GOELETTE LA BONTE ET SON HYDRAVION
Lien vers des images aériennes prises en Nouvelle-Calédonie (ici)
Article paru dans "presse-océan" le 17 août 1981
"La "Bonté" nous a quitté ! Elle vogue depuis hier matin vers les Antilles. Il manque désormais quelque chose dans le paysage du port de Nantes sous la butte Sainte-Anne ! La silhouette bleue de la goélette de M. Lemaire qui mouilla l'ancre à la pace même où Jules Verne avait son yacht. "La Bonté" était à Nantes depuis juillet 80 venant des Antilles où la famille Lemaire l'avait construite en 8 années à l'image d'une frégate du XVIII : 26 mètres de long, 6 au maître-bau et 2.60 de tirant d'eau.
Cette longue escale à Nantes d'où Mme Pierrette Lemaire est originaire (née Gevré, du nom d'un notable Bretvin a été fructueux aussi bien pour le navire que pur la famille. "La Bonté" s'est vu dotée d'une vergue à voilure carrée qui améliorera son allure au grand largue et vent arrière ; et le foyer Lemaire a vu naître sous le regard de la bonne mère Sainte-Anne un autre enfant ce qui porte à 4 les membres mineurs de l'équipage de "La Bonté" ; deux garçons et deux filles. Hélène, la petite dernière est maintenant en train de prendre son baptême de la mer, en voguant vers le cap Finisterre pour une première escale à Vigo, ville jumelée avec Nantes. Après ce sera le Sénégal, puis la traversée de l'Atlantique. M. Lemaire a renforcé son équipage pour ce voyage, Catherine Mesnard, née bretonne mais habitant à Angers ; Brigitte une Nantaise ; Jacques le Merdy, un Nantais aussi puis Gilles Besnard d'Angers.
Tous déjà amarinés vont faire l'expérience de la navigation hauturière. Pour le skipper, cela devient de la routine car dès 14 ans il faisait avec son père le tour du monde !
Un bateau "La Bonté" ! D'une stabilité de route remarquable ! Il ne s'émeut qu'à partir de force 3, car il est lourd mais ses 400m2 de toile le poussent alors confortablement.
- Vous avez tout de même un moteur auxiliaire ? avons-nous demandé à M. Lemaire. - "Oui un antique 105 CV aussi rare bientôt que "La Bonté" puisqu'il s'agit du moteur d'une barge de débarquement de 1945.
- Et pour l'électricité ? - Une éolienne qui demande une petite brise pour débiter, ce qui n'est pas rare ici et des panneaux solaires qui demande de la lumière des Antilles pour bien recharger les batteries.
Les Lemaire se sont fait bien des amis à Nantes pendant leur escale d'une année et parmi eux le père Bourgogne du centre de formation des jeunes Africains de Treillières, qui est venu les saluer et leur souhaiter bon vent ! H.D."
"La "Bonté" nous a quitté ! Elle vogue depuis hier matin vers les Antilles. Il manque désormais quelque chose dans le paysage du port de Nantes sous la butte Sainte-Anne ! La silhouette bleue de la goélette de M. Lemaire qui mouilla l'ancre à la pace même où Jules Verne avait son yacht. "La Bonté" était à Nantes depuis juillet 80 venant des Antilles où la famille Lemaire l'avait construite en 8 années à l'image d'une frégate du XVIII : 26 mètres de long, 6 au maître-bau et 2.60 de tirant d'eau.
Cette longue escale à Nantes d'où Mme Pierrette Lemaire est originaire (née Gevré, du nom d'un notable Bretvin a été fructueux aussi bien pour le navire que pur la famille. "La Bonté" s'est vu dotée d'une vergue à voilure carrée qui améliorera son allure au grand largue et vent arrière ; et le foyer Lemaire a vu naître sous le regard de la bonne mère Sainte-Anne un autre enfant ce qui porte à 4 les membres mineurs de l'équipage de "La Bonté" ; deux garçons et deux filles. Hélène, la petite dernière est maintenant en train de prendre son baptême de la mer, en voguant vers le cap Finisterre pour une première escale à Vigo, ville jumelée avec Nantes. Après ce sera le Sénégal, puis la traversée de l'Atlantique. M. Lemaire a renforcé son équipage pour ce voyage, Catherine Mesnard, née bretonne mais habitant à Angers ; Brigitte une Nantaise ; Jacques le Merdy, un Nantais aussi puis Gilles Besnard d'Angers.
Tous déjà amarinés vont faire l'expérience de la navigation hauturière. Pour le skipper, cela devient de la routine car dès 14 ans il faisait avec son père le tour du monde !
Un bateau "La Bonté" ! D'une stabilité de route remarquable ! Il ne s'émeut qu'à partir de force 3, car il est lourd mais ses 400m2 de toile le poussent alors confortablement.
- Vous avez tout de même un moteur auxiliaire ? avons-nous demandé à M. Lemaire. - "Oui un antique 105 CV aussi rare bientôt que "La Bonté" puisqu'il s'agit du moteur d'une barge de débarquement de 1945.
- Et pour l'électricité ? - Une éolienne qui demande une petite brise pour débiter, ce qui n'est pas rare ici et des panneaux solaires qui demande de la lumière des Antilles pour bien recharger les batteries.
Les Lemaire se sont fait bien des amis à Nantes pendant leur escale d'une année et parmi eux le père Bourgogne du centre de formation des jeunes Africains de Treillières, qui est venu les saluer et leur souhaiter bon vent ! H.D."