CONCOURS DE STOCKMEN
En 1788, les colons ont amené sur le sol australien les premiers chevaux. Très vite, les stockmen (homme de bétail) et les stockhorses sont devenus indispensables pour développer ce jeune pays. Pour la plupart les stockmen, les « cowboys du pacifique », sont des descendants de colons et d'anciens détenus. La Nouvelle Calédonie s'est inspiré de ces hommes. Aujourd'hui, le cheval fait partie de la culture Calédoniènne on trouve encore de nombreux stockmen dans la région de Bourail et vers le nord de la grande terre.
Le concours comprend le passage, du cavalier et de sa monture, par la porte d'un enclos (ouverture et fermeture avec la chaîne), le passage sous une branche (simulé par un portique en bois), un slalom et des sauts divers. Il y a des pénalités de 30 secondes qui sont attribué si le cheval n'effectue pas le bon parcours ou négocie mal un obstacle.
Extrait du "Le français parlé en Nouvelle-Calédonie. Apports étrangers et vocables nouveaux. Archaïsmes et expressions familières" de Patrick O'Reilly - Journal de la Société des océanistes - Année 1953 - Volume 9 - Numéro 9 - pp. 215
"Le Calédonien utilise beaucoup le mot stock et ses dérivés. Morris dit du mot stock parmi ses nombreuses significations : « In the one from which the australian compounds are made, it denotes horses, cattle, or sheep, the farmer's stock in trade. Of course, this use is not peculiar to Australia, but it is unusually common there » . Le mot est fort commun en Calédonie . « Le travail de stock est d'autant plus fatigant que tous les stockmen ne sont pas assez raisonnables »... écrit de Montgrand (p. 253). On parle d'un « cheval de stock », d'une « course de stock ». « Faire le stock, c'est travailler le bétail, le reconnaître, le compter, le familiariser avec l'homme, le contraindre, s'il y a lieu, à changer de parages, enfin le rassembler pour le rentrer au stockyard et le recenser »... « Faire du stock, c'est, pour un cavalier,, quitter la route ou le sentier frayé, et s'engager à travers la brousse » (M. Le Goupils. Dans la brousse calédonienne, p. 222). Le stockman est « l'homme chargé de garder, de travailler et de rentrer le bétail », dit M. Lang (La Nouvelle-Calédonie, p. 64). Faisant écho à la description de Morris : «used in Australia for a man employed to look after the stock». Au pluriel toutes les orthographes sont admises : des stockmans, des stockmanns; on trouve même la bonne "stockmen": « Une génisse s'est échappée de l'abattoir, poursuivie par les stockmen, elle a été saignée près du parc à charbon » (La France australe). Dans les courses, aujourd'hui encore, dans l'intérieur de la Calédonie, il y a une épreuve réservée aux stockmen, qui doivent claquer du fouet au départ, à l'arrivée, et au passage devant les tribunes ». « Le règlement impose le claquement du stockwhip au passage devant les tribunes » (M. Le Goupils. Dans la brousse calédonienne, p. 223). « Sixième course. Course de stock. Stockmen en tenue. Obligation de claquer du fouet » portait le programme des Courses de Bourail pour la journée du 3 octobre 1953."