RHINECANTHUS ACULEATUS - (LINNAEUS, 1758)
Actinopterygii (Gigaclass) > Actinopteri (Class) > Teleostei (Subclass) > Tetraodontiformes (Order) > Balistoidei (Suborder) > Balistidae (Family) > Rhinecanthus (Genus)
Baliste picasso clair, Blackbar triggerfish, White banded triggerfish, White barred triggerfish, Prickly filefish, Lagoon triggerfish, Painted trigger, Pesce balestra picasso, Picassofisch, Drückerfische Picasso, Swartbalk-snellervis, Gemeiner-Picassodrücker, Murasamemongara, ムラサメモンガラ, 배주름쥐치, 叉斑銼鱗魨, 尖吻棘魨,
Description
Épines dorsales : 3; Rayons mous dorsaux (Total) : 23-26; Rayons mous anaux : 21-23; Rayons nageoires pectorales : 12-14; Série d'écailles ligne latérale : 32-39. Le corps est allongé et fortement comprimé latéralement. La tête, très longue, fait environ un tiers du corps. La bouche est terminale, petite et non protractile. Les lèvres sont épaisses. Les opercules sont réduits à une petite fente au-dessus des pectorales. Il porte des écailles armées de petits tubercules en leur centre, ce qui rend son contact rugueux. Sa dentition est composée de 8 fortes dents sans espacement sur chaque mâchoire. La mâchoire supérieure porte de surcroît 6 dents pharyngiennes plates servant de contrefort aux premières dents. Les dents sont à croissance continue, le bris de coquilles ou de carapaces permet leur usure. Il y a sur le pédoncule caudale trois rangées d’épines noires en forme de griffes orientées vers l’avant. Les deux premières lignes portent 9-14 épines, la troisième, située sous les autres et occupant le pédoncule caudal, en porte 3-7. Il arrive que quelques épines isolées s’ajoutent de part et d’autre des extrémités de ces alignements. La première dorsale est constituée de trois rayons dont les deux premiers constituent un dispositif de blocage : le second rayon, plus court, est conçu pour verrouiller en position érigée le premier, qui est long, résistant, incurvé par un sillon postérieur et couvert de petites épines lui donnant un air cranté sur sa face antérieure. En position de repos, l’ensemble est logé dans un sillon ménagé au sommet du dos. La seconde dorsale et la nageoire anale sont situées en arrière du corps et approximativement symétriques. La nageoire caudale est arrondie. Les pelviennes sont inexistantes et remplacées par une épine enkystée sur la quasi-totalité de sa longueur dans une poche qu’elle peut distendre en se dressant. L’extrémité de l’épine est couverte de très petites aspérités. Taille maximum : 30.0 cm TL, habituellement : 15.0 cm TL. Profondeur : 0 - 50 m, habituellement : 0 - 10 m.
Couleur
La couleur de fond est beige grisâtre à verdissant. Une large tache noire plus ou moins prononcée est située au centre du corps. Le dos est marqué par une zone sombre autour de la première dorsale et par deux barres reliant la tache noire centrale à la seconde dorsale. La première barre est rouille à noire et rejoint le début de la nageoire, la seconde est noirâtre et rejoint sa fin. La gorge est blanche, ainsi que la partie ventrale jusqu’à une ligne oblique reliant la tache noire à l’anus. Au-delà, la partie ventrale porte quatre barres obliques blanches. Ces motifs partent de la ligne médiane et sont orientés vers la nageoire anale. L’arrière du corps porte une longue marque blanche allant jusqu’au pédoncule caudal. Les lèvres sont jaunes. La lèvre supérieure est surlignée d’un arc de cercle bleu clair tranchant sur une longue moustache jaunâtre puis orange qui descend jusque sous les pectorales, où elle rejoint une ligne noire venue de la tache centrale. Le museau est crème à verdâtre au-dessus de cette moustache, blanc en dessous. Quatre larges lignes bleu électrique sur fond noir relient les yeux sur le front. Trois d’entre elles, plus fines, poursuivent sous l’œil jusqu’aux pectorales. Les deux premières entourent une zone vert clair, la dernière borde une zone vert foncé à noire. Les nageoires dorsales sont translucides, de même que les pectorales et la caudale.
Étymologie
Rhinecanthus : du Grec, rhine = râpe + du Grec, acanthus = corne ou épine. Nom proposé comme sous-genre des Balistes avec pour différence une première épine dorsale rugueuse au lieu d'être souple.
aculeatus : du Latin, aculeatus = qui a des piquants, pointu. Nom donné en référence au trois rangées de petites épines noires dirigées vers l'avant ou vers le haut situées sur le pédoncule caudale.
Description originale : Balistes aculeatus Linnaeus, 1758 - Localité type : Pacifique Indo-West.
Distribution
Atlantique Est : Sénégal, Afrique du Sud. Pacifique Indo-Ouest : Est de l'Afrique, Afrique du Sud, Seychelles, Comores, Madagascar et Mascareignes, à l'Est, archipel des Pitcairn, au Nord, Sud du Japon et îles Ogasawara, au Sud, Nouvelle-Galles du Sud (Australie), île de Lord Howe et Nouvelle-Calédonie.
Biologie
Présent principalement dans les récifs ou dans les lagons, sur fonds sableux ou détritiques avec des massifs de corail dispersés, en zones abritées. Les juvéniles fréquentent les très faibles profondeurs, les plus petits se trouvent souvent au plus près du rivage. Carnivore, mais peut avoir à l’occasion des comportements omnivores. Il consomme des crustacés, des vers, des coquillages, des ophiures, des oursins, des mollusques divers, des petits poissons, des œufs, des coraux, des algues, des détritus, des plantes marines, des tuniciers, des foraminifères, etc. Il trouve ses proies en bousculant les petits blocs et en arpentant les roches, mais principalement en fouillant le sable, sur lequel il peut projeter de l’eau pour les débusquer. Le sable vidé de ses occupants ressort ensuite par les opercules en une longue traînée. Rhinecanthus aculeatus atteint sa maturité sexuelle entre 8 et 14 cm. Les sexes sont séparés. Le territoire du mâle, qu'il peut conserver plus de 8 ans, contient celui de deux à trois femelles, parfois davantage. Les deux sexes participent à sa défense. Les œufs sont fixés dans un nid préparé sur le substrat (sable ou détritus) et sont fertilisés aussitôt. Ce sont les femelles qui les défendent. Elles doivent aussi les ventiler avec leurs pectorales. Ils éclosent le soir du même jour après le coucher du soleil, la femelle protège quelque temps encore les larves. Le mâle ne participe pas à la protection des œufs ni des larves. Ce poisson émet des grognements quand il est effrayé ou se sent menacé, et il produit des sortes d’éternuements quand il est sorti de l’eau. Les grognements sont produits par l’action des muscles intercostaux sur deux os des pectorales, la vessie natatoire faisant caisse de résonance.
Espèce ressemblante
Rhinecanthus assasi (Fabricius, 1775) - Présent en mer Rouge et dans le Nord-Ouest de l'Océan Indien : Socotra, golfe d'Oman, golfe Persique et Pakistan.
Synonymes
Balistapus aculeatus (Linnaeus, 1758)
Balistapus aculeatus obscurus (Borodin, 1930)
Balistes aculeatus (Linnaeus, 1758)
Balistes heteracanthus (Bleeker, 1859)
Balistes ornatissimus (Lesson, 1831)
Monacanthus cheverti (Alleyne & MacLeay, 1877)
Rhineacanthus aculeatus (Linnaeus, 1758)
Rhinecanthus aculeatus aculeatus (Linnaeus, 1758)
-----------------------------
Description
Dorsal spines (total): 3; Dorsal soft rays (total): 23-26; Anal soft rays: 21-23. Pectoral fin rays: 12-14; Lateral scale series: 32-39. Mouth terminal; Teeth unequal, notched; Enlarged bony scales behind gill slit; No groove before eye; Third dorsal spine very small; Caudal peduncle with 3 longitudinal rows of small forward-projecting spines, upper 2 rows extending to below rear part of soft dorsal fin, and lowermost row short and restricted to peduncle. Rounded caudal fin. Max. length: 30.0 cm TL, common length: 15.0 cm TL. Depth range: 0 - 50 m, usually: 0 - 10 m.
Color
Body mostly pale brown dorsally, and white ventrally, with intricate patterning: large black area on upper part of body, with several narrow black bands extending over white area to anal-fin base, and 2 broad diffuse black bands running upward to second dorsal fin; Dusky band edged by thin blue lines extending from eye to pectoral fin base, preceded by another curved narrow blue line from eye to pectoral-fin base; Blue band encircling upper lip; oblique narrow orange band from lips to lower pectoral fin bases; Spines on peduncle black, set within pale blue elliptical area.
Etymology
Rhinecanthus: from Greek, rhine = rasp + from Greek, acanthus = thorn or spine. Proposed as a subgenus of Balistes with a rough, instead of smooth, first dorsal fin spine.
aculeatus: from Latin, aculeatus = sharp-pointed, stinging. Referring to three rows of small, black antrorse spines on caudal peduncle.
Original description: Balistes aculeatus Linnaeus, 1758 - Type locality: Indo-West Pacific.
Distribution
Eastern Atlantic: Senegal, South Africa; Indo-West Pacific: East Africa, South Africa, Seychelles, Comoros, Madagascar and Mascarenes east to Pitcairn Group, north to southern Japan and Ogasawara Islands, south to southern New South Wales (Australia), Lord Howe Island and New Caledonia.
Biology
Commonly found in subtidal reef flats and shallow protected lagoons. Benthopelagic. Juveniles secretive with rubble patches, adults swim about openly but are usually shy. Territorial. Feed on algae, detritus, mollusks, crustaceans, worms, sea urchins, fishes, corals, tunicates, forams, and eggs. Oviparous. Sleep on its side; Makes a whirring noise when alarmed. Sounds result from alternate sweeping movements of the right and left pectoral fins, which push a system of three scutes against the swim bladder wall. Distinct pairing. Mating system may be a mixture of polygyny, monogamy, and potential promiscuity in solitary females but the primary mating system considered for this species is polygyny. Females are territorial, solely tending and guarding the eggs. Caught with drive-in nets and is considered a popular aquarium fish.
Similar species
Rhinecanthus assasi (Fabricius, 1775) - Reported from Red Sea; northwestern Indian Ocean: Socotra, Gulf of Oman, Persian Gulf, Pakistan.
Last update: 27, March 2023
Baliste picasso clair, Blackbar triggerfish, White banded triggerfish, White barred triggerfish, Prickly filefish, Lagoon triggerfish, Painted trigger, Pesce balestra picasso, Picassofisch, Drückerfische Picasso, Swartbalk-snellervis, Gemeiner-Picassodrücker, Murasamemongara, ムラサメモンガラ, 배주름쥐치, 叉斑銼鱗魨, 尖吻棘魨,
Description
Épines dorsales : 3; Rayons mous dorsaux (Total) : 23-26; Rayons mous anaux : 21-23; Rayons nageoires pectorales : 12-14; Série d'écailles ligne latérale : 32-39. Le corps est allongé et fortement comprimé latéralement. La tête, très longue, fait environ un tiers du corps. La bouche est terminale, petite et non protractile. Les lèvres sont épaisses. Les opercules sont réduits à une petite fente au-dessus des pectorales. Il porte des écailles armées de petits tubercules en leur centre, ce qui rend son contact rugueux. Sa dentition est composée de 8 fortes dents sans espacement sur chaque mâchoire. La mâchoire supérieure porte de surcroît 6 dents pharyngiennes plates servant de contrefort aux premières dents. Les dents sont à croissance continue, le bris de coquilles ou de carapaces permet leur usure. Il y a sur le pédoncule caudale trois rangées d’épines noires en forme de griffes orientées vers l’avant. Les deux premières lignes portent 9-14 épines, la troisième, située sous les autres et occupant le pédoncule caudal, en porte 3-7. Il arrive que quelques épines isolées s’ajoutent de part et d’autre des extrémités de ces alignements. La première dorsale est constituée de trois rayons dont les deux premiers constituent un dispositif de blocage : le second rayon, plus court, est conçu pour verrouiller en position érigée le premier, qui est long, résistant, incurvé par un sillon postérieur et couvert de petites épines lui donnant un air cranté sur sa face antérieure. En position de repos, l’ensemble est logé dans un sillon ménagé au sommet du dos. La seconde dorsale et la nageoire anale sont situées en arrière du corps et approximativement symétriques. La nageoire caudale est arrondie. Les pelviennes sont inexistantes et remplacées par une épine enkystée sur la quasi-totalité de sa longueur dans une poche qu’elle peut distendre en se dressant. L’extrémité de l’épine est couverte de très petites aspérités. Taille maximum : 30.0 cm TL, habituellement : 15.0 cm TL. Profondeur : 0 - 50 m, habituellement : 0 - 10 m.
Couleur
La couleur de fond est beige grisâtre à verdissant. Une large tache noire plus ou moins prononcée est située au centre du corps. Le dos est marqué par une zone sombre autour de la première dorsale et par deux barres reliant la tache noire centrale à la seconde dorsale. La première barre est rouille à noire et rejoint le début de la nageoire, la seconde est noirâtre et rejoint sa fin. La gorge est blanche, ainsi que la partie ventrale jusqu’à une ligne oblique reliant la tache noire à l’anus. Au-delà, la partie ventrale porte quatre barres obliques blanches. Ces motifs partent de la ligne médiane et sont orientés vers la nageoire anale. L’arrière du corps porte une longue marque blanche allant jusqu’au pédoncule caudal. Les lèvres sont jaunes. La lèvre supérieure est surlignée d’un arc de cercle bleu clair tranchant sur une longue moustache jaunâtre puis orange qui descend jusque sous les pectorales, où elle rejoint une ligne noire venue de la tache centrale. Le museau est crème à verdâtre au-dessus de cette moustache, blanc en dessous. Quatre larges lignes bleu électrique sur fond noir relient les yeux sur le front. Trois d’entre elles, plus fines, poursuivent sous l’œil jusqu’aux pectorales. Les deux premières entourent une zone vert clair, la dernière borde une zone vert foncé à noire. Les nageoires dorsales sont translucides, de même que les pectorales et la caudale.
Étymologie
Rhinecanthus : du Grec, rhine = râpe + du Grec, acanthus = corne ou épine. Nom proposé comme sous-genre des Balistes avec pour différence une première épine dorsale rugueuse au lieu d'être souple.
aculeatus : du Latin, aculeatus = qui a des piquants, pointu. Nom donné en référence au trois rangées de petites épines noires dirigées vers l'avant ou vers le haut situées sur le pédoncule caudale.
Description originale : Balistes aculeatus Linnaeus, 1758 - Localité type : Pacifique Indo-West.
Distribution
Atlantique Est : Sénégal, Afrique du Sud. Pacifique Indo-Ouest : Est de l'Afrique, Afrique du Sud, Seychelles, Comores, Madagascar et Mascareignes, à l'Est, archipel des Pitcairn, au Nord, Sud du Japon et îles Ogasawara, au Sud, Nouvelle-Galles du Sud (Australie), île de Lord Howe et Nouvelle-Calédonie.
Biologie
Présent principalement dans les récifs ou dans les lagons, sur fonds sableux ou détritiques avec des massifs de corail dispersés, en zones abritées. Les juvéniles fréquentent les très faibles profondeurs, les plus petits se trouvent souvent au plus près du rivage. Carnivore, mais peut avoir à l’occasion des comportements omnivores. Il consomme des crustacés, des vers, des coquillages, des ophiures, des oursins, des mollusques divers, des petits poissons, des œufs, des coraux, des algues, des détritus, des plantes marines, des tuniciers, des foraminifères, etc. Il trouve ses proies en bousculant les petits blocs et en arpentant les roches, mais principalement en fouillant le sable, sur lequel il peut projeter de l’eau pour les débusquer. Le sable vidé de ses occupants ressort ensuite par les opercules en une longue traînée. Rhinecanthus aculeatus atteint sa maturité sexuelle entre 8 et 14 cm. Les sexes sont séparés. Le territoire du mâle, qu'il peut conserver plus de 8 ans, contient celui de deux à trois femelles, parfois davantage. Les deux sexes participent à sa défense. Les œufs sont fixés dans un nid préparé sur le substrat (sable ou détritus) et sont fertilisés aussitôt. Ce sont les femelles qui les défendent. Elles doivent aussi les ventiler avec leurs pectorales. Ils éclosent le soir du même jour après le coucher du soleil, la femelle protège quelque temps encore les larves. Le mâle ne participe pas à la protection des œufs ni des larves. Ce poisson émet des grognements quand il est effrayé ou se sent menacé, et il produit des sortes d’éternuements quand il est sorti de l’eau. Les grognements sont produits par l’action des muscles intercostaux sur deux os des pectorales, la vessie natatoire faisant caisse de résonance.
Espèce ressemblante
Rhinecanthus assasi (Fabricius, 1775) - Présent en mer Rouge et dans le Nord-Ouest de l'Océan Indien : Socotra, golfe d'Oman, golfe Persique et Pakistan.
Synonymes
Balistapus aculeatus (Linnaeus, 1758)
Balistapus aculeatus obscurus (Borodin, 1930)
Balistes aculeatus (Linnaeus, 1758)
Balistes heteracanthus (Bleeker, 1859)
Balistes ornatissimus (Lesson, 1831)
Monacanthus cheverti (Alleyne & MacLeay, 1877)
Rhineacanthus aculeatus (Linnaeus, 1758)
Rhinecanthus aculeatus aculeatus (Linnaeus, 1758)
-----------------------------
Description
Dorsal spines (total): 3; Dorsal soft rays (total): 23-26; Anal soft rays: 21-23. Pectoral fin rays: 12-14; Lateral scale series: 32-39. Mouth terminal; Teeth unequal, notched; Enlarged bony scales behind gill slit; No groove before eye; Third dorsal spine very small; Caudal peduncle with 3 longitudinal rows of small forward-projecting spines, upper 2 rows extending to below rear part of soft dorsal fin, and lowermost row short and restricted to peduncle. Rounded caudal fin. Max. length: 30.0 cm TL, common length: 15.0 cm TL. Depth range: 0 - 50 m, usually: 0 - 10 m.
Color
Body mostly pale brown dorsally, and white ventrally, with intricate patterning: large black area on upper part of body, with several narrow black bands extending over white area to anal-fin base, and 2 broad diffuse black bands running upward to second dorsal fin; Dusky band edged by thin blue lines extending from eye to pectoral fin base, preceded by another curved narrow blue line from eye to pectoral-fin base; Blue band encircling upper lip; oblique narrow orange band from lips to lower pectoral fin bases; Spines on peduncle black, set within pale blue elliptical area.
Etymology
Rhinecanthus: from Greek, rhine = rasp + from Greek, acanthus = thorn or spine. Proposed as a subgenus of Balistes with a rough, instead of smooth, first dorsal fin spine.
aculeatus: from Latin, aculeatus = sharp-pointed, stinging. Referring to three rows of small, black antrorse spines on caudal peduncle.
Original description: Balistes aculeatus Linnaeus, 1758 - Type locality: Indo-West Pacific.
Distribution
Eastern Atlantic: Senegal, South Africa; Indo-West Pacific: East Africa, South Africa, Seychelles, Comoros, Madagascar and Mascarenes east to Pitcairn Group, north to southern Japan and Ogasawara Islands, south to southern New South Wales (Australia), Lord Howe Island and New Caledonia.
Biology
Commonly found in subtidal reef flats and shallow protected lagoons. Benthopelagic. Juveniles secretive with rubble patches, adults swim about openly but are usually shy. Territorial. Feed on algae, detritus, mollusks, crustaceans, worms, sea urchins, fishes, corals, tunicates, forams, and eggs. Oviparous. Sleep on its side; Makes a whirring noise when alarmed. Sounds result from alternate sweeping movements of the right and left pectoral fins, which push a system of three scutes against the swim bladder wall. Distinct pairing. Mating system may be a mixture of polygyny, monogamy, and potential promiscuity in solitary females but the primary mating system considered for this species is polygyny. Females are territorial, solely tending and guarding the eggs. Caught with drive-in nets and is considered a popular aquarium fish.
Similar species
Rhinecanthus assasi (Fabricius, 1775) - Reported from Red Sea; northwestern Indian Ocean: Socotra, Gulf of Oman, Persian Gulf, Pakistan.
Last update: 27, March 2023