STENELLA COERULEOALBA - (MEYEN, 1833)
LIEN VERS LE FILM SUR LES BALEINES ET LES MAMMIFERES DE MEDITERRANEE
Dauphin bleu et blanc, Stenelle, dauphin de Téthys, dauphin d'Euphrosyne, dauphin rayé, dauphin bleu-blanc, Striped dolphin, streaker dolphin, whitebelly, Meyen's dolphin, streaker porpoise (GB), Stenella striata (I), Delphin listado (E), Blauweisser Delphin, Streinfendelphin (D), Golfinho riscado, delfin azul (P), Gesttreepte dolfijn (NL), Suji iruka (Japon)
Clef d'identification
Dauphin de petite taille (1,80 m à 2,20 m) à la silhouette élancée. Dos sombre, stries noires partant de l'œil vers la partie anale, ventre blanc. Sur les flancs, "flamme" claire remontant vers la dorsale. Nageoire dorsale falciforme. Comportements démonstratifs avec sauts fréquents.
Distribution
Cette espèce se rencontre dans les eaux tropicales et subtropicales de tous les océans du globe. Dans l'océan Indien, elle ne se rencontre pas en dessous de 35° de latitude sud. Dans le Pacifique oriental, elle se cantonne entre le 35ème degré de latitude nord et 15° de latitude sud. En Europe, elle peut se rencontrer dans la Manche et remonte au nord jusqu'au Danemark. C'est de loin l'espèce la plus commune en Méditerranée. Des observations ont été signalé jusqu'au Groenland.
Biotope
Le dauphin bleu et blanc est un animal du large. Il lui arrive de se rapprocher des côtes pour se nourrir mais il se rencontre en général au-delà de l'isobathe des 200 m. Sa répartition est étroitement liée à celle, mouvante, des bancs de petits poissons et de céphalopodes dont il se nourrit.
Description
Le dauphin bleu et blanc se reconnaît à sa silhouette élancée et au dessin caractéristique qui orne ses flancs : une fine ligne noire s'étire de l'œil vers la région anale tandis que le blanc qui couvre ses flancs remonte en "coup de pinceau" ou en "flamme" claire en direction de la dorsale. Ce dauphin peut atteindre 2,50 m et 150 kg dans certaines parties de son aire de distribution ; en Méditerranée, la taille varie de 1,80 m à 2,20 m pour un poids allant de 65 à 105 kg. Le bec est fin sans être allongé, et il est bicolore. Il est bien distinct du melon. La bouche, de forme droite, s'élance vers l'œil et est munie de deux mandibules qui comportent chacune 80 à 110 dents fines, semblables, très pointues et légèrement recourbées. Le palais osseux est plat, contrairement à celui du dauphin commun (utile pour l'identification d'animaux échoués). Le melon et le dos jusqu'à la nageoire caudale sont gris foncé à noir. Le ventre est blanc pur. Sous la surface et par transparence, il peut donc apparaître en blanc et bleu. Les vieux individus sont reconnaissables à leur blanchissement sur le haut du melon. La nageoire dorsale falciforme mesure une vingtaine de centimètres et se situe à mi-corps. Les nageoires pectorales sont proportionnellement de petite taille et aussi légèrement falciformes. Quant à la caudale, sa forme est plutôt concave et bien marquée par un petit sillon médian. Le dauphin bleu et blanc se reconnaît également en mer à son comportement très démonstratif avec de fréquents sauts. Il vient parfois nager à l'étrave des bateaux.
Espèces ressemblantes
Delphinus delphis : Le dauphin commun, de taille et de silhouette très proches, se distingue par la coloration de ses flancs ornés d'une tache en demi-cercle de couleur sable, suivie d'une autre, gris clair, formant avec la première un dessin en forme de sablier horizontal. On peut également repérer la forme en V que dessine la partie sombre du dos à l'aplomb de la nageoire dorsale.
Le dauphin à long bec Stenella longirostris, ayant à peu près la même distribution que S. coeruleoalba, se distingue par son bec nettement plus long, sa nageoire dorsale haute, triangulaire et l'absence de "flamme" sur les flancs tricolores (noir, gris et blanc). Cette espèce est absente des côtes françaises, y compris de Méditerranée.
Stenella clymene : Le dauphin de Clymène n'a, comme territoire commun avec S. coeruleoalba que l'Atlantique tropical. Il a approximativement la même taille. Mais ses flancs ne portent pas le dessin flammé du dauphin bleu et blanc. Il est gris sombre sur le dos, blanc sur le ventre et une bande gris pâle onduleuse intermédiaire court entre les deux. L'extrémité et les lèvres sont noires, comme les nageoires.
Autres noms scientifiques parfois utilisés, mais non valides
Stenella styx (Gray, 1846)
Stenella euphrosyne (Gray, 1846)
Origine du nom français
Dauphin bleu et blanc : Le nom évoque sa coloration sous l'eau par transparence qui apparaît souvent, en effet, bicolore : bleu sombre et bleu très clair.
Origine du nom scientifique
Stenella : Du grec [stenos] = étroit, mince, en référence à la forme du bec fin et bien démarqué des représentants du genre.
coeruleoalba : provient du latin [coerulus] = bleu ciel et [albus, alba] = blanc, blanche
Alimentation
L'alimentation est constituée principalement de poissons, de céphalopodes et de crustacés, en fonction des ressources disponibles car l'espèce est plutôt opportuniste. En Méditerranée, l'autopsie de dauphins échoués a montré qu'ils se nourrissent en majorité de céphalopodes. Ailleurs, les contenus stomacaux ont révélé qu'ils se nourrissaient (outre de crabes et de calmars) de quatorze espèces de poissons, dont les morues. Les dauphins bleus et blancs chassent essentiellement la nuit et tôt le matin. En plusieurs points de la bordure littorale méditerranéenne, on les voit ainsi se rapprocher des côtes la nuit.
Reproduction - Multiplication
La rencontre des partenaires s'effectue lors de rassemblement de plusieurs groupes. Des groupes mixtes se constituent. Les dauphins sont très « tactiles » et consacrent beaucoup de temps aux câlins ! En revanche, ils ne sont pas du tout fidèles (au sens humain du terme). A l'exception de la présence de fentes mammaires, visibles de chaque coté de la fente génitale de la femelle, il n'y a pas de différence morphologique entre mâle et femelle (pas de dimorphisme sexuel). Le pénis invisible du mâle est logé à l'intérieur de l'animal dans un repli cutané abdominal appelé fente pénienne et maintenue par deux muscles rétracteurs. Il n'a pas besoin d'afflux sanguins pour obtenir une érection, car ce pénis est de texture fibro-élastique. La fente de la femelle renferme un clitoris pré-vaginal. La maturité sexuelle advient à 8 ans chez les femelles et entre 9 et 10 ans pour les mâles. Les périodes de reproduction connues sont janvier-février, mai-juin et septembre-octobre. En Méditerranée, les accouplements ainsi que les mises-bas, sont surtout observés en été. Les périodes de reproduction commencent par des parades amoureuses. Les sauts et vitesses de pointe très rapides en font partie mais d'autres signes tels que mordillements, sifflements, cris, recherche de contact avec son élu(e) font partie des scènes prénuptiales. Le mâle peut même enlacer sa belle, en s'aidant de ses deux pectorales… Si celle-ci est consentante, elle prendra une position permettant au mâle l'introduction de son pénis. Si en revanche, elle montre des signes de réticence, les mâles n'hésitent pas à s'entraider pour satisfaire leur désir, se succédant, tour à tour, pour permettre des coïts forcés (des viols ?). Les dauphins sont des mammifères placentaires vivipares. La gestation dure 12 mois et une femelle peut mettre bas tous les 2 ou 3 ans. Elle donnera naissance à un seul delphineau, les jumeaux étant plutôt rares, mais possibles. La parturition* a bien entendu lieu dans l'eau. Lors de cette mise-bas, sous l'effet de contractions utérines de la mère, le delphineau se présente par la queue afin de retarder le plus tard possible le contact de ses voies aériennes avec l'eau et éviter ainsi la noyade. Le cordon ombilical est rompu automatiquement, séparant le nouveau-né de sa mère. Le risque de noyade est effectivement important car les poumons de celui-ci ne contiennent pas encore d'air. Comme chez tous les dauphins, la mère peut être assistée durant l'accouchement par une autre femelle. Appelée communément "la tante", celle-ci prendra en charge le nouveau–né et le mènera vers la surface afin qu'il puisse prendre sa première inspiration. Le petit mesure environ 90 cm à la naissance et pèse souvent moins de 10 kg. Aussitôt né, le delphineau va devoir téter sa mère. Les mamelons sont situés autour du sexe de la mère et le muscle mammaire, sur stimulation de celle-ci, permet d'envoyer le lait directement dans la bouche de son petit. Le delphineau ne sera sevré qu'au bout de 18 mois. Durant toute cette période, sa mère lui enseigne l'art de la chasse. Lorsqu'il y a des nouveaux-nés, tout le groupe les prends en charge et devient plus méfiant vis à vis des embarcations afin de protéger les petits.
Il existe un pic de mortalité important au moment du sevrage des juvéniles.
Vie associée
Stenella coeruleoalba se mêle parfois à d'autres espèces de cétacés (Delphinus delphis ou Grampus griseus, par exemples). Il se rencontre également avec certaines espèces de thonidés (thons albacores, par exemple), dont il suit les déplacements.
Parasitisme
Environ 25 espèces de parasites ont été recensées chez notre stenelle, le plus souvent des parasites internes. Elle semble également héberger occasionnellement un hôte nommé Anisakis typica (Diesing, 1860), nématode qui provoque des lésions dans le tube digestif. Ces lésions sont rarement susceptibles d'entraîner la mort mais concourent à affaiblir les populations.
Divers biologie
L'espèce montre 72 à 98 dents coniques sur la mâchoire supérieure et 78 à 110 sur la mâchoire inférieure. Les dents sont de forme semblable. Le temps de plongée peut aller jusqu'à 15 minutes et la profondeur maximum estimée est de 200 mètres. Lors des déplacements, un tiers du groupe se retrouve toujours hors de l'eau durant les mouvements de nage. Sa vitesse de déplacement peut atteindre 35 km/h avec des pointes à 60 km/h ! En milieu naturel, les dauphins bleus et blancs peuvent vivre jusqu'à 40-45 ans. Si la moyenne est de 35 ans, le record connu serait de 57 ans. Stenella coeruleoalba est un prédateur plutôt nocturne et organisé. Se dispersant par petites palanquées de 1 à 3 individus, l'ensemble du groupe est capable de couvrir un périmètre d'une dizaine de kilomètres carrés. La fonction d'écholocation est alors indispensable pour mener à bien la recherche de nourriture. Au petit matin, après rassemblement, le groupe s'autorise des phases de repos en alternance dans la journée avec des activités sociales, des phases ludiques... entrecoupées de séances de prédations indispensables à l'apport nutritionnel journalier nécessaire. La technique de chasse de jour s'avère différente et plus tactique. Le groupe reste uni et utilise une méthode de regroupement des proies à l'aide de sauts, de mouvements rapides, d'encerclement, forçant le banc à se resserrer, la capture devenant ainsi plus aisée. Des variations de couleurs existent. La coloration cutanée bleue et blanche pouvant varier en brun et ocre, les anglo-saxons et les portugais nomment de ce fait ce dauphin "dauphin rayé", pensant cette appellation plus appropriée. De même, ont été observées en Méditerranée, des variations de couleur de la partie ventrale blanche, devenue rose. On peut rencontrer le dauphin bleu et blanc par groupes de 10 à 100 individus jusqu'à plusieurs centaines et même (rarement) jusqu'à 3 000 individus ! Il est associé parfois à d'autres espèces comme le dauphin commun et le dauphin de Risso, voire le rorqual commun.
Emissions sonores
L'écholocation* est une technique dont se servent les cétacés, tel un sonar naturel. C'est un son dit « d'impulsions ». Le dauphin envoi des émissions sonores depuis son melon jusqu'à la cible (poisson, congénère, homme) qui vont rebondir sur l'obstacle et revenir au cétacé sous forme d'échos. La mâchoire inférieure de l'animal va capter ses signaux, les transmettre au cerveau qui après analyse fine traduira les caractéristiques de l'écho en composant une image acoustique précise de l'environnement et de la cible. Des émissions sonores de fréquences différentes (sons dit "continus modulés") servent aussi de langage. Afin de communiquer entre eux, ils émettent des "clics", des "sifflements", des "caquètements"…. On a recensé au moins six catégories de sons, avec pour les clics et les sifflements, des variantes de diverses fréquences. Pour l'heure, quatre catégories semblent avoir été identifiés comme :
Son n° 1 : Caquètement : utilisé pour la recherche de nourriture (Bio sonar) ;
Son n° 2 : Sorte de miaulement : utilisé lors de la capture d'une proie (impulsions de type rapide) ;
Son n° 3 : Sifflement : utilisé pour des jeux de poursuites, séries de sauts (sifflements de durée variable) ;
Son n° 4 : Son inaudible par l'oreille humaine (fréquence au-delà de 100 KHz).
Respiration
La respiration du dauphin est volontaire et s'effectue au moyen d'un évent* de 3 à 4 cm de diamètre. Il contrôle ainsi musculairement son ouverture ou sa fermeture. La position de celui-ci au sommet du melon, lui vaut de pouvoir monter respirer à la surface sans stopper sa nage. Cette respiration volontaire et non réflexe fait que l'animal implique alternativement chaque hémisphère cérébral lorsqu'il dort.
Vision
Les dauphins voient aussi bien sous l'eau que hors de l'eau grâce à une particularité du cristallin de l'œil qui se déforme légèrement en passant du milieu aquatique au milieu aérien.
Espèce réglementée
Stenella coeruleoalba est protégée en France comme toutes les espèces de dauphins, depuis l'arrêté ministériel du 20 octobre 1970 qui interdit « la destruction, la poursuite, ou la capture, par quelque procédé que ce soit, même sans intention de les tuer, les mammifères marins de la famille des delphinidés, exception faite pour les opérations scientifiques ». Un certain nombre de mesures et d'accords, français et internationaux, proposent en effet une mise en oeuvre de protection générale des mammifères marins (accords ACCOBAMS, sanctuaire PELAGOS, ect). Stenella coeruleoalba est également inscrite en annexe II de la Convention de Berne ainsi qu'en annexes II et IV de la directive européenne Habitats faune/flore (en 2009. Le contenu des annexes peut être amené à changer en fonction de l'évolution de l'état de conservation des habitats et des espèces, ainsi qu'en fonction de l'état général des connaissances scientifiques).
Informations complémentaires
La vitesse de l'animal (35 km/h - pointes à 60) lui permet de nager à l'étrave de navires rapides. Il arrive toutefois que des animaux soient blessés par des hélices ou que des petits soient séparés de leur mère à cause du comportement de certains plaisanciers irrespectueux. C'est en effet une espèce facile à observer en mer. Si les conditions sont bonnes, les animaux viennent d'eux même nager contre la coque du navire pour le bonheur des occupants. Dans ce cas, le mieux est de conserver le cap et la vitesse à laquelle les animaux s'adaptent. Incontestablement, ils préfèrent les voiliers… Il existe désormais en Méditerranée un code de bonne conduite qui préconise de respecter une zone de vigilance de 300 m autour des animaux et de ne pas chercher à les suivre, encore moins à nager avec eux. Dans tous les cas, ils se montrent beaucoup plus farouches que les grands dauphins. Si vous les apercevez, laissez-les décider de la rencontre... Stenella coeruleoalba ne supporte pas la captivité, refusant toute forme de dressage.
En outre, l'espèce y est frappée par certaines infections qui lui sont inconnues en milieu sauvage. En 2008, La population corso-liguro-provençale (sanctuaire Pelagos) du dauphin bleu et blanc était estimée à environ 35 000 individus et à 300 000 pour l'ensemble de la Méditerranée. L'abondance de cette population lui a valu le surnom de "moineaux de la Méditerranée". Bien qu'encore nombreux, ils sont victimes de divers menaces : certains filets de pêche, pollution, manque de nourriture (surpêche), perturbations acoustiques (bateaux, activités militaires, explorations sismiques…), etc. Les filets dérivants, en raison du nombre de captures accidentelles de dauphins (de l'ordre de 300 par an dans le sanctuaire Pelagos) ont été interdits depuis 2002 sur les côtes françaises de Méditerranée. Mais cette interdiction n'est vraiment appliquée que depuis 2008, après plusieurs années de dérogations et de tests de répulsifs acoustiques. En octobre 1992, un dauphin bleu et blanc a été retrouvé sur une plage de Tadoussac, au Québec, sur le Saint-Laurent ! C'est bien au nord de la zone de répartition de Stenella coeruleoalba et c'était donc une trouvaille exceptionnelle que cette espèce dans le Saint-Laurent ! Les scientifiques pensent que ce dauphin bleu et blanc s'est mêlé à un groupe de dauphins à flancs blancs Lagenorhynchus acutus, habitués à ces latitudes et suivant leur chemin habituel en cette même période. En 1990, une épidémie a causé la mort de milliers de dauphins bleus et blancs. L'hypothèse des scientifiques est celle d'une contamination par le DMV, un morbilivirus* (pathologie dérivée de la maladie de Carré du chien et transmise par les poissons ingérés par le mammifère) entraînant des sortes de pneumonies, des hémorragies, des diarrhées, des gènes respiratoires... Les tissus des animaux autopsiés lors des échouages ont montré des concentrations très élevées de PCB (polychlorobiphényle) et de métaux lourds (ces polluants sont révélateurs des niveaux de pollution affectant notamment la Méditerranée où l'espèce est très abondante). Les animaux étaient également très affaiblis. Ces polluants pourraient avoir favorisé l'épidémie par un effet sur le système immunitaire des dauphins. Par ailleurs, le manque de nourriture pourrait aussi être en cause. En 2008 il a été noté une recrudescence d'échouages. Il est très rare que des animaux s'échouent vivants. Lors de maladies ou d'états de fragilités intenses, ils se rapprochent du littoral afin de baigner dans des eaux plus calmes, le maintien à la surface devenant alors difficile pour les plus affaiblis. A bout de force, ils coulent et se noient ou bien l'échouage devient inévitable ! Un réseau d'observateurs (Réseau Echouage) est alors chargé d'intervenir pour les soins ou pour réaliser les autopsies ou les prélèvements sur les animaux morts. Les autopsies sont un moyen précieux de mieux connaître les causes de mortalité, afin de protéger cette espèce si attachante.
Que faire en cas de découverte d'un animal échoué ?
Il est indispensable de prévenir les autorités compétentes (pompiers, police, gendarmerie) afin d'adopter une attitude correcte en fonction de l'état de santé de l'animal ; l'idéal étant de prévenir le CRMM (Centre de Recherche sur les Mammifères Marins), disponible sept jours sur sept, au 05.46.44.99.10. Celui-ci se chargera de répercuter l'appel vers son contact du réseau le plus proche. Ensuite, soit l'animal est encore en vie et il est urgent d'agir selon un protocole particulier dont seul des spécialistes connaissent le bon déroulement, que ce soit pour une éventuelle remise à l'eau, pour l'administration de soins d'urgences, voir d'une évacuation vers un centre approprié. Notre intervention se limitera donc à son hydratation par recouvrement du corps à l'aide de linges humides en prenant soin de ne pas obstruer l'évent et de veiller à la tranquillité de l'animal qui ne doit en aucun cas être déplacé afin d'éviter toutes manipulations risquant de le blesser. Soit l'animal est mort et toute intervention de transport ou de prélèvements est interdite. Il serait d'ailleurs dangereux de le manipuler s'il devait s'avérer atteint de maladies contagieuses.