METEOROLOGIE AVIATION
Airbus A320 de la compagnie Aircalin contournant un énorme Cumulonimbus lors d'un vol Melbourne - Nouméa.
Les cumulonimbus sont réputés pour être extrêmement dangereux pour la navigation aérienne et il est recommandé de les éviter autant que possible. Les cumulonimbus peuvent être extrêmement sournois et un pilote inattentif peut se retrouver dans une situation très dangereuse tout en volant dans un air absolument calme en apparence.
Dangers pour les aéronefs en général
Même les plus gros avions de ligne détournent leur route afin d'éviter de croiser le chemin d'un cumulonimbus. Ainsi, deux effets dangereux des cumulonimbus ont été avancés pour le crash du vol AF447 qui s'abîma en mer le 31 mai 2009 à 600 km au nord-est du Brésil alors qu'il avait rencontré sur son chemin un système convectif de méso-échelle dans la zone de convergence intertropicale (appelée par les marins le «pot au noir») où les cumulonimbus s'élevaient à plus de 15 km d'altitude. Toutefois, l'appareil ne s'étant pas désintégré en vol, une autre hypothèse impliquant le gel des sondes Pitot dont l'appareil était équipé a été vérifiée. L'incohérence entre les vitesses mesurées par les différentes sondes fait partie des causes de l'accident selon le rapport final.
Les cumulonimbus sont réputés pour être extrêmement dangereux pour la navigation aérienne et il est recommandé de les éviter autant que possible. Les cumulonimbus peuvent être extrêmement sournois et un pilote inattentif peut se retrouver dans une situation très dangereuse tout en volant dans un air absolument calme en apparence.
Dangers pour les aéronefs en général
Même les plus gros avions de ligne détournent leur route afin d'éviter de croiser le chemin d'un cumulonimbus. Ainsi, deux effets dangereux des cumulonimbus ont été avancés pour le crash du vol AF447 qui s'abîma en mer le 31 mai 2009 à 600 km au nord-est du Brésil alors qu'il avait rencontré sur son chemin un système convectif de méso-échelle dans la zone de convergence intertropicale (appelée par les marins le «pot au noir») où les cumulonimbus s'élevaient à plus de 15 km d'altitude. Toutefois, l'appareil ne s'étant pas désintégré en vol, une autre hypothèse impliquant le gel des sondes Pitot dont l'appareil était équipé a été vérifiée. L'incohérence entre les vitesses mesurées par les différentes sondes fait partie des causes de l'accident selon le rapport final.
La FAA américaine recommande aux aéronefs, dont les planeurs, de ne pas s'approcher à moins de 20 milles (37 km) d'un orage sévère, alors qu'un pilote de planeur pourrait essayer d'utiliser les courants ascendants existant dans ou sous ce type de nuage. Il existe deux sortes de dangers pour ce type d'appareil : l'un est lié aux effets de cisaillement entre les zones ascendantes et subsidantes dans le nuage qui peuvent briser le planeur. Ce cisaillement engendre une instabilité de Kelvin-Helmholtz qui est à l'origine de sous-tourbillons extrêmement violents. Le second est plus sournois : les forts courants ascendants sous un cumulonimbus supercellulaire peuvent couvrir un large diamètre et être relativement peu ou pas turbulents comme il est expliqué ci-dessous. Dans ce cas, le planeur est aspiré dans le nuage et le pilote se retrouve en mauvaise posture à cause de la perte des repères visuels (VFR). Dans ces conditions, l'aéronef entrera dans une spirale descendante (graveyard spiral en anglais) et se brisera à cause du facteur de charge imposé à la structure. Dans ces conditions, ce ne sont pas les turbulences à l'intérieur du nuage qui seront à l'origine de l'accident, mais seulement l'incapacité du pilote de maîtriser l'aéronef à la suite de la perte des repères visuels. Dans le cas d'un vol IFR, les cumulonimbus peuvent surprendre le pilote lorsqu'ils sont noyés dans une masse nuageuse d'un autre type plus bénin. Par exemple des nimbostratus peuvent provenir de l'étalement d'un cumulonimbus (nimbostratus cumulonimbogenitus), rendant probable la présence de cellules convectives encore actives dans le voisinage. Les petits avions de tourisme ne sont généralement pas équipés de radars météorologiques de bord et lors d'une approche IFR peuvent être envoyés accidentellement par le contrôle aérien vers des cellules actives peu évidentes.
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Cumulonimbus, from the Latin cumulus ("heap") and nimbus ("rainstorm", "storm cloud"), is a dense towering vertical cloud associated with thunderstorms and atmospheric instability, forming from water vapor carried by powerful upward air currents. Cumulonimbus can form alone, in clusters, or along cold front squall lines. These clouds are capable of producing lightning and other dangerous severe weather, such as tornadoes. Cumulonimbus progress from overdeveloped cumulus congestus clouds and may further develop as part of a supercell. Cumulonimbus is abbreviated Cb and are designated in the D2 family.
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Cumulonimbus, from the Latin cumulus ("heap") and nimbus ("rainstorm", "storm cloud"), is a dense towering vertical cloud associated with thunderstorms and atmospheric instability, forming from water vapor carried by powerful upward air currents. Cumulonimbus can form alone, in clusters, or along cold front squall lines. These clouds are capable of producing lightning and other dangerous severe weather, such as tornadoes. Cumulonimbus progress from overdeveloped cumulus congestus clouds and may further develop as part of a supercell. Cumulonimbus is abbreviated Cb and are designated in the D2 family.