PTERELEOTRIS EVIDES - (JORDAN & HUBBS, 1925)
Actinopterygii (Gigaclass) > Actinopteri (Class) > Teleostei (Subclass) > Gobiiformes (Order) > Gobioidei (Suborder) > Gobiidae (Family) > Ptereleotrinae (Subfamily) > Ptereleotris (Genus)
Flèche noire, Eleotris à trois couleurs, Poisson-flêchette à trois couleurs, Poisson-fléchette gris, Gobie-fléchette, Gobie-fléchette à nageoires noires, Gobie queue en ciseaux, Arrow goby, Arrow dartgoby, Blackfin dartfish, Sailfin hovergoby, Scissortail dartfish, Scissortail goby, Spottail gudgeon, Twotone Dartfish , Scherenschwanz-torpedogrundel, Ghiozzo eleotride, Skêrstert, Kuroyurihaze, Sakurai-kuroyuri-haze, クロユリハゼ, 瑰丽塘鳢, 黑尾鳍塘鳢,
Description
Épines dorsales (Total) : 7; Rayons mous dorsaux (Total) : 23-26; Épines anales : 1; Rayons mous anaux : 23-26 (rarement : 26); Rayons nageoires pectorales : 21-24; Hauteur du corps : 5.2-6.9 en SL. La seconde nageoire dorsale ainsi que la nageoire anale sont positionnées très en arrière du corps. La bouche est oblique, le profil est arrondi, avec une protubérance charnue sur le menton. Le corps est recouvert de petites écailles cycloïdes. Taille maximum : 14.0 cm TL. Profondeur : 2 - 15 m.
Couleur
Poisson de couleur gris-bleu clair à l'avant, s'assombrissant progressivement vers l'arrière pour devenir bleu très sombre. La nageoire caudale est très foncée sur les bord. Le centre est au contraire blanc opalescent, en forme de "V", ce qui donne l'impression d'une queue bifide. Il a des points bleu brillant derrière les yeux et autour des opercules. Enfin, la base des nageoires pectorales est soulignée d'une barre rougeâtre. La première nageoire dorsale est gris-rose mais bleue à la base, translucide, avec quelques points bleus sur la membrane et les rayons sont bordés d'un trait jaune. Elles sont symétriques et très hautes dans leur partie antérieure. La seconde nageoire dorsale et la nageoire anale sont gris-bleu foncé, bordées d'un trait noir. Les nageoires pectorales et ventrales sont translucides.
Les juvéniles sont vert-bleutés bordés de jaune par endroit et ponctuée d'une tache ovale noire, plus grande que les yeux, à la base de la nageoire caudale.
Étymologie
Ptereleotris : du Grec, pteron = aile, nageoire + du nom Grec d'un poisson, eleōtris, que l'on trouve dans les eaux marécageuses du Nil (Egypte); du Grec, eleios = qui vit dans les marais. Le nom éléotris apparaît pour la première fois dans les Deipnosophistes, une compilation d'anecdotes et de citations d'auteurs antiques, écrit par un érudit et grammairien Grec, Athénée de Naucratis (vers 170-223 après JC). En 1763, le naturaliste et collectionneur hollandais Laurentius Theodorus Gronovius (1730-1777) utilise ce nom pour désigner un nouveau genre de poisson. La paternité du genre lui échappe car ses travaux sont rejetés par la communauté scientifique de l'époque. Le genre aurait du revenir au médecin, entomologiste et naturaliste de culture italienne Giovanni Antonio Scopoli (1723-1788) mais la reconnaissance de tardive de ces travaux lui font perdre la paternité du nom. Aujourd'hui le genre, Eleotris, est attribué à Bloch & Schneider, 1801.
evides : du Grec, eû- = beau, bien fait + du suffixe Grec, -ides = aspect, ressemblance. Nom donnée pour la beauté de ce poisson.
Description originale : Encaeura evides Jordan & Hubbs, 1925 - Localité type : Wakanoura, Préfecture de Wakayama, île de Honshū, Japon, mer intérieure.
Distribution
Mer Rouge, Pacifique Indo-Ouest : Est de l'Afrique, Afrique du Sud, Socotra, Madagascar, Seychelles et Ouest des Mascareignes, à l'Est, atol de Wake et Oeno (archipel des Pitcairn), au Nord, cente du Japon et îles Ogasawara, au Sud, île Rottnest (Australie de l'Ouest), Sydney (Nouvelle-Galles du Sud, Australie) Nouvelle-Calédonie, île Lord Howe et Rapa.
Biologie
Présent dans les pentes récifales externes mais aussi dans les lagons. Lorsqu'ils s'alimentent ils se tiennent alors en pleine eau autour de leur terrier. Les adultes vivent en couple et les juvéniles en petits groupes. Il se nourrit de zooplancton, en se tenant légèrement au-dessus du fond.
Synonymes
Encaeura evides (Jordan & Hubbs, 1925)
Ptereleotris dispersus (Herre, 1927)
Ptereleotris evidens (Jordan & Hubbs, 1925)
Ptereleotris microlepis sakurai (Schmidt, 1931)
Pterelossus evides (Jordan & Hubbs, 1925)
Pteroeleotris evides (Jordan & Hubbs, 1925)
Ptereleotris tricolor (Smith, 1957)
Vireosa sakurai (Schmidt, 1931)
--------------------------
Description
Dorsal spines (total): 7; Dorsal soft rays (total): 23-26; Anal spine: 1; Anal soft rays: 23-26 (rarely: 26); Pectoral fin ray: 21-24; Body depth: 5.2-6.9 in SL. Anterior part of second dorsal and anal fins elevate, the longest ray (about sixth) 1.2-1.4 in Head; Caudal fin emarginate. Max. length: 14.0 cm TL. Depth range: 2 - 15 m.
Color
Light bluish gray in life, shading posteriorly to black; Snout blackish; Operculum with iridescent blue markings. Chin with a low fleshy protuberance, narrowing posteriorly to a low longitudinal fold. Caudal fin lobes blackish to dark reddish, broad centro-posterior region of fin whitish to yellowish; First dorsal fin dull orangish; Second dorsal and anal fins largely blackish; Pectoral base with an orange to orange-red bar edged in blue. Juveniles with an oval black spot larger than eye at lower base of caudal fin.
Etymology
Ptereleotris: from Greek, pteron = wing, fin + the Greek name of a fish, eleōtris, found in the swampy waters of the Nile (Egypt); From the Greek, eleios = who lives in the marshes. The name Eleotris appears for the first time in Déipnosophistes, a compilation of anecdotes and quotations from ancient authors, written by a scholar and grammarian Greek, Athenaeus of Naucratis (about 170-223 AD). In 1763, the Dutch naturalist and collector Laurentius Theodorus Gronovius (1730-1777) used this name to designate a new genus of fish. The authorship of the genre escapes him because his work was rejected by the scientific community of the time. The genre should have returned to the doctor, entomologist and naturalist of Italian culture, Giovanni Antonio Scopoli (1723-1788) but the late recognition of his work made him lose the authorship of the name. Today the genus, Eleotris, is attributed to Bloch & Schneider, 1801.
evides: from Greek, eû- = well, good + from Greek suffix, -ides = ressembling. The name refer to the pretty shape of this fish. Its “rather slender” body with “evenly curved contours” and or “large, conspicuous, oval, blackish, indefinitely ocellated spot, located half on the body and half on the caudal fin".
Original description: Encaeura evides Jordan & Hubbs, 1925 - Type locality: Wakanoura, Wakayama Prefecture, Honshū island, Japan, Inland Sea.
Distribution
Red Sea; Indo-West Pacific: East Africa, South Africa, Socotra, Madagascar, Seychelles and western Mascarenes, east to Wake Atoll and Oeno (Pitcairn Group), north to central Japan and Ogasawara Islands, south to Rottnest Island (Western Australia), Sydney (New South Wales, Australia), New Caledonia, Lord Howe Island and Rapa.
Biology
Occurs in outer reef slopes, also inhabits lagoons and bays. Usually in pairs as adults and in small aggregations as juveniles. Monogamous mating is observed as both obligate and social. Feeds on zooplankton while hovering 1 to 2 m above the bottom. Swims away from danger rather than retreat to its burrow.
Last update: 14, March 2023
Flèche noire, Eleotris à trois couleurs, Poisson-flêchette à trois couleurs, Poisson-fléchette gris, Gobie-fléchette, Gobie-fléchette à nageoires noires, Gobie queue en ciseaux, Arrow goby, Arrow dartgoby, Blackfin dartfish, Sailfin hovergoby, Scissortail dartfish, Scissortail goby, Spottail gudgeon, Twotone Dartfish , Scherenschwanz-torpedogrundel, Ghiozzo eleotride, Skêrstert, Kuroyurihaze, Sakurai-kuroyuri-haze, クロユリハゼ, 瑰丽塘鳢, 黑尾鳍塘鳢,
Description
Épines dorsales (Total) : 7; Rayons mous dorsaux (Total) : 23-26; Épines anales : 1; Rayons mous anaux : 23-26 (rarement : 26); Rayons nageoires pectorales : 21-24; Hauteur du corps : 5.2-6.9 en SL. La seconde nageoire dorsale ainsi que la nageoire anale sont positionnées très en arrière du corps. La bouche est oblique, le profil est arrondi, avec une protubérance charnue sur le menton. Le corps est recouvert de petites écailles cycloïdes. Taille maximum : 14.0 cm TL. Profondeur : 2 - 15 m.
Couleur
Poisson de couleur gris-bleu clair à l'avant, s'assombrissant progressivement vers l'arrière pour devenir bleu très sombre. La nageoire caudale est très foncée sur les bord. Le centre est au contraire blanc opalescent, en forme de "V", ce qui donne l'impression d'une queue bifide. Il a des points bleu brillant derrière les yeux et autour des opercules. Enfin, la base des nageoires pectorales est soulignée d'une barre rougeâtre. La première nageoire dorsale est gris-rose mais bleue à la base, translucide, avec quelques points bleus sur la membrane et les rayons sont bordés d'un trait jaune. Elles sont symétriques et très hautes dans leur partie antérieure. La seconde nageoire dorsale et la nageoire anale sont gris-bleu foncé, bordées d'un trait noir. Les nageoires pectorales et ventrales sont translucides.
Les juvéniles sont vert-bleutés bordés de jaune par endroit et ponctuée d'une tache ovale noire, plus grande que les yeux, à la base de la nageoire caudale.
Étymologie
Ptereleotris : du Grec, pteron = aile, nageoire + du nom Grec d'un poisson, eleōtris, que l'on trouve dans les eaux marécageuses du Nil (Egypte); du Grec, eleios = qui vit dans les marais. Le nom éléotris apparaît pour la première fois dans les Deipnosophistes, une compilation d'anecdotes et de citations d'auteurs antiques, écrit par un érudit et grammairien Grec, Athénée de Naucratis (vers 170-223 après JC). En 1763, le naturaliste et collectionneur hollandais Laurentius Theodorus Gronovius (1730-1777) utilise ce nom pour désigner un nouveau genre de poisson. La paternité du genre lui échappe car ses travaux sont rejetés par la communauté scientifique de l'époque. Le genre aurait du revenir au médecin, entomologiste et naturaliste de culture italienne Giovanni Antonio Scopoli (1723-1788) mais la reconnaissance de tardive de ces travaux lui font perdre la paternité du nom. Aujourd'hui le genre, Eleotris, est attribué à Bloch & Schneider, 1801.
evides : du Grec, eû- = beau, bien fait + du suffixe Grec, -ides = aspect, ressemblance. Nom donnée pour la beauté de ce poisson.
Description originale : Encaeura evides Jordan & Hubbs, 1925 - Localité type : Wakanoura, Préfecture de Wakayama, île de Honshū, Japon, mer intérieure.
Distribution
Mer Rouge, Pacifique Indo-Ouest : Est de l'Afrique, Afrique du Sud, Socotra, Madagascar, Seychelles et Ouest des Mascareignes, à l'Est, atol de Wake et Oeno (archipel des Pitcairn), au Nord, cente du Japon et îles Ogasawara, au Sud, île Rottnest (Australie de l'Ouest), Sydney (Nouvelle-Galles du Sud, Australie) Nouvelle-Calédonie, île Lord Howe et Rapa.
Biologie
Présent dans les pentes récifales externes mais aussi dans les lagons. Lorsqu'ils s'alimentent ils se tiennent alors en pleine eau autour de leur terrier. Les adultes vivent en couple et les juvéniles en petits groupes. Il se nourrit de zooplancton, en se tenant légèrement au-dessus du fond.
Synonymes
Encaeura evides (Jordan & Hubbs, 1925)
Ptereleotris dispersus (Herre, 1927)
Ptereleotris evidens (Jordan & Hubbs, 1925)
Ptereleotris microlepis sakurai (Schmidt, 1931)
Pterelossus evides (Jordan & Hubbs, 1925)
Pteroeleotris evides (Jordan & Hubbs, 1925)
Ptereleotris tricolor (Smith, 1957)
Vireosa sakurai (Schmidt, 1931)
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Description
Dorsal spines (total): 7; Dorsal soft rays (total): 23-26; Anal spine: 1; Anal soft rays: 23-26 (rarely: 26); Pectoral fin ray: 21-24; Body depth: 5.2-6.9 in SL. Anterior part of second dorsal and anal fins elevate, the longest ray (about sixth) 1.2-1.4 in Head; Caudal fin emarginate. Max. length: 14.0 cm TL. Depth range: 2 - 15 m.
Color
Light bluish gray in life, shading posteriorly to black; Snout blackish; Operculum with iridescent blue markings. Chin with a low fleshy protuberance, narrowing posteriorly to a low longitudinal fold. Caudal fin lobes blackish to dark reddish, broad centro-posterior region of fin whitish to yellowish; First dorsal fin dull orangish; Second dorsal and anal fins largely blackish; Pectoral base with an orange to orange-red bar edged in blue. Juveniles with an oval black spot larger than eye at lower base of caudal fin.
Etymology
Ptereleotris: from Greek, pteron = wing, fin + the Greek name of a fish, eleōtris, found in the swampy waters of the Nile (Egypt); From the Greek, eleios = who lives in the marshes. The name Eleotris appears for the first time in Déipnosophistes, a compilation of anecdotes and quotations from ancient authors, written by a scholar and grammarian Greek, Athenaeus of Naucratis (about 170-223 AD). In 1763, the Dutch naturalist and collector Laurentius Theodorus Gronovius (1730-1777) used this name to designate a new genus of fish. The authorship of the genre escapes him because his work was rejected by the scientific community of the time. The genre should have returned to the doctor, entomologist and naturalist of Italian culture, Giovanni Antonio Scopoli (1723-1788) but the late recognition of his work made him lose the authorship of the name. Today the genus, Eleotris, is attributed to Bloch & Schneider, 1801.
evides: from Greek, eû- = well, good + from Greek suffix, -ides = ressembling. The name refer to the pretty shape of this fish. Its “rather slender” body with “evenly curved contours” and or “large, conspicuous, oval, blackish, indefinitely ocellated spot, located half on the body and half on the caudal fin".
Original description: Encaeura evides Jordan & Hubbs, 1925 - Type locality: Wakanoura, Wakayama Prefecture, Honshū island, Japan, Inland Sea.
Distribution
Red Sea; Indo-West Pacific: East Africa, South Africa, Socotra, Madagascar, Seychelles and western Mascarenes, east to Wake Atoll and Oeno (Pitcairn Group), north to central Japan and Ogasawara Islands, south to Rottnest Island (Western Australia), Sydney (New South Wales, Australia), New Caledonia, Lord Howe Island and Rapa.
Biology
Occurs in outer reef slopes, also inhabits lagoons and bays. Usually in pairs as adults and in small aggregations as juveniles. Monogamous mating is observed as both obligate and social. Feeds on zooplankton while hovering 1 to 2 m above the bottom. Swims away from danger rather than retreat to its burrow.
Last update: 14, March 2023