BAR DE L'HOTEL BANU - LA FOA
Situé au coeur du village de La Foa, l'hôtel Banu, né en 1883 sous le nom de l'hôtel "La Chaumière", est un lieu historique. Outre le fait que le bâtiment existe depuis longtemps, la chambre n°9 de l'hôtel a fait beaucoup parler d'elle en 1942 : l'Amiral d'Argenlieu y fut pris en otage durant 15 jours (les historiens ne parlent que d'un seul jour). L'établissement possède l'un des restaurants les plus réputés de la région, notamment pour ses fruits de mer et ses spécialités gasconnes. Les casquettes, plus de 5000, pendues au plafond du bar, lui ont créé une renommée internationale. Que l'on soit client de l'hôtel ou du restaurant, une piscine permet de commencer ou terminer sa journée en beauté, ou encore de prendre une agréable pause entre deux activités. En activité annexe, les propriétaires vous proposent de découvrir la chasse en Nouvelle-Calédonie. (Coralsea Safaris). A 5 minutes à pieds du Jardin public (totems réalisés par des sculpteurs de toute l'île, palmiers endémiques, carrousel, jeux pour enfants) et du cinéma Jean-Pierre Jeunet. Proche des commerces et de tous les lieux d'activités sportives et culturelles, ainsi que des points de départ d'une quinzaine d'activités touristiques. En voiture, à 15 minutes de Moindou, 10 minutes de Farino et 25 minutes de Sarraméa.
La FOA
Située à 111 km au nord-ouest de Nouméa, cette belle commune d'environ 3 500 habitants, dynamique et conviviale, a hérité d'un large passé pénitentiaire. En effet, après l'abolition du bagne, bon nombre d'anciens condamnés se sont fixés dans la région afin d'y exercer leur métier. Ils ont alors rejoint les colons récemment installés sur les vastes domaines vierges destinés à l'élevage du bétail. Aujourd'hui, La Foa est une charmante bourgade où règne une intense activité touristique. Les efforts fournis par la municipalité pour rendre la commune attrayante ont largement porté leurs fruits. Elle est devenue en l'espace de quelques années, un village agréable, bien équipé en matière d'infrastructures sportives et culturelles, et riche en prestations touristiques pour les visiteurs, qu'ils soient locaux ou extérieurs.
Amiral d'Argenlieu
L'amiral Georges Thierry d'Argenlieu (en religion: père Louis de la Trinité) , né le 7 août 1889 à Brest (France) et mort le 7 septembre 1964 à Brest, est un marin, religieux et résistant français. Issu d'une famille bourgeoise picarde établie à Argenlieu, près d'Avrechy, dans l'Oise, Georges Thierry d'Argenlieu est le fils d'un contrôleur général de la Marine, Olivier Thierry d'Argenlieu. Après des études au collège Stanislas à Paris et au lycée Saint-Charles à Saint-Brieuc, il entre à l'École navale en octobre 1906. Enseigne de vaisseau de 1re classe en 1911, il participe à la campagne du Maroc et y reçoit la Légion d'honneur. Servant dans la Méditerranée pendant la Première Guerre mondiale, il demande son admission dans le Tiers-Ordre du carmel lors d'une escale à Malte, en 1915. En juillet 1917, il est promu lieutenant de vaisseau. Désireux d'entrer dans l'Ordre du Carmel, il fait des études au collège Angélique de Rome et démissionne en 1920. Il prend l'habit de religieux carme en tant que Louis de la Trinité au couvent d'Avon en 1920 et prononce ses premiers vœux le 15 septembre 1921. Après quatre années d'études dans les facultés catholiques de Lille, il est ordonné prêtre à Lille en 1925. La Province des Carmes de Paris ayant été restaurée le 11 février 1932, il est nommé supérieur provincial de Paris en 1935. Son nom était utilisé pour une contrepèterie faisant allusion au grand nombre de ses décorations : "Tient lieu d'argenterie" pour Thierry d'Argenlieu. Dans la Marine, il était surnommé le "Carme naval".
"La Deuxième Guerre mondiale est au contraire le moment où s'exacerbent les tensions entre Calédoniens, accompagnant la "valse" de cinq gouverneurs en cinq ans. La population est divisée entre les partisans de l'État national du maréchal Pétain et ceux qui soutiennent le général de Gaulle qui a appelé à continuer la lutte depuis les colonies. Des Calédoniens répondent à l'appel du 18 juin en créant des "comités de Gaulle" en brousse à partir du 17 août. Les gouverneurs Pélicier et Denis, vichystes, sont suivis du gouverneur Sautot, nommé par le gouvernement de la France libre, qui arrive à Nouméa le 19 septembre 1940. Sautot nomme les membres d'un conseil d'administration dirigeant la Nouvelle-Calédonie, composé uniquement d'Européens. Il crée une milice civique forte d'environ 2 000 gaullistes calédoniens. Le 5 novembre 1941 arrive l'amiral d'Argenlieu, haut-commissaire de la France libre dans le Pacifique, envoyé par de Gaulle. Soutenu par Michel Vergès et ses amis, il s'oppose au gouverneur Sautot qu'il renvoie le 5 mai 1942. Il fait déporter à Walpole quatre gaullistes, Pierre Bergès, Emile Mouledous, Raymond Pognon et Elie Solier. D'Argenlieu est désavoué par la population qui l'arrête à La Foa le 9 mai. Le général Patch intervient alors dans la vie intérieure de la colonie, libérant l'ensemble des prisonniers le 10 mai. L'arrivée du gouverneur Montchamp ramène un certain calme."
D'une guerre à l'autre… par Sylvette Boyer.
La FOA
Située à 111 km au nord-ouest de Nouméa, cette belle commune d'environ 3 500 habitants, dynamique et conviviale, a hérité d'un large passé pénitentiaire. En effet, après l'abolition du bagne, bon nombre d'anciens condamnés se sont fixés dans la région afin d'y exercer leur métier. Ils ont alors rejoint les colons récemment installés sur les vastes domaines vierges destinés à l'élevage du bétail. Aujourd'hui, La Foa est une charmante bourgade où règne une intense activité touristique. Les efforts fournis par la municipalité pour rendre la commune attrayante ont largement porté leurs fruits. Elle est devenue en l'espace de quelques années, un village agréable, bien équipé en matière d'infrastructures sportives et culturelles, et riche en prestations touristiques pour les visiteurs, qu'ils soient locaux ou extérieurs.
Amiral d'Argenlieu
L'amiral Georges Thierry d'Argenlieu (en religion: père Louis de la Trinité) , né le 7 août 1889 à Brest (France) et mort le 7 septembre 1964 à Brest, est un marin, religieux et résistant français. Issu d'une famille bourgeoise picarde établie à Argenlieu, près d'Avrechy, dans l'Oise, Georges Thierry d'Argenlieu est le fils d'un contrôleur général de la Marine, Olivier Thierry d'Argenlieu. Après des études au collège Stanislas à Paris et au lycée Saint-Charles à Saint-Brieuc, il entre à l'École navale en octobre 1906. Enseigne de vaisseau de 1re classe en 1911, il participe à la campagne du Maroc et y reçoit la Légion d'honneur. Servant dans la Méditerranée pendant la Première Guerre mondiale, il demande son admission dans le Tiers-Ordre du carmel lors d'une escale à Malte, en 1915. En juillet 1917, il est promu lieutenant de vaisseau. Désireux d'entrer dans l'Ordre du Carmel, il fait des études au collège Angélique de Rome et démissionne en 1920. Il prend l'habit de religieux carme en tant que Louis de la Trinité au couvent d'Avon en 1920 et prononce ses premiers vœux le 15 septembre 1921. Après quatre années d'études dans les facultés catholiques de Lille, il est ordonné prêtre à Lille en 1925. La Province des Carmes de Paris ayant été restaurée le 11 février 1932, il est nommé supérieur provincial de Paris en 1935. Son nom était utilisé pour une contrepèterie faisant allusion au grand nombre de ses décorations : "Tient lieu d'argenterie" pour Thierry d'Argenlieu. Dans la Marine, il était surnommé le "Carme naval".
"La Deuxième Guerre mondiale est au contraire le moment où s'exacerbent les tensions entre Calédoniens, accompagnant la "valse" de cinq gouverneurs en cinq ans. La population est divisée entre les partisans de l'État national du maréchal Pétain et ceux qui soutiennent le général de Gaulle qui a appelé à continuer la lutte depuis les colonies. Des Calédoniens répondent à l'appel du 18 juin en créant des "comités de Gaulle" en brousse à partir du 17 août. Les gouverneurs Pélicier et Denis, vichystes, sont suivis du gouverneur Sautot, nommé par le gouvernement de la France libre, qui arrive à Nouméa le 19 septembre 1940. Sautot nomme les membres d'un conseil d'administration dirigeant la Nouvelle-Calédonie, composé uniquement d'Européens. Il crée une milice civique forte d'environ 2 000 gaullistes calédoniens. Le 5 novembre 1941 arrive l'amiral d'Argenlieu, haut-commissaire de la France libre dans le Pacifique, envoyé par de Gaulle. Soutenu par Michel Vergès et ses amis, il s'oppose au gouverneur Sautot qu'il renvoie le 5 mai 1942. Il fait déporter à Walpole quatre gaullistes, Pierre Bergès, Emile Mouledous, Raymond Pognon et Elie Solier. D'Argenlieu est désavoué par la population qui l'arrête à La Foa le 9 mai. Le général Patch intervient alors dans la vie intérieure de la colonie, libérant l'ensemble des prisonniers le 10 mai. L'arrivée du gouverneur Montchamp ramène un certain calme."
D'une guerre à l'autre… par Sylvette Boyer.