CORVUS MONEDULOIDES - (LESSON, 1830)
Aves (Class) > Passeriformes (Order) > Corvidae (Family) > Corvus (Genus)
Le Corbeau calédonien (Corvus moneduloides) est une espèce de passereau de la famille des Corvidae. C'est le seul animal (en dehors de primates et de la loutre) connu pour fabriquer et utiliser des outils.
Description
Long oiseau noir de 43cm. Pas de dimorphisme sexuel. C'est un pilleur de nids, ses ravages sont considérables parmi les pigeons. Les corbeaux calédoniens ont un bec puissant avec un culmen presque droit et une mandibule inférieure légèrement recourbée vers le haut au niveau du gonys. La queue est relativement longue avec une extrémité légèrement arrondie. Les plumes de la gorge sont très fines, ressemblant presque à des cheveux. Le plumage est entièrement noir, avec un lustre violet et bleu foncé ainsi qu'un soupçon de vert au niveau des primaires. Le bec et les pattes sont noirs, les iris sont brun foncé. Pas de dimorphisme sexuel, c'est à dire que les adultes sont rigoureusement identiques. Il est réputé comme étant très intelligent car il utilise des "outils" (brindilles préparées) pour extraire les vers dans les troncs des arbres. Il fait tomber les escargots sur des cailloux pour les briser et les manger. C'est un pilleur de nids, ses ravages sont considérables parmi les pigeons.
Chant
Le corbeau calédonien coraille, croaille, croasse, graille. Les corbeaux calédoniens produisent un "waaaw" discret, rauque et d'une tonalité plutôt aiguë. On peut également entendre un "wak-wak" plus puissant et élevé, ainsi qu'un "aaup" qui s'étire plus en longueur. Une communication somme toute assez typique pour un membre de la famille des corvidés.
Habitat
Les corbeaux calédoniens fréquentent presque exclusivement les forêts primaires dans lesquelles on trouve des grands arbres tels que les bancouliers et les pandanus. Parfois, ils occupent aussi les savanes et les contrées ouvertes où les arbres sont quelque peu clairsemés. Comme leur nom l'indique, ces oiseaux sont endémiques de la Nouvelle-Calédonie, dans le sud-ouest de l'océan Pacifique, mais on les trouve également aux îles Loyauté et plus particulièrement à Maré où ils ont été introduits.
Comportements
La plupart du temps, le corbeau calédonien est un oiseau solitaire. Il vit parfois en petits groupes familiaux mais il forme rarement des rassemblements importants. Il semble très sociable et confiant, n'hésitant pas à venir à la rencontre des gens quand ils s'approchent. Son bec en forme de ciseaux paraît indiquer qu'il utilise des techniques très spécialisées pour se nourrir, cependant son menu est varié et de type omnivore. La forme de son bec tend à prouver qu'il sert probablement à marteler les noix de coco et les coquilles d'escargots pour les ouvrir, mais cette hypothèse plus que vraisemblable demande à être confirmée par une véritable observation. Ce dont on est sûr, c'est que le corbeau calédonien laisse tomber ses aliments sur des rochers ou des contreforts d'arbres pour en obtenir l'ouverture, comme le prouvent les multiples déchets que l'on trouve au pied de ces lieux favoris. Cet oiseau capture également ses proies en vol, faisant preuve d'une grande agilité et d'une grande adresse. Mais le caractère le plus remarquable de son comportement est indéniablement sa grande habilité à se forger des outils. Cette facette de son talent a été découverte et observée par Gavin Hunt à partir de 1996. Dans son milieu naturel, le corbeau calédonien fabrique 2 types d'outils : pour le premier qui ressemble à un cure-dent à crochet, l'oiseau détache des arbustes des fines brindilles qu'il choisit essentiellement pour leur forme courbe, puis il les effeuille soigneusement avec son bec, les dépouille parfois de leur écorce et s'en va ensuite déloger les chenilles, les araignées et autres insectes qui se cachent dans les interstices des bancouliers ; le second outil, encore plus surprenant, est confectionné avec les feuilles plates et rigides d'un arbre local (le pandanus), l'oiseau entaille ces feuilles avec son bec pour former de véritables échancrures qui, une fois l'outil introduit dans les cavités du bois, lui permettent d'accrocher les vers convoités. La feuille effilée est taillée en pointe, et l'oiseau la tient toujours dans son bec par la partie la plus large. La taille et la forme des outils varient d'une forêt à l'autre, ce qui témoigne d'un authentique comportement culturel chez cet oiseau. Dans sont travail de découpage des feuilles, le corbeau utilise plus largement le côté droit du bec. Il serait ainsi droitier, et donc "latéralisé", ce qui est rare dans le monde animal. Une équipe britannique du département de zoologie de l'université d'Oxford dirigée par Christian Rutz a fixé de mini-caméras (14 g) sur des corbeaux de Calédonie pour mieux étudier leur comportement. On voit sur les images enregistrées la dégustation d'escargots, la chasse aux petits lézards et la longue quête de nourriture au sol.
Reproduction
Les corbeaux calédoniens nichent en solitaire. Leur nid est une plate-forme construite avec des brindilles, l'intérieur est garni avec des racines et des fibres végétales. Il est placé à une très grande hauteur dans un arbre, en moyenne 7 m, au maximum 10 m, au minimum 2 mètres 50 au-dessus du sol. La ponte comprend 2 ou 3 œufs dont la couleur est vert pâle ou bleu-vert avec de nombreuses taches et marbrures olive, brunes ou grisâtres. Aux îles Loyauté, la saison de nidification se déroule Corbeau calédonien du mois de septembre au mois de novembre. La durée de la période d'incubation est inconnue. Pendant leur séjour au nid, les oisillons sont nourris par les deux parents. Après l'envol, ils ont encore dépendants pendant 4 ou 6 mois.
Alimentation
Le corbeau calédonien possède un régime omnivore. Au rang des matières organiques, il consomme des mollusques terrestres et des annelidés, toutes sortes d'invertébrés y compris des insectes xylophages et volants. Parmi les végétaux, on trouve principalement des graines et des noix. Ces oiseaux ingurgitent parfois des œufs et des jeunes oisillons, des poussins domestiques dans les basses-cours. L'habitude qu'ont les corbeaux de voler les œufs s'exerce surtout au détriment des pigeons des îles.
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The New Caledonian Crow (Corvus moneduloides) is a tool-using species of crow endemic to New Caledonia. These crows are some of the only non-primate animals known to invent new tools by modifying existing ones, and then passing these innovations on to other individuals in the cultural group. They have also been seen making tools that they use in the wild out of completely different material.
Description
The New Caledonian Crow (Corvus moneduloides) is a moderately sized crow (40 cm in length) similar in size to the House Crow but less slender-looking. The bird has an all-black appearance with a rich gloss to its feathers of purple, dark blue and some green in good light. The beak, feet and legs are all black. The beak is of moderate size but is unusual in that the tip of the lower is angled up making it somewhat chisel-like in profile. The ability to fashion tools has always been held as unique to primates. But humans and apes are not alone in having tool-making skills. Crows amazed the science community when footage recorded using tiny "crow-cams" on the tails of New Caledonian crows showed the birds creating advanced implements. One crow was observed whittling twigs and leaves with its beak to fashion grabbers designed to retrieve grubs from the ground. The New Caledonian crows are among few known non-primates to manufacture and use tools in the wild. The voice is described as a soft "waa-waa" or "wak-wak", and sometimes as a hoarse "waaaaw".
Distribution and habitat
The bird is endemic to the island of New Caledonia and the Loyalty Islands in the Pacific, living in primary forest.
Ecology and behavior
It eats a very wide range of food, including many types of insects and other invertebrates (some caught in flight with some agility, including night-flying insects which it catches at dusk), eggs and nestlings, small mammals, snails (which it drops from a height onto hard stones), and various nuts and seeds. It is known for using plant material to create hooks or barbs for extracting grubs from inside logs and branches. This bird fills in the ecological niche of the woodpeckers and the Woodpecker Finch of the Galapagos, since the latter and New Caledonia lack woodpeckers. Unlike the Woodpecker Finch, however, it does not simply stab a grub and lever it slowly out of its log using a small twig but pokes the twig at the grub to agitate it into biting the twig. It shows great ingenuity in the search for food. Its nest is built high in a tree with usually two eggs laid from September to November.
Tool making
The New Caledonian Crow is the only non-human species with a record of inventing new tools by modifying existing ones, then passing these innovations to other individuals in the cultural group. Gavin R. Hunt and colleagues at the University of Auckland studied tools the crows make out of pandanus (or screw pine) leaves. "Crows snip into the leaf edges and then tear out neat strips of vegetation with which they can probe insect-harboring crevices. These tools have been observed to come in three types: narrow strips, wide strips and multi-stepped strips—which are wide at one end and, via a manufacturing process that involves stepwise snips and tears, become narrow at the opposite end."" Observations of the distribution of 5,500 leaf counterparts or stencils left behind by the cutting process suggest that the narrow and the stepped tools are more advanced versions of the wide tool type. "The geographical distribution of each tool type on the island suggests a unique origin, rather than multiple independent inventions". This implies that the inventions, which involve a delicate change in the manufacturing process, were being passed from one individual to another. The New Caledonian Crow also spontaneously makes tools from materials it does not encounter in the wild, the only non-human species known to do so. In 2002, researcher Kacelnik and colleagues at the University of Oxford observed of a couple of New Caledonian Crows called Betty and Abel. Betty's toolmaking abilities came to light by accident during an experiment in which she and Abel had to choose between a hooked and a straight wire for retrieving small pieces of pig heart, their favorite food. When Abel made off with the hooked wire, Betty bent the straight wire into a hook and used the tool to lift a small bucket of food from a vertical pipe. This experiment was the first time the crows had been presented with wire." Subsequently, this ability was tested through a series of systematic experiments. Out of ten successful retrievals, Betty bent the wire into a hook nine times. Abel retrieved the food once, without bending the wire. The process would usually start with Betty trying to get the food bucket with the straight wire, but then she would make a hook from it bending it in different ways, usually by snagging one end of the wire under something, and then using the bent hook to pick up the tray. Clearly, Betty's creation of hooks cannot be attributed to the shaping or reinforcement of randomly generated behavior. In 2004, Gavin Hunt observed the crows in the wild also making hooks, but the adaptation to the new material of the wire was clearly novel, and also purposeful. This type of intentional tool-making, even if it is generalizing a prior experience to a completely new context, is almost unknown in the animal world. Chimpanzees have great difficulty in similar innovative tasks. The use of direct human activity has been recorded as well. This involves the placing of nuts in front of a vehicle on a heavy trafficked street and waiting for the/a car to crush it open, and then waiting at pedestrian lights with other pedestrians in order to retrieve the crushed nut safely.
Meta-tool use
Recent experiments show that New Caledonian Crows are able to use one tool to affect another to achieve a task, at a level rivalling the best performances seen in primates. One such experiment, conducted by the Auckland team, involved putting food in a box out of the crows' reach. They were given a stick too short to reach the food, but they could use this to retrieve a longer stick from another box. The longer stick was then used to retrieve the food. This complex behaviour involved realising that a tool could be used on non-food objects, and suppressing the urge to go directly for the food. It was solved by six of seven birds on the first attempt, and had previously only been observed in primates. The crows also use tools to investigate potentially dangerous objects.
Mirror use
Some crows that were captured from the wild showed the ability to use mirrors to find objects they could not see with a direct line of sight. The birds tested did not immediately recognise themselves in the mirror, which may be due to their never having seen a mirror before. Individual crows showed different levels of ability.
Le Corbeau calédonien (Corvus moneduloides) est une espèce de passereau de la famille des Corvidae. C'est le seul animal (en dehors de primates et de la loutre) connu pour fabriquer et utiliser des outils.
Description
Long oiseau noir de 43cm. Pas de dimorphisme sexuel. C'est un pilleur de nids, ses ravages sont considérables parmi les pigeons. Les corbeaux calédoniens ont un bec puissant avec un culmen presque droit et une mandibule inférieure légèrement recourbée vers le haut au niveau du gonys. La queue est relativement longue avec une extrémité légèrement arrondie. Les plumes de la gorge sont très fines, ressemblant presque à des cheveux. Le plumage est entièrement noir, avec un lustre violet et bleu foncé ainsi qu'un soupçon de vert au niveau des primaires. Le bec et les pattes sont noirs, les iris sont brun foncé. Pas de dimorphisme sexuel, c'est à dire que les adultes sont rigoureusement identiques. Il est réputé comme étant très intelligent car il utilise des "outils" (brindilles préparées) pour extraire les vers dans les troncs des arbres. Il fait tomber les escargots sur des cailloux pour les briser et les manger. C'est un pilleur de nids, ses ravages sont considérables parmi les pigeons.
Chant
Le corbeau calédonien coraille, croaille, croasse, graille. Les corbeaux calédoniens produisent un "waaaw" discret, rauque et d'une tonalité plutôt aiguë. On peut également entendre un "wak-wak" plus puissant et élevé, ainsi qu'un "aaup" qui s'étire plus en longueur. Une communication somme toute assez typique pour un membre de la famille des corvidés.
Habitat
Les corbeaux calédoniens fréquentent presque exclusivement les forêts primaires dans lesquelles on trouve des grands arbres tels que les bancouliers et les pandanus. Parfois, ils occupent aussi les savanes et les contrées ouvertes où les arbres sont quelque peu clairsemés. Comme leur nom l'indique, ces oiseaux sont endémiques de la Nouvelle-Calédonie, dans le sud-ouest de l'océan Pacifique, mais on les trouve également aux îles Loyauté et plus particulièrement à Maré où ils ont été introduits.
Comportements
La plupart du temps, le corbeau calédonien est un oiseau solitaire. Il vit parfois en petits groupes familiaux mais il forme rarement des rassemblements importants. Il semble très sociable et confiant, n'hésitant pas à venir à la rencontre des gens quand ils s'approchent. Son bec en forme de ciseaux paraît indiquer qu'il utilise des techniques très spécialisées pour se nourrir, cependant son menu est varié et de type omnivore. La forme de son bec tend à prouver qu'il sert probablement à marteler les noix de coco et les coquilles d'escargots pour les ouvrir, mais cette hypothèse plus que vraisemblable demande à être confirmée par une véritable observation. Ce dont on est sûr, c'est que le corbeau calédonien laisse tomber ses aliments sur des rochers ou des contreforts d'arbres pour en obtenir l'ouverture, comme le prouvent les multiples déchets que l'on trouve au pied de ces lieux favoris. Cet oiseau capture également ses proies en vol, faisant preuve d'une grande agilité et d'une grande adresse. Mais le caractère le plus remarquable de son comportement est indéniablement sa grande habilité à se forger des outils. Cette facette de son talent a été découverte et observée par Gavin Hunt à partir de 1996. Dans son milieu naturel, le corbeau calédonien fabrique 2 types d'outils : pour le premier qui ressemble à un cure-dent à crochet, l'oiseau détache des arbustes des fines brindilles qu'il choisit essentiellement pour leur forme courbe, puis il les effeuille soigneusement avec son bec, les dépouille parfois de leur écorce et s'en va ensuite déloger les chenilles, les araignées et autres insectes qui se cachent dans les interstices des bancouliers ; le second outil, encore plus surprenant, est confectionné avec les feuilles plates et rigides d'un arbre local (le pandanus), l'oiseau entaille ces feuilles avec son bec pour former de véritables échancrures qui, une fois l'outil introduit dans les cavités du bois, lui permettent d'accrocher les vers convoités. La feuille effilée est taillée en pointe, et l'oiseau la tient toujours dans son bec par la partie la plus large. La taille et la forme des outils varient d'une forêt à l'autre, ce qui témoigne d'un authentique comportement culturel chez cet oiseau. Dans sont travail de découpage des feuilles, le corbeau utilise plus largement le côté droit du bec. Il serait ainsi droitier, et donc "latéralisé", ce qui est rare dans le monde animal. Une équipe britannique du département de zoologie de l'université d'Oxford dirigée par Christian Rutz a fixé de mini-caméras (14 g) sur des corbeaux de Calédonie pour mieux étudier leur comportement. On voit sur les images enregistrées la dégustation d'escargots, la chasse aux petits lézards et la longue quête de nourriture au sol.
Reproduction
Les corbeaux calédoniens nichent en solitaire. Leur nid est une plate-forme construite avec des brindilles, l'intérieur est garni avec des racines et des fibres végétales. Il est placé à une très grande hauteur dans un arbre, en moyenne 7 m, au maximum 10 m, au minimum 2 mètres 50 au-dessus du sol. La ponte comprend 2 ou 3 œufs dont la couleur est vert pâle ou bleu-vert avec de nombreuses taches et marbrures olive, brunes ou grisâtres. Aux îles Loyauté, la saison de nidification se déroule Corbeau calédonien du mois de septembre au mois de novembre. La durée de la période d'incubation est inconnue. Pendant leur séjour au nid, les oisillons sont nourris par les deux parents. Après l'envol, ils ont encore dépendants pendant 4 ou 6 mois.
Alimentation
Le corbeau calédonien possède un régime omnivore. Au rang des matières organiques, il consomme des mollusques terrestres et des annelidés, toutes sortes d'invertébrés y compris des insectes xylophages et volants. Parmi les végétaux, on trouve principalement des graines et des noix. Ces oiseaux ingurgitent parfois des œufs et des jeunes oisillons, des poussins domestiques dans les basses-cours. L'habitude qu'ont les corbeaux de voler les œufs s'exerce surtout au détriment des pigeons des îles.
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The New Caledonian Crow (Corvus moneduloides) is a tool-using species of crow endemic to New Caledonia. These crows are some of the only non-primate animals known to invent new tools by modifying existing ones, and then passing these innovations on to other individuals in the cultural group. They have also been seen making tools that they use in the wild out of completely different material.
Description
The New Caledonian Crow (Corvus moneduloides) is a moderately sized crow (40 cm in length) similar in size to the House Crow but less slender-looking. The bird has an all-black appearance with a rich gloss to its feathers of purple, dark blue and some green in good light. The beak, feet and legs are all black. The beak is of moderate size but is unusual in that the tip of the lower is angled up making it somewhat chisel-like in profile. The ability to fashion tools has always been held as unique to primates. But humans and apes are not alone in having tool-making skills. Crows amazed the science community when footage recorded using tiny "crow-cams" on the tails of New Caledonian crows showed the birds creating advanced implements. One crow was observed whittling twigs and leaves with its beak to fashion grabbers designed to retrieve grubs from the ground. The New Caledonian crows are among few known non-primates to manufacture and use tools in the wild. The voice is described as a soft "waa-waa" or "wak-wak", and sometimes as a hoarse "waaaaw".
Distribution and habitat
The bird is endemic to the island of New Caledonia and the Loyalty Islands in the Pacific, living in primary forest.
Ecology and behavior
It eats a very wide range of food, including many types of insects and other invertebrates (some caught in flight with some agility, including night-flying insects which it catches at dusk), eggs and nestlings, small mammals, snails (which it drops from a height onto hard stones), and various nuts and seeds. It is known for using plant material to create hooks or barbs for extracting grubs from inside logs and branches. This bird fills in the ecological niche of the woodpeckers and the Woodpecker Finch of the Galapagos, since the latter and New Caledonia lack woodpeckers. Unlike the Woodpecker Finch, however, it does not simply stab a grub and lever it slowly out of its log using a small twig but pokes the twig at the grub to agitate it into biting the twig. It shows great ingenuity in the search for food. Its nest is built high in a tree with usually two eggs laid from September to November.
Tool making
The New Caledonian Crow is the only non-human species with a record of inventing new tools by modifying existing ones, then passing these innovations to other individuals in the cultural group. Gavin R. Hunt and colleagues at the University of Auckland studied tools the crows make out of pandanus (or screw pine) leaves. "Crows snip into the leaf edges and then tear out neat strips of vegetation with which they can probe insect-harboring crevices. These tools have been observed to come in three types: narrow strips, wide strips and multi-stepped strips—which are wide at one end and, via a manufacturing process that involves stepwise snips and tears, become narrow at the opposite end."" Observations of the distribution of 5,500 leaf counterparts or stencils left behind by the cutting process suggest that the narrow and the stepped tools are more advanced versions of the wide tool type. "The geographical distribution of each tool type on the island suggests a unique origin, rather than multiple independent inventions". This implies that the inventions, which involve a delicate change in the manufacturing process, were being passed from one individual to another. The New Caledonian Crow also spontaneously makes tools from materials it does not encounter in the wild, the only non-human species known to do so. In 2002, researcher Kacelnik and colleagues at the University of Oxford observed of a couple of New Caledonian Crows called Betty and Abel. Betty's toolmaking abilities came to light by accident during an experiment in which she and Abel had to choose between a hooked and a straight wire for retrieving small pieces of pig heart, their favorite food. When Abel made off with the hooked wire, Betty bent the straight wire into a hook and used the tool to lift a small bucket of food from a vertical pipe. This experiment was the first time the crows had been presented with wire." Subsequently, this ability was tested through a series of systematic experiments. Out of ten successful retrievals, Betty bent the wire into a hook nine times. Abel retrieved the food once, without bending the wire. The process would usually start with Betty trying to get the food bucket with the straight wire, but then she would make a hook from it bending it in different ways, usually by snagging one end of the wire under something, and then using the bent hook to pick up the tray. Clearly, Betty's creation of hooks cannot be attributed to the shaping or reinforcement of randomly generated behavior. In 2004, Gavin Hunt observed the crows in the wild also making hooks, but the adaptation to the new material of the wire was clearly novel, and also purposeful. This type of intentional tool-making, even if it is generalizing a prior experience to a completely new context, is almost unknown in the animal world. Chimpanzees have great difficulty in similar innovative tasks. The use of direct human activity has been recorded as well. This involves the placing of nuts in front of a vehicle on a heavy trafficked street and waiting for the/a car to crush it open, and then waiting at pedestrian lights with other pedestrians in order to retrieve the crushed nut safely.
Meta-tool use
Recent experiments show that New Caledonian Crows are able to use one tool to affect another to achieve a task, at a level rivalling the best performances seen in primates. One such experiment, conducted by the Auckland team, involved putting food in a box out of the crows' reach. They were given a stick too short to reach the food, but they could use this to retrieve a longer stick from another box. The longer stick was then used to retrieve the food. This complex behaviour involved realising that a tool could be used on non-food objects, and suppressing the urge to go directly for the food. It was solved by six of seven birds on the first attempt, and had previously only been observed in primates. The crows also use tools to investigate potentially dangerous objects.
Mirror use
Some crows that were captured from the wild showed the ability to use mirrors to find objects they could not see with a direct line of sight. The birds tested did not immediately recognise themselves in the mirror, which may be due to their never having seen a mirror before. Individual crows showed different levels of ability.