SCOLOPENDRA SUBSPINIPES - (LEACH, 1815)
KINGDOM > Animalia - PHYLUM > Arthropoda - CLASS > Chilopoda - ORDER > Scolopendromorpha - FAMILY > Scolopendridae - GENUS > Scolopendra
Description
Le corps est de couleur sombre et compte 21 segments. Il y a une paire de pattes par segment, comme chez tous les chilopodes. Il peut atteindre jusqu’à 25 cm de longueur, mais est généralement plus petite. Les scolopendres de cette espèce sont fréquemment vendues pour les terrariums, sous le nom de mille-pattes du Vietnam.
Alimentation
C’est un arthropode agressif, prêt à frapper au moindre contact, et sensible aux vibrations du sol environnant. Il se nourrit essentiellement d’insectes ou d’autres arthropodes (les araignées par exemple) ; toutefois, lorsqu'il est confronté à des vertébrés de sa taille : souris ou petits reptiles, il n'hésite pas à s'y attaquer pour s'en nourrir : en vérité, il se nourrit de presque tout animal vivant de sa taille. Il attaque ses proies avec les pattes préhensiles antérieures, puis redresse promptement la tête pour y enfoncer ses forcipules venimeuses fermement et en profondeur. La proie est alors maintenue par les autres pattes de la scolopendre jusqu'à la paralysie complète. Dans les combats, ce mille-pattes s'enroule autour de sa proie en s’agrippant par toutes ses pattes au corps de l'adversaire, jusqu'à trouver l'endroit où il enfoncera ses forcipules pour injecter son venin.
Description
Le corps est de couleur sombre et compte 21 segments. Il y a une paire de pattes par segment, comme chez tous les chilopodes. Il peut atteindre jusqu’à 25 cm de longueur, mais est généralement plus petite. Les scolopendres de cette espèce sont fréquemment vendues pour les terrariums, sous le nom de mille-pattes du Vietnam.
Alimentation
C’est un arthropode agressif, prêt à frapper au moindre contact, et sensible aux vibrations du sol environnant. Il se nourrit essentiellement d’insectes ou d’autres arthropodes (les araignées par exemple) ; toutefois, lorsqu'il est confronté à des vertébrés de sa taille : souris ou petits reptiles, il n'hésite pas à s'y attaquer pour s'en nourrir : en vérité, il se nourrit de presque tout animal vivant de sa taille. Il attaque ses proies avec les pattes préhensiles antérieures, puis redresse promptement la tête pour y enfoncer ses forcipules venimeuses fermement et en profondeur. La proie est alors maintenue par les autres pattes de la scolopendre jusqu'à la paralysie complète. Dans les combats, ce mille-pattes s'enroule autour de sa proie en s’agrippant par toutes ses pattes au corps de l'adversaire, jusqu'à trouver l'endroit où il enfoncera ses forcipules pour injecter son venin.
Reproduction
Le mâle secrète des capsules contenant du sperme, ou spermatophores, qu'il injecte dans des organes de la femelle, les spermathèques, au cours de l'accouplement. Par la dissolution des capsules, la femelle fertilise ses ovocytes et les dépose à l'abri de la lumière et des chocs. Un femelle peut pondre de 50 à 80 œufs, et les surveille jusqu'à leur éclosion : en cas de danger, elle va même se lover autour des plus jeunes sujets pour les protéger. Il y a une mue la première année, et il faut trois à quatre ans au mille-pattes pour atteindre la taille adulte ; ensuite les adultes muent une fois par an, et peuvent vivre 10 ans ou plus.
Le mâle secrète des capsules contenant du sperme, ou spermatophores, qu'il injecte dans des organes de la femelle, les spermathèques, au cours de l'accouplement. Par la dissolution des capsules, la femelle fertilise ses ovocytes et les dépose à l'abri de la lumière et des chocs. Un femelle peut pondre de 50 à 80 œufs, et les surveille jusqu'à leur éclosion : en cas de danger, elle va même se lover autour des plus jeunes sujets pour les protéger. Il y a une mue la première année, et il faut trois à quatre ans au mille-pattes pour atteindre la taille adulte ; ensuite les adultes muent une fois par an, et peuvent vivre 10 ans ou plus.
Toxicité du venin
Les venins des scolopendres n'ont pas à ce jour fait l'objet d'études systématiques ; chez certaines espèces, le venin contient de la sérotonine, de la phospholipase hémolytique A, et une protéine cardiotoxique. La morsure est très douloureuse mais inoffensive pour une personne en bonne santé, quoique le décès d'une jeune fille philippine âgée de 7 ans ait été rapporté dans la presse. Un choc anaphylactique est possible chez une personne allergique aux venins.
Sous-espèces
Scolopendra subspinipes subspinipes (Leach, 1815) - Cosmopolite.
Scolopendra subspinipes dehaani (Brandt, 1840) - Indonésie / Asie.
Scolopendra subspinipes fulgurans (Bücherl, 1946) - Brésil.
Scolopendra subspinipes gastroforeata (Muralevicz, 1913) - Philippines.
Scolopendra subspinipes japonica (Koch, 1878) - Japon.
Scolopendra subspinipes mutilans (Koch, 1878) - Japon / Chine.
Scolopendra subspinipes piceoflava (Attems, 1934) - Indonésie.
Scolopendra subspinipes cingulatoides (Attems, 1938) - Vietnam.
Synonymes
Otostigmus politoides (Attems, 1953)
Otostigmus puncticeps (Attems, 1953)
Rhombocephalus gambiae Newport, 1845)
Rhombocephalus smaragdinus Butler, 1876)
Scolopendra aringensis (Sinclair, 1901)
Scolopendra atra (Wood, 1861)
Scolopendra audax (Gervais, 1837)
Scolopendra aurantipes (Tömösváry, 1885)
Scolopendra bispinipes (Wood, 1862)
Scolopendra borbonica (Blanchard, 1844)
Scolopendra byssina (Wood, 1861)
Scolopendra cephalica (Wood, 1861)
Scolopendra ceylonensis (Newport, 1845)
Scolopendra damnosa (L. Koch, 1878)
Scolopendra dinodon (Wood, 1861)
Scolopendra elongata (Porat, 1871)
Scolopendra flava (Newport, 1845)
Scolopendra flavicornis (Tömösváry, 1885)
Scolopendra gervaisii (Newport, 1845)
Scolopendra gracilipes (Wood, 1861)
Scolopendra machaeropus (Attems, 1900)
Scolopendra macracanthus (Bollman, 1889)
Scolopendra mactans (C.L. Koch, 1847)
Scolopendra meyeri (Haase, 1887)
Scolopendra nesuphila (Wood, 1862)
Scolopendra newporti (Lucas, 1849)
Scolopendra ornata (Newport, 1845)
Scolopendra parvidens (Wood, 1861)
Scolopendra placeae (Newport, 1845)
Scolopendra planiceps (Newport, 1845)
Scolopendra plumbeolata (Wood, 1861)
Scolopendra polyodonta (Daday, 1893)
Scolopendra rarispina (Gervais, 1847)
Scolopendra repens (Wood, 1862)
Scolopendra rugosa (Meinert, 1886)
Scolopendra sandwichiana (Gervais, 1847)
Scolopendra septemspinosa (Brandt, 1840)
Scolopendra sexspinosa (Newport, 1844)
Scolopendra sulphurea (C.L. Koch, 1847)
Scolopendra variispinosa (Tömösváry, 1885)
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Les venins des scolopendres n'ont pas à ce jour fait l'objet d'études systématiques ; chez certaines espèces, le venin contient de la sérotonine, de la phospholipase hémolytique A, et une protéine cardiotoxique. La morsure est très douloureuse mais inoffensive pour une personne en bonne santé, quoique le décès d'une jeune fille philippine âgée de 7 ans ait été rapporté dans la presse. Un choc anaphylactique est possible chez une personne allergique aux venins.
Sous-espèces
Scolopendra subspinipes subspinipes (Leach, 1815) - Cosmopolite.
Scolopendra subspinipes dehaani (Brandt, 1840) - Indonésie / Asie.
Scolopendra subspinipes fulgurans (Bücherl, 1946) - Brésil.
Scolopendra subspinipes gastroforeata (Muralevicz, 1913) - Philippines.
Scolopendra subspinipes japonica (Koch, 1878) - Japon.
Scolopendra subspinipes mutilans (Koch, 1878) - Japon / Chine.
Scolopendra subspinipes piceoflava (Attems, 1934) - Indonésie.
Scolopendra subspinipes cingulatoides (Attems, 1938) - Vietnam.
Synonymes
Otostigmus politoides (Attems, 1953)
Otostigmus puncticeps (Attems, 1953)
Rhombocephalus gambiae Newport, 1845)
Rhombocephalus smaragdinus Butler, 1876)
Scolopendra aringensis (Sinclair, 1901)
Scolopendra atra (Wood, 1861)
Scolopendra audax (Gervais, 1837)
Scolopendra aurantipes (Tömösváry, 1885)
Scolopendra bispinipes (Wood, 1862)
Scolopendra borbonica (Blanchard, 1844)
Scolopendra byssina (Wood, 1861)
Scolopendra cephalica (Wood, 1861)
Scolopendra ceylonensis (Newport, 1845)
Scolopendra damnosa (L. Koch, 1878)
Scolopendra dinodon (Wood, 1861)
Scolopendra elongata (Porat, 1871)
Scolopendra flava (Newport, 1845)
Scolopendra flavicornis (Tömösváry, 1885)
Scolopendra gervaisii (Newport, 1845)
Scolopendra gracilipes (Wood, 1861)
Scolopendra machaeropus (Attems, 1900)
Scolopendra macracanthus (Bollman, 1889)
Scolopendra mactans (C.L. Koch, 1847)
Scolopendra meyeri (Haase, 1887)
Scolopendra nesuphila (Wood, 1862)
Scolopendra newporti (Lucas, 1849)
Scolopendra ornata (Newport, 1845)
Scolopendra parvidens (Wood, 1861)
Scolopendra placeae (Newport, 1845)
Scolopendra planiceps (Newport, 1845)
Scolopendra plumbeolata (Wood, 1861)
Scolopendra polyodonta (Daday, 1893)
Scolopendra rarispina (Gervais, 1847)
Scolopendra repens (Wood, 1862)
Scolopendra rugosa (Meinert, 1886)
Scolopendra sandwichiana (Gervais, 1847)
Scolopendra septemspinosa (Brandt, 1840)
Scolopendra sexspinosa (Newport, 1844)
Scolopendra sulphurea (C.L. Koch, 1847)
Scolopendra variispinosa (Tömösváry, 1885)
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Description
This is a large species which can grow up to 20 cm in length. It has colour variations. Its body is usually red or reddish brown with yellow or yellow-orange legs. In common with other members of genus Scolopendra, it has 21 body segments with each segment having one pair of legs attached. A pair of modified legs known as forcipules can be found on its head, which is covered by a flat shield and bears a pair of antennae. The forcipules are the major tools used by the centipede to kill its prey or for defense, as they have sharp claws that connect to venom glands. Centipedes breathe through the openings located along sides of their bodies. These openings are either round-shaped or S-shaped. They have simple eyes with poor vision, so they rely much on touch and their chemoreceptors.
This is a large species which can grow up to 20 cm in length. It has colour variations. Its body is usually red or reddish brown with yellow or yellow-orange legs. In common with other members of genus Scolopendra, it has 21 body segments with each segment having one pair of legs attached. A pair of modified legs known as forcipules can be found on its head, which is covered by a flat shield and bears a pair of antennae. The forcipules are the major tools used by the centipede to kill its prey or for defense, as they have sharp claws that connect to venom glands. Centipedes breathe through the openings located along sides of their bodies. These openings are either round-shaped or S-shaped. They have simple eyes with poor vision, so they rely much on touch and their chemoreceptors.
Diet and behaviour
This is an aggressive and nervous arthropod which is ready to strike if interfered with and is sensitive to vibrations nearby. It preys primarily on insects or other predatory arthropods (like spiders), however, if it is large enough to overpower small vertebrates like mice or small reptiles, it will readily attempt to consume them as well. It tends to try to eat almost every living animal it encounters that is not longer than itself. It attacks its prey with the last prehensorial legs, then curves its head quickly behind to implant its venomous jaws deeply and firmly into the prey. The prey is held by the centipede's other legs until it dies from the fast-acting venom. During a fight, the centipede will use its entire body coiling the prey or enemy with its legs firmly attaching to the body of the opponent. Then, it will quickly penetrate its forcipules into the victim for venom injection.
Reproduction
The male produces capsules containing mature sperm cells, spermatophores, which are deposited in a reservoir called the spermathecae of the female during mating. The female then fertilizes her immature eggs, oocytes, and deposits them in a dark, protected area. The female lays 50 to 80 eggs which she vigilantly protects until they hatch and the baby centipede molt once. If danger is detected she will wrap around her babies to keep them safe. The young centipedes molt once each year, and take three to four years to attain full adult size. Adults molt once every year. They may live for 10 years or more.
This is an aggressive and nervous arthropod which is ready to strike if interfered with and is sensitive to vibrations nearby. It preys primarily on insects or other predatory arthropods (like spiders), however, if it is large enough to overpower small vertebrates like mice or small reptiles, it will readily attempt to consume them as well. It tends to try to eat almost every living animal it encounters that is not longer than itself. It attacks its prey with the last prehensorial legs, then curves its head quickly behind to implant its venomous jaws deeply and firmly into the prey. The prey is held by the centipede's other legs until it dies from the fast-acting venom. During a fight, the centipede will use its entire body coiling the prey or enemy with its legs firmly attaching to the body of the opponent. Then, it will quickly penetrate its forcipules into the victim for venom injection.
Reproduction
The male produces capsules containing mature sperm cells, spermatophores, which are deposited in a reservoir called the spermathecae of the female during mating. The female then fertilizes her immature eggs, oocytes, and deposits them in a dark, protected area. The female lays 50 to 80 eggs which she vigilantly protects until they hatch and the baby centipede molt once. If danger is detected she will wrap around her babies to keep them safe. The young centipedes molt once each year, and take three to four years to attain full adult size. Adults molt once every year. They may live for 10 years or more.
Venom
Scolopendra subspinipes has been reported as the apparent cause of a human death. The fatal case was in Philippines in which the centipede bit a seven-year-old girl on her head. She died 29 hours later. There have been no other verifiable cases of centipede bite being implicated in human fatalities. This species is a popular pet among arthropod hobbyists.
Scolopendra subspinipes has been reported as the apparent cause of a human death. The fatal case was in Philippines in which the centipede bit a seven-year-old girl on her head. She died 29 hours later. There have been no other verifiable cases of centipede bite being implicated in human fatalities. This species is a popular pet among arthropod hobbyists.