EQUIPE DE TOURNAGE TELEVISION JAPONAISE INTERVIEW DANS LA RUE
Sur cette photographie on voit une équipe de tournage interrogeant une passante dans une rue de Tokyo. L'équipe ciblait principalement les jeunes femmes au look vestimentaire élaboré.
Depuis la fin de la guerre, secteurs public et privés coexistent dans le paysage audiovisuel japonais. Le service public est assuré par la Société publique de la radiotélévision (NHK : abréviation de Nippon Hôsô Kyôkai) financée à plus de 97% par les redevances (payée par 35 millions de foyers).
Il existe environs 120 sociétés privées de télévision terrestre au Japon dont une quarantaine sont à la fois opérateurs de radio et de télévision. S'ajoutant aux diffuseurs commerciaux du satellite et du câble, 198 opérateurs constituent le secteur privé de la diffusion au Japon. Secteurs public et privés sont réunis au sein de la très puissante Association nationale des radiotélédiffuseurs commerciaux (NAB fondée en 1951 qui compte aujourd'hui environ 165 diffuseurs, télévisions et radios, en majorité hertziennes, ainsi que l'opérateur par satellite Wowow. Elle s'est donnée pour objectif d'assurer l'autorégulation des médias, en les dotant d'un code professionnel, de défendre et régler les problèmes communs, comme les droits d'auteur ou les problèmes technologiques).
L'implication des annonceurs et des sponsors dans la production audiovisuelle explique en partie la faible part des programmes audiovisuels étrangers diffusés sur les chaînes commerciales terrestres japonaises.
Pour étancher la soif de savoir de son grand public, la NHK diffuse sous le nom de Kyôiku Bangumi quatre grandes catégories d’émissions.
Au cœur même du divertissement, les Japonais aiment apprendre. Un feuilleton pourra être un chapitre d’histoire, et un jeu prétexte à découvrir une culture. Le documentaire se vend bien. Sur les chaînes privées, chaque semaine, la flore, la faune et les civilisations du monde entier apparaissent en kaléidoscope, le samedi soir surtout et pendant les golden hours.