SOLENOSTOMUS CYANOPTERUS - (BLEEKER, 1854)
Picture courtesy of: Alain Daoulas
Poisson-fantôme robuste, Poisson-fantôme rugueux, Poisson-fantôme moucheté, Robust ghost pipefish, Rough-snout ghostpipefish, Pesce fantasma robusto, Pez pipa, Pez aguja fantasma robusto, Robuste Geisterpfeifenfisch, Röhrenmaul, Seetang Geisterpfeifenfisch, Spookpypvis, Kamisori-uo, カミソリウオ, 蓝鳍剃刀鱼, 鋸吻剃刀魚,
Description
Épines dorsales (Total) : 5; Rayons mous dorsaux (Total) : 17-22; Rayons mous anaux : 17-22; Vertèbres : 32-33. Plaques osseuses entre la nageoire dorsale et l'inter-orbites : 5; Anneaux corporel postérieur à la nageoire dorsale : 25. Il est recouvert de 27 à 35 plaques osseuses. Le corps est comprimé latéralement et allongé. Le museau est long et tubulaire avec une petite bouche à l'extrémité. Le pédoncule caudal est court et étroit. La première nageoire dorsale et les pelviennes sont assez fines et sont en position opposée sur le corps. Les nageoires pectorales sont réduites et transparentes. La deuxième nageoire dorsale et l'anale sont symétriques, transparentes et insérées au niveau d'un petit tubercule. Enfin, la nageoire caudale est de forme rectangulaire. Chez les femelles, les nageoires pelviennes sont modifiées en une large poche incubatrice, reliées au ventre, alors que chez les mâles ces nageoires sont plus fines et libres. De même, les femelles ont un pédoncule caudal plus court et sont plus grandes que les mâles. Les juvéniles sont transparents. Taille maximum : 17.0 cm TL. Profondeur : 0 - 25 m, habituellement : 15 - 25 m.
Couleur
Vert, rose, jaune, brune ou noire, ce qui rend l'animal semblable à un débris de feuille de phanérogame. Pour accentuer ce mimétisme, le corps peut être également couvert de petites taches, rappelant les épiphytes ou épibiontes qui se fixent sur les feuilles. Le motif de l'opercule, en arrière de l'œil, représente un damier, pas toujours visible.
Étymologie
Solenostomus : du Grec, solen = tube, tuyau + du Grec, stoma = bouche. Le nom de genre signifie, qui ont une bouche en forme de tube.
cyanopterus : du Grec, kuanos = bleu + du Grec ancien, pterón = aile, plume, nageoire.
Description originale : Solenostoma cyanopterus Bleeker, 1854 - Localité type : Wahai, Ceram, Indonesie.
Distribution
Mer Rouge, Pacifique Indo-Ouest : Est de l'Afrique, Afrique du Sud, Madagascar et Ouest des Mascareignes, à l'Est, îles Mariannes et île Nouvelle-Irelande (Papaousie Nouvelle-Guinée), au Nord, Sud du Japon, au Sud, Australie de l'Est et Nouvelle-Calédonie.
Solenostomus : du Grec, solen = tube, tuyau + du Grec, stoma = bouche. Le nom de genre signifie, qui ont une bouche en forme de tube.
cyanopterus : du Grec, kuanos = bleu + du Grec ancien, pterón = aile, plume, nageoire.
Description originale : Solenostoma cyanopterus Bleeker, 1854 - Localité type : Wahai, Ceram, Indonesie.
Distribution
Mer Rouge, Pacifique Indo-Ouest : Est de l'Afrique, Afrique du Sud, Madagascar et Ouest des Mascareignes, à l'Est, îles Mariannes et île Nouvelle-Irelande (Papaousie Nouvelle-Guinée), au Nord, Sud du Japon, au Sud, Australie de l'Est et Nouvelle-Calédonie.
Biologie
Il vit la majorité de sa vie à l'état pélagique. Ce n'est qu'au moment de la reproduction qu'il se rapproche du fond. On le trouve alors parmi les algues, au dessus des herbiers ou des fonds sableux, riches en débris de feuilles. Il imite parfaitement des morceaux de feuille, aussi bien dans son aspect, que dans son comportement, se balançant avec la houle au dessus du fond. Il a une très petite bouche terminale. Il ne se nourrit que de Mysidacés et d'autres petites crevettes qu'il chasse à l'affût, en se tenant immobile, la tête en bas. Ce sont les femelles qui portent les œufs fécondés, fixés sur la face intérieure des nageoires pelviennes, soudées et modifiées en une poche incubatrice. Les œufs éclosent après environ trois semaines. Les larves sont alors libérées, par petits nombres, au rythme de la respiration. Le stade larvaire pélagique est assez long puisqu'il dure jusqu'à ce que la larve atteigne pratiquement la taille d'un adulte. Il est caractérisé par un développement très important des rayons des nageoires, afin de faciliter la flottabilité. Il ne vivrait qu'une année, dont il passe la majeure partie à l'état de larve pélagique. Le stade adulte sexuellement mature est donc très court et se termine par sa mort après une unique reproduction. C'est à ce stade adulte que le poisson rejoint le fond.
Il vit la majorité de sa vie à l'état pélagique. Ce n'est qu'au moment de la reproduction qu'il se rapproche du fond. On le trouve alors parmi les algues, au dessus des herbiers ou des fonds sableux, riches en débris de feuilles. Il imite parfaitement des morceaux de feuille, aussi bien dans son aspect, que dans son comportement, se balançant avec la houle au dessus du fond. Il a une très petite bouche terminale. Il ne se nourrit que de Mysidacés et d'autres petites crevettes qu'il chasse à l'affût, en se tenant immobile, la tête en bas. Ce sont les femelles qui portent les œufs fécondés, fixés sur la face intérieure des nageoires pelviennes, soudées et modifiées en une poche incubatrice. Les œufs éclosent après environ trois semaines. Les larves sont alors libérées, par petits nombres, au rythme de la respiration. Le stade larvaire pélagique est assez long puisqu'il dure jusqu'à ce que la larve atteigne pratiquement la taille d'un adulte. Il est caractérisé par un développement très important des rayons des nageoires, afin de faciliter la flottabilité. Il ne vivrait qu'une année, dont il passe la majeure partie à l'état de larve pélagique. Le stade adulte sexuellement mature est donc très court et se termine par sa mort après une unique reproduction. C'est à ce stade adulte que le poisson rejoint le fond.
Espèces ressemblantes
Solenostomus armatus (Weber, 1913) - Présent en Papouasie occidentale (Indonésie) et île Nouvelle-Irelande (Papaousie Nouvelle-Guinée), à l'Est, Fidji, au Nord, Sud du Japon.
Solenostomus armatus (Weber, 1913) - Présent en Papouasie occidentale (Indonésie) et île Nouvelle-Irelande (Papaousie Nouvelle-Guinée), à l'Est, Fidji, au Nord, Sud du Japon.
Solenostomus halimeda (Orr, Fritzsche & Randall, 2002) - Présent en Nouvelle-Calédonie - Lien vers l'espèce (ici).
Solenostomus leptosoma (Tanaka, 1908) - Présent en Mer Rouge, Pacifique Indo-Ouest : île Maurice, à l'Est, Indonésie, au Nord, Sud du Japon, au Sud, Nord de l'Australie. Il possède un corps plus fin que Solenostomus cyanopterus, la première nageoire dorsale et les nageoires pelviennes sont plus fines et longues. Il y a toujours quelques lambeaux cutanés sur la tête et le museau.
Synonymes
Solenichthys raceki (Whitley, 1955)
Solenostoma cyanopterus (Bleeker, 1854)
Solenostomatichthys bleekeri (Duméril, 1870)
Solenostomus bleekeri (Duméril, 1870)
Solenostomus bleekerii (Duméril, 1870)
Solenichthys raceki (Whitley, 1955)
Solenostoma cyanopterus (Bleeker, 1854)
Solenostomatichthys bleekeri (Duméril, 1870)
Solenostomus bleekeri (Duméril, 1870)
Solenostomus bleekerii (Duméril, 1870)
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Description
Dorsal spines (total): 5; Dorsal soft rays (total): 17-22; Anal soft rays: 17-22; Vertebrae: 32-33; Bony plates between dorsal fin and interorbital: 5; Body rings posterior to dorsal fin: 25. Head and body encased in a series of bony stellate plates, elongate, laterally compressed, mouth long, tubular, with small recurved spines on lateral corners; Some elaborate skin membranes on snout but not body; Caudal peduncle very short, deepening with age. Two widely separate dorsal fins, the first spinous and elongate, the second rounded and composed of unbranched rays; Pelvic fins elongate, fan-like, united to form a brood pouch in females; Dorsal fin spines delicate, membranes not incised; Caudal fin fan-like, membranes not or slightly incised; Caudal fin enlarged and deepened over the caudal peduncle. Adult males are smaller and more slender than females. Max. length: 17.0 cm TL. Depth range: 0 - 25 m, usually: 15 - 25 m.
Color
Highly variable in color, ranging from overall reddish, purplish, green, yellow, brownish, often with mottled patterns on fins. Individuals in seagrass beds tend to be greensih, resembling seagrass leaves; Those on deeper reefs are often brownish-red or blackish.
Biology
Robust Ghostpipe fish are solitary or live in pairs. Robust Ghostpipefish live in protected coastal and lagoon reefs, deeper coastal reefs and deep, clear estuaries with seagrass or macro-algae. Ghost pipefishes are ambush predators, and feed on small crustaceans such as mysid shrimps which they suck in through their tubular snouts. The sexes are separate, and males and females are sexually dimorphic. Females grow to a large size than males, and have larger pelvic fins which unite to form a ventral brood pouch (marsupium). Ghostpipefishes are skin-brooders, and the embryos develop inside egg envelopes attached to special skin cells called cotylephores. The well-developed larvae hatch at approximately 3 mm with pigmented eyes, a fully formed mouth and advanced body spination. Of no interest to fisheries. Ghostpipefishes are rarely collected for the aquarium industry as they are difficult to keep in captivity.
Description
Dorsal spines (total): 5; Dorsal soft rays (total): 17-22; Anal soft rays: 17-22; Vertebrae: 32-33; Bony plates between dorsal fin and interorbital: 5; Body rings posterior to dorsal fin: 25. Head and body encased in a series of bony stellate plates, elongate, laterally compressed, mouth long, tubular, with small recurved spines on lateral corners; Some elaborate skin membranes on snout but not body; Caudal peduncle very short, deepening with age. Two widely separate dorsal fins, the first spinous and elongate, the second rounded and composed of unbranched rays; Pelvic fins elongate, fan-like, united to form a brood pouch in females; Dorsal fin spines delicate, membranes not incised; Caudal fin fan-like, membranes not or slightly incised; Caudal fin enlarged and deepened over the caudal peduncle. Adult males are smaller and more slender than females. Max. length: 17.0 cm TL. Depth range: 0 - 25 m, usually: 15 - 25 m.
Color
Highly variable in color, ranging from overall reddish, purplish, green, yellow, brownish, often with mottled patterns on fins. Individuals in seagrass beds tend to be greensih, resembling seagrass leaves; Those on deeper reefs are often brownish-red or blackish.
Etymology
Solenostomus: from Greek, solen-o = tube + from Greek, stoma = mouth. Referring to small mouth at end of long, compressed tube.
Solenostomus: from Greek, solen-o = tube + from Greek, stoma = mouth. Referring to small mouth at end of long, compressed tube.
cyanopterus: from ancient Greek, kuáneos = dark blue-green in color + from ancient Greek, pterón, = feather, wing. In reference to the large dark blue-black spots on the dorsal fin.
Original description: Solenostoma cyanopterus Bleeker, 1854 - Type locality: Wahai, Ceram, Indonesia.
Distribution
Red Sea, Indo-West Pacific: East Africa, South Africa, Madagascar and western Mascarenes east to Mariana Islands and New Ireland (Papua new Guinea), north to southern Japan, south to eastern Australia and New Caledonia.
Original description: Solenostoma cyanopterus Bleeker, 1854 - Type locality: Wahai, Ceram, Indonesia.
Distribution
Red Sea, Indo-West Pacific: East Africa, South Africa, Madagascar and western Mascarenes east to Mariana Islands and New Ireland (Papua new Guinea), north to southern Japan, south to eastern Australia and New Caledonia.
Biology
Robust Ghostpipe fish are solitary or live in pairs. Robust Ghostpipefish live in protected coastal and lagoon reefs, deeper coastal reefs and deep, clear estuaries with seagrass or macro-algae. Ghost pipefishes are ambush predators, and feed on small crustaceans such as mysid shrimps which they suck in through their tubular snouts. The sexes are separate, and males and females are sexually dimorphic. Females grow to a large size than males, and have larger pelvic fins which unite to form a ventral brood pouch (marsupium). Ghostpipefishes are skin-brooders, and the embryos develop inside egg envelopes attached to special skin cells called cotylephores. The well-developed larvae hatch at approximately 3 mm with pigmented eyes, a fully formed mouth and advanced body spination. Of no interest to fisheries. Ghostpipefishes are rarely collected for the aquarium industry as they are difficult to keep in captivity.
Similar species
Solenostomus armatus (Weber, 1913) - Reported from Western Pacific: West Papua (Indonesia) and New Ireland (Papua New Guinea) east to Fiji, north to southern Japan. It is more slender and has a distinct caudal peduncle.
Solenostomus armatus (Weber, 1913) - Reported from Western Pacific: West Papua (Indonesia) and New Ireland (Papua New Guinea) east to Fiji, north to southern Japan. It is more slender and has a distinct caudal peduncle.
Solenostomus halimeda (Orr, Fritzsche & Randall, 2002) - Reported from New Caledonia - Link to the species (here).
Solenostomus leptosoma (Tanaka, 1908) - Reported from Red Sea, Indo-West Pacific: Mauritius east to Indonesia, north to southern Japan, south to northern Australia.,