BARQUETTE MARSEILLAISE EN NAVIGATION - FRANCE
Les origines de la barquette marseillaise
La barquette marseillaise est la digne représentante d'une grande famille de barques méditerranéennes, parmi lesquelles le gozzo, barque napolitaine, et le mourre de pouar, barque provençale dont le nom signifie "museau de cochon", présente à Marseille depuis le XVIIIème siècle.
Le nom même de barquette, en provençal barqueto, désigne depuis plusieurs siècles une petite embarcation. On peut aussi trouver à ce terme des origines italiennes où barquette se dit aussi barqueto, et d'où sont issus les charpentiers de marine qui "inventèrent" la barquette marseillaise. En effet, un nom reste attaché à la barquette marseillaise, celui de Ruoppolo, père et fils.
André Ruoppolo, charpentier de marine, émigre de la région de Naples à la fin du XIXème siècle pour s'installer à Marseille, à l'image de près de 40 % de la population marseillaise composée à cette époque d'Italiens. Très vite, il bâtit son succès et sa renommée sur la construction de beaux bateaux résistants, tout aussi bien pour la pêche professionnelle que pour la plaisance. Adaptant ses techniques de fabrication italiennes aux besoins des pêcheurs, puis des plaisanciers marseillais, André Ruoppolo fait office, à posteriori, de père de la barquette marseillaise.
La barquette marseillaise est la digne représentante d'une grande famille de barques méditerranéennes, parmi lesquelles le gozzo, barque napolitaine, et le mourre de pouar, barque provençale dont le nom signifie "museau de cochon", présente à Marseille depuis le XVIIIème siècle.
Le nom même de barquette, en provençal barqueto, désigne depuis plusieurs siècles une petite embarcation. On peut aussi trouver à ce terme des origines italiennes où barquette se dit aussi barqueto, et d'où sont issus les charpentiers de marine qui "inventèrent" la barquette marseillaise. En effet, un nom reste attaché à la barquette marseillaise, celui de Ruoppolo, père et fils.
André Ruoppolo, charpentier de marine, émigre de la région de Naples à la fin du XIXème siècle pour s'installer à Marseille, à l'image de près de 40 % de la population marseillaise composée à cette époque d'Italiens. Très vite, il bâtit son succès et sa renommée sur la construction de beaux bateaux résistants, tout aussi bien pour la pêche professionnelle que pour la plaisance. Adaptant ses techniques de fabrication italiennes aux besoins des pêcheurs, puis des plaisanciers marseillais, André Ruoppolo fait office, à posteriori, de père de la barquette marseillaise.
Son neveu, Michel Gay, s'appropriera les secrets de fabrication jalousement gardés par son oncle pour mener la construction des barquettes à son apogée, jusqu'au début des années 1980. De ses chantiers, dont le dernier situé au Vallon des Auffes, sortirent quelque 1200 barquettes ! Parmi les autres constructeurs de barquettes marseillaises, citons encore Naddéi, cousin de Gay, Battiféro, Noguéra, ou encore Chabert, Mouren, et encore aujourd'hui Trapani à Cassis et Borg à Marseille, qui perpétuent l'entretien et la fabrication traditionnelle de barquettes.
A quoi reconnaît-t-on une barquette marseillaise
Les barquettes marseillaises se reconnaissent à leur galbe, adapté à la navigation dans la baie de Marseille. Leur avant arrondi permet de les distinguer de leurs cousines varoises aux formes plus rectilignes.
Le capian, pièce d'étrave située à l'avant, sert à amarrer le bateau. Sa forme allongée rehaussée de "joues" est symbole de virilité.
C'est un autre des éléments caractéristiques de la barquette marseillaise, sorte de marque de fabrique du constructeur du bateau !
Les barquettes fonctionnaient à l'origine à la voile. L'apparition et la généralisation du moteur à partir des années 1920 viennent modifier les formes de la barquette, qui s'arrondissent à l'arrière. Presque toutes les barquettes sont aujourd'hui motorisées, et environ une centaine d'entre elles navigue encore à la voile.
A quoi reconnaît-t-on une barquette marseillaise
Les barquettes marseillaises se reconnaissent à leur galbe, adapté à la navigation dans la baie de Marseille. Leur avant arrondi permet de les distinguer de leurs cousines varoises aux formes plus rectilignes.
Le capian, pièce d'étrave située à l'avant, sert à amarrer le bateau. Sa forme allongée rehaussée de "joues" est symbole de virilité.
C'est un autre des éléments caractéristiques de la barquette marseillaise, sorte de marque de fabrique du constructeur du bateau !
Les barquettes fonctionnaient à l'origine à la voile. L'apparition et la généralisation du moteur à partir des années 1920 viennent modifier les formes de la barquette, qui s'arrondissent à l'arrière. Presque toutes les barquettes sont aujourd'hui motorisées, et environ une centaine d'entre elles navigue encore à la voile.