BALISTOIDES VIRIDESCENS - (BLOCH & SCHNEIDER, 1801)
Picture courtesy of: Alain Daoulas
Actinopterygii (Gigaclass) > Actinopteri (Class) > Teleostei (Subclass) > Tetraodontiformes (Order) > Balistoidei (Suborder) > Balistidae (Family) > Balistoides (Genus)
Baliste olivâtre, Baliste verdâtre, Baliste à tête jaune, Baliste titan, Baliste à moustache, Titan triggerfish, Black-lipped triggerfish, Blue-finned triggerfish, Dotty triggerfish, Dotty trigger-fish, Giant triggerfish, Moustache triggerfish, Gestippelde snellervis, Titanaftrækkerfisk, Riesen-Drückerfisch, Porco ponteado, Pesce balestra titan, Pez ballesta titan, Gomamongara, ゴマモンガラ, പല്ലി, 剥皮鱼, 綠副鱗魨, Голубопёрый балистод, ปลาวัวไททัน,
Description
Épines dorsales (Total) : 3; Rayons mous dorsaux (Total) : 24-26; Rayons mous anaux : 22-24; Rayons nageoires pectorales : 15. Corps de forme ovale, comprimé latéralement. Les yeux sont globuleux et situés très haut sur la tête. La première nageoire dorsale est constituée d'une forte épine et de deux plus petites. Cette nageoire peut se replier dans une gouttière dorsale pour disparaître complètement. La deuxième nageoire dorsale et l'anale sont de taille identique et placées de façon symétrique en arrière du corps. Les nageoires pelviennes sont réduites à une simple protubérance sur le ventre. La bouche est très petite par rapport au corps, ressemblant vaguement à un bec d'oiseau mais possède de grandes dents coniques robustes. Enfin, le corps est couvert de larges écailles bien visibles. Taille maximum : 75.0 cm TL. Profondeur : 1 - 50 m.
Couleur
Juvéniles : ils sont clairs, avec de nombreux points noirs et une zone plus sombre qui recouvre les yeux comme un masque, ainsi que le dos.
Adultes : verdâtre, avec la gorge et le pédoncule caudal blanchâtre et la tête jaune. Une zone plus sombre au-dessus de la lèvre supérieure rappelle une moustache.
Etymologie
Balistoides : du Latin, balista = lancer, jeter + du suffixe Latin, -oides = qui a la forme de. En référence à la première épine dorsale qui se redresse rapidement quand l'animal est menacé ou quand il chasse. À l'origine, le mot "catapulte" désigne un engin lanceur de flèches, alors que le terme "baliste" fait référence à une machine qui lance des pierres, mais la signification des deux termes a été intervertie à partir du IVe siècle de notre ère, d’où parfois une certaine confusion dans les termes. Le fait que le mot "catapulte" (qui a donné un verbe : "catapulter") soit devenu un terme générique, qui, à certaines époques, désigne indistinctement tous les engins de siège de la baliste au trébuchet, obscurcit encore la terminologie.
viridescens : du Latin, viridis = vert + du suffixe Latin, -escens = devenant.
Description originale : Balistes viridescens Bloch & Schneider, 1801 - Localité type : pas de localité précise, île Maurice, Mascareignes, Sud-Ouest de l'océan Indien.
Distribution
Mer Rouge, Pacifique Indo-Ouest : Est de l'Afrique, Seychelles, Madagascar et Mascareignes vers l'Est, Atoll de Wake et îles Pitcairn, au Nord, du Sud du Japon et îles Ogasawara, au Sud, Australie, Nouvelle-Calédonie et Tonga.
Biologie
Présent dans les lagons, les passes et les pentes externes. Les juvéniles fréquentent plutôt les petits fonds sableux abrités et parsemés de patates de corail.
Il se nourrit d'invertébrés durs (coraux, échinodermes, mollusques, crustacés, vers tubicoles) mais aussi d'algues calcaires. Ses mâchoires puissantes sont capables de broyer les coquilles les plus dures comme celles des strombes et des bénitiers. Cette espèce s'attaque aussi à l'étoile de mer mangeuse de coraux Acanthaster planci (Linnaeus, 1758) et apprécie celles du genre Linckia. Il est fréquent de voir le baliste olivâtre retourner de gros morceaux de coraux morts ou creuser profondément le sable pour dénicher ses proies.
C'est un poisson est ovipare. Les mâles creusent des nids en forme de cratères pouvant faire un mètre de diamètre, dans lesquels les femelles déposent une couronne d'œufs de couleur rosâtre. Les parents se relayent pour ventiler la ponte et défendre le nid contre toute intrusion, y compris contre les plongeurs à qui ils peuvent infliger de graves morsures.
Le territoire défendu prend la forme d'un cône, dont la pointe serait le nid, et qui s'évase en se rapprochant de la surface.
Espèce ressemblante
Pseudobalistes flavimarginatus (Rüppell, 1829) - Présent en Nouvelle-Calédonie - Lien vers l'espèce (ici). Les juvéniles sont très semblables. Balistoides viridescens possède une tache blanche en forme de moustache au-dessus de la lèvre supérieure.
Synonymes
Balistes brasiliensis (Bloch & Schneider, 1801)
Balistes nigromarginatus (Tanaka, 1908)
Balistes viridescens (Bloch & Schneider, 1801)
Balistoides veridescens (Bloch & Schneider, 1801)
Guaperva cinerea (Sonnerat, 1774)
Guaperva communis (Sonnerat, 1774)
Pachynathus nigromarginatus (Tanaka, 1908)
Pseudobalistes viridescens (Bloch & Schneider, 1801)
Actinopterygii (Gigaclass) > Actinopteri (Class) > Teleostei (Subclass) > Tetraodontiformes (Order) > Balistoidei (Suborder) > Balistidae (Family) > Balistoides (Genus)
Baliste olivâtre, Baliste verdâtre, Baliste à tête jaune, Baliste titan, Baliste à moustache, Titan triggerfish, Black-lipped triggerfish, Blue-finned triggerfish, Dotty triggerfish, Dotty trigger-fish, Giant triggerfish, Moustache triggerfish, Gestippelde snellervis, Titanaftrækkerfisk, Riesen-Drückerfisch, Porco ponteado, Pesce balestra titan, Pez ballesta titan, Gomamongara, ゴマモンガラ, പല്ലി, 剥皮鱼, 綠副鱗魨, Голубопёрый балистод, ปลาวัวไททัน,
Description
Épines dorsales (Total) : 3; Rayons mous dorsaux (Total) : 24-26; Rayons mous anaux : 22-24; Rayons nageoires pectorales : 15. Corps de forme ovale, comprimé latéralement. Les yeux sont globuleux et situés très haut sur la tête. La première nageoire dorsale est constituée d'une forte épine et de deux plus petites. Cette nageoire peut se replier dans une gouttière dorsale pour disparaître complètement. La deuxième nageoire dorsale et l'anale sont de taille identique et placées de façon symétrique en arrière du corps. Les nageoires pelviennes sont réduites à une simple protubérance sur le ventre. La bouche est très petite par rapport au corps, ressemblant vaguement à un bec d'oiseau mais possède de grandes dents coniques robustes. Enfin, le corps est couvert de larges écailles bien visibles. Taille maximum : 75.0 cm TL. Profondeur : 1 - 50 m.
Couleur
Juvéniles : ils sont clairs, avec de nombreux points noirs et une zone plus sombre qui recouvre les yeux comme un masque, ainsi que le dos.
Adultes : verdâtre, avec la gorge et le pédoncule caudal blanchâtre et la tête jaune. Une zone plus sombre au-dessus de la lèvre supérieure rappelle une moustache.
Etymologie
Balistoides : du Latin, balista = lancer, jeter + du suffixe Latin, -oides = qui a la forme de. En référence à la première épine dorsale qui se redresse rapidement quand l'animal est menacé ou quand il chasse. À l'origine, le mot "catapulte" désigne un engin lanceur de flèches, alors que le terme "baliste" fait référence à une machine qui lance des pierres, mais la signification des deux termes a été intervertie à partir du IVe siècle de notre ère, d’où parfois une certaine confusion dans les termes. Le fait que le mot "catapulte" (qui a donné un verbe : "catapulter") soit devenu un terme générique, qui, à certaines époques, désigne indistinctement tous les engins de siège de la baliste au trébuchet, obscurcit encore la terminologie.
viridescens : du Latin, viridis = vert + du suffixe Latin, -escens = devenant.
Description originale : Balistes viridescens Bloch & Schneider, 1801 - Localité type : pas de localité précise, île Maurice, Mascareignes, Sud-Ouest de l'océan Indien.
Distribution
Mer Rouge, Pacifique Indo-Ouest : Est de l'Afrique, Seychelles, Madagascar et Mascareignes vers l'Est, Atoll de Wake et îles Pitcairn, au Nord, du Sud du Japon et îles Ogasawara, au Sud, Australie, Nouvelle-Calédonie et Tonga.
Biologie
Présent dans les lagons, les passes et les pentes externes. Les juvéniles fréquentent plutôt les petits fonds sableux abrités et parsemés de patates de corail.
Il se nourrit d'invertébrés durs (coraux, échinodermes, mollusques, crustacés, vers tubicoles) mais aussi d'algues calcaires. Ses mâchoires puissantes sont capables de broyer les coquilles les plus dures comme celles des strombes et des bénitiers. Cette espèce s'attaque aussi à l'étoile de mer mangeuse de coraux Acanthaster planci (Linnaeus, 1758) et apprécie celles du genre Linckia. Il est fréquent de voir le baliste olivâtre retourner de gros morceaux de coraux morts ou creuser profondément le sable pour dénicher ses proies.
C'est un poisson est ovipare. Les mâles creusent des nids en forme de cratères pouvant faire un mètre de diamètre, dans lesquels les femelles déposent une couronne d'œufs de couleur rosâtre. Les parents se relayent pour ventiler la ponte et défendre le nid contre toute intrusion, y compris contre les plongeurs à qui ils peuvent infliger de graves morsures.
Le territoire défendu prend la forme d'un cône, dont la pointe serait le nid, et qui s'évase en se rapprochant de la surface.
Espèce ressemblante
Pseudobalistes flavimarginatus (Rüppell, 1829) - Présent en Nouvelle-Calédonie - Lien vers l'espèce (ici). Les juvéniles sont très semblables. Balistoides viridescens possède une tache blanche en forme de moustache au-dessus de la lèvre supérieure.
Synonymes
Balistes brasiliensis (Bloch & Schneider, 1801)
Balistes nigromarginatus (Tanaka, 1908)
Balistes viridescens (Bloch & Schneider, 1801)
Balistoides veridescens (Bloch & Schneider, 1801)
Guaperva cinerea (Sonnerat, 1774)
Guaperva communis (Sonnerat, 1774)
Pachynathus nigromarginatus (Tanaka, 1908)
Pseudobalistes viridescens (Bloch & Schneider, 1801)
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Description
Dorsal spines (total): 3; Dorsal soft rays (total): 24-26; Anal soft rays: 22-24; Pectoral fin rays: 15. A deep groove before eye. A scaleless area around lips, continuing and narrowing posterior to corner of mouth. Small forward-curving spines in about five rows on side of and a short distance anterior to caudal peduncle; Second dorsal and anal fins slightly elevated enteriorly; Caudal fin rounded to double emarginate. Max. length: 75.0 cm TL. Depth range: 1 - 50 m.
Description
Dorsal spines (total): 3; Dorsal soft rays (total): 24-26; Anal soft rays: 22-24; Pectoral fin rays: 15. A deep groove before eye. A scaleless area around lips, continuing and narrowing posterior to corner of mouth. Small forward-curving spines in about five rows on side of and a short distance anterior to caudal peduncle; Second dorsal and anal fins slightly elevated enteriorly; Caudal fin rounded to double emarginate. Max. length: 75.0 cm TL. Depth range: 1 - 50 m.
Color
Yellowish often paler posteriorly, the centres of scales broadly dark brown or greenish. A broad blackish zone containing yellow sport extending from dorsal part of head to pectoral base (enclosing eye); A broad blackish band containing a pale line from above mouth to half way across cheek; Second dorsal, anal and caudal fins with broad blackish borders.
Etymology
Balistoides: from Latin, ballista = to throw, I throw + from Latin suffix, -oides = similar.
viridescens: from Latin, viridis = green + from Latin suffix, -escens = becoming.
Original description: Balistes viridescens Bloch & Schneider, 1801 - Type locality: no locality stated, Mauritius, Mascarenes, southwestern Indian Ocean.
Distribution
Red Sea; Indo-West Pacific: East Africa, Socotra, Seychelles, Madagascar and Mascarenes east to Wake Atoll and Pitcairn Group, north to southern Japan and Ogasawara Islands, south to Rottnest Island (Western Australia), Seal Rocks (New South Wales, Australia), New Caledonia and Tonga.
Yellowish often paler posteriorly, the centres of scales broadly dark brown or greenish. A broad blackish zone containing yellow sport extending from dorsal part of head to pectoral base (enclosing eye); A broad blackish band containing a pale line from above mouth to half way across cheek; Second dorsal, anal and caudal fins with broad blackish borders.
Etymology
Balistoides: from Latin, ballista = to throw, I throw + from Latin suffix, -oides = similar.
viridescens: from Latin, viridis = green + from Latin suffix, -escens = becoming.
Original description: Balistes viridescens Bloch & Schneider, 1801 - Type locality: no locality stated, Mauritius, Mascarenes, southwestern Indian Ocean.
Distribution
Red Sea; Indo-West Pacific: East Africa, Socotra, Seychelles, Madagascar and Mascarenes east to Wake Atoll and Pitcairn Group, north to southern Japan and Ogasawara Islands, south to Rottnest Island (Western Australia), Seal Rocks (New South Wales, Australia), New Caledonia and Tonga.
Biology
Recorded from lagoons, seaward reefs and sheltered inner reef slopes. Juveniles often associated with isolated patches of branching coral or rubble of shallow sandy protected areas. Adults occur singly or in pairs on the slopes of deep lagoon or seaward reefs. Often hostile towards divers and may attack unprovoked when caring for eggs. Feed on sea urchins, coral, crabs and other crustaceans, mollusks and tube worms. Oviparous. Distinct paring.
Similar species
Recorded from lagoons, seaward reefs and sheltered inner reef slopes. Juveniles often associated with isolated patches of branching coral or rubble of shallow sandy protected areas. Adults occur singly or in pairs on the slopes of deep lagoon or seaward reefs. Often hostile towards divers and may attack unprovoked when caring for eggs. Feed on sea urchins, coral, crabs and other crustaceans, mollusks and tube worms. Oviparous. Distinct paring.
Similar species
Pseudobalistes flavimarginatus (Rüppell, 1829) - Reported from New Caledonia - Link to the species (here). Juveniles are very similar.