LARVE DE COCCINELLIDAE
Class: INSECTA > order: COLEOPTERA > suborder: POLYPHAGA > superfamily: CUCUJOIDEA > family: COCCINELLIDAE
Étymologie
La couleur des élytres de ces insectes explique l'étymologie de leur nom qui vient du latin coccinus : «écarlate». La famille des Coccinellidae a été établie par Pierre André Latreille (1762-1833), en 1807.
Dans le langage courant, on appelle aussi la coccinelle « bête à bon Dieu », car elle est la meilleure amie des jardiniers (Les anciens prédisaient du beau temps lorsque la coccinelle s’envolait) et surtout, parce que, selon une légende remontant au Moyen Âge, elle porterait bonheur. Ce surnom remonte au Xe siècle. Condamné à mort pour un meurtre commis à Paris, un homme, qui clamait son innocence, a dû son salut à la présence du petit insecte. En effet, le jour de son exécution publique, le condamné devait avoir la tête tranchée. Mais une coccinelle se posa sur son cou. Le bourreau tenta de l’enlever, mais le coléoptère revint à plusieurs reprises se placer au même endroit. Le roi Robert II (972-1031) y vit alors une intervention divine et décida de gracier l’homme. Quelques jours plus tard, le vrai meurtrier fut retrouvé. Cette histoire s’est très vite répandue et la coccinelle fut dès lors considérée comme un porte-bonheur qu’il ne fallait pas écraser.
La couleur des élytres de ces insectes explique l'étymologie de leur nom qui vient du latin coccinus : «écarlate». La famille des Coccinellidae a été établie par Pierre André Latreille (1762-1833), en 1807.
Dans le langage courant, on appelle aussi la coccinelle « bête à bon Dieu », car elle est la meilleure amie des jardiniers (Les anciens prédisaient du beau temps lorsque la coccinelle s’envolait) et surtout, parce que, selon une légende remontant au Moyen Âge, elle porterait bonheur. Ce surnom remonte au Xe siècle. Condamné à mort pour un meurtre commis à Paris, un homme, qui clamait son innocence, a dû son salut à la présence du petit insecte. En effet, le jour de son exécution publique, le condamné devait avoir la tête tranchée. Mais une coccinelle se posa sur son cou. Le bourreau tenta de l’enlever, mais le coléoptère revint à plusieurs reprises se placer au même endroit. Le roi Robert II (972-1031) y vit alors une intervention divine et décida de gracier l’homme. Quelques jours plus tard, le vrai meurtrier fut retrouvé. Cette histoire s’est très vite répandue et la coccinelle fut dès lors considérée comme un porte-bonheur qu’il ne fallait pas écraser.
Description
La plupart des coccinelles sont de petite taille, de 0,1 cm à 1,5 cm. Leur corps a une face ventrale plane et la forme d'un dôme arrondi ou ovale pourvu de courtes pattes portant des tarses à quatre articles (tarses cryptotétramères) dont le 3e très petit est inséré dans le 2e dilaté cordiforme, le 4e étant allongé et muni de griffes bifides. Les élytres peuvent être marqués de taches, points ou bandes. La tête noire inclinée de haut en bas est plus ou moins recouverte par un pronotum avec deux taches blanches de part et d'autre, le pronotum formant un bouclier. Les courtes antennes sont composées de 11 articles, les 3 derniers élargis en massue (antennes monoliformes se rétractant au repos). Elles présentent des couleurs diverses souvent vives, aux motifs variés (signalant aux prédateurs qu'elles sont amères ou toxiques : phénomène d'aposématisme grâce à la saignée réflexe d'une humeur jaune à base de methoxypyrazines secrété derrière l’articulation de leurs pattes), et parfois, sont recouvertes d'une couche de petits poils, comme la Rhyzobius forestieri. Les espèces sont souvent nommées d’après le nombre de leurs points. Sous les élytres se trouvent les ailes, d'un noir transparent, presque deux fois plus longues. Le coléoptère ne peut les ramener à lui que plissées en longueur et pliées en travers, et il lui faut quelques secondes pour les déployer. Leurs pièces buccales sont brun foncé ou noires, le dernier article des palpes maxillaires est élargi et sécuriforme (forme de hache). La première sternite de la plaque abdominale porte deux lignes recourbées. L'espèce la plus connue, Coccinella septempunctata, est rouge et possède sept points noirs sur les élytres. C'est l'espèce dite "indigène" en Europe, qui est décimée progressivement par l'espèce asiatique invasive introduite notamment par les jardineries spécialisées, au nom de la lutte biologique contre les pucerons. L'espèce asiatique est pourtant cannibale et s'attaque notamment aux larves de l'espèce indigène lorsque la nourriture est insuffisante, bouleversant ainsi l'écosystème local. On trouve alors des coccinelles à deux, cinq, dix, quatorze, vingt-deux et même vingt-quatre points. Celle à vingt-deux points est nommée Psyllobora (= Théa) viginti-duopunctata. Contrairement à une idée répandue, le nombre de points sur les élytres d'une coccinelle ne correspond pas à son âge, ni en nombre d'années, ni en nombre de mois. Ce motif dépend exclusivement de l'espèce et de la sous-espèce, et permet d'ailleurs de la caractériser. Comme chez tous les coléoptères, et pour la plupart des insectes, le nom commun est attribué à l’adulte ou imago, qui est la forme ailée et adulte de l'individu, et dont la taille ne change plus. On rencontre les coccinelles dès la fin de l'hiver jusqu'à la fin de l'automne, dans les jardins, champs et bois. Ces insectes ont généralement une génération par an, et parfois deux.
La plupart des coccinelles sont de petite taille, de 0,1 cm à 1,5 cm. Leur corps a une face ventrale plane et la forme d'un dôme arrondi ou ovale pourvu de courtes pattes portant des tarses à quatre articles (tarses cryptotétramères) dont le 3e très petit est inséré dans le 2e dilaté cordiforme, le 4e étant allongé et muni de griffes bifides. Les élytres peuvent être marqués de taches, points ou bandes. La tête noire inclinée de haut en bas est plus ou moins recouverte par un pronotum avec deux taches blanches de part et d'autre, le pronotum formant un bouclier. Les courtes antennes sont composées de 11 articles, les 3 derniers élargis en massue (antennes monoliformes se rétractant au repos). Elles présentent des couleurs diverses souvent vives, aux motifs variés (signalant aux prédateurs qu'elles sont amères ou toxiques : phénomène d'aposématisme grâce à la saignée réflexe d'une humeur jaune à base de methoxypyrazines secrété derrière l’articulation de leurs pattes), et parfois, sont recouvertes d'une couche de petits poils, comme la Rhyzobius forestieri. Les espèces sont souvent nommées d’après le nombre de leurs points. Sous les élytres se trouvent les ailes, d'un noir transparent, presque deux fois plus longues. Le coléoptère ne peut les ramener à lui que plissées en longueur et pliées en travers, et il lui faut quelques secondes pour les déployer. Leurs pièces buccales sont brun foncé ou noires, le dernier article des palpes maxillaires est élargi et sécuriforme (forme de hache). La première sternite de la plaque abdominale porte deux lignes recourbées. L'espèce la plus connue, Coccinella septempunctata, est rouge et possède sept points noirs sur les élytres. C'est l'espèce dite "indigène" en Europe, qui est décimée progressivement par l'espèce asiatique invasive introduite notamment par les jardineries spécialisées, au nom de la lutte biologique contre les pucerons. L'espèce asiatique est pourtant cannibale et s'attaque notamment aux larves de l'espèce indigène lorsque la nourriture est insuffisante, bouleversant ainsi l'écosystème local. On trouve alors des coccinelles à deux, cinq, dix, quatorze, vingt-deux et même vingt-quatre points. Celle à vingt-deux points est nommée Psyllobora (= Théa) viginti-duopunctata. Contrairement à une idée répandue, le nombre de points sur les élytres d'une coccinelle ne correspond pas à son âge, ni en nombre d'années, ni en nombre de mois. Ce motif dépend exclusivement de l'espèce et de la sous-espèce, et permet d'ailleurs de la caractériser. Comme chez tous les coléoptères, et pour la plupart des insectes, le nom commun est attribué à l’adulte ou imago, qui est la forme ailée et adulte de l'individu, et dont la taille ne change plus. On rencontre les coccinelles dès la fin de l'hiver jusqu'à la fin de l'automne, dans les jardins, champs et bois. Ces insectes ont généralement une génération par an, et parfois deux.
Cycle de vie et métamorphose
La métamorphose des coccinelles comporte quatre stades : œuf, larve, nymphe et adulte. En une vie, la coccinelle pondra environ mille œufs. Chaque adulte a une espérance de vie de deux à trois ans. Les coccinelles sont très utiles dans la lutte biologique contre les insectes considérés comme nuisibles, tels que les pucerons, et certaines cochenilles, qu'elles dévorent en grandes quantités.
Pendant la saison froide, les coccinelles se mettent en diapause, et trouvent refuge sous les pierres, sous l'écorce des arbres, dans les vieilles souches, dans la mousse, ou encore sous les feuilles de fleurs fanées comme les coquelicots, etc.
La métamorphose des coccinelles comporte quatre stades : œuf, larve, nymphe et adulte. En une vie, la coccinelle pondra environ mille œufs. Chaque adulte a une espérance de vie de deux à trois ans. Les coccinelles sont très utiles dans la lutte biologique contre les insectes considérés comme nuisibles, tels que les pucerons, et certaines cochenilles, qu'elles dévorent en grandes quantités.
Pendant la saison froide, les coccinelles se mettent en diapause, et trouvent refuge sous les pierres, sous l'écorce des arbres, dans les vieilles souches, dans la mousse, ou encore sous les feuilles de fleurs fanées comme les coquelicots, etc.
Reproduction
Au printemps, le mâle et la femelle s'accouplent. Au moment de la ponte, la femelle choisit une feuille envahie de pucerons. Elle s'y installe et commence à pondre ses œufs, au nombre de cinquante à quatre cents. Les œufs sont de très petite taille, et de couleur jaune. Au bout de trois à sept jours, les œufs éclosent et des larves en sortent. Les larves, fuselées, de couleur bleu gris, métallique, ont un appétit extraordinaire, et peuvent dévorer jusqu'à neuf mille pucerons durant les trois semaines de leur développement. Vient alors le stade nymphal (nymphose) : les larves fixent, avec quelques fils de soie, l'extrémité de leur abdomen au verso d’une feuille, et restent ainsi recroquevillées et immobiles, pendant huit jours, pour se transformer en coccinelle adulte. Puis, la cuticule se fend, et l’adulte, de couleur jaune pâle, émerge. En quarante-huit heures, la coccinelle devient rouge, avec plusieurs points noirs ou jaunes.
Au printemps, le mâle et la femelle s'accouplent. Au moment de la ponte, la femelle choisit une feuille envahie de pucerons. Elle s'y installe et commence à pondre ses œufs, au nombre de cinquante à quatre cents. Les œufs sont de très petite taille, et de couleur jaune. Au bout de trois à sept jours, les œufs éclosent et des larves en sortent. Les larves, fuselées, de couleur bleu gris, métallique, ont un appétit extraordinaire, et peuvent dévorer jusqu'à neuf mille pucerons durant les trois semaines de leur développement. Vient alors le stade nymphal (nymphose) : les larves fixent, avec quelques fils de soie, l'extrémité de leur abdomen au verso d’une feuille, et restent ainsi recroquevillées et immobiles, pendant huit jours, pour se transformer en coccinelle adulte. Puis, la cuticule se fend, et l’adulte, de couleur jaune pâle, émerge. En quarante-huit heures, la coccinelle devient rouge, avec plusieurs points noirs ou jaunes.
Régime alimentaire
Certaines espèces de coccinelles peuvent dévorer jusqu'à cent cinquante pucerons par jour. Chaque espèce a une alimentation bien spécifique, et les coccinelles peuvent ainsi être regroupées selon leur régime alimentaire :
Certaines espèces de coccinelles peuvent dévorer jusqu'à cent cinquante pucerons par jour. Chaque espèce a une alimentation bien spécifique, et les coccinelles peuvent ainsi être regroupées selon leur régime alimentaire :
- les coccinelles phytophages, comme Subcoccinella vigintiquatuorpunctata ou Henosepilachna vigintioctopunctata (coccinelle de la pomme de terre), qui se nourrissent de végétaux, et peuvent causer des dégâts à certaines espèces végétales cultivées ;
- les coccinelles mycophages, qui mangent des champignons, comme l'oïdium ;
- les coccinelles aleurodiphages, qui se nourrissent d'aleurodes ;
- les coccinelles acariphages, qui se nourrissent d'acariens, ont une très petite taille, de moins d'un millimètre ;
- les coccinelles aphidiphages, qui se nourrissent de pucerons, parmi lesquelles se trouvent les plus connues et les plus colorées (comme la coccinelle à sept points, Coccinella septempunctata) ;
- les coccinelles coccidiphages, qui se nourrissent de cochenilles, limitent leur prolifération sur diverses espèces végétales cultivées, notamment l'olivier.
Selon une étude publiée mi-2007, le puceron du chou, Brevicoryne brassicae, peut utiliser et mimer le système de défense chimique de sa plante-hôte. La larve de ce puceron absorbe et emmagasine dans son hémolymphe certains métabolites protéiques, les glucosinolates, qui protègent le chou de ses prédateurs, et, comme le chou, le puceron produit une enzyme, la myrosinase, ou la glucohydrolase de β-sulfoglucoside, qui catalyse l'hydrolyse des glucosinolates, synthétisant ainsi des produits biologiquement actifs. L'étude montre que les larves de coccinelles Adalia bipunctata (espèce dont les larves d'élevage sont souvent vendues dans les jardineries pour les particuliers) nourries avec des larves de pucerons de cette espèce ont un faible taux de survie, alors qu'il est normal, si elles consomment ce puceron adulte et ailé. La forme ailée n'emmagasine presque plus de glucosinolates (sinigrine notamment), et en excrète même dans le miellat. Ce sont bien les glucosinolates qui sont en jeu, car des larves de pucerons élevées avec un régime sans glucosinolates sont consommées sans effet négatif par les larves de coccinelles, que les pucerons soient au stade ailé ou non, alors que les formes ailées nourries avec un régime à un pour cent de sinigrine sont toxiques pour les larves de coccinelles qui les consomment. Les pucerons ailés sont donc plus vulnérables aux larves de coccinelles mais leur capacité de voler pourrait compenser cette carence, leur permettant d'échapper aux coccinelles et de coloniser d'autres milieux. Il resterait à vérifier si une part de la toxicité que la coccinelle présente envers ses prédateurs ne provient pas également des proies qu’elle ingère ; ce phénomène a été constaté chez d’autres groupes d’espèces prédatrices aux couleurs vives, comme les dendrobates. Il pourrait s'agir d'un phénomène de coévolution et de convergence évolutive. Une autre coccinelle, la Coccinelle de la Bryone, Henosepilachna argus, est apte à se nourrir du suc de la Bryone dioïque, très toxique et ne semble vivre que sur cette plante.
La coccinelle asiatique (Harmonia axyridis), est une espèce aphidiphage : elle se nourrit de pucerons. Dès le début du XXe siècle, et surtout, vers la fin des années 1980, elle a été importée, en grand nombre, en Europe et aux États-Unis, dans le cadre de la lutte biologique. Étant plus grosse, elle résiste mieux à ses prédateurs. Cependant son comportement, sa prolificité et sa voracité en ont fait perdre le contrôle. Elle est désormais considérée comme nuisible pour de nombreuses espèces de coccinelles autochtones, dont elle envahit le territoire et qu'elle tend à éliminer. En Grande-Bretagne, sept des huit espèces endémiques ont enregistré une baisse de moitié de leur population entre 2004 et 2012, selon le «Center for Ecology and Hydrology».
Utilisation
Certaines coccinelles se nourrissent d'autres insectes sans abîmer les plantes. Les jardiniers peuvent donc les utiliser en tant qu'organisme auxiliaire en protection des cultures en remplacement des produits phytosanitaires dans la lutte biologique contre les pucerons et les cochenilles farineuses. Par contre, les produits phytosanitaires tuent aussi les coccinelles, ces produits ne peuvent donc pas être utilisés en même temps que les coccinelles. La coccinelle est donc une bonne alliée de l'agriculture biologique. Les fourmis veillent sur les pucerons (dont elles extraient du miellat) et les défendent en s'attaquant aux coccinelles. Les coccinelles adultes possèdent une carapace les protégeant temporairement des fourmis et peuvent s'envoler. Par contre, la larve de coccinelle ne possède pas de carapace et ne peut fuir en s'envolant. Néanmoins, le jardinier peut empêcher les fourmis de grimper sur les plantes en badigeonnant d'un produit gluant le tronc ou la tige principale de ces plantes (avec une bande collante ou de la glu spéciale). Les coccinelles sont en vente dans les magasins spécialisés, en jardinerie, ou par correspondance (voir les liens externes). Dans le cadre de la vente par correspondance, les coccinelles sont expédiées par voie postale, dans une boîte. Les coccinelles peuvent être vendues au stade d'œufs, au stade larvaire ou adulte. Dans les deux premiers stades (œuf et larvaire), il est facile de traiter une plante envahie car la larve ne possède pas encore d'ailes. L'INRA a obtenu une lignée dite «sédentaire» de la coccinelle asiatique dont l'adulte est incapable de voler et reste donc sur les plantes choisies. Mais, la coccinelle asiatique qui a été très prisée dans les années 1990, tend à éliminer les coccinelles autochtones, et est donc considérée maintenant comme une espèce invasive nuisible. La vente de coccinelles concerne aujourd'hui les espèces autochtones. La pose des œufs de coccinelles est délicate et doit se faire à proximité d'une colonie de pucerons afin que la larve sortie de l'œuf puisse se nourrir rapidement car elle ne peut parcourir de grande distance sans manger. Il est de même avec les jeunes larves. La dépose des larves se fait à l'aide d'un pinceau fin, pour ne pas les blesser, et le plus près possible d'une colonie de pucerons. Les professionnels recommandent deux ou trois larves par arbuste, plus généralement entre vingt et cinquante larves par mètre carré de végétation, un ou deux adultes par massif, et entre cinq et dix adultes par rosier.
Certaines coccinelles se nourrissent d'autres insectes sans abîmer les plantes. Les jardiniers peuvent donc les utiliser en tant qu'organisme auxiliaire en protection des cultures en remplacement des produits phytosanitaires dans la lutte biologique contre les pucerons et les cochenilles farineuses. Par contre, les produits phytosanitaires tuent aussi les coccinelles, ces produits ne peuvent donc pas être utilisés en même temps que les coccinelles. La coccinelle est donc une bonne alliée de l'agriculture biologique. Les fourmis veillent sur les pucerons (dont elles extraient du miellat) et les défendent en s'attaquant aux coccinelles. Les coccinelles adultes possèdent une carapace les protégeant temporairement des fourmis et peuvent s'envoler. Par contre, la larve de coccinelle ne possède pas de carapace et ne peut fuir en s'envolant. Néanmoins, le jardinier peut empêcher les fourmis de grimper sur les plantes en badigeonnant d'un produit gluant le tronc ou la tige principale de ces plantes (avec une bande collante ou de la glu spéciale). Les coccinelles sont en vente dans les magasins spécialisés, en jardinerie, ou par correspondance (voir les liens externes). Dans le cadre de la vente par correspondance, les coccinelles sont expédiées par voie postale, dans une boîte. Les coccinelles peuvent être vendues au stade d'œufs, au stade larvaire ou adulte. Dans les deux premiers stades (œuf et larvaire), il est facile de traiter une plante envahie car la larve ne possède pas encore d'ailes. L'INRA a obtenu une lignée dite «sédentaire» de la coccinelle asiatique dont l'adulte est incapable de voler et reste donc sur les plantes choisies. Mais, la coccinelle asiatique qui a été très prisée dans les années 1990, tend à éliminer les coccinelles autochtones, et est donc considérée maintenant comme une espèce invasive nuisible. La vente de coccinelles concerne aujourd'hui les espèces autochtones. La pose des œufs de coccinelles est délicate et doit se faire à proximité d'une colonie de pucerons afin que la larve sortie de l'œuf puisse se nourrir rapidement car elle ne peut parcourir de grande distance sans manger. Il est de même avec les jeunes larves. La dépose des larves se fait à l'aide d'un pinceau fin, pour ne pas les blesser, et le plus près possible d'une colonie de pucerons. Les professionnels recommandent deux ou trois larves par arbuste, plus généralement entre vingt et cinquante larves par mètre carré de végétation, un ou deux adultes par massif, et entre cinq et dix adultes par rosier.
Inventaires
Dans le cadre d'observatoires de la biodiversité ou d'observations plus spécifiques, plusieurs pays et régions ont mis en œuvre des atlas des coccinelles, utiles pour le suivi bioindicateur des populations autochtones et invasives, et parce que nombre de coccinelles sont des auxiliaires précieux des agriculteurs, arboriculteurs et jardiniers. Plusieurs de ces atlas sont en développement en Europe, dont en France.
Dans le cadre d'observatoires de la biodiversité ou d'observations plus spécifiques, plusieurs pays et régions ont mis en œuvre des atlas des coccinelles, utiles pour le suivi bioindicateur des populations autochtones et invasives, et parce que nombre de coccinelles sont des auxiliaires précieux des agriculteurs, arboriculteurs et jardiniers. Plusieurs de ces atlas sont en développement en Europe, dont en France.
Parasitisme
Les coccinellidae peuvent se faire parasiter par des guêpes parasitoïdes. On appelle « parasitoïdes » les organismes qui, au cours de leur développement, tuent systématiquement leur hôte, ce qui les fait sortir du cadre du parasitisme au sens strict. Par exemple, la coccinelle maculée (Coleomegilla maculata) est l'hôte d'une guêpe braconide nommée Dinocampus coccinellae. Lors de l'oviposition, la femelle parasitoïde s'approche de son hôte et lui pénètre l'exosquelette à l'aide de son ovipositeur modifié. Elle déposera son œuf à l'intérieur de la coccinelle. La larve s'alimentera des corps gras de celle-ci. Lors de la pupaison, qui se produit à l'extérieur de la coccinelle, la larve manipule son hôte pour que celui-ci protège son cocon.
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Les coccinellidae peuvent se faire parasiter par des guêpes parasitoïdes. On appelle « parasitoïdes » les organismes qui, au cours de leur développement, tuent systématiquement leur hôte, ce qui les fait sortir du cadre du parasitisme au sens strict. Par exemple, la coccinelle maculée (Coleomegilla maculata) est l'hôte d'une guêpe braconide nommée Dinocampus coccinellae. Lors de l'oviposition, la femelle parasitoïde s'approche de son hôte et lui pénètre l'exosquelette à l'aide de son ovipositeur modifié. Elle déposera son œuf à l'intérieur de la coccinelle. La larve s'alimentera des corps gras de celle-ci. Lors de la pupaison, qui se produit à l'extérieur de la coccinelle, la larve manipule son hôte pour que celui-ci protège son cocon.
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Coccinellidae is a widespread family of small beetles ranging from 0.8 to 18 mm (0.0315 to 0.708 inches). They are commonly yellow, orange, or red with small black spots on their wing covers, with black legs, heads and antennae. However such colour patterns vary greatly. For example, a minority of species, such as Vibidia duodecimguttata, a twelve-spotted species, have whitish spots on a brown background. Coccinellids are found worldwide, with over 6,000 species described. Coccinellids are known as ladybugs in North America, and ladybirds in other areas. Entomologists widely prefer the names ladybird beetles or lady beetles as these insects are not classified as true bugs. The majority of coccinellid species are generally considered useful insects, because many species prey on herbivorous homopterans such as aphids or scale insects, which are agricultural pests. Many coccinellids lay their eggs directly in aphid and scale insect colonies in order to ensure their larvae have an immediate food source. However, some species do have unwelcome effects; among these, the most prominent are of the subfamily Epilachninae, which are herbivorous themselves. Usually, epilachnines are only mild agricultural pests, eating the leaves of grain, potatoes, beans, and various other crops, but their numbers can increase explosively in years when their natural enemies, such as parasitoid wasps that attack their eggs, are few. In such situations, they can do major crop damage. They occur in practically all the major crop-producing regions of temperate and tropical countries.
Etymology
The name coccinellids is derived from the Latin word coccineus meaning "scarlet". The name "ladybird" originated in Britain where the insects became known as "Our Lady's bird" or the Lady beetle. Mary (Our Lady) was often depicted wearing a red cloak in early paintings, and the spots of the seven-spot ladybird (the most common in Europe) were said to symbolise her seven joys and seven sorrows. In the United States, the name was adapted to "ladybug". Common names in other European languages have the same association, for example, the German name Marienkäfer translates to Marybeetle.
The name coccinellids is derived from the Latin word coccineus meaning "scarlet". The name "ladybird" originated in Britain where the insects became known as "Our Lady's bird" or the Lady beetle. Mary (Our Lady) was often depicted wearing a red cloak in early paintings, and the spots of the seven-spot ladybird (the most common in Europe) were said to symbolise her seven joys and seven sorrows. In the United States, the name was adapted to "ladybug". Common names in other European languages have the same association, for example, the German name Marienkäfer translates to Marybeetle.
Physical appearance
Most coccinellids have oval, dome-shaped bodies with six short legs. Depending on the species, they can have spots, stripes, or no markings at all. Seven-spotted coccinellids are red or orange with three spots on each side and one in the middle; they have a black head with white patches on each side. As well as the usual yellow and deep red colourings, many coccinellid species are mostly, or entirely, black, dark grey, gray, or brown, and may be difficult for an entomologist/nonentomologists to recognise as coccinellids at all. Conversely, non-entomologists might easily mistake many other small beetles for coccinellids. For example, the tortoise beetles, like the ladybird beetles, look similar because they are shaped so that they can cling to a flat surface so closely that ants and many other enemies cannot grip them. Non-entomologists are prone to misidentify a wide variety of beetle species in other families as "ladybirds", i.e. coccinellids. Beetles are particularly prone to such misidentification if they are spotted in red, orange or yellow and black. Examples include the much larger scarabaeid grapevine beetles and spotted species of the Chrysomelidae, Melyridae and others. Conversely, laymen may fail to identify unmarked species of Coccinellidae as "ladybirds". Other beetles that have a defensive hemispherical shape, like that of the Coccinellidae (for example the Cassidinae), also are often taken for ladybirds. A common myth, totally unfounded, is that the number of spots on the insect's back indicates its age. In fact, the underlying pattern and colouration are determined by the species and genetics of the beetle, and develop as the insect matures. In some species its appearance is fixed by the time it emerges from its pupa, though in most it may take some days for the colour of the adult beetle to mature and stabilise. Generally, the mature colour tends to be fuller and darker than the colour of the callow.
Most coccinellids have oval, dome-shaped bodies with six short legs. Depending on the species, they can have spots, stripes, or no markings at all. Seven-spotted coccinellids are red or orange with three spots on each side and one in the middle; they have a black head with white patches on each side. As well as the usual yellow and deep red colourings, many coccinellid species are mostly, or entirely, black, dark grey, gray, or brown, and may be difficult for an entomologist/nonentomologists to recognise as coccinellids at all. Conversely, non-entomologists might easily mistake many other small beetles for coccinellids. For example, the tortoise beetles, like the ladybird beetles, look similar because they are shaped so that they can cling to a flat surface so closely that ants and many other enemies cannot grip them. Non-entomologists are prone to misidentify a wide variety of beetle species in other families as "ladybirds", i.e. coccinellids. Beetles are particularly prone to such misidentification if they are spotted in red, orange or yellow and black. Examples include the much larger scarabaeid grapevine beetles and spotted species of the Chrysomelidae, Melyridae and others. Conversely, laymen may fail to identify unmarked species of Coccinellidae as "ladybirds". Other beetles that have a defensive hemispherical shape, like that of the Coccinellidae (for example the Cassidinae), also are often taken for ladybirds. A common myth, totally unfounded, is that the number of spots on the insect's back indicates its age. In fact, the underlying pattern and colouration are determined by the species and genetics of the beetle, and develop as the insect matures. In some species its appearance is fixed by the time it emerges from its pupa, though in most it may take some days for the colour of the adult beetle to mature and stabilise. Generally, the mature colour tends to be fuller and darker than the colour of the callow.
Biology
Coccinellids are best known as predators of Sternorrhyncha such as aphids and scale insects, but the range of prey species that various Coccinellidae may attack is much wider. A genus of small black ladybirds, Stethorus, presents one example of predation on non-Sternorrhyncha; they specialise in mites as prey, notably Tetranychus spider mites. Stethorus species accordingly are important in certain examples of biological control. Various larger species of Coccinellidae attack caterpillars and other beetle larvae. Several genera feed on various insects or their eggs; for example, Coleomegilla species are significant predators of the eggs and larvae of moths such as species of Spodoptera and the Plutellidae. Larvae and eggs of ladybirds, either their own or of other species, can also be important food resources when alternative prey are scarce. As a family, the Coccinellidae used to be regarded as purely carnivorous, but they are now known to be far more omnivorous than previously thought, both as a family and in individual species; examination of gut contents of apparently specialist predators commonly yield residues of pollen and other plant materials. Besides the prey they favour, most predatory coccinellids include other items in their diets, including honeydew, pollen, plant sap, nectar, and various fungi. The significance of such nonprey items in their diets is still under investigation and discussion. Apart from the generalist aphid and scale predators and incidental substances of botanical origin, many Coccinellidae do favour or even specialise in certain prey types. This makes some of them particularly valuable as agents in biological control programmes. Determination of specialisation need not be a trivial matter, though; for example the larva of the Vedalia ladybird Rodolia cardinalis is a specialist predator on a few species of Monophlebidae, in particular Icerya purchasi, which is the most notorious of the cottony cushion scale species. However, the adult R. cardinalis can subsist for some months on a wider range of insects plus some nectar. Certain species of coccinellids are thought to lay extra infertile eggs with the fertile eggs, apparently to provide a backup food source for the larvae when they hatch. The ratio of infertile to fertile eggs increases with scarcity of food at the time of egg laying. Such a strategy amounts to the production of trophic eggs. Some species in the subfamily Epilachninae are herbivores, and can be very destructive agricultural pests (e.g., the Mexican bean beetle). Again, in the subfamily Coccinellinae, members of the tribe Halyziini and the genus Tythaspis are mycophagous. While predatory species are often used as biological control agents, introduced species of coccinellids are not necessarily benign. Species such as Harmonia axyridis or Coccinella septempunctata in North America outcompete and displace native coccinellids and become pests themselves. The main predators of coccinellids are usually birds, but they are also the prey of frogs, wasps, spiders, and dragonflies. The bright colours of many coccinellids discourage some potential predators from making a meal of them. This phenomenon, called aposematism, works because predators learn by experience to associate certain prey phenotypes with a bad taste. A further defence, known as "reflex bleeding", exists in which an alkaloid toxin is exuded through the joints of the exoskeleton, triggered by mechanical stimulation (such as by predator attack) in both larval and adult beetles, deterring feeding. Coccinellids in temperate regions enter diapause during the winter, so they often are among the first insects to appear in the spring. Some species (e.g., Hippodamia convergens) gather into groups and move to higher elevations, such as a mountain, to enter diapause. Most coccinellids overwinter as adults, aggregating on the south sides of large objects such as trees or houses during the winter months, dispersing in response to increasing day length in the spring. Predatory coccinellids are usually found on plants which harbour their prey. They lay their eggs near their prey, to increase the likelihood the larvae will find the prey easily. In Harmonia axyridis, eggs hatch in three to four days from clutches numbering from a few to several dozen. Depending on resource availability, the larvae pass through four instars over 10–14 days, after which pupation occurs. After a teneral period of several days, the adults become reproductively active and are able to reproduce again, although they may become reproductively quiescent if eclosing late in the season. Total life span is one to two years on average.
Infestations and impacts
In the United States, coccinellids usually begin to appear indoors in the autumn when they leave their summer feeding sites in fields, forests, and yards and search out places to spend the winter. Typically, when temperatures warm to the mid-60s F (around 18 °C) in the late afternoon, following a period of cooler weather, they will swarm onto or into buildings illuminated by the sun. Swarms of coccinellids fly to buildings in September through November depending on location and weather conditions. Homes or other buildings near fields or woods are particularly prone to infestation.After an abnormally long period of hot, dry weather in the summer of 1976 in the UK, a marked increase in the aphid population was followed by a "plague" of ladybirds, with many reports of people being bitten as the supply of aphids dwindled. The presence of coccinellids in grape harvests can cause ladybird taint in wines produced from the grapes.
UK ladybird survey
The atlas Ladybirds (Coccinellidae) of Britain and Ireland published in 2011 showed a decline of more than 20% in native species due to environmental changes and competition from foreign invaders. The distribution maps, compiled over a 20-year period with help from thousands of volunteers, showed a decline in the numbers of the common 10-spot and 14-spot ladybirds and a number of other species, including the 11-spot, 22-spot, cream-spot, water and hieroglyphic ladybirds, Coccidula rufa, Rhyzobius litura and Nephus redtenbacheri. Conversely, increases were seen in the numbers of harlequin, orange, pine, and 24-spot ladybirds, as well as Rhyzobius chrysomeloides. The kidney spot ladybird was recorded in Scotland for the first time in recent years, and the 13-spot was found to have recolonised Cornwall, Devon, and the New Forest. The most commonly recorded species was the 7-spot, closely followed by the Asian harlequin — an invader that arrived from continental Europe in 2003 after being introduced to control pests. An 'explosion' in the number of orange ladybirds, which feed on mildew, is thought to have been due to the warmer, damper conditions that now prevail in parts of England.
In the United States, coccinellids usually begin to appear indoors in the autumn when they leave their summer feeding sites in fields, forests, and yards and search out places to spend the winter. Typically, when temperatures warm to the mid-60s F (around 18 °C) in the late afternoon, following a period of cooler weather, they will swarm onto or into buildings illuminated by the sun. Swarms of coccinellids fly to buildings in September through November depending on location and weather conditions. Homes or other buildings near fields or woods are particularly prone to infestation.After an abnormally long period of hot, dry weather in the summer of 1976 in the UK, a marked increase in the aphid population was followed by a "plague" of ladybirds, with many reports of people being bitten as the supply of aphids dwindled. The presence of coccinellids in grape harvests can cause ladybird taint in wines produced from the grapes.
UK ladybird survey
The atlas Ladybirds (Coccinellidae) of Britain and Ireland published in 2011 showed a decline of more than 20% in native species due to environmental changes and competition from foreign invaders. The distribution maps, compiled over a 20-year period with help from thousands of volunteers, showed a decline in the numbers of the common 10-spot and 14-spot ladybirds and a number of other species, including the 11-spot, 22-spot, cream-spot, water and hieroglyphic ladybirds, Coccidula rufa, Rhyzobius litura and Nephus redtenbacheri. Conversely, increases were seen in the numbers of harlequin, orange, pine, and 24-spot ladybirds, as well as Rhyzobius chrysomeloides. The kidney spot ladybird was recorded in Scotland for the first time in recent years, and the 13-spot was found to have recolonised Cornwall, Devon, and the New Forest. The most commonly recorded species was the 7-spot, closely followed by the Asian harlequin — an invader that arrived from continental Europe in 2003 after being introduced to control pests. An 'explosion' in the number of orange ladybirds, which feed on mildew, is thought to have been due to the warmer, damper conditions that now prevail in parts of England.