SACRED LOTUS FLOWER
Lotus sacré, Lotus des Indes, Lotus Magnolia, Fève d'Égypte, Indian lotus, Sacred lotus, Bean of India, Lotus,
Le Lotus sacré ou Lotus d'Orient (Nelumbo nucifera (Gaertner, 1788)) est une plante aquatique de la famille des Nélumbonacées. Ce lotus est la fleur sacrée dans les religions orientales (bouddhisme, brahmanisme) dans lesquelles les divinités sont représentées sur un trône en fleur de lotus. Le lotus sacré est la fleur nationale de l'Inde.
Il ne faut pas le confondre avec Nymphaea caerulea, le nénuphar bleu, aussi appelé lotus sacré ou lotus bleu, qui est celui représenté par les hiéroglyphes égyptiens. Le Nelumbo nucifera a été introduit en Égypte par les Perses autour de 500 av. J.-C. Une autre plante du genre Nelumbo est également cultivée, c'est Nelumbo lutea (Willd.), le lotus d'Amérique, à fleurs jaunes, beaucoup plus rustique que l'asiatique.
Le Lotus sacré ou Lotus d'Orient (Nelumbo nucifera (Gaertner, 1788)) est une plante aquatique de la famille des Nélumbonacées. Ce lotus est la fleur sacrée dans les religions orientales (bouddhisme, brahmanisme) dans lesquelles les divinités sont représentées sur un trône en fleur de lotus. Le lotus sacré est la fleur nationale de l'Inde.
Il ne faut pas le confondre avec Nymphaea caerulea, le nénuphar bleu, aussi appelé lotus sacré ou lotus bleu, qui est celui représenté par les hiéroglyphes égyptiens. Le Nelumbo nucifera a été introduit en Égypte par les Perses autour de 500 av. J.-C. Une autre plante du genre Nelumbo est également cultivée, c'est Nelumbo lutea (Willd.), le lotus d'Amérique, à fleurs jaunes, beaucoup plus rustique que l'asiatique.
Description
Le lotus sacré est une plante aquatique, vivace grâce à sa tige en rhizome spongieux, épais, ramifié, portant des tubercules fixés dans le fond de l'étang. Ses feuilles arrondies, peltées, pouvant mesurer jusqu'à 50 cm de diamètre, sont soit flottantes, planes, soit érigées jusqu'à 75 cm au-dessus de l'eau, orbiculaires, en forme de coupe. Leur surface est particulièrement hydrofuge. Bien qu'elle préfère des eaux peu profondes, la plante peut survivre jusqu'à 2,4 m de profondeur. Les fleurs, de couleur blanc rosé, sont grandes, de 15 à 30 cm de diamètre, et comportent une vingtaine de pétales. Elles sont portées par de longs pédoncules et atteignent ou dépassent les feuilles les plus hautes. Elles ont aussi la propriété d'être thermorégulatrices. Elles peuvent générer de la chaleur afin de maintenir une température oscillant entre 30 °C et 36 °C pendant la période de pollinisation. Il s'agirait peut-être d'un mécanisme pour attirer les insectes pollinisateurs. Le «fruit» composé est constitué par le réceptacle floral charnu ; il ressemble à une pomme d'arrosoir comptant de 15 à 20 alvéoles renfermant chacune un akène de la taille d'une petite noisette. Les graines du lotus sacré détiennent le record de longévité (dormance). En effet, une équipe de chercheurs de UCLA a réussi à faire germer une graine datant d'environ 1 300 ans provenant du lit asséché d'un ancien lac à Pulantien, dans la province chinoise de Liaoning. On attribue cette longévité au péricarpe très dur et très étanche qui recouvre le fruit et qui le protège de l'humidité et des agents externes.
Distribution
Cette plante est naturalisée un peu partout. Elle est originaire des régions chaudes, principalement d'Asie, (Extrême-Orient, Chine, Corée, Japon, etc., Asie tropicale, Inde, Asie du Sud-Est, Asie occidentale, Iran, Azerbaïdjan, etc.), et du Nord de l'Australie. Elle était déjà décrite par Théophraste dans la flore du Nil ; il écrit dans son Histoire des plantes : «La fève d'Égypte vient dans les marais et les lacs. Sa tige a tout au plus quatre coudées de long, et un doigt d'épais : elle ressemble à un tendre roseau sans nœuds. Intérieurement on aperçoit dans toute sa longueur des fibres distinguées l'une de l'autre, comme dans le lys. Au haut de cette tige s'élèvent la tête et la fleur, qui sont une fois aussi grandes que celles du pavot. La couleur de cette fleur est d'un rouge chargé : les feuilles y croissent latéralement et grandes. La racine est plus grosse que celle du jonc le plus fort, et présente les mêmes stries que la tige. On la mange bouillie, ou crue, ou rôtie. C'est un aliment pour ceux qui sont voisins des marais. Cette plante croît aussi en Syrie et dans la Cilicie ; mais ces contrées ne lui permettent pas de mûrir. Elle se trouve encore aux environs de Torone en Chalcidique, dans un marais médiocre, et elle y mûrit bien : le fruit y arrive aussi à son point.»
Synonymes
Nelumbium nelumbo (Druce, 1913)
Nelumbium speciosum (Willdenow, 1799)
Nelumbo speciosa (Willdenow, 1799)
Nelumbo speciosa (Bailey, 1885)
Nymphaea nelumbo (Linnaeus, 1753)
Le lotus sacré est une plante aquatique, vivace grâce à sa tige en rhizome spongieux, épais, ramifié, portant des tubercules fixés dans le fond de l'étang. Ses feuilles arrondies, peltées, pouvant mesurer jusqu'à 50 cm de diamètre, sont soit flottantes, planes, soit érigées jusqu'à 75 cm au-dessus de l'eau, orbiculaires, en forme de coupe. Leur surface est particulièrement hydrofuge. Bien qu'elle préfère des eaux peu profondes, la plante peut survivre jusqu'à 2,4 m de profondeur. Les fleurs, de couleur blanc rosé, sont grandes, de 15 à 30 cm de diamètre, et comportent une vingtaine de pétales. Elles sont portées par de longs pédoncules et atteignent ou dépassent les feuilles les plus hautes. Elles ont aussi la propriété d'être thermorégulatrices. Elles peuvent générer de la chaleur afin de maintenir une température oscillant entre 30 °C et 36 °C pendant la période de pollinisation. Il s'agirait peut-être d'un mécanisme pour attirer les insectes pollinisateurs. Le «fruit» composé est constitué par le réceptacle floral charnu ; il ressemble à une pomme d'arrosoir comptant de 15 à 20 alvéoles renfermant chacune un akène de la taille d'une petite noisette. Les graines du lotus sacré détiennent le record de longévité (dormance). En effet, une équipe de chercheurs de UCLA a réussi à faire germer une graine datant d'environ 1 300 ans provenant du lit asséché d'un ancien lac à Pulantien, dans la province chinoise de Liaoning. On attribue cette longévité au péricarpe très dur et très étanche qui recouvre le fruit et qui le protège de l'humidité et des agents externes.
Distribution
Cette plante est naturalisée un peu partout. Elle est originaire des régions chaudes, principalement d'Asie, (Extrême-Orient, Chine, Corée, Japon, etc., Asie tropicale, Inde, Asie du Sud-Est, Asie occidentale, Iran, Azerbaïdjan, etc.), et du Nord de l'Australie. Elle était déjà décrite par Théophraste dans la flore du Nil ; il écrit dans son Histoire des plantes : «La fève d'Égypte vient dans les marais et les lacs. Sa tige a tout au plus quatre coudées de long, et un doigt d'épais : elle ressemble à un tendre roseau sans nœuds. Intérieurement on aperçoit dans toute sa longueur des fibres distinguées l'une de l'autre, comme dans le lys. Au haut de cette tige s'élèvent la tête et la fleur, qui sont une fois aussi grandes que celles du pavot. La couleur de cette fleur est d'un rouge chargé : les feuilles y croissent latéralement et grandes. La racine est plus grosse que celle du jonc le plus fort, et présente les mêmes stries que la tige. On la mange bouillie, ou crue, ou rôtie. C'est un aliment pour ceux qui sont voisins des marais. Cette plante croît aussi en Syrie et dans la Cilicie ; mais ces contrées ne lui permettent pas de mûrir. Elle se trouve encore aux environs de Torone en Chalcidique, dans un marais médiocre, et elle y mûrit bien : le fruit y arrive aussi à son point.»
Synonymes
Nelumbium nelumbo (Druce, 1913)
Nelumbium speciosum (Willdenow, 1799)
Nelumbo speciosa (Willdenow, 1799)
Nelumbo speciosa (Bailey, 1885)
Nymphaea nelumbo (Linnaeus, 1753)
---------------------------------------------
Nelumbo nucifera, is one of two species of aquatic plant in the family Nelumbonaceae. The Linnaean binomial Nelumbo nucifera (Gaertner, 1788) is the currently recognized name for this species. This plant is an aquatic perennial. Under favorable circumstances its seeds may remain viable for many years, with the oldest recorded lotus germination being from that of seeds 1,300 years old recovered from a dry lakebed in northeastern China. Native to Tropical Asia and Queensland, Australia, it is commonly cultivated in water gardens. It is also the national flower of both India and Egypt.
Classification
While all modern plant taxonomy systems agree that this species belongs in the genus Nelumbo, the systems disagree as to which family Nelumbo should be placed in, or whether the genus should belong in its own unique family and order. The lotus is often confused with the water lilies (Nymphaea, in particular Nymphaea caerulea (Savigny, 1798)) blue lotus or blue Egyptian lotus. In fact, several older systems, such as the Bentham & Hooker system (which is widely used in the Indian subcontinent) call the lotus Nymphaea nelumbo or Nymphaea stellata. This is, however, evolutionarily incorrect. Far from being in the same family, Nymphaea and Nelumbo are members of different orders (Nymphaeales and Proteales, respectively). Adding to the confusion, some sources have used the scientific name Nymphaea stellata for another species called Blue Lotus or nil mānel in Sinhalese, which is the national flower of both Sri Lanka and Bangladesh.
While all modern plant taxonomy systems agree that this species belongs in the genus Nelumbo, the systems disagree as to which family Nelumbo should be placed in, or whether the genus should belong in its own unique family and order. The lotus is often confused with the water lilies (Nymphaea, in particular Nymphaea caerulea (Savigny, 1798)) blue lotus or blue Egyptian lotus. In fact, several older systems, such as the Bentham & Hooker system (which is widely used in the Indian subcontinent) call the lotus Nymphaea nelumbo or Nymphaea stellata. This is, however, evolutionarily incorrect. Far from being in the same family, Nymphaea and Nelumbo are members of different orders (Nymphaeales and Proteales, respectively). Adding to the confusion, some sources have used the scientific name Nymphaea stellata for another species called Blue Lotus or nil mānel in Sinhalese, which is the national flower of both Sri Lanka and Bangladesh.
Botany
The roots of lotus are planted in the soil of the pond or river bottom, while the leaves float on top of the water surface or are held well above it. The flowers are usually found on thick stems rising several centimeters above the leaves. The plant normally grows up to a height of about 150 cm and a horizontal spread of up to 3 meters, but some unverified reports place the height as high as over 5 meters. The leaves may be as large as 60 cm in diameter, while the showy flowers can be up to 20 cm in diameter. Researchers report that the lotus has the remarkable ability to regulate the temperature of its flowers to within a narrow range just as humans and other warmblooded animals do. Dr. Roger S. Seymour and Dr. Paul Schultze-Motel, physiologists at the University of Adelaide in Australia, found that lotus flowers blooming in the Adelaide Botanic Gardens maintained a temperature of 30–35 °C (86–95 °F), even when the air temperature dropped to 10 °C (50 °F). They suspect the flowers may be doing this to attract coldblooded insect pollinators. The study, published in the journal Nature, is the latest discovery in the field of thermoregulation, heat-producing, plants. Two other species known to be able to regulate their temperature include Symplocarpus foetidus and Philodendron selloum. An individual lotus can live for over a thousand years and has the rare ability to revive into activity after stasis. In 1994, a seed from a sacred lotus, dated at roughly 1,300 years old ± 270 years, was successfully germinated. As mentioned earlier, the traditional Sacred Lotus is only distantly related to Nymphaea caerulea, but possesses similar chemistry. Both Nymphaea caerulea and Nelumbo nucifera contain the alkaloids nuciferine and aporphine. The genome of the sacred lotus was sequenced in May 2013.
The roots of lotus are planted in the soil of the pond or river bottom, while the leaves float on top of the water surface or are held well above it. The flowers are usually found on thick stems rising several centimeters above the leaves. The plant normally grows up to a height of about 150 cm and a horizontal spread of up to 3 meters, but some unverified reports place the height as high as over 5 meters. The leaves may be as large as 60 cm in diameter, while the showy flowers can be up to 20 cm in diameter. Researchers report that the lotus has the remarkable ability to regulate the temperature of its flowers to within a narrow range just as humans and other warmblooded animals do. Dr. Roger S. Seymour and Dr. Paul Schultze-Motel, physiologists at the University of Adelaide in Australia, found that lotus flowers blooming in the Adelaide Botanic Gardens maintained a temperature of 30–35 °C (86–95 °F), even when the air temperature dropped to 10 °C (50 °F). They suspect the flowers may be doing this to attract coldblooded insect pollinators. The study, published in the journal Nature, is the latest discovery in the field of thermoregulation, heat-producing, plants. Two other species known to be able to regulate their temperature include Symplocarpus foetidus and Philodendron selloum. An individual lotus can live for over a thousand years and has the rare ability to revive into activity after stasis. In 1994, a seed from a sacred lotus, dated at roughly 1,300 years old ± 270 years, was successfully germinated. As mentioned earlier, the traditional Sacred Lotus is only distantly related to Nymphaea caerulea, but possesses similar chemistry. Both Nymphaea caerulea and Nelumbo nucifera contain the alkaloids nuciferine and aporphine. The genome of the sacred lotus was sequenced in May 2013.