GALERIDA CRISTATA - (LINNAEUS, 1758)
Photographie prise dans la mangrove entre Anjman et Ras Al Khaimah (UAE)
Cochevis huppé, Crested Lark, Tofslärka, Capellaccia, Cogujada común, Khokhlaty Zhavoronok, Haubenlerche, Kuifleeuwerik.
Identification
Cochevis huppé Le cochevis huppé ressemble à l'alouette des champs, tant par la taille que par la couleur. Il s'en distingue cependant par un corps plus trapu, une queue plus courte, des ailes plus larges, un bec plus long et arqué et surtout par une huppe effilée qu'il porte au sommet du crâne, et qu'il peut rétracter et redresser. Le cochevis présente un manteau et un dessus brun-gris moins fortement moucheté que la plupart des alouettes. Le dessous et les parties inférieures sont chamois sableux avec de fortes marques au niveau de la poitrine. La femelle ressemble au mâle, les jeunes sont plus fortement tachetés et ils ont une huppe plus petite.
Chant
Le cri le plus fréquent est un "uitrui-u", liquide, souvent légèrement écourté et d'une Cochevis huppé tonalité très caractéristique. Le chant, variable, est émis généralement lors du vol nuptial ou bien à partir du sol. C'est une série de phrases liquides, flutées et gazouillantes entremêlées de quelques imitations.
Habitat
Le cochevis est un oiseau typiquement sédentaire. L'hiver, il s'installe à proximité des habitations humaines où on peut le voir rechercher des débris de nourriture, également dans les rues. Le printemps venu, et le plus souvent dès le début de mars, le cochevis disparaît des villes pour s'installer en ses lieux résidentiels typiques : un champ en jachère, une terre envahie de mauvaises herbes comme une décharge communale, un chantier en construction, un champ de manoeuvres, Cochevis huppé un talus de chemin de fer, des remblais quelconques etc... Le cochevis huppé se rencontre pratiquement dans toute l'Europe (au nord, jusqu'en Scandinavie du Sud), en Asie Centrale et Méridionale et en Afrique du Nord. Aujourd'hui, il régresse nettement dans de nombreux endroits d'Europe. Le cochevis est originaire des steppes orientales d'où il s'est répandu en Europe, vraisemblablement en même temps que le développement et les progrès de l'agriculture.
Comportements
Le cochevis huppé n'est pas farouche et ne s'envole qu'à quelques mètres lorsqu'on l'approche. Même à la mauvaise saison, les couples continuent à vivre ensemble, ce qui est un phénomène assez rare chez les petits oiseaux chanteurs. Le mâle lance d'habitude son chant d'un endroit élevé, que ce soit un tas de pierre, une motte de terre ou une autre bosse, mais il lui arrive également assez souvent de chanter dans les airs. Il s'élève du sol en biais, décrit au-dessus de son nid des ondes plus ou moins larges, mais assez rarement des cercles. Il se pose ensuite en vol Cochevis huppé plané sur une butte. Son chant en plein vol dure, en moyenne, moins longtemps que celui de l'alouette des champs et ne dépasse guère la minute. L'une de ses spécialités remarquables est l'imitation du chant d'autres oiseaux.
Nidification
Le cochevis huppé niche en général deux fois par saison, d'avril aux premiers jours de juillet. La femelle construit un nid fait de brins d'herbe, de petites racines et de feuilles, très rarement elle y ajoute des poils. Elle est parfois aidée par le mâle pour la construction de ce nid enfoncé dans le sol. Elle couve seule, durant douze ou treize jours, ses trois à cinq oeufs assez semblables à ceux d'une alouette, quoiqu'un peu plus grossièrement tachetés. Les petits cochevis huppés quittent Cochevis huppé leur nid dès le neuvième ou le dixième jour après leur naissance, donc à un moment où ils sont encore loin d'être capables de voler, et ils se cachent à proximité du nid. Dès le quatorzième jour, ils commencent à se vautrer dans la poussière (les alouettes ne se baignent pas), et au bout de vingt jours, ils volent. Les parents les nourrissent essentiellement d'insectes et de vers, cependant dans l'alimentation adulte, c'est l'élément végétal qui prévaut : semences, graines diverses et éventuellement parties vertes des plantes.
Régime
Le cochevis huppé se nourrit surtout au sol, fouillant la terre de son long bec et capturant avec vivacité coléoptères, sauterelles, fourmis et chenilles. Il prend aussi des araignées, des escargots et des petits vers, des graines, des pousses, des bourgeons, des fleurs, des céréales et des feuilles. Le cochevis huppé se sert de son bec conique comme d'un marteau pour briser la carapace de certains insectes avant de les avaler, ou pour décortiquer les graines en les écrasant au sol. Le cochevis huppé peut aussi chasser les insectes au vol et capturer libellules et mouches. Il prend cependant le soin de leur arracher les ailes avant de les ingérer. L'hiver venu, il mange moins d'insectes et davantage de graines, surtout celles des graminées.
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The Crested Lark can easily be recognized by the prominent crest on the head. If aroused, the bird raises the crest. These small birds have a rather untidy and not very colourful appearance, but they have a beautiful song. No matter how tired, the Crested Lark will always be able to sing, emitting a variety of complex, yet beautiful sounds. These birds reach a size of only 17 cm, with a wingspan of no more than 38 cm and they have a grayish brown plumage, with the chest covered in small stripes, while the stomach is grayish yellow. Both females and males have the prominent crest, which is used for signalizing – either to acquire sympathies or, on the contrary, to scare other birds. Crested Larks live in open territories, steppes and meadows in southern and central Europe, as well as North Africa and the Middle East. They prefer territories with scarce vegetation and few trees. Populations living more to the north migrate to warmer areas when the winter comes, while those Larks living in half-deserts, such as in Saudi Arabia, stay at the same place all year round. These birds usually live either in pairs or small flocks of 3-5 individuals. If food is scarce, up to 15 Crested Larks can look for food together. Crested Lark runs along the ground with tiny steps, spending most of the day picking off bugs and seeds from the ground. In the evening, the bird finds a shallow hole in the ground to spend the night in. When sleeping, the bird ruffles its feathers to conserve heat. Crested Lark looks for food on the ground, searching the top layer of the soil and catching bugs, crickets, larvae, spiders and ants with the strong beak. The diet is also composed of a variety of seeds, sprouts and fresh leaves. The beak is well suited for breaking the strong chitin shell that bugs are shielded by. In winter, the Lark feeds on grass seeds, because there is often no other food available. In spring, Crested Lark males start looking for a partner – running around, singing, flapping the wings and stretching the neck are all parts of the mating ritual. After a partner has been found, the female builds a nest on the ground and lays 2-4 eggs, which are then incubated for 12-14 days. The male keeps the territory safe of predators and rivals. If another Crested Lark enters the territory, the male tries to daze them with a loud song. Chicks leave the nest 9 days after hatching, but the parents keep feeding them for 20 more days – until they have learned to fly. With the nest on ground, the chicks are quite vulnerable to predators and natural selection begins upon hatching. Although not endangered, this species seems to be decreasing in numbers, as intensive farming and usage of pesticides destroy more and more of the Crested Larks' nests.