néanmoins, ces oiseaux ne se reproduisent pas systématiquement tous les ans, il peut y avoir parfois une pause de deux ou trois ans entre deux tentatives. Le taux de réussite des nichées à été calculé pour de nombreuses régions d'Ausralie : il est plutôt faible, et varie de 0,9 à 1,1 oisillon en moyenne par couvée.
Régime
Les balbuzards d'Australie consomment surtout des poissons et plus particulièrement des mulets lorsque ceux-ci sont disponibles. Occasionnellement, ils attrapent des mollusques, des crustacés, des insectes, des reptiles, des oiseaux et des mammifères. Ces prédateurs ont une activité diurne mais il leur arrive parfois de pêcher la nuit. Ils utilisent presque toujours la même stratégie : ils planent au-dessus d'une pièce d'eau, volant en cercle et quadrillant la zone jusqu'à ce qu'ils aient repéré un poisson. Parfois, ils pêchent également à l'affût à partir d'un perchoir. Quand la proie est localisée en vol, le balbuzard pratique momentanément le vol stationnaire puis plonge les pieds en avant pour saisir sa victime près de la surface. Quand elle est repérée à partie d'un perchoir, ils s'alignent sur la cible puis plongent directement. Quand ils pêchent, les balbuzards peuvent s'immerger totalement jusqu'à environ 1 mètre de profondeur. Ces oiseaux sont également capables de poursuivre des oiseaux en vol. Les proies capturés sont rapportées au perchoir pour y être consommées.
Protection / Menaces
Les balbuzards d'Australie ne sont pas reconnus comme une espèce à part entière par Birdlife et l'IUCN. On ne possède des statistiques que pour le balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus). G. P. Clancy s'est beaucoup intéressé à la biologie du balbuzard d'Australie. Grâce à lui, nous possédons une somme de renseignements très intéressants : cette espèce est assez courante en Australie, mais sa répartition est très irrégulière. Dans le nord, les densités sont assez importantes et même très abondantes dans les rares endroits où l'habitat est optimal. En Australie Occidentale, ces oiseaux sont très épars et en Australie Méridionale (région du golfe de Spencer), ils sont considérés comme rares. Le déclin de cette espèce en Australie est dû principalement à la dégradation de l'habitat et au développement du tourisme. Dans la péninsule d'Eyre en Australie Méridionale où les balbuzards nichent à terre faute d'arbres, la présence d'intrus est une cause aggravante de menace.
L'utilisation de poisons et de pesticides dans les années passées ont été également une cause de déclin. Heureusement, leur interdiction et leur remplacement par des produits plus appropriés ont marqué un progrès indéniable. D'après Olsen, les populations de balbuzards d'Australie ont effectué de nets progrès dans les années récentes. Le nouvel essor est particulièrement visible dans les Nouvelles-Galles-du-Sud.
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Description
The Eastern Osprey is a medium-sized raptor (length 50–65 cm; wingspan 145–170 cm; weight 1.0–1.1 kg in adult males and 1.2–1.9 kg in adult females). Adults are mainly dark-brown to blackish-brown above and white below with a white head and neck, streaked blackish-brown; a dark-brown to blackish-brown crest; a black stripe across the eye and ear; a band of reddish-brown, brown or dark-brown streaking across the breast (sparse or absent in males); a white and pale greyish-brown underwing with black carpal patches and black trim; a white to pale greyish-brown undertail; yellow irides; a black bill; and white to pale grey legs and feet. The sexes are similar in appearance but can be distinguished when together by differences in size and plumage (females are typically larger than males and usually have darker and more distinct streaking on the breast). Juveniles are similar in appearance to adults, but can be distinguished by multiple differences in plumage and their darker, yellow-orange irides .
Eastern Ospreys usually occur singly, occasionally in twos, or more rarely in family groups. In Australia, breeding is in solitary pairs.
The Eastern Osprey is a medium-sized raptor (length 50–65 cm; wingspan 145–170 cm; weight 1.0–1.1 kg in adult males and 1.2–1.9 kg in adult females). Adults are mainly dark-brown to blackish-brown above and white below with a white head and neck, streaked blackish-brown; a dark-brown to blackish-brown crest; a black stripe across the eye and ear; a band of reddish-brown, brown or dark-brown streaking across the breast (sparse or absent in males); a white and pale greyish-brown underwing with black carpal patches and black trim; a white to pale greyish-brown undertail; yellow irides; a black bill; and white to pale grey legs and feet. The sexes are similar in appearance but can be distinguished when together by differences in size and plumage (females are typically larger than males and usually have darker and more distinct streaking on the breast). Juveniles are similar in appearance to adults, but can be distinguished by multiple differences in plumage and their darker, yellow-orange irides .
Eastern Ospreys usually occur singly, occasionally in twos, or more rarely in family groups. In Australia, breeding is in solitary pairs.
Habitat
Eastern Ospreys occur in littoral and coastal habitats and terrestrial wetlands of tropical and temperate Australia and offshore islands. They are mostly found in coastal areas but occasionally travel inland along major rivers, particularly in northern Australia. They require extensive areas of open fresh, brackish or saline water for foraging. They frequent a variety of wetland habitats including inshore waters, reefs, bays, coastal cliffs, beaches, estuaries, mangrove swamps, broad rivers, reservoirs and large lakes and waterholes. They exhibit a preference for coastal cliffs and elevated islands in some parts of their range, but may also occur on low sandy, muddy or rocky shores and over coral cays. They may occur over atypical habitats such as heath, woodland or forest when travelling to and from foraging sites.
Eastern Ospreys occur sympatrically and sometimes interact with White-bellied Sea-Eagles, which is also listed as Marine and Migratory under the EPBC Act.
Eastern Ospreys occur in littoral and coastal habitats and terrestrial wetlands of tropical and temperate Australia and offshore islands. They are mostly found in coastal areas but occasionally travel inland along major rivers, particularly in northern Australia. They require extensive areas of open fresh, brackish or saline water for foraging. They frequent a variety of wetland habitats including inshore waters, reefs, bays, coastal cliffs, beaches, estuaries, mangrove swamps, broad rivers, reservoirs and large lakes and waterholes. They exhibit a preference for coastal cliffs and elevated islands in some parts of their range, but may also occur on low sandy, muddy or rocky shores and over coral cays. They may occur over atypical habitats such as heath, woodland or forest when travelling to and from foraging sites.
Eastern Ospreys occur sympatrically and sometimes interact with White-bellied Sea-Eagles, which is also listed as Marine and Migratory under the EPBC Act.
Life Cycle
The age of first breeding in Eastern Ospreys varies between the sexes. On Kangaroo Island, two females first bred at less than two and three years of age, and six males first bred at four to eight years of age. South Australian Eastern Ospreys have been recorded to live to at least 22 years of age. Longer life spans are possible, given that individuals up to 25 years of age have been recorded amongst breeding populations of ospreys in North America.
Eastern Ospreys typically breed in monogamous pairs. There is a single published record of polyandrous breeding in Australia. Polygamous breeding is more common in osprey populations overseas, perhaps because breeding territories in Australia tend to be widely dispersed.
The Eastern Osprey breeds from April to February in Australia. Breeding seasons of individual pairs vary according to latitude, with breeding commencing progressively later on a cline from north to south.
Eastern Osprey nests vary in size and shape but they are generally large and are mostly composed of sticks. They are constructed in a variety of natural and artificial sites including in dead or partly dead trees or bushes; on cliffs, rocks, rock stacks or islets; on the ground on rocky headlands, coral cays, deserted beaches, sandhills or saltmarshes; and on artificial nest platforms, pylons, jetties, lighthouses, navigation towers, cranes, exposed shipwrecks and offshore drilling rigs. Nest sites may be used over many years by one or more pairs.
Females lay clutches of one to four (but typically two or three) eggs. The eggs are white to buff with brownish (and sometimes also underlying purple or grey) spots and blotches. They are incubated by both sexes, but mainly by the female, for a period of 33–38 days.
The nestlings are brooded by the female and by the male when the female is absent from the nest. To begin with they are mainly fed by the female on food delivered by the male, but later both parents gather and supply food. The young fledge approximately seven to eleven weeks after hatching but continue to return to the nest for some time thereafter to be fed. The period of post-fledging dependence is not precisely known, but reports suggest that it probably ranges from about one to two months in duration. Pairs usually rear one brood but are capable of rearing two broods per season. Pairs tend not to breed each year; breeding attempts may be separated by periods of up to three years.
Rates of breeding success have been calculated at several locations in Australia. In the Clarence Valley, NSW, of 15 breeding attempts from 1992–1996, nine (60%) produced at least one fledgling; 17 fledglings were reared in total; equal to 1.1 fledglings per breeding attempt. On the mid-northern coast of NSW (Taree to Kempsey), of 86 breeding attempts from 1997–1999, 57 (66%) produced at least one fledgling; 78 fledglings were reared in total; equal to 0.9 fledglings per breeding attempt (Bischoff 2001). At Forster, NSW, birds at one breeding site reared a total of seven fledglings over seven breeding seasons, equal to one fledgling per season. At Kangaroo Island, South Australia, of 103 active territories observed between 1985 and 2004, 62 (60%) produced at least one fledgling; 95 fledglings were reared in total; equal to 0.92 fledglings per territory per year. On Rottnest Island, Western Australia, of 27 eggs laid from 1961–1963, 15 (55.5%) produced fledglings .
The age of first breeding in Eastern Ospreys varies between the sexes. On Kangaroo Island, two females first bred at less than two and three years of age, and six males first bred at four to eight years of age. South Australian Eastern Ospreys have been recorded to live to at least 22 years of age. Longer life spans are possible, given that individuals up to 25 years of age have been recorded amongst breeding populations of ospreys in North America.
Eastern Ospreys typically breed in monogamous pairs. There is a single published record of polyandrous breeding in Australia. Polygamous breeding is more common in osprey populations overseas, perhaps because breeding territories in Australia tend to be widely dispersed.
The Eastern Osprey breeds from April to February in Australia. Breeding seasons of individual pairs vary according to latitude, with breeding commencing progressively later on a cline from north to south.
Eastern Osprey nests vary in size and shape but they are generally large and are mostly composed of sticks. They are constructed in a variety of natural and artificial sites including in dead or partly dead trees or bushes; on cliffs, rocks, rock stacks or islets; on the ground on rocky headlands, coral cays, deserted beaches, sandhills or saltmarshes; and on artificial nest platforms, pylons, jetties, lighthouses, navigation towers, cranes, exposed shipwrecks and offshore drilling rigs. Nest sites may be used over many years by one or more pairs.
Females lay clutches of one to four (but typically two or three) eggs. The eggs are white to buff with brownish (and sometimes also underlying purple or grey) spots and blotches. They are incubated by both sexes, but mainly by the female, for a period of 33–38 days.
The nestlings are brooded by the female and by the male when the female is absent from the nest. To begin with they are mainly fed by the female on food delivered by the male, but later both parents gather and supply food. The young fledge approximately seven to eleven weeks after hatching but continue to return to the nest for some time thereafter to be fed. The period of post-fledging dependence is not precisely known, but reports suggest that it probably ranges from about one to two months in duration. Pairs usually rear one brood but are capable of rearing two broods per season. Pairs tend not to breed each year; breeding attempts may be separated by periods of up to three years.
Rates of breeding success have been calculated at several locations in Australia. In the Clarence Valley, NSW, of 15 breeding attempts from 1992–1996, nine (60%) produced at least one fledgling; 17 fledglings were reared in total; equal to 1.1 fledglings per breeding attempt. On the mid-northern coast of NSW (Taree to Kempsey), of 86 breeding attempts from 1997–1999, 57 (66%) produced at least one fledgling; 78 fledglings were reared in total; equal to 0.9 fledglings per breeding attempt (Bischoff 2001). At Forster, NSW, birds at one breeding site reared a total of seven fledglings over seven breeding seasons, equal to one fledgling per season. At Kangaroo Island, South Australia, of 103 active territories observed between 1985 and 2004, 62 (60%) produced at least one fledgling; 95 fledglings were reared in total; equal to 0.92 fledglings per territory per year. On Rottnest Island, Western Australia, of 27 eggs laid from 1961–1963, 15 (55.5%) produced fledglings .
Feeding
In Australia, Eastern Ospreys mainly feed on fish, especially mullet where available, and rarely take molluscs, crustaceans, insects, reptiles, birds and mammals.
Eastern Ospreys usually forage diurnally, but have also been observed hunting prey at night. They generally search for prey by soaring, quartering or circling above a body of water and scanning below for fish. They occasionally search for prey by scanning from a perch. When a prey item is located while soaring or circling, they hover momentarily and then dive down, sometimes in stages, before snatching prey from the near the surface with the feet or by plunging into the water feet first. When a prey item is located from a perch, they align themselves in the direction of their target and then alight and dive down directly into the water at their target. When attacking aquatic targets, Eastern Ospreys may submerge completely to a depth of about one metre. Eastern Ospreys have also been observed snatching birds in flight. Captured prey items are carried to a feeding perch for consumption.
In Australia, Eastern Ospreys mainly feed on fish, especially mullet where available, and rarely take molluscs, crustaceans, insects, reptiles, birds and mammals.
Eastern Ospreys usually forage diurnally, but have also been observed hunting prey at night. They generally search for prey by soaring, quartering or circling above a body of water and scanning below for fish. They occasionally search for prey by scanning from a perch. When a prey item is located while soaring or circling, they hover momentarily and then dive down, sometimes in stages, before snatching prey from the near the surface with the feet or by plunging into the water feet first. When a prey item is located from a perch, they align themselves in the direction of their target and then alight and dive down directly into the water at their target. When attacking aquatic targets, Eastern Ospreys may submerge completely to a depth of about one metre. Eastern Ospreys have also been observed snatching birds in flight. Captured prey items are carried to a feeding perch for consumption.
Movement Patterns
Adult Eastern Ospreys are mostly resident or sedentary around breeding territories. They forage more widely but continue to make at least intermittent visits to their breeding grounds in the non-breeding season. Some dispersal is evident including apparent movement along the Murray River and extensions of range in north-western Western Australia and north-eastern Queensland in autumn; and an apparent extension of range inland in north-western Queensland in winter. Absence of the species from some offshore islands in the non-breeding season; and records of single birds in central Australia between May and December during years of average or above-average rainfall, when fish are abundant in inland waterways also occur. These movements may represent dispersal by young birds. Young birds may disperse more than 700 km from their natal territories, but many return to their natal areas to breed.
Eastern Ospreys occupy large territories that are used for breeding and at least some foraging. Territories are attended throughout the year although visits may be only intermittent in the non-breeding. Defence of territories begins about one month prior to laying. The core area around the nest to a radius of approximately 150 m is aggressively defended against other Eastern Ospreys, other raptors and potential predators of eggs and/or young. The territory beyond the core area is less strongly defended. Home ranges of Eastern Ospreys have not been quantified, although one breeding male was seen observed carrying prey 2.8 km from its nest site.
Adult Eastern Ospreys are mostly resident or sedentary around breeding territories. They forage more widely but continue to make at least intermittent visits to their breeding grounds in the non-breeding season. Some dispersal is evident including apparent movement along the Murray River and extensions of range in north-western Western Australia and north-eastern Queensland in autumn; and an apparent extension of range inland in north-western Queensland in winter. Absence of the species from some offshore islands in the non-breeding season; and records of single birds in central Australia between May and December during years of average or above-average rainfall, when fish are abundant in inland waterways also occur. These movements may represent dispersal by young birds. Young birds may disperse more than 700 km from their natal territories, but many return to their natal areas to breed.
Eastern Ospreys occupy large territories that are used for breeding and at least some foraging. Territories are attended throughout the year although visits may be only intermittent in the non-breeding. Defence of territories begins about one month prior to laying. The core area around the nest to a radius of approximately 150 m is aggressively defended against other Eastern Ospreys, other raptors and potential predators of eggs and/or young. The territory beyond the core area is less strongly defended. Home ranges of Eastern Ospreys have not been quantified, although one breeding male was seen observed carrying prey 2.8 km from its nest site.