NEONIPHON SAMMARA - (FABRICIUS, 1775)
Picture courtesy of: Amaury Durbano
Poisson-écureuil tacheté, Flamme argentée, Marignan tacheté, Poisson écureuil tache de sang, Armed squirrel-fish, Blood-spot squirrel fish, Javelin squirrel-fish, Sammara soldierfish, Sammara squirrelfish, Slender squirrelfish, Sporfin squirrelfish, Kolvin-soldaat, Blutfleck-Husar, Eichhörnchenfisch, Esquilo samara, Candil samara, Ukeguchi-ittoudai, ウケグチイットウダイ, 무늬얼게돔, 金鳞甲, 條長頦鰃, 莎姆金鱗魚, കോല് കടുവ, Cá Sơn đá dài,
Description
Épines dorsales (Total) : 11; Rayons mous dorsaux (Total) : 11-13 (habituellement : 12); Épines anales : 4; Rayons mous anaux : 7-8 (habituellement : 8); Rayons nageoires pectorales : 13-15; Écailles ligne latérale : 38-43; Branchiospines (Total) : 16-21. Écailles au-dessus de la ligne latérale jusqu'au milieu de la partie épineuse de la nageoire dorsale : 2 ½; Rangées obliques d'écailles sur les joues : 4-5. Corps modérément allongé, hauteur : 3.0-3.6 fois en SL, longueur de la tête : 2.9-3.2 en SL. Profil dorsal de la tête légèrement convexe; Museau pointu; Mâchoire inférieure saillante lorsque la bouche est fermée; Épine préoperculaire courte, environ 1/3 du diamètre de l'œil. Fosse nasale large, sans spinules (petite épine molle et fine, qui est spiniforme, et qui ressemble à une lance minuscule). Taille maximum : 32.0 cm TL, généralement : 23.0 cm TL. Profondeur : 0 - 46 m.
Couleur
Corps argenté, chaque écaille avec une tache brun rougeâtre foncé allongée horizontalement, formant ainsi des lignes sombres longitudinales sur le corps; Une bande rougeâtre suivant la ligne latérale; Museau et dessus de la tête rouge clair; Partie épineuse de la nageoire dorsale avec une grande tache noire teintée de rouge sur les membranes entre la première et la quatrième épine; Nageoire caudale jaunâtre avec une large bande rouge sur les marges des lobes; Une bande rougeâtre antérieure dans les nageoires dorsale et anale molles.
Étymologie
Neoniphon: du Latin, neos = nouveau, jeune. Ce mot est utilisé pour former un clade (unité de base de la classification phylogénétique) ou un nom taxonomique indiquant plus un nouvel embranchement plutôt qu'un groupe similaire morphologiquement) + niphon = vient du japonais et signifie Japon (l'île principale). En 1828, le genre Niphon a été donné par Cuvier et Valenciennes à une sorte de poisson trouvé dans la mer du Japon. Il se caractérise par le fait qu'ils ont les dents en velours des perches, et de fortes épines bas du préopercule et à l'opercule (Histoire Naturelle des Poissons - Tome 2, p. 131 - 1828). En 1876, Francis de Laporte de Castelnau (1810-1880) un naturaliste Français, a créé le genre Neoniphon durant une expédition en Australie.
sammara : ce nom est dérivé de son nom arabe, abou-msammer, qui signifie chantre (Personne qui assure les chants dans les offices liturgiques). On l'appelle aussi, hoemri ou farer. Ce nom d'espèce a été choisi par Forsskal ou Fabricius pour les sons que ce poisson est capable d'émettre. Histoire naturelle des poissons - 1829 - Cuvier & Valenciennes - Tome 3 - p. 218.
Description originale : Sciaena sammara Fabricius, 1775 - Localité type : Djeddah, Mer Rouge, Arabie Saoudite.
Distribution
Mer Rouge ; Indo-Pacifique : Afrique de l'Est, Socotra (Yémen), Seychelles, Comores, Madagascar et Mascareignes (La Réunion, île Maurice, Rodrigues), à l'Est, îles de la Ligne et îles Pitcairn, au Nord, préfecture de Kochi (Japon), îles Ogasawara (Japon) et îles Hawaï (Etats-Unis), au Sud, Australie de l'Ouest à 20°33'S, île Lord Howe (Australie), Nouvelle-Calédonie, Tonga et Rapa (Polynésie française).
Ouest de la Méditerranée (migration par la mer Rouge).
Biologie
Présent dans les platiers récifaux, souvent parmi les coraux branchus du genre Acropora ainsi que parmi les herbiers sous-marins. La nuit ces poissons patrouillent près du fond à la recherche de crabes, de crevettes mais aussi de petits poissons, le jour ils se tiennent près des coraux et des rochers, solitaires ou en groupes. Il possède une épine venimeuse au coin de son pré-opercule. La contraction à haute fréquence des muscles qui entourent la partie crânienne de la vessie natatoire lui permet de produire des sons. La vessie joue le rôle d'un organe vibratoire.
Espèces ressemblantes
Neoniphon argenteus (Valenciennes, 1831) - Présent en Nouvelle-Calédonie. Tête et corps argentés. Les écailles présentent souvent un point noir en leur centre.
Neoniphon opercularis (Valenciennes, 1831) - Présent en Nouvelle-Calédonie. Dorsale épineuse presque totalement noire sauf la base et l'extrémité des membranes qui sont blanches.
Synonymes
Flammeo sammara (Fabricius, 1775)
Holocentrum christianum (Cuvier, 1829)
Holocentrum platyrrhinum (Klunzinger, 1870)
Holocentrum sammana (Fabricius, 1775)
Holocentrus fuscostriatus (Seale, 1901)
Holocentrus rubrofuscus (Lacepède, 1802)
Holocentrus sammara (Fabricius, 1775)
Kutaflammeo sammara (Fabricius, 1775)
Labrus angulosus (Lacepède, 1801)
Neoniphon armatus (Castelnau, 1875)
Neoniphon hasta (De Vis, 1884)
Sciaena farer (Fabricius, 1775)
Sciaena sammara (Fabricius, 1775)
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Description
Dorsal spines (total): 11, the last longer than the penultimate and close to first soft ray; Dorsal soft rays (total): 11-13 (usually 12); Anal spines: 4; Anal soft rays: 7-8 (mostly 8); Pectoral fin rays: 13-15. Lateral line scales 38-43; Scales above lateral line to middle of spinous portion of dorsal fin: 2 ½; Oblique rows of cheek scales: 4-5. Body moderately elongate, its depth: 3.0-3.6 times in SL, head length: 2.9-3.2 in SL. Dorsal profile of head slightly convex; Snout pointed; Lower jaw projecting when mouth closed; Preopercular spine short, about 1/3 eye diameter. Nasal fossa large, without spinules. Max. length: 32.0 cm TL, common length: 23.0 cm TL. Depth range: 0 - 46 m.
Color
Silvery, each scale with a horizontally elongate dark reddish brown spot, thus forming longitudinal dark lines on body; A reddish stripe following lateral line; Snout and top of head light red; Spinous portion of dorsal fin with a large black spot tinged with red on membranes between first and fourth spines; Caudal fin yellowish with a broad red band at margins of lobes; A reddish streak anteriorly in soft dorsal and anal fins.
Etymology
Neoniphon: from Latin, neos = new, young (used to form clade or taxonomic names indicating more recent branching than a morphologically or otherwise similar group) + from the word, niphon = from Japanese, Japan (the country). In 1828, the genus Niphon was given by Cuvier and Valenciennes to a sort of fish found in the Japan sea. In 1876, Francis de Laporte de Castelnau (1810-1880) a French naturalist, set up the genus Neoniphon during an expedition in Australia.
sammara: derived from the Arabic word, abou-msammer, which mean cantor (a person who sings and leads people in prayer during religious service). Its also call, hoemri or farer. This species name was choose by Forsskal or Fabricius for the underwater sounds produced by the fish which use muscles to vibrate the swimbladder. Histoire naturelle des poissons - 1829 - Cuvier & Valenciennes - Tome 3 - p. 218.
Original description: Sciaena sammara Fabricius, 1775 - Type locality: Jeddah, Red Sea, Saudi Arabia.
Distribution
Red Sea; Indo-Pacific: East Africa, Socotra (Yemen), Seychelles, Comoros, Madagascar and Mascarenes (La Réunion, Mauritius, Rodrigues), east to Line Islands and Pitcairn Group, north to Kochi Prefecture (Japan), Ogasawara Islands (Japan) and Hawaiian Islands (U.S.A.), south to Western Australia at 20°33'S, Lord Howe Island (Australia), New Caledonia, Tonga and Rapa (French Polynesia).
Eastern Mediterranean Sea (Red Sea migrant).
Biology
This schooling species inhabits seagrass beds and hard-bottomed habitats. Often found with branching Acropora coral. Most common Neophion found in shallow areas. Benthopelagic. Feeds on small fishes, small crabs, and shrimps at night. Venomous spine at the corner of its preopercle. Marketed fresh. They reach maturity at about 6 years of age. The liver of these fishes contains exceptionally high levels of zinc, which seems to be related to the normal metabolic processes. Squirrelfishes communicate with sounds underwater, using muscles to vibrate the swimbladder.
Similar species
Neoniphon argenteus (Valenciennes, 1831) - Reported from New Caledonia. Head and body silvery, scales often with blackish spot in centre.
Neoniphon opercularis (Valenciennes, 1831) - Reported from New Caledonia. Body iridescent silvery with dark red or black mark on each scale. Spinous portion of dorsal fin black; Soft dorsal, anal and caudal fins reddish yellow; Pectoral fins pink, pelvic fins white. Lower jaw strongly projecting.
Corps argenté, chaque écaille avec une tache brun rougeâtre foncé allongée horizontalement, formant ainsi des lignes sombres longitudinales sur le corps; Une bande rougeâtre suivant la ligne latérale; Museau et dessus de la tête rouge clair; Partie épineuse de la nageoire dorsale avec une grande tache noire teintée de rouge sur les membranes entre la première et la quatrième épine; Nageoire caudale jaunâtre avec une large bande rouge sur les marges des lobes; Une bande rougeâtre antérieure dans les nageoires dorsale et anale molles.
Étymologie
Neoniphon: du Latin, neos = nouveau, jeune. Ce mot est utilisé pour former un clade (unité de base de la classification phylogénétique) ou un nom taxonomique indiquant plus un nouvel embranchement plutôt qu'un groupe similaire morphologiquement) + niphon = vient du japonais et signifie Japon (l'île principale). En 1828, le genre Niphon a été donné par Cuvier et Valenciennes à une sorte de poisson trouvé dans la mer du Japon. Il se caractérise par le fait qu'ils ont les dents en velours des perches, et de fortes épines bas du préopercule et à l'opercule (Histoire Naturelle des Poissons - Tome 2, p. 131 - 1828). En 1876, Francis de Laporte de Castelnau (1810-1880) un naturaliste Français, a créé le genre Neoniphon durant une expédition en Australie.
sammara : ce nom est dérivé de son nom arabe, abou-msammer, qui signifie chantre (Personne qui assure les chants dans les offices liturgiques). On l'appelle aussi, hoemri ou farer. Ce nom d'espèce a été choisi par Forsskal ou Fabricius pour les sons que ce poisson est capable d'émettre. Histoire naturelle des poissons - 1829 - Cuvier & Valenciennes - Tome 3 - p. 218.
Description originale : Sciaena sammara Fabricius, 1775 - Localité type : Djeddah, Mer Rouge, Arabie Saoudite.
Distribution
Mer Rouge ; Indo-Pacifique : Afrique de l'Est, Socotra (Yémen), Seychelles, Comores, Madagascar et Mascareignes (La Réunion, île Maurice, Rodrigues), à l'Est, îles de la Ligne et îles Pitcairn, au Nord, préfecture de Kochi (Japon), îles Ogasawara (Japon) et îles Hawaï (Etats-Unis), au Sud, Australie de l'Ouest à 20°33'S, île Lord Howe (Australie), Nouvelle-Calédonie, Tonga et Rapa (Polynésie française).
Ouest de la Méditerranée (migration par la mer Rouge).
Biologie
Présent dans les platiers récifaux, souvent parmi les coraux branchus du genre Acropora ainsi que parmi les herbiers sous-marins. La nuit ces poissons patrouillent près du fond à la recherche de crabes, de crevettes mais aussi de petits poissons, le jour ils se tiennent près des coraux et des rochers, solitaires ou en groupes. Il possède une épine venimeuse au coin de son pré-opercule. La contraction à haute fréquence des muscles qui entourent la partie crânienne de la vessie natatoire lui permet de produire des sons. La vessie joue le rôle d'un organe vibratoire.
Espèces ressemblantes
Neoniphon argenteus (Valenciennes, 1831) - Présent en Nouvelle-Calédonie. Tête et corps argentés. Les écailles présentent souvent un point noir en leur centre.
Neoniphon opercularis (Valenciennes, 1831) - Présent en Nouvelle-Calédonie. Dorsale épineuse presque totalement noire sauf la base et l'extrémité des membranes qui sont blanches.
Synonymes
Flammeo sammara (Fabricius, 1775)
Holocentrum christianum (Cuvier, 1829)
Holocentrum platyrrhinum (Klunzinger, 1870)
Holocentrum sammana (Fabricius, 1775)
Holocentrus fuscostriatus (Seale, 1901)
Holocentrus rubrofuscus (Lacepède, 1802)
Holocentrus sammara (Fabricius, 1775)
Kutaflammeo sammara (Fabricius, 1775)
Labrus angulosus (Lacepède, 1801)
Neoniphon armatus (Castelnau, 1875)
Neoniphon hasta (De Vis, 1884)
Sciaena farer (Fabricius, 1775)
Sciaena sammara (Fabricius, 1775)
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Description
Dorsal spines (total): 11, the last longer than the penultimate and close to first soft ray; Dorsal soft rays (total): 11-13 (usually 12); Anal spines: 4; Anal soft rays: 7-8 (mostly 8); Pectoral fin rays: 13-15. Lateral line scales 38-43; Scales above lateral line to middle of spinous portion of dorsal fin: 2 ½; Oblique rows of cheek scales: 4-5. Body moderately elongate, its depth: 3.0-3.6 times in SL, head length: 2.9-3.2 in SL. Dorsal profile of head slightly convex; Snout pointed; Lower jaw projecting when mouth closed; Preopercular spine short, about 1/3 eye diameter. Nasal fossa large, without spinules. Max. length: 32.0 cm TL, common length: 23.0 cm TL. Depth range: 0 - 46 m.
Color
Silvery, each scale with a horizontally elongate dark reddish brown spot, thus forming longitudinal dark lines on body; A reddish stripe following lateral line; Snout and top of head light red; Spinous portion of dorsal fin with a large black spot tinged with red on membranes between first and fourth spines; Caudal fin yellowish with a broad red band at margins of lobes; A reddish streak anteriorly in soft dorsal and anal fins.
Etymology
Neoniphon: from Latin, neos = new, young (used to form clade or taxonomic names indicating more recent branching than a morphologically or otherwise similar group) + from the word, niphon = from Japanese, Japan (the country). In 1828, the genus Niphon was given by Cuvier and Valenciennes to a sort of fish found in the Japan sea. In 1876, Francis de Laporte de Castelnau (1810-1880) a French naturalist, set up the genus Neoniphon during an expedition in Australia.
sammara: derived from the Arabic word, abou-msammer, which mean cantor (a person who sings and leads people in prayer during religious service). Its also call, hoemri or farer. This species name was choose by Forsskal or Fabricius for the underwater sounds produced by the fish which use muscles to vibrate the swimbladder. Histoire naturelle des poissons - 1829 - Cuvier & Valenciennes - Tome 3 - p. 218.
Original description: Sciaena sammara Fabricius, 1775 - Type locality: Jeddah, Red Sea, Saudi Arabia.
Distribution
Red Sea; Indo-Pacific: East Africa, Socotra (Yemen), Seychelles, Comoros, Madagascar and Mascarenes (La Réunion, Mauritius, Rodrigues), east to Line Islands and Pitcairn Group, north to Kochi Prefecture (Japan), Ogasawara Islands (Japan) and Hawaiian Islands (U.S.A.), south to Western Australia at 20°33'S, Lord Howe Island (Australia), New Caledonia, Tonga and Rapa (French Polynesia).
Eastern Mediterranean Sea (Red Sea migrant).
Biology
This schooling species inhabits seagrass beds and hard-bottomed habitats. Often found with branching Acropora coral. Most common Neophion found in shallow areas. Benthopelagic. Feeds on small fishes, small crabs, and shrimps at night. Venomous spine at the corner of its preopercle. Marketed fresh. They reach maturity at about 6 years of age. The liver of these fishes contains exceptionally high levels of zinc, which seems to be related to the normal metabolic processes. Squirrelfishes communicate with sounds underwater, using muscles to vibrate the swimbladder.
Similar species
Neoniphon argenteus (Valenciennes, 1831) - Reported from New Caledonia. Head and body silvery, scales often with blackish spot in centre.
Neoniphon opercularis (Valenciennes, 1831) - Reported from New Caledonia. Body iridescent silvery with dark red or black mark on each scale. Spinous portion of dorsal fin black; Soft dorsal, anal and caudal fins reddish yellow; Pectoral fins pink, pelvic fins white. Lower jaw strongly projecting.
Last update: 12, March 2023