SOLENOSTOMUS PARADOXUS - (PALLAS, 1770)
Picture courtesy of: Alain Daoulas
Actinopterygii (Gigaclass) > Actinopteri (Class) > Teleostei (Subclass) > Syngnathiformes (Order) > Syngnathoidei (Suborder) > Solenostomidae (Family) > Solenostomus (Genus)
Poisson-fantôme arlequin, Poisson-fantôme orné, Poisson-aiguille orné, Ghost pipefish, Harlequin ghost pipefish, Ornate ghost pipefish, Pesce fantasma ornato, Pez aguja fantasma ornado, Harlekin Geisterpfeifenfisch, Schmuck-Geisterpfeifenfisch, Harlekijn spookfluitvis, Frynset spøgelsesnålefisk, Peixe flauta arlequin, Spökkantnål, Fûrai-uo, ニシキフウライウオ, 剃刀鱼, 刀口鱼, 剃刀魚, Cá dao cạo, ปลาจิ้มฟันจระเข้ปีศาจ,
Description
Épines dorsales (Total) : 5; Rayons mous dorsaux (Total) : 17-21; Rayons mous anaux : 17-21; Vertèbres : 32-33. Le corps est comprimé latéralement et allongé. Il ne possède pas d'épine anale. Il est recouvert de 31 à 35 plaques osseuses. Le museau est long et tubulaire avec une petite bouche à l'extrémité. Le pédoncule caudal est court et étroit. La première nageoire dorsale et les pelviennes sont assez développées et sont en position opposée sur le corps. Les nageoires pectorales sont réduites et transparentes. La deuxième nageoire dorsale (absente chez les Syngnathidés) et l'anale sont symétriques. Elles sont courtes, transparentes et insérées au niveau d'un petit tubercule. Enfin, la nageoire caudale est de forme ovale, souvent déployée en un éventail dentelé. Sur tout le corps et les nageoires, de fins lambeaux cutanés sont présents. Chez les femelles, les nageoires pelviennes sont modifiées en une large poche incubatrice, reliées au ventre, alors que chez les mâles ces nageoires sont plus fines et libres. Les femelles sont plus grandes que les mâles. Taille maximum : 12.0 cm TL. Profondeur : 4 - 35 m.
Couleur
Poisson avec des motifs et une couleur très variables, avec généralement du noir, du jaune, de l'orange et du rouge. Le motif de l'opercule, en arrière de l'œil, représente un damier.
La coloration des juvéniles est généralement claire, voire transparente et les rayons de la première nageoire dorsale, de la caudale et des pelviennes sont très développés.
Etymologie
Solenostomus : du Grec, solen = tube, tuyau + du Grec, stoma = bouche. Le nom de genre signifie, qui ont une bouche en forme de tube.
paradoxus : du Grec, paradoxos = paradoxe et renvoie à l'apparence inhabituelle du poisson.
Description originale : Fistularia paradoxa Pallas, 1770 - Localité type : île d'Ambon, Archipel des Moluques, Est de l'Indonésie.
Distribution
Mer Rouge, Pacifique Indo-Ouest : Est de l'Afrique, Comores et partie Ouest des Mascareignes jusqu'à l'Est vers les îles Marshall, les Fidji et le Tonga, au Nord, du Sud du Japon à l'Australie et la Nouvelle-Calédonie.
Biologie
Présent aux abords ds récifs coralliens calmes. Il se tient généralement verticalement, la tête en bas, dans les branches de gorgones, de corail noir, les bras de crinoïdes, dans les algues ou à proximité de tout autre débris (branches, feuilles ...). Espèce peu commune, vivant en solitaire ou en couple, plus rarement en groupe de quelques individus. Il est capable de modifier sa couleur, plus ou moins foncée, suivant le biotope dans lequel il se trouve afin de mieux se camoufler.
Il ne se nourrit que de Mysidacés et d'autres petites crevettes qu'il chasse à l'affût.
Solenostomus paradoxus est une espèce hermaphrodite protandre (d'abord mâle puis femelle). La fécondation est externe. Contrairement aux espèces proches de la famille des Syngnathidés (syngnathes et hippocampes), ce sont les femelles qui portent les œufs fécondés (environ 350), fixés sur la face intérieure des nageoires pelviennes, soudées et modifiées en une poche incubatrice. Les œufs, de moins de 1 mm, éclosent après environ 3 semaines. Les larves sont alors libérées, par petits nombres, au rythme de la respiration. Le stade larvaire pélagique est assez long puisqu'il dure jusqu'à ce que la larve atteigne pratiquement la taille d'un adulte. Il est caractérisé par un développement très important des rayons des nageoires, afin de faciliter la flottabilité.
Son espérance de vie n'est que d'une année, dont il passerait la majeure partie à l'état de larve pélagique. Le stade adulte sexuellement mature serait donc très court et se terminerait par sa mort après une unique reproduction.
Synonymes
Fistularia paradoxa (Pallas, 1770)
Solenostoma brachyurus (Bleeker, 1855)
Solenostoma laciniatum (Willey, 1910)
Solenostomatichthys paradoxus (Pallas, 1770)
Solenostomus phantasticus (Herre, 1933)
Poisson-fantôme arlequin, Poisson-fantôme orné, Poisson-aiguille orné, Ghost pipefish, Harlequin ghost pipefish, Ornate ghost pipefish, Pesce fantasma ornato, Pez aguja fantasma ornado, Harlekin Geisterpfeifenfisch, Schmuck-Geisterpfeifenfisch, Harlekijn spookfluitvis, Frynset spøgelsesnålefisk, Peixe flauta arlequin, Spökkantnål, Fûrai-uo, ニシキフウライウオ, 剃刀鱼, 刀口鱼, 剃刀魚, Cá dao cạo, ปลาจิ้มฟันจระเข้ปีศาจ,
Description
Épines dorsales (Total) : 5; Rayons mous dorsaux (Total) : 17-21; Rayons mous anaux : 17-21; Vertèbres : 32-33. Le corps est comprimé latéralement et allongé. Il ne possède pas d'épine anale. Il est recouvert de 31 à 35 plaques osseuses. Le museau est long et tubulaire avec une petite bouche à l'extrémité. Le pédoncule caudal est court et étroit. La première nageoire dorsale et les pelviennes sont assez développées et sont en position opposée sur le corps. Les nageoires pectorales sont réduites et transparentes. La deuxième nageoire dorsale (absente chez les Syngnathidés) et l'anale sont symétriques. Elles sont courtes, transparentes et insérées au niveau d'un petit tubercule. Enfin, la nageoire caudale est de forme ovale, souvent déployée en un éventail dentelé. Sur tout le corps et les nageoires, de fins lambeaux cutanés sont présents. Chez les femelles, les nageoires pelviennes sont modifiées en une large poche incubatrice, reliées au ventre, alors que chez les mâles ces nageoires sont plus fines et libres. Les femelles sont plus grandes que les mâles. Taille maximum : 12.0 cm TL. Profondeur : 4 - 35 m.
Couleur
Poisson avec des motifs et une couleur très variables, avec généralement du noir, du jaune, de l'orange et du rouge. Le motif de l'opercule, en arrière de l'œil, représente un damier.
La coloration des juvéniles est généralement claire, voire transparente et les rayons de la première nageoire dorsale, de la caudale et des pelviennes sont très développés.
Etymologie
Solenostomus : du Grec, solen = tube, tuyau + du Grec, stoma = bouche. Le nom de genre signifie, qui ont une bouche en forme de tube.
paradoxus : du Grec, paradoxos = paradoxe et renvoie à l'apparence inhabituelle du poisson.
Description originale : Fistularia paradoxa Pallas, 1770 - Localité type : île d'Ambon, Archipel des Moluques, Est de l'Indonésie.
Distribution
Mer Rouge, Pacifique Indo-Ouest : Est de l'Afrique, Comores et partie Ouest des Mascareignes jusqu'à l'Est vers les îles Marshall, les Fidji et le Tonga, au Nord, du Sud du Japon à l'Australie et la Nouvelle-Calédonie.
Biologie
Présent aux abords ds récifs coralliens calmes. Il se tient généralement verticalement, la tête en bas, dans les branches de gorgones, de corail noir, les bras de crinoïdes, dans les algues ou à proximité de tout autre débris (branches, feuilles ...). Espèce peu commune, vivant en solitaire ou en couple, plus rarement en groupe de quelques individus. Il est capable de modifier sa couleur, plus ou moins foncée, suivant le biotope dans lequel il se trouve afin de mieux se camoufler.
Il ne se nourrit que de Mysidacés et d'autres petites crevettes qu'il chasse à l'affût.
Solenostomus paradoxus est une espèce hermaphrodite protandre (d'abord mâle puis femelle). La fécondation est externe. Contrairement aux espèces proches de la famille des Syngnathidés (syngnathes et hippocampes), ce sont les femelles qui portent les œufs fécondés (environ 350), fixés sur la face intérieure des nageoires pelviennes, soudées et modifiées en une poche incubatrice. Les œufs, de moins de 1 mm, éclosent après environ 3 semaines. Les larves sont alors libérées, par petits nombres, au rythme de la respiration. Le stade larvaire pélagique est assez long puisqu'il dure jusqu'à ce que la larve atteigne pratiquement la taille d'un adulte. Il est caractérisé par un développement très important des rayons des nageoires, afin de faciliter la flottabilité.
Son espérance de vie n'est que d'une année, dont il passerait la majeure partie à l'état de larve pélagique. Le stade adulte sexuellement mature serait donc très court et se terminerait par sa mort après une unique reproduction.
Synonymes
Fistularia paradoxa (Pallas, 1770)
Solenostoma brachyurus (Bleeker, 1855)
Solenostoma laciniatum (Willey, 1910)
Solenostomatichthys paradoxus (Pallas, 1770)
Solenostomus phantasticus (Herre, 1933)
-------------------------------
Description
Dorsal spines (total): 5; Dorsal soft rays (total): 17-21; Anal soft rays: 17-21; Vertebrae: 32-33; Total body number of plates: 31-35; Plates between dorsal fin and interorbital: 5; Rings posterior to dorsal fin: 27. Body elongate, laterally compressed, encased in a series of bony plates; head elongate; long tubular mouth; with small recurving spines on lateral corners; caudal peduncle always long and slender; Caudal fin truncate, rounded or lanceolate. Caudal fins of females modified into brood pouch. slender appendages over body and fins, particularly head and snout, can be very long. Two widely separated dorsal fins, the first spinous and elongate with delicate fin spines, the second rounded and composed of unbranched rays; pelvic fins expanded and elongate, united to form a brood pouch in females; all fin membranes are deeply incised, and often tipped with small filaments. Max length: 12.0 cm TL (Mature females grow to a much larger size than mature males). Depth range: 4 - 35 m.
Color
Highly variable in color, which usually differs with habitat. Some individuals are semi-transparent with red, yellow and white spots, blotches and scribbled markings. Others are reddish, with orange and white markings, or blackish with red and white markings. Post-pelagic are almost fully transparent and more slender compared to those established in the benthic phase.
Etymology
Solenostomus: from Greek, solen-o = tube + from Greek, stoma = mouth. Referring to small mouth at end of long, compressed tube.
paradoxus: from the Greek, paradoxos = contrary to expectation, presumably a reference to the unusual appearance of this species.
Original description: Fistularia paradoxa Pallas, 1770 - Type locality: Ambon Island, Molucca Islands, Indonesia.
Dorsal spines (total): 5; Dorsal soft rays (total): 17-21; Anal soft rays: 17-21; Vertebrae: 32-33; Total body number of plates: 31-35; Plates between dorsal fin and interorbital: 5; Rings posterior to dorsal fin: 27. Body elongate, laterally compressed, encased in a series of bony plates; head elongate; long tubular mouth; with small recurving spines on lateral corners; caudal peduncle always long and slender; Caudal fin truncate, rounded or lanceolate. Caudal fins of females modified into brood pouch. slender appendages over body and fins, particularly head and snout, can be very long. Two widely separated dorsal fins, the first spinous and elongate with delicate fin spines, the second rounded and composed of unbranched rays; pelvic fins expanded and elongate, united to form a brood pouch in females; all fin membranes are deeply incised, and often tipped with small filaments. Max length: 12.0 cm TL (Mature females grow to a much larger size than mature males). Depth range: 4 - 35 m.
Color
Highly variable in color, which usually differs with habitat. Some individuals are semi-transparent with red, yellow and white spots, blotches and scribbled markings. Others are reddish, with orange and white markings, or blackish with red and white markings. Post-pelagic are almost fully transparent and more slender compared to those established in the benthic phase.
Etymology
Solenostomus: from Greek, solen-o = tube + from Greek, stoma = mouth. Referring to small mouth at end of long, compressed tube.
paradoxus: from the Greek, paradoxos = contrary to expectation, presumably a reference to the unusual appearance of this species.
Original description: Fistularia paradoxa Pallas, 1770 - Type locality: Ambon Island, Molucca Islands, Indonesia.
Distribution
Red Sea, Indo-West Pacific: East Africa, Comores and western Mascarenes east to Marshall Islands, Fiji and Tonga, north to southern Japan, south to Australia and New Caledonia.
Biology
Adults usually settle along reef edges in current-prone areas. Uncommon species found solitary or paired, among branches of gorgonians, floating weeds, or crinoids. These well-camouflaged ambush predators feed mostly on tiny crustaceans such as mysids or small benthic shrimps which they suck in through their long snouts.
The sexes are separate, and males and females are sexually dimorphic. Females grow to a large size than males, and have larger pelvic fins which unite to form a ventral brood pouch (marsupium).
Ghostpipefishes are skin-brooders, and the embryos develop inside egg envelopes attached to special skin cells called cotylephores. The well-developed larvae hatch at approximately 3 mm, and have pigmented eyes, a fully formed mouth and advanced body spination.
Ghost pipefishes are of no interest to fisheries, and are rarely collected for the aquarium industry because they are very difficult to raise in captivity.
Red Sea, Indo-West Pacific: East Africa, Comores and western Mascarenes east to Marshall Islands, Fiji and Tonga, north to southern Japan, south to Australia and New Caledonia.
Biology
Adults usually settle along reef edges in current-prone areas. Uncommon species found solitary or paired, among branches of gorgonians, floating weeds, or crinoids. These well-camouflaged ambush predators feed mostly on tiny crustaceans such as mysids or small benthic shrimps which they suck in through their long snouts.
The sexes are separate, and males and females are sexually dimorphic. Females grow to a large size than males, and have larger pelvic fins which unite to form a ventral brood pouch (marsupium).
Ghostpipefishes are skin-brooders, and the embryos develop inside egg envelopes attached to special skin cells called cotylephores. The well-developed larvae hatch at approximately 3 mm, and have pigmented eyes, a fully formed mouth and advanced body spination.
Ghost pipefishes are of no interest to fisheries, and are rarely collected for the aquarium industry because they are very difficult to raise in captivity.