VALE INCO NOUVELLE-CALEDONIE
Vale Nouvelle-Calédonie, anciennement Goro Nickel est une entreprise d'extraction de minerai et de production de nickel et cobalt, située dans le sud de la Nouvelle-Calédonie.
Histoire du chantier
Cette entreprise a été créée afin d'exploiter le gisement du plateau de Goro, commune de Yaté. Le complexe industriel se compose d'une mine à ciel ouvert, d'une usine de traitement du minerai basée sur le procédé hydrometallurgique et d'un port dans la baie de Prony. Ce projet est très important à l'échelle du territoire, avec 3500 emplois dont 1350 directs, soit 5 % de la population active, et l'équivalent de 10 à 12 % du produit intérieur brut annuel du territoire.
Le projet a subi de nombreux retards. Prévue à l'origine en 2004, l'ouverture a été repoussée en raison de nombreux problèmes politiques, environnementaux et économiques. Ainsi, la construction du site a nécessité la destruction de sept hectares de forêts primaires sans accords gouvernementaux ni avec les tribus locales et le site se situe au bord du lagon sud, exposé aux éventuels cyclones. Les associations environnementales s'inquiètent des rejets dans le lagon des effluents de l'usine, dont Inco garantit l'innocuité.
L'usine du Sud
L'usine hydrométallurgique doit permettre de traiter de la "terre rouge" (ou latérite) comprenant des taux de nickel inférieurs à seulement 1.7 % grâce à un procédé de lixiviation par acide sulfurique à 60 bars de pression.
Ce procédé de traitement chimique de la latérite génère des effluents contenant notamment du cadmium, du chrome VI et du nickel, ainsi que des résidus solides, en particulier du sulfate de calcium (gypse). Ils sont traités in-situ dans une unité de traitements des effluents qui permet de rendre le rejet conforme à l’arrêté ICPE du complexe industriel.Les résidus solides,sont eux stockés dans un bassin de stockage. Le site est classé HRI (haut risque industriel) correspondant à Seveso 2.
La société Vale Inco rejete les effluents liquides traités dans le canal de la Havannah, zone à forte courantologie, au moyen d'un émissaire. Ce dernier point a été l'objet d'une vive opposition de la part des associations environnementales et d'une partie des riverains confrontés à une pollution du milieu naturel dont les conséquences réelles sur la santé et l'environnement restent incertaines. Face à la fronde, Vale s'est engagée à respecter les normes de rejet en vigueur au niveau international et à mesurer régulièrement les taux de substances toxiques ou dangereuses à proximité de ses installations de rejets (notamment, le tuyau de diffusion des effluents). Vale a par ailleurs programmé une réhabilitation complète des sites miniers, avec l'utilisation d'espèces locales endémiques. Vale s'est conformé aux normes européennes les plus restrictives en la matière, notamment en adoptant le seuil de 1 ppm de teneur en manganèse (seuil français pour les rivières).
En avril 2009, selon l'association écologiste Coordination de Défense Sud, 44 000 litres d’acide sulfurique pur à 98 % se sont déversés dans le creek de la Baie Nord, tuant immédiatement près de 3 000 poissons, crevettes et anguilles, dont des espèces endémiques.
En mai 2012, une corrosion s'est produite sur l'unité de production d’acide sulfurique par suite de la présence d’eau dans les tuyaux.
En mai 2014, une nouvelle fuite de 100 000 litres d’effluents d’acide se déverse dans le creek de la baie Nord.
Les actionnaires sont : 69 % le groupe brésilien Vale, 21 % Sumic Netherlands Nickel, 5 % Province Sud, 5 % Provinces Nord et Îles Loyauté.
Histoire du chantier
Cette entreprise a été créée afin d'exploiter le gisement du plateau de Goro, commune de Yaté. Le complexe industriel se compose d'une mine à ciel ouvert, d'une usine de traitement du minerai basée sur le procédé hydrometallurgique et d'un port dans la baie de Prony. Ce projet est très important à l'échelle du territoire, avec 3500 emplois dont 1350 directs, soit 5 % de la population active, et l'équivalent de 10 à 12 % du produit intérieur brut annuel du territoire.
Le projet a subi de nombreux retards. Prévue à l'origine en 2004, l'ouverture a été repoussée en raison de nombreux problèmes politiques, environnementaux et économiques. Ainsi, la construction du site a nécessité la destruction de sept hectares de forêts primaires sans accords gouvernementaux ni avec les tribus locales et le site se situe au bord du lagon sud, exposé aux éventuels cyclones. Les associations environnementales s'inquiètent des rejets dans le lagon des effluents de l'usine, dont Inco garantit l'innocuité.
Le démarrage progressif du complexe minier et industriel a débuté en 2010, avec une montée en puissance de la production dès 2011.
L'usine du Sud
L'usine hydrométallurgique doit permettre de traiter de la "terre rouge" (ou latérite) comprenant des taux de nickel inférieurs à seulement 1.7 % grâce à un procédé de lixiviation par acide sulfurique à 60 bars de pression.
Ce procédé de traitement chimique de la latérite génère des effluents contenant notamment du cadmium, du chrome VI et du nickel, ainsi que des résidus solides, en particulier du sulfate de calcium (gypse). Ils sont traités in-situ dans une unité de traitements des effluents qui permet de rendre le rejet conforme à l’arrêté ICPE du complexe industriel.Les résidus solides,sont eux stockés dans un bassin de stockage. Le site est classé HRI (haut risque industriel) correspondant à Seveso 2.
La société Vale Inco rejete les effluents liquides traités dans le canal de la Havannah, zone à forte courantologie, au moyen d'un émissaire. Ce dernier point a été l'objet d'une vive opposition de la part des associations environnementales et d'une partie des riverains confrontés à une pollution du milieu naturel dont les conséquences réelles sur la santé et l'environnement restent incertaines. Face à la fronde, Vale s'est engagée à respecter les normes de rejet en vigueur au niveau international et à mesurer régulièrement les taux de substances toxiques ou dangereuses à proximité de ses installations de rejets (notamment, le tuyau de diffusion des effluents). Vale a par ailleurs programmé une réhabilitation complète des sites miniers, avec l'utilisation d'espèces locales endémiques. Vale s'est conformé aux normes européennes les plus restrictives en la matière, notamment en adoptant le seuil de 1 ppm de teneur en manganèse (seuil français pour les rivières).
En avril 2009, selon l'association écologiste Coordination de Défense Sud, 44 000 litres d’acide sulfurique pur à 98 % se sont déversés dans le creek de la Baie Nord, tuant immédiatement près de 3 000 poissons, crevettes et anguilles, dont des espèces endémiques.
En mai 2012, une corrosion s'est produite sur l'unité de production d’acide sulfurique par suite de la présence d’eau dans les tuyaux.
En mai 2014, une nouvelle fuite de 100 000 litres d’effluents d’acide se déverse dans le creek de la baie Nord.