ANILOCRA - (LEACH, 1818)
Arthropoda (Phylum) > (Subphylum) > Malacostraca (Class) > Eumalacostraca (Subclass) > Peracarida (Superorder) > Isopoda (Order) > Cymothoida (Suborder) > Cymothooidea (Superfamily) > Cymothoidae (Family) > Anilocra (Genus)
Anilocre, Poux de poisson, poux marin, Anilocra, fish-flea, Fisch-floh, Fischassel, Anilocra, piojo de mar, Vissevlo, zeepissebed
Critères de reconnaissance
Distribution
Biotope
Description
Espèces ressemblantes
Origine du nom français
Traduction du nom scientifique (nom féminin).
Origine du nom scientifique
Alimentation
Reproduction - Multiplication
Vie associée
Les anilocres sont des ectoparasites, plus ou moins spécifiques de leur(s) hôte(s) suivant les espèces.
Divers biologie
Informations complémentaires
Anilocre, Poux de poisson, poux marin, Anilocra, fish-flea, Fisch-floh, Fischassel, Anilocra, piojo de mar, Vissevlo, zeepissebed
Critères de reconnaissance
Crustacé parasite de poissons marins. Fixé sur la surface de l’ hôte et visible sans dissection. Corps comportant tête, thorax et abdomen. Sept paires de pattes avec crochets de fixation. Souvent en couple (individu femelle le plus gros).
Distribution
Le genre Anilocra est cosmopolite. Les différentes espèces (et leurs hôtes) sont cependant pour la plupart inféodées à des zones géographiques bien déterminées.
Biotope
Les anilocres sont des ectoparasites de poissons marins. Certaines espèces vivent fixées à la base de la queue de l’hôte, d’autres sur la tête le plus souvent en arrière des yeux ou sur les flancs des poissons.
Description
Les anilocres sont des crustacés isopodes de 1 à 3 cm de longueur (en fait jusqu'à 10 cm, cas de l'espèce du Pacifique Anilocra gigantea) dont la carapace est segmentée. Leur corps comporte une tête avec des yeux visibles, un thorax de sept segments et un abdomen de six segments, en général sans prolongements latéro-postérieurs acuminés contrairement aux Nerocila. Elles possèdent des appendices thoraciques terminés par des crochets qui leur permettent de se fixer sur les poissons hôtes et de nombreux appendices bi-ramés sur la face ventrale de l’ abdomen, leur permettant de respirer, mais aussi éventuellement de nager au moins durant le stade mâle.
Les anilocres sont presque toujours de couleur marron foncé uni : c’est en particulier le cas d’ A. frontalis. D’autres, comme par exemple A. physodes, présentent une pigmentation dorsale souvent dissymétrique : une moitié sombre ou plus pigmentée orientée vers la surface et une moitié plus claire orientée vers le fond. C’est en fait la même chose pour les poissons hôtes.
Les anilocres sont presque toujours de couleur marron foncé uni : c’est en particulier le cas d’ A. frontalis. D’autres, comme par exemple A. physodes, présentent une pigmentation dorsale souvent dissymétrique : une moitié sombre ou plus pigmentée orientée vers la surface et une moitié plus claire orientée vers le fond. C’est en fait la même chose pour les poissons hôtes.
Espèces ressemblantes
Suivant les espèces, les anilocres sont plus ou moins spécifiques de leur(s) hôte(s). 48 espèces sont recensées sur.
En France métropolitaine, on trouve Anilocra frontalis Milne Edwards, 1840 et Anilocra physodes (Linnaeus, 1758). Anilocra frontalis parasite préférentiellement des labridés et dans ce cas se fixe en arrière des yeux de sa victime. Anilocra physodes n’existe pas en Bretagne ; dans le golfe de Gascogne et en Méditerranée, cette espèce parasite surtout les bogues, pageots et sars en se fixant sur leurs flancs.
En mer Caraïbe, on trouve au moins neuf espèces différentes d’anilocres dont par exemple A. myripristis (parasite de poisson-soldat), A. laticauda et A. haemuli (parasite de mérous, de grogneurs). On peut aussi confondre des anilocres avec des espèces du genre Nerocila. Vus de loin, les critères distinctifs de Nerocila bivittata, très commun, sont une couleur rouge à marron foncé avec presque toujours deux bandes jaunes longitudinales.
En France métropolitaine, on trouve Anilocra frontalis Milne Edwards, 1840 et Anilocra physodes (Linnaeus, 1758). Anilocra frontalis parasite préférentiellement des labridés et dans ce cas se fixe en arrière des yeux de sa victime. Anilocra physodes n’existe pas en Bretagne ; dans le golfe de Gascogne et en Méditerranée, cette espèce parasite surtout les bogues, pageots et sars en se fixant sur leurs flancs.
En mer Caraïbe, on trouve au moins neuf espèces différentes d’anilocres dont par exemple A. myripristis (parasite de poisson-soldat), A. laticauda et A. haemuli (parasite de mérous, de grogneurs). On peut aussi confondre des anilocres avec des espèces du genre Nerocila. Vus de loin, les critères distinctifs de Nerocila bivittata, très commun, sont une couleur rouge à marron foncé avec presque toujours deux bandes jaunes longitudinales.
Autres noms scientifiques parfois utilisés, mais non valides
Il n'y a pas de synonyme pour le nom de genre sauf de très anciens, par exemple Oniscus, Asellus, Cymothoa, Canolira. Il y a des ambigüités sur certains noms d’espèces : ainsi, Anilocra mediterranea est actuellement un synonyme non valide de A. physodes ou A. frontalis.
Origine du nom français
Traduction du nom scientifique (nom féminin).
Origine du nom scientifique
Anilocra (tout comme Lonicera, Rocinela, Cirolana, Canolira…) est un anagramme de Carolina. L’identité de la dame qui a inspiré le scientifique anglais Leach qui a créé la majorité de ces genres est très controversée. Il peut s’agir de son épouse, mais aussi de Caroline Amelia Elisabeth of Brunswick, 1768-1821, 2ème épouse de George IV, mal aimée des sujets Anglais quand Leach a créé ces genres.
Alimentation
Les anilocres se nourrissent principalement du sang des poissons, mais aussi accessoirement du mucus et du tissu cutané de leur victime. Pour leur permettre ce régime essentiellement hématophage, elles disposent d’un principe anti-coagulant qu’elles sécrètent grâce à des glandes spéciales.
Reproduction - Multiplication
Les anilocres sont d’abord mâles, puis deviennent femelles (espèce protandre) sans se détacher de leur hôte. On ne sait pas encore comment se déroule l’accouplement de ces parasites externes. On sait toutefois que la femelle exerce sur le mâle une action inhibitrice qui oblige celui-ci à rester mâle. Lorsque la femelle meurt, cette inhibition du changement de sexe est levée et le mâle se transforme alors en une femelle. Les femelles sont donc toujours les individus les plus âgés et les plus gros.
Une fois fécondée, la femelle incube ses œufs dans une poche externe ventrale délimitée par des lames incubatrices. Les larves qui en sont libérées donnent d’abord des mancas nageuses puis des juvéniles libres qui se fixeront sur leurs hôtes avec lesquels ils vont grandir pour évoluer en mâles.
Une fois fécondée, la femelle incube ses œufs dans une poche externe ventrale délimitée par des lames incubatrices. Les larves qui en sont libérées donnent d’abord des mancas nageuses puis des juvéniles libres qui se fixeront sur leurs hôtes avec lesquels ils vont grandir pour évoluer en mâles.
Vie associée
Les anilocres sont des ectoparasites, plus ou moins spécifiques de leur(s) hôte(s) suivant les espèces.
Divers biologie
La plupart des anilocres vivent de 1 à 2 ans, mais certaines espèces peuvent vivre jusqu’à 9 ans sur leur hôte. L’hôte infesté est le plus souvent anémié et donc obligé de se nourrir davantage pour essayer de compenser les pertes dues au parasite ; il a donc plus de risque de se faire manger par un prédateur, d’autant plus que ses capacités de nage sont alors amoindries.
Informations complémentaires
Les anilocres ont un impact négatif sur la pêche et surtout sur l’aquaculture. Dans les fermes d’élevage, des pertes importantes sont ainsi parfois occasionnées par ce type de parasitoses.