TAUREAU IDALGO BLONDE D'AQUITAINE
La blonde d'Aquitaine est une race bovine allaitante de grande taille, d'une couleur unie allant selon les individus du froment au blanc crème, aux muqueuses roses. Elle est issue de la fusion en 1962 de trois rameaux bovins du Sud-Ouest de la France. D'un fort développement musculaire, elle est réputée pour ses qualités bouchères, avec une forte proportion de viande, tendre et peu grasse, par rapport au poids total. Sa docilité, sa facilité de vêlage, le prix élevé de vente pour l'abattage et une vitesse de croissance élevée (en quantité de viande produite) ont conduit ses effectifs à plus de 450.000 têtes en France en 2000.
Histoire
Une population de vaches blondes peuple le bassin aquitain depuis longtemps. Différentes hypothèses sur l'origine première de ces races blondes sont évoquées dans l'article rameau blond. Au XIXe siècle, la valorisation du patrimoine génétique a conduit à la création du livres généalogiques. Les différentes races locales se sont progressivement regroupées en trois rameaux :
La Garonnaise, dont le livre généalogique fut créé en 1898, est issue des bovins élevés sur les terrasses de la vallée de la Garonne, divisée en sous-races locales comme la montalbanaise, l'agenaise, la créonnaise. C'était une race élevée pour la production de bœufs de travail.
La blonde du Quercy, séparée de la Garonnaise en 1922, était élevée pour la même fonction, sur les pâtures plus pauvres des plateaux calcaires du Quercy et des coteaux du Bas Quercy. Moins lourde et au poil plus foncé, elle était le plus souvent d'apparence intermédiaire avec la Limousine dont elle était partiellement issue.
La blonde des Pyrénées, localisée en montagne et au sud du bassin aquitain, était plutôt une race mixte, localement plus spécialisée dans la production de lait pour l'élaboration de fromages. Elle fut d'abord appelée en 1901 «race des Pyrénées à muqueuses roses», puis race des Pyrénées entre 1923 et 1929, et enfin Blonde des Pyrénées de 1951 à 1960. Dans cette race, chaque vallée avait sélectionné son type. Ainsi, il existait la blonde d'Urt, la Béarnaise, identifiée sous ce nom dès 1854 ou la Lourdaise, la plus laitière.
Pour des raisons économiques, politiques et commerciales, ces trois rameaux ont été fusionnés en 1962 sous le seul vocable de «Blonde d'Aquitaine». Initialement, la Limousine était prévue dans la fusion. Ce sont les éleveurs limousins qui s'y sont farouchement opposés voulant garder une race spécifique à leur région. Dans ce regroupement, dont elle prendra la part prépondérante, la Garonnaise imposera par croisement d'absorption son grand format et sa couleur claire, englobant les rameaux du Quercy et des Pyrénées. D'autre races ont apporté, dans les zones pyrénéennes et de façon infinitésimale, leurs sang tel que la Piémontaise arrivée avec les vagues d'immigration des italiens du début de XXe siècle.
Une population de vaches blondes peuple le bassin aquitain depuis longtemps. Différentes hypothèses sur l'origine première de ces races blondes sont évoquées dans l'article rameau blond. Au XIXe siècle, la valorisation du patrimoine génétique a conduit à la création du livres généalogiques. Les différentes races locales se sont progressivement regroupées en trois rameaux :
La Garonnaise, dont le livre généalogique fut créé en 1898, est issue des bovins élevés sur les terrasses de la vallée de la Garonne, divisée en sous-races locales comme la montalbanaise, l'agenaise, la créonnaise. C'était une race élevée pour la production de bœufs de travail.
La blonde du Quercy, séparée de la Garonnaise en 1922, était élevée pour la même fonction, sur les pâtures plus pauvres des plateaux calcaires du Quercy et des coteaux du Bas Quercy. Moins lourde et au poil plus foncé, elle était le plus souvent d'apparence intermédiaire avec la Limousine dont elle était partiellement issue.
La blonde des Pyrénées, localisée en montagne et au sud du bassin aquitain, était plutôt une race mixte, localement plus spécialisée dans la production de lait pour l'élaboration de fromages. Elle fut d'abord appelée en 1901 «race des Pyrénées à muqueuses roses», puis race des Pyrénées entre 1923 et 1929, et enfin Blonde des Pyrénées de 1951 à 1960. Dans cette race, chaque vallée avait sélectionné son type. Ainsi, il existait la blonde d'Urt, la Béarnaise, identifiée sous ce nom dès 1854 ou la Lourdaise, la plus laitière.
Pour des raisons économiques, politiques et commerciales, ces trois rameaux ont été fusionnés en 1962 sous le seul vocable de «Blonde d'Aquitaine». Initialement, la Limousine était prévue dans la fusion. Ce sont les éleveurs limousins qui s'y sont farouchement opposés voulant garder une race spécifique à leur région. Dans ce regroupement, dont elle prendra la part prépondérante, la Garonnaise imposera par croisement d'absorption son grand format et sa couleur claire, englobant les rameaux du Quercy et des Pyrénées. D'autre races ont apporté, dans les zones pyrénéennes et de façon infinitésimale, leurs sang tel que la Piémontaise arrivée avec les vagues d'immigration des italiens du début de XXe siècle.
Morphologie
Elle porte un robe fine de couleur froment allant du clair au foncé variant en fonction de l'âge et de la saison, possède des muqueuses claires, des cornes blanches à l'extrémité foncée, légères, en roue basse ou en lyre. C'est une des vaches françaises de grande taille avec la Charolaise et la Rouge des Prés qui sont légèrement plus imposantes, (1,65 m pour le mâle et 1,55 m pour la vache) au dos puissant et aux cuisses musclées. C'est une race lourde : 1 400-1 500 kg pour les taureaux les plus lourds bien alimentés et 900 kg à 1 000 kg pour la vache, dans les conditions des concours. La race n'est pas encore totalement stabilisée du fait de l'origine de plusieurs rameaux. On trouvera ainsi dans le coin sud-ouest de la France et plus particulièrement dans le Pays Basque des vaches plus compactes, très musclées, et dans la région Toulousaine, Quercy, Tarn des vaches plus longilignes aux dos légèrement incurvés, aux corps plus harmonieusement musclés.
Elle porte un robe fine de couleur froment allant du clair au foncé variant en fonction de l'âge et de la saison, possède des muqueuses claires, des cornes blanches à l'extrémité foncée, légères, en roue basse ou en lyre. C'est une des vaches françaises de grande taille avec la Charolaise et la Rouge des Prés qui sont légèrement plus imposantes, (1,65 m pour le mâle et 1,55 m pour la vache) au dos puissant et aux cuisses musclées. C'est une race lourde : 1 400-1 500 kg pour les taureaux les plus lourds bien alimentés et 900 kg à 1 000 kg pour la vache, dans les conditions des concours. La race n'est pas encore totalement stabilisée du fait de l'origine de plusieurs rameaux. On trouvera ainsi dans le coin sud-ouest de la France et plus particulièrement dans le Pays Basque des vaches plus compactes, très musclées, et dans la région Toulousaine, Quercy, Tarn des vaches plus longilignes aux dos légèrement incurvés, aux corps plus harmonieusement musclés.
Bêtes à concours
Dans les conditions d'élevage des «bêtes à concours», les taureaux lourds sont préparés avec une alimentation poussée et ont du mal à se mouvoir et à se reproduire. Cette recherche d'animaux massifs n'est pas anodine : c'est avant tout, pour l'éleveur, un moyen de participer à des concours pour acquérir une image, se faire un nom, être reconnu dans le monde des sélectionneurs, se comparer aux autres éleveurs, augmenter le niveau de performance, obtenir des prix, et in fine vendre sur l'exploitation et mieux négocier les jeunes reproducteurs.
Dans les conditions d'élevage des «bêtes à concours», les taureaux lourds sont préparés avec une alimentation poussée et ont du mal à se mouvoir et à se reproduire. Cette recherche d'animaux massifs n'est pas anodine : c'est avant tout, pour l'éleveur, un moyen de participer à des concours pour acquérir une image, se faire un nom, être reconnu dans le monde des sélectionneurs, se comparer aux autres éleveurs, augmenter le niveau de performance, obtenir des prix, et in fine vendre sur l'exploitation et mieux négocier les jeunes reproducteurs.
Croisements
Des éleveurs des zones charnières ont croisé la Blonde d'Aquitaine par la voie mâle avec de la Limousine pour donner des veaux mieux conformés, veaux dit fermiers et le plus souvent labellisés «Veaux élevés sous la mère» ou «Veaux d'Aveyron et du Ségala». Ces veaux sont complémentés durant toute leur existence avec 500 kg de céréales et de tourteaux pour apporter plus de gras sur le dos: ce processus est appelé «cirer la carcasse». Ce croisement donne des résultats économiques intéressants pour l'éleveur et une viande plus savoureuse pour le consommateur.
Des éleveurs des zones charnières ont croisé la Blonde d'Aquitaine par la voie mâle avec de la Limousine pour donner des veaux mieux conformés, veaux dit fermiers et le plus souvent labellisés «Veaux élevés sous la mère» ou «Veaux d'Aveyron et du Ségala». Ces veaux sont complémentés durant toute leur existence avec 500 kg de céréales et de tourteaux pour apporter plus de gras sur le dos: ce processus est appelé «cirer la carcasse». Ce croisement donne des résultats économiques intéressants pour l'éleveur et une viande plus savoureuse pour le consommateur.
Sa carcasse
La Blonde d'Aquitaine est uniquement sélectionnée pour la production de viande. Comparativement aux autres races à viande, elle produit des carcasses avec peu d'os, peu de gras et une part importante de viande à rôtir ou à griller. C'est la raison pour laquelle les bouchers sont intéressés par cette race qui permet l'extension de découpe. La Blonde d'Aquitaine produit des carcasses lourdes, musclées avec des performances d'engraissement et des valeurs commerciales élevées. C'est une race réputée pour son excellent rendement en carcasse, qui est défini par le rapport du poids de viande par rapport au poids total de l'animal. Autre qualité, sa faculté à satisfaire les bouchers car ils peuvent étendre la découpe de morceaux tendres à griller sur les quartiers moins nobles.
La Blonde d'Aquitaine est uniquement sélectionnée pour la production de viande. Comparativement aux autres races à viande, elle produit des carcasses avec peu d'os, peu de gras et une part importante de viande à rôtir ou à griller. C'est la raison pour laquelle les bouchers sont intéressés par cette race qui permet l'extension de découpe. La Blonde d'Aquitaine produit des carcasses lourdes, musclées avec des performances d'engraissement et des valeurs commerciales élevées. C'est une race réputée pour son excellent rendement en carcasse, qui est défini par le rapport du poids de viande par rapport au poids total de l'animal. Autre qualité, sa faculté à satisfaire les bouchers car ils peuvent étendre la découpe de morceaux tendres à griller sur les quartiers moins nobles.
Sa viande
Maigre : Sa viande est plutôt maigre, et en conséquence est moins persillée que les autres races à viande, avec peu de gras intramusculaire, c'est la raison pour laquelle on obtient moins de perte dans la cuisson, mais aussi moins de goût.
Tendre : En termes de tendreté, elle est dans le haut du classement parmi les races les plus tendres derrière la Piémontaise qui en est la reine.
Rouge : Une couleur très rouge répartie de façon uniforme.
En résumé, une viande rouge, maigre, compacte, tendre, ce qui répond aux attente diététiques d'une partie croissante des consommateurs, mais avec peu de goût.
Maigre : Sa viande est plutôt maigre, et en conséquence est moins persillée que les autres races à viande, avec peu de gras intramusculaire, c'est la raison pour laquelle on obtient moins de perte dans la cuisson, mais aussi moins de goût.
Tendre : En termes de tendreté, elle est dans le haut du classement parmi les races les plus tendres derrière la Piémontaise qui en est la reine.
Rouge : Une couleur très rouge répartie de façon uniforme.
En résumé, une viande rouge, maigre, compacte, tendre, ce qui répond aux attente diététiques d'une partie croissante des consommateurs, mais avec peu de goût.
Prix élevés
La Blonde d'Aquitaine est vendue cher aux éleveurs et engraisseurs, surtout grâce à ses bonnes performances à l'engraissement intensif puis en vue de ses prix de vente élevés à destination de l'abattage. Son prix au kilogramme élevé à l'abattage s'explique par son rendement en poids de carcasse sur poids total élevé. De plus, sa carcasse comprend moins d'os et de gras de couverture non valorisables.
La Blonde d'Aquitaine est vendue cher aux éleveurs et engraisseurs, surtout grâce à ses bonnes performances à l'engraissement intensif puis en vue de ses prix de vente élevés à destination de l'abattage. Son prix au kilogramme élevé à l'abattage s'explique par son rendement en poids de carcasse sur poids total élevé. De plus, sa carcasse comprend moins d'os et de gras de couverture non valorisables.
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Blonde d'Aquitaine is a breed of beef cattle originating from the Aquitaine district in south west of France embracing the area of the Garonne valley and the Pyrenees. The breed is a combination of three local strains, the Garonnais, the Quercy, and the Blonde des Pyrenees. Blondes were predominantly draught animals until the end of the Second World War. This resulted in their muscle development, hardiness and docility. In the latter half of the 20th Century the breed was proliferated to other parts of Europe and overseas, establishing major breeding populations in Canada, Australia and The United States. They were always hardy, lean animals with light but strong bone structure. Blondes show some variation of color ranging from almost white to tan. Blondes are the third most popular beef breed in France behind Charolais and Limousin.