CORK COLLECTION
Un bouchon est un accessoire fermant le volume de la bouteille pour éviter que le liquide contenu ne s'écoule ou ne s'évapore. 80 % des 16 milliards de bouchons produits chaque année sont en liège mais les bouchons à vis et les bouchons synthétiques prennent de plus en plus de place dans le marché mondial. Les bouchons de champagne et de bière sont maintenus par un muselet et une capsule afin d'éviter que la pression interne de la bouteille ne les éjecte. Il en est de même pour le cidre, le vin mousseux.
Bouchons de liège
Les bouchons de liège sont utilisés pour les bouteilles de vin, de vins de champagne, de cidre et de bière, mais aussi pour les bouchons à tête pour spiritueux (bouchons de liège naturel sur lequel est collée une tête réalisée dans un autre matériau : plastique, bois, métal, porcelaine, etc.).
Il existe plusieurs types de bouchons de liège :
Pour le vin, on utilise de préférence des bouchons cylindriques pleins, c'est-à-dire composés de liège massif.
Pour les bouteilles de bière ou les vins tranquilles, les bouchons peuvent être de liège aggloméré, fabriqué à partir de fragments de liège provenant de chutes de fabrication, les granulés de liège auxquels on ajoute une colle polyuréthane alimentaire étant pressés puis extrudés sous forme de bâtons coupés à la longueur souhaitée puis adaptés et chanfreinés par ponçage au diamètre définitif.
Pour le champagne, le mousseux, la bière ou le cidre, les bouchons sont constitués d'une base conique massive, surmontée d'une tête agglomérée.
Histoire
Son usage était déjà connu des Grecs qui obstruaient les amphores avec du liège recouvert de plâtre ou de résine. Le bouchon de liège est ensuite éclipsé par une cheville de bois recouverte de tissu. Ce n'est que vers 1728 qu'il réapparaît au service des bouteilles de champagne. Le premier brevet du tire-bouchon, rendu nécessaire pour ouvrir les bouteilles ainsi bouchées, est déposé par Samuel Henshall en 1795. En 2013 est recréé un bouchon en liège (microgranulés agglomérés) ne nécessitant pas de tire-bouchon. Le bouchon adapté au filetage intérieur spécifique du goulot de la bouteille fait qu'on peut l'enlever et le remettre à volonté.
Propriétés
Le liège est le matériau le plus communément utilisé pour les bouchons car il remplit plusieurs exigences. Il est étanche, souple et poreux à l'air. À la fois poumon et filtre, le bouchon de liège permet une circulation de gaz entre le vin et le milieu extérieur et assurerait, selon un mythe répandu, la micro-respiration du vin. Selon que cet échange est équilibré ou non, le vin vieillirait bien ou mal. Un bouchon court, poreux, permettrait des échanges faciles et activerait le vieillissement. Pour les grands vins que l'on veut conserver longtemps dans les meilleures conditions, on devrait employer des bouchons très longs, de première qualité. En réalité, le vin n’a pas besoin de cette micro-respiration par l'intermédiaire du bouchon pour bien évoluer par les processus d'oxydo-réduction. Les travaux de l’œnologue Émile Peynaud et du professeur Pascal Ribereau-Gayon ont montré dans les années 1960 que le vin évolue avec l’oxygène qu’il contient en lui (celui dissous dans l'alcool et celui contenu dans l'espace entre le haut du vin et le miroir du bouchon).
Par contre, la souplesse est une qualité primordiale du bouchon de liège. Ainsi, après avoir été comprimé lors du bouchage, il doit «regonfler» pour obturer le goulot de façon bien étanche. Les bouchons de Champagne sont maintenus par un fils métallique appelé muselet et une capsule afin d'éviter que la pression interne de la bouteille ne les éjecte. Il en est de même pour la bière, le cidre, le vin mousseux.
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A bung, stopper or cork is a truncated cylindrical or conical closure to seal a container, such as a bottle, tube or barrel. Unlike a lid, which encloses a container from the outside without displacing the inner volume, a bung is partially inserted inside the container to act as a seal.
A glass stopper is often called a "ground glass joint" (or "joint taper"), a rubber stopper is sometimes called a "rubber bung", and a cork stopper is called simply a "cork". Bung stoppers used for wine bottles are referred to as "corks", even when made from another material.
A common every-day example of a bung is the cork of a wine bottle. Bungs are used to seal the bunghole of barrels. Other bungs, particularly those used in chemical barrels, may be made of metal and be screwed into place via threading.
Cork is an impermeable, buoyant material, a prime-subset of bark tissue that is harvested for commercial use primarily from Quercus suber (the Cork Oak), which is endemic to southwest Europe and northwest Africa. Cork is composed of suberin, a hydrophobic substance, and because of its impermeable, buoyant, elastic, and fire retardant properties, it is used in a variety of products, the most common of which is for wine stoppers. The montado landscape of Portugal produces approximately 50% of cork harvested annually worldwide, with Corticeira Amorim being the leading company in the industry. Cork was examined microscopically by Robert Hooke, which led to his discovery and naming of the cell.
As late as the mid-17th century, French vintners did not use cork stoppers, using oil-soaked rags stuffed into the necks of bottles instead. Wine corks can be made of either a single piece of cork, or composed of particles, as in champagne corks; corks made of granular particles are called "agglomerated corks". Natural cork closures are used for about 80% of the 20 billion bottles of wine produced each year. After a decline in use as wine-stoppers due to the increase in the use of cheaper synthetic alternatives, cork wine-stoppers are making a comeback and currently represent approximately 60% of wine-stoppers today.
Because of the cellular structure of cork, it is easily compressed upon insertion into a bottle and will expand to form a tight seal. The interior diameter of the neck of glass bottles tends to be inconsistent, making this ability to seal through variable contraction and expansion an important attribute. However, unavoidable natural flaws, channels, and cracks in the bark make the cork itself highly inconsistent. In a 2005 closure study, 45% of corks showed gas leakage during pressure testing both from the sides of the cork as well as through the cork body itself.
Since the mid-1990s, a number of wine brands have switched to alternative wine closures such as synthetic plastic stoppers, screw caps, or other closures. In some countries, screw caps are often seen as a cheap alternative destined only for the low grade wines; however, in Australia, for example, much of the non-sparkling wine production now uses these caps as a cork alternative, although some have recently switched back to cork citing issues using screw caps. These alternatives to real cork have both advantageous and controversial properties. For example, while screwtops are generally considered to offer a trichloroanisole (TCA) free seal, it is possible to find TCA contamination in a screw cap bottle. Additionally, they reduce the oxygen transfer rate to almost zero, which can lead to reductive qualities in the wine. TCA is one of the primary causes of cork taint in wine. However, in recent years major cork producers (Amorim, Álvaro Coelho & Irmãos, Ganau, Cork Supply Group, and Oeneo) have developed methods that remove most TCA from natural wine corks. Natural cork stoppers are important because they allow oxygen to interact with wine for proper aging, and are best suited for wines purchased with the intent to age.
The study "Analysis of the life cycle of Cork, Aluminum and Plastic Wine Closures," commissioned by cork manufacturer Amorim and made public in December 2008, concluded that cork is the most environmentally responsible stopper, in a one-year life cycle analysis comparison with plastic stoppers and aluminum screw caps.
Bouchons de liège
Les bouchons de liège sont utilisés pour les bouteilles de vin, de vins de champagne, de cidre et de bière, mais aussi pour les bouchons à tête pour spiritueux (bouchons de liège naturel sur lequel est collée une tête réalisée dans un autre matériau : plastique, bois, métal, porcelaine, etc.).
Il existe plusieurs types de bouchons de liège :
Pour le vin, on utilise de préférence des bouchons cylindriques pleins, c'est-à-dire composés de liège massif.
Pour les bouteilles de bière ou les vins tranquilles, les bouchons peuvent être de liège aggloméré, fabriqué à partir de fragments de liège provenant de chutes de fabrication, les granulés de liège auxquels on ajoute une colle polyuréthane alimentaire étant pressés puis extrudés sous forme de bâtons coupés à la longueur souhaitée puis adaptés et chanfreinés par ponçage au diamètre définitif.
Pour le champagne, le mousseux, la bière ou le cidre, les bouchons sont constitués d'une base conique massive, surmontée d'une tête agglomérée.
Histoire
Son usage était déjà connu des Grecs qui obstruaient les amphores avec du liège recouvert de plâtre ou de résine. Le bouchon de liège est ensuite éclipsé par une cheville de bois recouverte de tissu. Ce n'est que vers 1728 qu'il réapparaît au service des bouteilles de champagne. Le premier brevet du tire-bouchon, rendu nécessaire pour ouvrir les bouteilles ainsi bouchées, est déposé par Samuel Henshall en 1795. En 2013 est recréé un bouchon en liège (microgranulés agglomérés) ne nécessitant pas de tire-bouchon. Le bouchon adapté au filetage intérieur spécifique du goulot de la bouteille fait qu'on peut l'enlever et le remettre à volonté.
Propriétés
Le liège est le matériau le plus communément utilisé pour les bouchons car il remplit plusieurs exigences. Il est étanche, souple et poreux à l'air. À la fois poumon et filtre, le bouchon de liège permet une circulation de gaz entre le vin et le milieu extérieur et assurerait, selon un mythe répandu, la micro-respiration du vin. Selon que cet échange est équilibré ou non, le vin vieillirait bien ou mal. Un bouchon court, poreux, permettrait des échanges faciles et activerait le vieillissement. Pour les grands vins que l'on veut conserver longtemps dans les meilleures conditions, on devrait employer des bouchons très longs, de première qualité. En réalité, le vin n’a pas besoin de cette micro-respiration par l'intermédiaire du bouchon pour bien évoluer par les processus d'oxydo-réduction. Les travaux de l’œnologue Émile Peynaud et du professeur Pascal Ribereau-Gayon ont montré dans les années 1960 que le vin évolue avec l’oxygène qu’il contient en lui (celui dissous dans l'alcool et celui contenu dans l'espace entre le haut du vin et le miroir du bouchon).
Par contre, la souplesse est une qualité primordiale du bouchon de liège. Ainsi, après avoir été comprimé lors du bouchage, il doit «regonfler» pour obturer le goulot de façon bien étanche. Les bouchons de Champagne sont maintenus par un fils métallique appelé muselet et une capsule afin d'éviter que la pression interne de la bouteille ne les éjecte. Il en est de même pour la bière, le cidre, le vin mousseux.
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A bung, stopper or cork is a truncated cylindrical or conical closure to seal a container, such as a bottle, tube or barrel. Unlike a lid, which encloses a container from the outside without displacing the inner volume, a bung is partially inserted inside the container to act as a seal.
A glass stopper is often called a "ground glass joint" (or "joint taper"), a rubber stopper is sometimes called a "rubber bung", and a cork stopper is called simply a "cork". Bung stoppers used for wine bottles are referred to as "corks", even when made from another material.
A common every-day example of a bung is the cork of a wine bottle. Bungs are used to seal the bunghole of barrels. Other bungs, particularly those used in chemical barrels, may be made of metal and be screwed into place via threading.
Cork is an impermeable, buoyant material, a prime-subset of bark tissue that is harvested for commercial use primarily from Quercus suber (the Cork Oak), which is endemic to southwest Europe and northwest Africa. Cork is composed of suberin, a hydrophobic substance, and because of its impermeable, buoyant, elastic, and fire retardant properties, it is used in a variety of products, the most common of which is for wine stoppers. The montado landscape of Portugal produces approximately 50% of cork harvested annually worldwide, with Corticeira Amorim being the leading company in the industry. Cork was examined microscopically by Robert Hooke, which led to his discovery and naming of the cell.
As late as the mid-17th century, French vintners did not use cork stoppers, using oil-soaked rags stuffed into the necks of bottles instead. Wine corks can be made of either a single piece of cork, or composed of particles, as in champagne corks; corks made of granular particles are called "agglomerated corks". Natural cork closures are used for about 80% of the 20 billion bottles of wine produced each year. After a decline in use as wine-stoppers due to the increase in the use of cheaper synthetic alternatives, cork wine-stoppers are making a comeback and currently represent approximately 60% of wine-stoppers today.
Because of the cellular structure of cork, it is easily compressed upon insertion into a bottle and will expand to form a tight seal. The interior diameter of the neck of glass bottles tends to be inconsistent, making this ability to seal through variable contraction and expansion an important attribute. However, unavoidable natural flaws, channels, and cracks in the bark make the cork itself highly inconsistent. In a 2005 closure study, 45% of corks showed gas leakage during pressure testing both from the sides of the cork as well as through the cork body itself.
Since the mid-1990s, a number of wine brands have switched to alternative wine closures such as synthetic plastic stoppers, screw caps, or other closures. In some countries, screw caps are often seen as a cheap alternative destined only for the low grade wines; however, in Australia, for example, much of the non-sparkling wine production now uses these caps as a cork alternative, although some have recently switched back to cork citing issues using screw caps. These alternatives to real cork have both advantageous and controversial properties. For example, while screwtops are generally considered to offer a trichloroanisole (TCA) free seal, it is possible to find TCA contamination in a screw cap bottle. Additionally, they reduce the oxygen transfer rate to almost zero, which can lead to reductive qualities in the wine. TCA is one of the primary causes of cork taint in wine. However, in recent years major cork producers (Amorim, Álvaro Coelho & Irmãos, Ganau, Cork Supply Group, and Oeneo) have developed methods that remove most TCA from natural wine corks. Natural cork stoppers are important because they allow oxygen to interact with wine for proper aging, and are best suited for wines purchased with the intent to age.
The study "Analysis of the life cycle of Cork, Aluminum and Plastic Wine Closures," commissioned by cork manufacturer Amorim and made public in December 2008, concluded that cork is the most environmentally responsible stopper, in a one-year life cycle analysis comparison with plastic stoppers and aluminum screw caps.